Observatoire de l’empire



L’avidité n’ayant ni limite ni morale, les banques sont toujours à la recherche de nouvelles manières de plumer les pigeons… et c’est sans risque puisque les gouvernements se feront un plaisir de couper encore plus dans leurs budgets pour sauver une nouvelle fois les banques qui auront creusé leur propre trou…

Comment les banques offrent des produits dérivés aux particuliers… à leurs risques et périls

[Le Monde.fr | 24.07.2013 à 16h3 – Mathilde Damgé ]

Des profits potentiels gigantesques, vendus à grand renfort de brochures promotionnelles… Mais des risques à la mesure des paris engagés. Officiellement, l’arrivée des produits financiers autrefois réservés aux professionnels entre les mains des particuliers est un progrès. « Les CFD (contracts for differences) ont le vent en poupe. Non seulement ces produits font figure d’actifs de diversification aux actifs traditionnels, mais surtout ils démocratisent en toute simplicité les techniques de trading actif », s’enflamme ainsi Fabrice Cousté, qui dirige CMC Markets France.

Le CFD est l’emblème de cette « démocratisation » de la finance auprès des particuliers : c’est un produit dérivé, décrit la brochure d’IG Market (leader – britannique – du marché en France, avec le néerlandais Saxo Banque et l’américain FXCM), qui permet « d’acheter ou de vendre un actif financier sans jamais en être propriétaire, en n’immobilisant qu’une fraction de l’investissement total ». Les dérivés ne sont en effet que des titres adossés à des sous-jacents qu’on ne possède pas, c’est-à-dire finalement du papier.

400 FOIS LA « MISE »

Le CFD permet d’investir sur des marchés autrefois difficiles d’accès comme les devises, les indices (la variation du CAC 40 par exemple) ou les matières premières. Autant d’opportunités pour les boursicoteurs déçus par les mouvements erratiques des actions et le rendement faiblard des obligations.

Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Investment Trends en mai, le nombre d’investisseurs particuliers sur les CFD aurait progressé de 22 % dans l’Hexagone en 2012. Environ 20 000 « traders », dit l’étude, opéreraient sur ce marché après avoir ouvert un compte sur Internet auprès d’un courtier spécialisé.

Soit assez peu de personnes concernées, si l’on compare avec l’Allemagne et le Royaume-Uni (respectivement, deux et trois fois plus d’utilisateurs), mais beaucoup de risques potentiels tout de même si l’on suit la définition de l’atout majeur de ce produit : l’effet de levier, effet amplificateur des gains… comme des pertes ! (suite…)


Avec de la joulie musique en plus…

A voir ici  (attention les yeux…) :

ou bien (en cas de censure) ici :

https://mega.nz/#!CJA1DSYA!-687DtTElW2S6nv-NbntxU3VnQfqLcstnTVtJ6ZxK-Q


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Les numéros de « Dar Al Islam » (en français) et de « Dabiq » (en Anglais) sont disponibles ici :

https://mega.nz/#F!2Zp3AQIS!OcbsyLJNGs5V8T1luPZflQ


[FABRICE ARFI, RENÉ BACKMANN, MICHEL DELÉAN, LOUISE FESSARD, JÉRÔME HOURDEAUX ET MATTHIEU SUC – MEDIAPART – 30 NOVEMBRE 2015]

Pourquoi des terroristes surveillés parviennent-ils à passer à l’acte ? Pourquoi les agents semblent-ils condamnés à constater leur impuissance chronique ? Pourquoi la classe politique refuse-t-elle d’engager la grande remise à plat réclamée par de nombreux spécialistes ? Mediapart a interrogé des dizaines de personnes (magistrats, agents secrets, policiers, experts, politiques…), s’est plongé dans plusieurs procédures judiciaires en cours et a épluché divers rapports pour comprendre la crise sans précédent de la lutte antiterroriste en France.

Le 15 janvier 2015, une voiture banalisée de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) prend en filature la Citroën C3 d’Amar R. Les services secrets s’intéressent à cet ancien voisin de cellule d’Amedy Coulibaly, car il est l’un des derniers à avoir vu le futur tueur de l’Hyper Casher, le 6 janvier, soit la veille de l’attaque contreCharlie Hebdo. La C3 arrive à destination, au Fort de Rosny (Seine-Saint-Denis), là où sont installés plusieurs services de la gendarmerie ; là, aussi, où vit la maîtresse d’Amar R., une adjudante récemment convertie à l’islam. Le véhicule de la DGSI se gare sur la chaussée qui longe l’entrée de la caserne. L’un des agents en planque reconnaît un visage familier dans une voiture voisine, stationnée non loin. C’est un collègue de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris, un autre service de renseignement. Jusqu’à cette rencontre fortuite, la DGSI et la DRPP ignoraient qu’elles surveillaient l’une et l’autre la même cible, en même temps.

Cette anecdote pourrait, à elle seule, résumer le désordre de la lutte antiterroriste française. Mais le problème est plus profond, plus grave. Deux semaines après les attentats du 13 novembre, onze mois après ceux qui ont visé Charlie Hebdo, des policiers et l’Hyper Casher, trois ans après les massacres commis par Mohamed Merah contre des militaires et des écoliers juifs, les services de l’État chargés de lutter contre le terrorisme connaissent une crise sans précédent. Mediapart a interrogé des dizaines de personnes (magistrats, agents secrets, policiers, experts, politiques…), s’est plongé dans plusieurs procédures judiciaires en cours et a épluché divers rapports (parlementaires, syndicaux ou administratifs) pour mener cette enquête.

Il ne s’agit pas d’accuser, mais de comprendre. Comprendre pourquoi des terroristes fichés et surveillés parviennent à passer à l’acte, pourquoi des agents compétents et dévoués semblent condamner à constater leur impuissance chronique, pourquoi la classe politique, à droite ou à gauche, fait mine de ne pas voir le problème, refusant d’engager la grande remise à plat réclamée par de nombreux spécialistes. Face à ces ratés à répétition, les membres du gouvernement ont fait le choix, devant les micros et caméras, de la politique de l’autruche : non, il n’y a eu aucune faille des services de renseignement français avant les attentats du 13 novembre, a par exemple affirmé Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur. Dans la communauté du renseignement, certains n’hésitent pourtant plus à évoquer un « naufrage historique ».

(suite…)


Ca c’est de l’ironie !!!! Bon, juste avant il avait aussi fait ami-ami avec Khadaffi, Assad et j’en passe…

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Amedy Coulibaly – un « petit jeune qui veut s’en sortir » au point d’avoir rencontré Sarkozy à l’Elysée… avant d’aller se jeter dans les bras du Caliphat…

Histoire d’une dérive à la française…


Non, ce n’est pas Dieudo qui a écrit l’article 🙂

Si vous ne trouvez pas Dabiq chez votre marchand de journaux, vous pouvez le télécharger ici (https://mega.co.nz/#F!2Zp3AQIS!OcbsyLJNGs5V8T1luPZflQ) dans la Bibliothèque de L&I (https://mega.co.nz/#F!vEJWARzJ!hnOl-l7WfB4QpQowLWXtOw). Si votre FAI bloque le site, suivez les conseils pour surfer sans censure

Une couv' assez savoureuse... des imams tenant un panneau "Je suis charlie" et en-dessous la légénde : "LA FIN DE L'AMBIGUITE"

Une couv’ assez savoureuse… des imams tenant un panneau « Je suis charlie » et en-dessous la légénde : « LA FIN DE L’AMBIGUITE »

Strictement interdite en France, Dabiq (n° 7, mars 2015), la revue de l’État islamique au Levant consacre largement son numéro à « Je suis Charlie ». Elle consacre quatre pages à Amedy Coulibaly (rebaptisé Abù Basir Al-Ifriqi) et préente un entretien de deux pages avec Umm Basir Al-Muhajirah, en réalité Hayat Boumeddiene, la compagne de Coulibaly, qui a rejoint la Syrie à partir de la Turquie, la veille de l’attaque du supermarché casher. Une partie de ces éléments avait déjà été utilisée dans un autre magazine de Daech, Dâr-al-Islam, dont la couverture représentait la Tour Eiffel.

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Dans l’anthropologie, il existe le concept de « indigène trop volontaire » (« eager native ») – c’est un représentant de la population étudiée qui se précipite au-devant de l’anthropologue (blanc généralement) et qui s’approprie son langage afin d’en tirer un avantage vis-à-vis de sa communauté (« je suis avec le blanc »). L’anthropologue est ravi (« je suis avec le noir »), il trouve un indigène qui lui confirme son préjugé – et occulte par là le « vrai discours » du peuple indigène qu’il était censé étudier !  Frantz Fanon appelait cela « le nègre utile ».

Dans le colonialisme, la même chose existe et permet de légitimer ou de disculper la colonisation – « Nous ne sommes pas des méchants, puisque un représentant du peuple colonisé nous soutient ouvertement et approuve nos thèses ». Cela va de la « Malinche », cette soi-disante « princesse aztèque » qui aurait « aidé Cortes dans la conquête du Mexique (« nous n’étions pas des envahisseurs, nous avons simplement aidé un camp a triompher contre l’autre ») aux témoignages de « chefs Noirs » abondamment publiés par la presse aux Etats-unis avant la Guerre de Sécession, qui expliquent qu’ils ne veulent surtout pas être libérés de l’esclavage car ils n’ont pas les capacités pour être libres. En Algérie française, en Nouvelle-Calédonie ou en Irak, à chaque fois, la parole « indigène » est utilisée (fabriquée) pour légitimer l’ordre colonial. « Vous voyez bien qu’on a raison, puisque les Indigènes qui ont pris la peine d’évoluer disent la même chose que nous ».

Dans le cas de Chalghoumi, repéré et promu par la communauté juive, il est « l’Arabe utile » qui permet de faire taire la critique contre les exactions israéliennes. « Vous voyez, les Arabes ne sont pas tous contre nous, ce ne sont que les antisémites massacreurs qui nous critiquent, les « bons Arabes » comme Chalghoumi sont avec nous »….  Chalghoumi est un simple rouage de plus de la propagande « hasbara« .  Il finira d’ailleurs par tomber le masque lors des massacres à Gaza, quand il demandera à l’Etat d’interdire les manifestations pro-palestiniennes, « parce que celles-ci sont antisémites »…  Un « imam » arabe qui traite les pro-palestiniens d’antisémites – voilà un investissement payant pour le Lobby israélien !

[Emmanuel Ratier – Faits&Documents n°390 – 01/02/2015]

Depuis une quinzaine de jours, bien que ne représentant que lui-même, il a squatté, avec sa calotte blanche, les plateaux de télévision, les micros des radios, les manifestations « charliesques » et les commémorations. Voici l’incroyable histoire d’un pizzaïolo fondamentaliste musulman, toujours interdit de séjour aux États-Unis, qui, fort du soutien des représentants officiels de la communauté juive, est devenu l’interlocuteur privilégié de Manuel Valls. Et qui sera sans doute chargé d’incarner l’improbable « islam de France », c’est-à-dire un islam laïc.

« L’Imam des lumières. »
Libération, 6 juillet 2012.
« L’Islam des services. »
Farid Hannache, son ancien bras droit.

« Si Chalghoumi est rejeté, ce n’est pas parce qu’il est modéré, comme certains veulent le faire croire, mais parce qu’il est illégitime. Il est désigné représentant d’une communauté par ceux qui n’y appartiennent pas. Chalghoumi est ce que la sociologie américaine appelle un « native informant », ces figures qui occupent la parole d’une communauté dont ils n’ont pas le soutien, mais qui tirent leur légitimité des médias et des milieux politiques dominants. Il dit ce que la majorité a envie d’entendre de la part d’une minorité, mais pas ce qu’elle pense réellement. Les « informateurs indigènes » valident les stéréotypes que la majorité véhicule sur leur communauté. On parle également des « rented negroes », ces noirs américains qui monopolisent le paysage médiatique pour donner « un visage de noir pour une opinion de blanc ». Chalghoumi est loué dans les deux sens du terme et l’un parce que l’autre ! […] Le message qui est envoyé au public c’est qu’un imam modéré est rejeté par ses coreligionnaires qui sont donc, dans leur majorité, extrémistes. La mise en scène de Chalghoumi, loin de combattre le préjugé d’un islam radical et intolérant, le conforte puissamment. […] Il est au dialogue judéo-musulman ce que les bourgeois de Calais étaient au dialogue franco-britannique. Encore que ces derniers n’avaient guère le choix. »
Pascal Boniface, Le plus Nouvel Obs, 14 février 2013.

« En réalité, quand bien même l’imam de Drancy agirait par ambition personnelle, l’important n’est pas sa personne, que chacun a le droit de ne pas apprécier, mais les idées qu’il incarne. Il faut se rendre à l’évidence : pour certains de nos concitoyens, l’« islam de France » prôné par Chalghoumi n’est pas une chance pour les musulmans français, mais une menace pour leur identité. À ceux-là, il faut faire entendre clairement la position de la République : Chalghoumi n’est pas le problème, il est la solution. »
Elisabeth Lévy, Le Point, 14 février 2013 (la journaliste le connaît bien pour avoir participé, avec lui, en juin 2012, au forum Démocratie et religion à Tel-Aviv avec Alain Finkielkraut, Raphaël Enthoven, Caroline Fourest, etc.).

« L’homme est une parabole de la complaisance paresseuse ou méprisante des élites républicaines, quand on évoque l’islam ; Chalghoumi est devenu célèbre et positionné. De religieux obscur contesté dans sa mosquée, l’imam est devenu un sujet d’actualité nationale, puis une marque. Deux marques en fait : « L’imam des juifs », pour ceux qui le vilipendent, donc un Juste, instantanément, pour les dirigeants des communautés juives (qui) ne jurent que par ce gentil prêcheur, l’adoubent et l’entourent, le manipulent, et l’étouffent de leur empressement. Et « l’imam modéré », pour les autorités politiques en mal de musulman convenable, qui de même l’ont couvé, entouré, étouffé, vanté, promu, sous Sarközy puis sous la gauche, et les médias à l’unisson : deux bouquins, des plateaux télé, une parole recueillie avec la gravité qui accompagne les révélations […] Sa mosquée se remplit mal. L’imam de Drancy intéresse ceux que l’islam réel n’intéresse pas. Mais il n’est pas aimé chez les musulmans engagés, témoins ébahis de son ascension. On lui reproche tour à tour sa syntaxe hasardeuse, son parcours opportuniste, la protection ostensible des puissants, son illégitimité religieuse, son destin qui respire l’incohérence ou l’insincérité. L’ancien missionnaire du Tabligh est désormais le plus nationaliste des religieux, expliquant que tout le mal vient de l’islam d’ailleurs […] Problème : cet engouement ne tient compte de rien […] Chalghoumi parle dans le vide, ou dans l’air du temps. « Je suis malade qu’on me fasse représenter par cet homme incapable d’aligner deux phrases » […] Chalghoumi exaspère les musulmans, mais est une vedette française […] Chalghoumi est inaudible – sauf dans la France officielle, ses politiques et ses médias, le public innocent. » Claude Askolovitch, Nos mal-aimés : ces musulmans dont la France ne veut pas (Grasset, 2013). (suite…)


[Tim Carr – IES News Service – 26/10/2014]

Tom_Corbett_fake_black_voterEn Pennsylvanie, l’équipe du Gouverneur Tom Corbett avait un problème: la blancheur de peau de leur équipe. Dans un état où la population est à 52% Black ou Latino, ils n’avaient que des supporters blancs. Tom Corbett avait même demandé à un journaliste d’une radio Latino : « Si vous connaissez quelqu’un de bronzé qui veut bosser avec nous, faites nous signe. » 

Histoire de contrer cet absence de diversité, pour sa campagne électorale, Corbett a publié une photo le montrant en compagnie d’une femme noire… mais le site Buzzfeed a vite fait de repérer le « fake » – il s’agit en fait d’une photo libre de droits… d’ailleurs, la totalité de la photo censée prouver la popularité du gouverneur sortant est constituée de photos libres de droits… avec le gouverneur rajouté à l’aide du logiciel Photoshop…

Comme l’explique un des membres de l’équipe de campagne: « On a du mal à toucher les gens dans ces communautés, elles ne s’intéressent pas à la politique. C’est pas le même monde que nous »…

http://www.buzzfeed.com/andrewkaczynski/black-woman-photoshopped-into-group-photo-with-gop-governor


[Emmanuel Ratier – Faits&Documents n°385 – 24 Octobre 2014]

Journaliste depuis 25 ans à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le journaliste Udo Ulfkotte a révélé à la télévision allemande qu’il travaillait depuis des lustres pour la CIA, s’employant à faire de la propagande pro-américaine, pro-européenne et anti-russe.

Selon lui, il existe de nombreux « agents non-officiels sous couverture » comme lui, tout particulièrement en France, en Nouvelle- Zélande, en Grande-Bretagne, en Israël et en Australie, qui se contentent de signer ou de lire des articles déjà écrits par les agences de renseignement américaines.

Ils sont le plus souvent contactés en début de carrière par des organisations transatlantiques qui leur paient des voyages, les invitent, leur ouvrent les portes afin de tisser progressivement des liens de plus en plus étroits puis les soudoient et les rémunèrent.

http://www.faitsetdocuments.com


Bon sang, mais c’est bien sûr ! Si on manifeste le moindre doute sur cet avenir radieux que la technoscience nous réserve, si on ose timidement rappeler le « principe de précaution » et le fait que les scandales des 60 dernières années n’ont pas vraiment démontré le côté inoffensif du « progrès à tout va »… c’est qu’on est tout simplement un horrible réactionnaire !  Pouah !

Il est salutaire de relire, à cette occasion, le pamphlet de René RIESEL « Aveux complets des véritables mobiles du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999 »  https://infokiosques.net/spip.php?article384

OGM_ferme_ta_gueuleJosé Bové, ultra-bioconservateur

[ Laurent Alexandre (chirurgien urologue, président de DNAVision) – LE MONDE Technologies – 13/10/2014]

La manipulation technologique de l’homme a déjà bien commencé. Une Suédoise de 36 ans née sans utérus a accouché, en septembre 2014, d’un petit garçon. Elle a bénéficié d’un greffe de l’utérus d’une amie de 61 ans, ménopausée depuis plusieurs années. Le Parlement britannique s’apprête à autoriser les bébés ayant trois parents génétiques (deux mères et un père), pour combattre les maladies liées à certaines anomalies cellulaires.

En mai 2014, l’administration américaine a autorisé les implantations de bras bioniques directement branchés sur les nerfs des amputés. Le 18 décembre 2013, le cœur artificiel électronique autonome « Carmat » était implanté sur un patient en insuffisance cardiaque terminale : le premier homme-cyborg était applaudi par la société française.

En septembre 2013, l’équipe du professeur José-Alain Sahel implantait une rétine artificielle, « Pixium Vision », à une patiente aveugle qui a recouvré ainsi une vision partielle. En 2005, Isabelle Dinoire bénéficiait de la première greffe de visage.

MOINS VIEILLIR, MOINS SOUFFRIR, MOINS MOURIR

Les innovations technologiques issues des nanotechnologies, biotechnologies, de l’informatique et des sciences cognitives (NBIC) se succèdent de plus en plus vite. Elles sont de plus en plus spectaculaires et transgressives mais la société les accepte avec une facilité croissante : l’humanité est lancée sur un toboggan transgressif. Nous devenons, sans en être conscients, des transhumains, c’est-à-dire des hommes et des femmes technologiquement modifiés.

(suite…)


[Didier Jacob – Le Nouvel Observateur – Bibliobs – 19/10/2014]

Fille de rabbin, Tova Reich dénonce l’exploitation commerciale de l’Holocauste dans un roman hilarant qui a fait hurler aux Etats-Unis. Enquête sur un scandale annoncé.

Ce sont les Laurel et Hardy de la Shoah : Maurice, le père, dirige le musée de l’Holocauste à Washington. Il est cynique, menteur, uniquement obsédé par l’appât du gain. Norman, le fils, préside une société qui attribue, contre forte rémunération, des licences officielles «Holocauste compatible». Sa boîte a pour clients tous les professionnels de l’humanitaire, qui, dans les domaines les plus divers, font commerce de la souffrance, animale ou humaine. C’est un marché fort juteux.

Comment Norman et Maurice s’y prennent-ils pour remplir leurs comptes en banque sur le dos des victimes? Ils organisent des voyages privés à Auschwitz pour milliardaires américains prêts à contribuer, au nom de la mémoire estropiée, à leur petite entreprise. Leur numéro est minable, mais, sur les lieux de la tragédie numéro un, qui ne tomberait pas dans le panneau?

D’autant que Maurice n’hésite pas à embellir son CV: il raconte volontiers comment, avec d’autres partisans juifs, il a réussi à résister aux nazis, à en tuer même. Chaque fois, Norman, son fils, rit jaune. Il craint que les gros mensonges de son père ne soient découverts et que, le scandale éclatant, ils ne soient forcés de fermer boutique. Au moins Maurice a-t-il effectivement vécu l’Holocauste. Car lui, Norman, le représentant archétypal de la deuxième génération, de quel héroïsme peut-il se prévaloir?

Qu’avaient-ils fait pour mériter tant d’honneurs, tous ces gens de la deuxième génération? Quelles étaient exactement leurs véritables souffrances? Eh bien, ils en avaient bavé, les pauvres bébés – eux aussi étaient des victimes, on ne pouvait pas leur retirer ça, et c’est ce qu’ils se répétaient régulièrement lors des réunions de groupes de soutien des 2-G Anonymes dans les sous-sols des synagogues. […] Soudain ces descendants poids plume se voyaient attribuer une gravité, une importance, tout le sérieux et les récompenses qui venaient quand on faisait de la lèche à ceux qui soufraient. Que pouvait-il y avoir de mieux? Tous les bénéfices d’Auschwitz sans avoir à en subir les atrocités – un Holocauste light.

Comme le Coca ?

(suite…)


Incroyable, une analyse lucide dans « Le Monde »  ! On parie que Benjamin Barthe ne va pas rester longtemps Chef de Desk Moyen Orient au « Monde »… le CRIF va exiger qu’on le vire !

Le compte à rebours avant la prochaine confrontation a déjà commencé  

[Benjamin Barthe – Analyse – Le Monde 16/07/2014]

 » Pluies d’été  » en 2006,  » Plomb durci  » en 2008-2009,  » Pilier de défense  » en 2012,  » Bordure de protection  » en 2014 : l’histoire des relations entre Israël et Gaza, depuis que les colons juifs ont été évacués de ce petit territoire côtier en 2005, semble se résumer à une succession d’opérations militaires. A peine un cycle de violences se termine-t-il qu’un nouvel épisode semble en préparation.

A qui la faute ? Chacun des protagonistes défend son bon droit, son récit des origines, donnant le tournis aux observateurs. La confusion du public est entretenue par les réactions des chancelleries occidentales. Quand elles ne versent pas dans un soutien quasi explicite à l’opération militaire israélienne, celles-ci se cantonnent à un parallélisme scrupuleux.

Insensiblement s’impose l’idée qu’Israéliens et Palestiniens sont prisonniers d’une moderne loi du talion. Un atavisme archaïque qui les inciterait à s’étriper à intervalles réguliers. Et dispenserait donc la communauté internationale de toute responsabilité.

Pour échapper à ce fatalisme, il faut raconter une autre histoire. L’occupation de la bande de Gaza, contrairement à ce qu’affirme Israël, n’a pas pris fin avec le départ du dernier de ses soldats, le 11 septembre 2005. Comme le rappelle opportunément l’ONG israélienne Gisha sur son site Internet, l’Etat hébreu continue de contrôler des pans entiers de la vie des Gazaouis : le registre d’état civil, les eaux territoriales, l’espace aérien et l’unique terminal commercial.

L’armée israélienne interdit à la quasi-totalité des habitants de se rendre en Cisjordanie, en violation des accords d’Oslo, qui faisaient des deux territoires palestiniens une seule et même entité juridique. Les habitants de l’enclave sablonneuse n’ont pas non plus le droit de pénétrer dans la  » zone tampon « , bande de 500 m à 1 km de large le long de la frontière avec Israël, où ils possèdent souvent des terres agricoles. Ceux qui s’y risquent se font systématiquement tirer dessus.

L’anthropologue Jeff Halper, figure du camp de la paix israélien, use d’une métaphore carcérale pour résumer l’effet paradoxal du désengagement de 2005 :  » Dans une prison aussi, les détenus contrôlent l’essentiel de l’espace, aime-t-il à dire. Ils ne sont pas libres pour autant. « 

De cet état de fait, la plupart des experts en droit international ont conclu que la bande de Gaza est toujours sous occupation. C’est la position officielle des Nations unies. Un tel statut requiert de l’occupant qu’il assure le  » bien-être  » de la population occupée. Mais à ces obligations, Israël s’est constamment soustrait. Grâce au renfort de l’Egypte du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, farouchement hostile au Hamas, et à l’apathie de la communauté internationale, le bouclage de Gaza s’est même aggravé. Selon le bureau des statistiques palestinien, le taux de chômage pour les jeunes de 15 à 29 ans y a atteint 58 % durant le premier semestre de cette année. 70 % de la population dépend des distributions d’aide humanitaire pour sa survie.

Les éruptions de violence de 2006, 2008, 2012 et 2014 étaient toutes, directement ou indirectement, liées à l’enfermement des Gazaouis. Un état qui ne remonte pas à l’élection du Hamas, en 2006, mais à la première guerre du Golfe en 1991. C’est à cette date, avant le début des attentats- suicides, que les Palestiniens de Gaza ont perdu le droit de circuler librement.

Toutes les trêves négociées par le passé ont comporté des clauses de levée ou d’allègement du blocus, comme la réouverture du terminal de Rafah, avec l’Egypte, ou l’élargissement de la zone de pêche. Et toutes ont été ignorées, partiellement ou entièrement, par Israël et son allié égyptien. Celle qui est en cours d’élaboration ne fera pas exception.

Le Hamas a sa part de responsabilité. Il a lui aussi violé les accords de cessez-le-feu, en important, via les tunnels de Rafah, tout un arsenal de missiles iraniens. Plutôt que de construire des bunkers souterrains, à l’usage exclusif de leurs responsables, les islamistes auraient mieux fait de bâtir des abris antibombes, ouverts à leurs administrés. Saigné par le blocus, le Hamas est tenté, à intervalles réguliers, de redorer son blason de mouvement de  » résistance  » en défiant Israël.

La seule manière de rompre ce cercle vicieux – et notamment de marginaliser le Hamas – consiste à relancer le processus de paix. Pas un processus d’extorsion régi par la loi du plus fort, ce à quoi la plupart des séances de négociations des vingt dernières années ont ressemblé. Mais des pourparlers sur un pied d’égalité, avec le droit international comme référence.

Or vendredi 11 juillet, en marge d’une conférence de presse consacrée à Gaza, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré qu’il était catégoriquement opposé à la création d’un Etat palestinien souverain. Un accès de franchise rare, signalé par le site d’information Times of Israel, mais passé sous silence dans les médias occidentaux. En l’absence d’un tel horizon, l’armée israélienne peut déjà réfléchir au nom de code de la prochaine opération contre Gaza.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/07/15/le-compte-a-rebours-avant-la-prochaine-confrontation-israelo-palestinienne-a-deja-commence_4457496_3218.html

 


[Jacques Cheminat – Silicon.fr – 13/05/2014]

La source ne semble pas se tarir. Si Edward Snowden est un homme très demandé, les documents qu’il a révélés continuent de fournir des renseignements sur les méthodes d’espionnage de la NSA. Les dernières révélations en date ont été faites par The Guardian et plus exactement Glenn Greenwald, un des journalistes disposant des documents confiés par « le lanceur d’alertes » et qui vient de publier un livre « No Place, to Hide ». Dans cet ouvrage, on y apprend que la NSA injecte des backdoors dans du matériel IT américain destiné à l’export. Parmi ces équipements, on retrouve des routeurs, mais aussi des serveurs. Le journaliste cite un rapport du département « Access and Target Development » de l’agence américaine de renseignement qui montre qu’il « reçoit et intercepte régulièrement des routeurs, des serveurs et d’autres équipements réseaux destinés à l’exportation pour des clients internationaux ».

A l’occasion de cette interception, « la NSA implante des backdoors dans les appareils, les reconditionne et les renvoie avec le cachet d’usine ». L’agence peut ainsi écouter et surveiller n’importe quel réseau. Selon le document, il ne semble pas que les constructeurs soient au courant de cette pratique. Au mois de décembre dernier, Der Spiegel avait publié un article sur les documents d’Edward Snowden montrant que la NSA disposait d’un catalogue de méthodes de hacking pour les équipements réseaux de Juniper, Cisco et Huawei. (suite…)


[Jacques Cheminat – Silicon.fr – 4 juillet 2014]

Un média allemand a découvert que la NSA surveillait les utilisateurs du réseau d’anonymisation Tor et Tails en s’appuyant sur Xkeyscore. L’analyse du code source de l’outil d’espionnage amène à penser qu’il existe un autre Edward Snowden.

La NSA a, comme toute agence de renseignements, horreur d’avoir des services qui lui résistent. Et c’est bien le cas de Tor et de l’OS Tails. Le premier, « The Onion Router », est un réseau informatique distribué mondial et décentralisé avec des milliers de serveurs à travers le monde. Il a été promu par le Département d’Etat pour aider les dissidents politiques à éviter la censure dans leurs pays. Il sert également de repères pour les cybercriminels. Tails de son côté est une distribution Linux qui a pour but de préserver l’anonymat.

A la fin de l’année dernière, The Guardian évoquait déjà, d’après les documents d’Edward Snowden, une tentative d’espionnage du réseau d’anonymisation en passant non par le réseau lui-même, mais par des failles des navigateurs. L’objectif ne semble pas avoir été complétement couronné de succès, puisqu’une enquête des médias allemands ARD et WRD montre quel’agence américaine continue sa surveillance active du réseau Tor, mais également de l’OS Tails. (suite…)


Souvenez vous, quand la presse vous parle de « opération anti-terroriste ayant permis l’arrestation de… » que 90% des « complots terroristes » découverts aux USA ces 10 dernières années ont été « suscités » voire fabriqués de toutes pièces par la police… la « Guerre à la terreur » est un juteux marché qui permet de justifier le flicage et la répression contre toutes les formes de dissidence.

[Oumma.com – 03/05/2014]

Quand on peut fabriquer des peurs, qui frappent l’imaginaire, pour mieux les exacerber, pourquoi ne pourrait-on pas créer des terroristes de toutes pièces, histoire de crédibiliser les plus dantesques des scénarios catastrophes ?  A ce petit jeu de la manipulation, foncièrement immoral, qui brise des vies sans état d’âme au nom d’une lutte anti-terroriste qui a bon dos, les Etats-Unis font figure d’experts, même si parfois leur mystification leur explose en pleine face, comme c’est le cas de l’affaire du « terroriste du siècle », une afffaire à faire monter l’adrénaline dans les chaumières…

Derrière le portrait effrayant du « terroriste » patibulaire, qui était sur le point de laisser son empreinte sanglante dans l’Histoire en tant que plus grand criminel de tous les temps, se dissimulait Ahmed Abbassi, un malheureux étudiant tunisien de l’Université de Laval, au Canada, odieusement trahi dans sa confiance et piégé par la sombre machination orchestrée par un agent du FBI.

Au portrait-robot affreusement caricatural se sont ajoutées cent heures de conversations enregistrées, entièrement trafiquées, qui ont achevé de convaincre la police américaine de tenir là l’ennemi public n°1, l’Attila des temps modernes… Pour forcer un peu plus le trait, l’agent du FBI avait réussi à faire passer Ahmed Abbassi, ce coupable idéal, à qui il avait promis de réaliser son rêve américain et obtenu un visa en 2013, pour un dangereux meneur qui aurait «radicalisé» Chiheb Esseghaier, un autre étudiant tunisien, arrêté à Montréal en avril 2013, au motif qu’il aurait planifié le déraillement d’ un train de VIA Rail entre Toronto et New York.

«Ils ont basé leurs affaires sur rien! Mon frère voulait venir s’installer avec sa femme à Québec pour étudier et faire sa vie. Les gens doivent savoir qu’il n’a jamais été impliqué dans quoi que ce soit d’illégal», avait alors dénoncé sa soeur, comme le rapporte le site Kapitalis.  Interpellé le 22 avril, Ahmed Abbassi, s’est retrouvé pris dans une véritable souricière, accusé de terrorisme, de préparation d’actes terroristes, et de vouloir anéantir 100 000 personnes, avant d’être jeté en prison où il était menacé de croupir pendant 50 ans.

Depuis mardi dernier, date de sa comparution devant la Cour Fédérale, cette perspective cauchemardesque semble n’être plus qu’un mauvais souvenir, grâce à la plaidoirie imparable de son avocate Sabrina Shroff, qui a su démonter le mécanisme bien huilé d’un complot ourdi par un agent du FBI, réhabilitant l’honneur d’un homme et le sauvant in extremis de l’enfer.

Pour recouvrer la liberté, Ahmed Abbassi devra cependant plaider coupable mais uniquement pour la falsification d’une déclaration en vue d’obtenir une carte verte et un visa de travail. Un aveu qui le condamnera peut-être à une courte peine de prison, tout au plus six mois, puis il tentera de reprendre le cours normal de son existence, là où il l’avait laissée, avant de voir ce piège terrifiant se refermer sur lui. Le « terroriste du siècle » était un leurre grossier, mais la réalité du drame vécu par Ahmed Abbassi a dépassé la fiction…

http://oumma.com/202149/tunisien-accuse-detre-terroriste-siecle-usa-victime-d


La CIA et la Pentagone ont lourdement investi dans Hollywood pour défendeur la thèse que la torture permet de sauver des vies (cf. la participation logistique et financière à des séries comme « 24 heures » ou « Homeland »)… le rapport du Sénat confirme ce que nous disions depuis plus de 10 ans : la torture est contre-productive

[Iris Deroeux – Mediapart –  04/05/2014]

Le rapport fait près de 6 300 pages. S’il était rendu public, il constituerait certainement l’argumentaire le plus complet et le plus accablant contre les méthodes d’emprisonnement et d’interrogatoire de la CIA, dans les prisons secrètes mises en place sous l’administration Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Certaines de ses conclusions ont déjà fuité : les méthodes dites « d’interrogatoires renforcés », assimilées à de la torture, ont été plus systématiques et plus violentes que cela n’avait été précédemment exposé ; elles se sont avérées inutiles pour collecter des renseignements, notamment lors de la traque d’Oussama Ben Laden ; et la CIA a menti pour en justifier l’usage.

De telles conclusions ne laissent personne indifférent à Washington, encore moins à la CIA. Depuis 2009 – date à laquelle la commission du renseignement du Sénat a entrepris ce travail monumental –, l’agence du renseignement s’oppose à la rédaction d’un tel document. L’agence et la commission sont de fait entrées dans une bataille qui occupe pour le moment bien plus l’espace médiatique que le contenu du rapport.

John Brennan, l’actuel directeur et vétéran de la CIA, l’a déjà présenté comme « truffé d’erreurs factuelles ». Il accuse en outre la commission d’être allée fouiller dans des dossiers censés rester confidentiels. La présidente de la commission du Sénat, la démocrate Dianne Feinstein, réfute et accuse à son tour la CIA de faits graves : l’agence se serait introduite dans les ordinateurs des assistants parlementaires chargés du rapport pour y faire disparaître des documents compromettants. L’affaire est désormais entre les mains du département de la Justice.

Mais cette guerre larvée ne devrait pas empêcher le public d’avoir un aperçu du rapport, dans le mois à venir. La majorité des quinze élus siégeant à la commission du renseignement du Sénat a en effet voté le mois dernier en faveur de sa déclassification partielle. Un résumé de quelque 400 pages doit ainsi être publié.

Reste à voir ce que ce résumé contiendra vraiment : il appartient ces jours-ci à Barack Obama de valider la déclassification de ces « morceaux choisis », et de les confier éventuellement à la CIA pour une relecture. Dianne Feinstein s’est de nouveau exprimée pour demander à Obama de ne pas confier le résumé à l’agence, auquel cas le public risquerait d’avoir droit à une version expurgée. (suite…)


[Dov Lerner – IES News Service – 04/04/2014]

Sur les réseaux d’infos alternatives, ces derniers jours, circule une histoire comme quoi les quatre détenteurs du brevet d’une nouvelle (et révolutionnaire) téchnologie de fabrication, salariés de l’entreprise Freescale Seminconductor étaient à bord du vol 370 de la Malaysia Airlines. Cette information est fausse.  Même si les noms d’employés de Freescale figurent parmi la liste des passagers, aucun des porteurs de brevet n’y est listé.

Trop de sites de presse se sont engoufrés dans la brèche sans prendre même le temps de consulter  la liste officielle des passagers du vol MH 370 publiée par Malaysia Airlines ou encore la liste descriptive publiée par New York Daily News. Cela leur aurait pris deux minutes…

Le seuil qui sauve l’honneur est le youtubeur Dahboo7 qui a très vite invalidé la rumeur en allant vérifier l’info.

Cette information a son importance étant donné qu’elle invalide les soupçons d’une vaste conspiration des milieux d’argent (et notamment des Rothschild) pour s’accaparer cette technologie (même s’il faut pour cela tuer près de 300 personnes dans la foulée). La technologie en question intéresse d’autant plus les milieux conspirationistes qu’elle est utilisée dans les applications de guerre électronique et notamment pour « rendre invisibles » des avions et des hélicoptères aux radars ennemis…

La théorie en vogue actuellement est que l’avion faisait partie d’un projet militaire US ultra-secret et aurait été détourné vers la base militaire de Diego Garciahttps://www.youtube.com/watch?v=p2eQ3XGqMWA . Ceci serait confirmé par des témoignages visuels d’habitants de l’île de Kuda Huvadhoo dans les Maldives, qui affirment avoir vu un jet aux couleurs de Malaysia Airlines survoler l’île a très basse altitude (http://www.haveeru.com.mv/news/54062)

 


Une image vaut mieux qu’un long discours…

monsanto_employees


[Dov Lerner – SourceFiles – IES News Service – 20/03/2014]

A l’heure où Israël ressort l’affaire du vol Pan-Am 103, détruit par un attentat au-dessus du village de Lockerbie, afin de nous convaincre (et surtout l’opinion US) de bombarder l’Iran (c’est devenu une obsession en Israël, même chez l’homme de la rue)… il est bon de se tourner vers des sources « non-approuvées » pour tenter d’y voir un peu plus clair. Car l’affaire est typique du Moyen-Orient, avec un entrelacs de groupes aux intérêts divers mais parfois convergents, de guerres entre agences et services de sécurité, de considérations géopolitiques changeantes, d’agendas différents de la part de pays « amis », de luttes d’influence entre factions…  bref, rien qu’on ne connaisse déjà pour peu qu’on se soit un tout petit peu intéressé à la région ces 40 dernières années… et les bourdes des services secrets rappellent celles (étranges) commises 20 ans plus tard, la veille du 11 septembre 2001.

Lester K Coleman, agent secret travaillant pour la Defense Intelligence Agency, a publié le seul récit depuis l’intérieur sur cette histoire : Trail of the Octopus. Un livre que le gouvernement US et de Margaret Thatcher ont tenté d’interdire… sans succès. Ils ont alors tout fait pour en discréditer l’auteur, le faisant passer pour malhonnète, fou, cupide, traitre etc. etc. … comme on peut le voir sur sa page Wikipedia.  Le livre complet est librement téléchargeable icihttp://www.libertes-internets.net/archives/docs/Lester_K_Coleman_TRAIL_OF_THE_OCTOPUS.pdf  (PDF 11,5 Mo)

Le 3 juillet 1988, dans le golfe persique, le croiseur USS Vincennes – qui se trouve illégalement dans les eaux territoriales iraniennes –  prétend avoir détecté un chasseur iranien hostile en vol d’approche, il tire des missiles… et abat un innocent avion de ligne civil iranien, assassinant 290 pèlerins en route vers  la Mecque. Le gouvernement US (ainsi que le capitaine du vaisseau Will Rogers III – qui ne sera jamais inquiété) refusent de s’excuser, affirmant qu’il y avait bien une menace et qu’ils n’ont fait que se défendre… Les 290 civils innocents qui sont morts ? Tant pis pour eux, explique Reagan, ils n’avaient qu’à pas être iraniens. (suite…)


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[Gregor Seither – IES News Service – 28/04/2014]

Un défenseur réputé des droits de l’homme en Europe dénonce inlassablement les préjugés, erreurs et mensonges proférés par les principaux médias suédois dans la couverture du feuilleton judiciaire autour de Julian ASSANGE, le fondateur de WikiLeaks.  Aujourd’hui il synthétise le dossier dans un ouvrage (en anglais), disponible gratuitement en téléchargement

 

Le Dr Marcello Ferrada de Noli est enseignant chercheur en faculté de médecin et partage son temps entre la Suède et l’Italie après avoir été emprisonné et torturé en tant que prisonnier politique, au Chili, dans les années 1970. Ancien prisonnier politique du bagne de l’ïle de Quiriquina, résistant à la junte militaire de Pinochet, il a fait partie de l’accusation lors du Tribunal Russel à Rome en 1974, contre les crimes perpétrés par la junte chilienne.

A l’heure où les autorités suédoises font pression pour que le procès de Julian Assange se fasse en secret, ce militant des droits de l’homme réputé met en cause l’image d’Epinal, propagée par les autorités suédoises et par la presse, d’un justice impartiale et juste dans ce pays.  Ses nombreux articles et éditoriaux ont démontré la connivence – ouvertement affichée – des médias, stations TV, radios et journalistes avec la campagne du gouvernement suédois pour dénigrer Assange.

L’enquête policière et les accusations formulées contre Assange violent les droits humains et mettent en doute l’impartialité de la justice suédoise… mais surtout montrent que Assange est devenu, contre son gré, le fruit d’une lutte de pouvoir politique… et un pion d’échange entre les Etats-unis et l’appareil militaro-industriel suédois.

SWEDEN VS. ASSANGE. HUMAN RIGHTS ISSUES
Prof. Marcello Ferrada de Noli.  — Published by Libertarian Books – Sweden. March 2014.

(Téléchargeable en PDF – 11,3 Mo)

ISBN 978-91-981615-1-9


Espionnage : comment Orange et les services secrets coopèrent

[Jacques Follorou – LE MONDE | 20.03.2014]

On apprend souvent davantage de choses sur soi par des gens qui n’appartiennent pas à votre famille. Les Britanniques, un peu malgré eux, viennent de nous éclairer sur les liens hautement confidentiels qui existent entre les services secrets français, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et l’opérateur historique de télécommunication France Télécom, qui a pris le nom d’Orange en février 2012.

Selon un document interne des services secrets techniques britanniques (GCHQ), l’équivalent de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, la DGSE entretient une coopération étroite avec « un opérateur de télécommunication français ». L’ancienneté de leurs liens, la description des savoir-faire spécifiques de l’entreprise ainsi que l’enquête du Mondepermettent de conclure qu’il s’agit bien de France Télécom-Orange.

Selon le GCHQ, la DGSE et l’opérateur historique français travaillent ensemble pour améliorer les capacités nationales d’interception sur les réseaux de communication et collaborent pour casser les cryptages de données qui circulent dans les réseaux. France Télécom est un acteur important du système de surveillance en France.

COLLECTE DE DONNÉES LIBRE DE TOUT CONTRÔLE

Cette note, extraite des archives de la NSA par son ex-consultant Edward Snowden, assure que la relation entre la DGSE et l’opérateur français constitue un atout majeur par rapport à ses homologues occidentaux. L’une des forces de la DGSE résiderait dans le fait qu’elle ne se contente pas des autorisations accordées par le législateur pour accéder aux données des clients de France Télécom-Orange. Elle dispose surtout, à l’insu de tout contrôle, d’un accès libre et total à ses réseaux et aux flux de données qui y transitent.

Cette collecte libre de tout contrôle, par le biais de l’opérateur français, portant sur des données massives, concerne aussi bien des Français que des étrangers. Elle est utilisée par la DGSE, qui la met à la disposition de l’ensemble des agences de renseignement françaises au titre de la mutualisation du renseignement technique et de sa base de données. Ces données sont également partagées avec des alliés étrangers comme le GCHQ. Enfin, l’opérateur français développe, en partenariat avec la DGSE, des recherches en cryptologie. (suite…)


Sans commentaire… Tandis que la police ignore totalement le type blanc, quand c’est le noir qui s’y met, en deux minutes la police revient et ne lui laisse même pas le temps de s’expliquer : « Show me your fucking hands… get up against the wall !!! » et hop ! Les menottes…


Il se dédouane un peu vite, Ibrahima Tioub, en refusant de voir le rôle joué par le tribalisme, par les élites compradores et corrompues, par l’absence de concept d’unité nationale dans la majeure partie des « pays » africains (« pays » issus de l’arbitraire colonial, le Mali ou le Soudan étant des parfaits exemples)…  même si c’est tout à fait vrai que les anciennes puissances coloniales ONT TOUT FAIT POUR QUE LES ELITES CORROMPUES RESTENT AU POUVOIR afin de pouvoir continuer à profiter des richesses..
 
Encore une fois, ceci souligne la lucidité de Jean-Marie Cibao et du FLNKS qui disait, en 1980, dans le préambule de la charte : d‘abord construire un sentiment d’appartenance nationale par delà les ethnies, le nationalisme comme puissant ciment d’union politique, seul moyen de garantir la construction du futur pays et d’un avenir durable
 
… dans tous les cas, un exemple à méditer pour les nationalistes calédo-kanakyiens… (greg)
[LE MONDE CULTURE ET IDEES | 28.02.2014 – Propos recueillis par Charlotte Bozonnet]
 Depuis 2011, l’armée française s’est engagée en Libye et en Côte d’Ivoire, puis au Mali et, en décembre 2013, en République centrafricaine. Le Monde a demandé son analyse des récentes interventions françaises sur le continent à l’historien sénégalais Ibrahima Thioub, spécialiste des systèmes de domination en Afrique, professeur d’histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal, et chercheur associé à l’Institut d’études avancées de Nantes.

La France est engagée en Centrafrique. Il y a un an, elle intervenait au Mali, une autre de ses ex-colonies. Ces interventions relèvent-elles d’un néocolonialisme ?

Les véritables questions derrière ces interventions seraient plutôt : pourquoi, cinquante ans après les indépendances, l’Afrique n’a-t-elle pas réussi à construire des armées capables de faire face à de tels événements ? Comment expliquer la facilité avec laquelle des rébellions mobilisent de jeunes combattants ? Pourquoi arrive-t-on si aisément à se procurer des armes sur un continent qui ne parvient pas à assurer une couverture universelle en matière de vaccination infantile ou de scolarisation ? Le problème n’est pas l’intervention de la France mais ce qu’elle révèle des Etats africains : des Etats fragiles, inefficaces et incapables de mobiliser les populations pour défendre leur patrie.

Quelles sont les origines de cette fragilité ?

Au moment des indépendances africaines, la France a transféré le pouvoir aux élites les plus favorables à une continuation du système colonial. Aujourd’hui, les groupes au pouvoir restent connectés à la France par la persistance du modèle économique, fondé sur l’extraction des ressources naturelles. Ces ressources, non valorisées localement, sont achetées à un prix très inférieur à celui du marché mondial. En échange, les élites africaines reçoivent une rente réexportée en Europe sous la forme de comptes bancaires ou de biens immobiliers. Pis, ces élites ont un modèle de consommation qui ne favorise pas la production locale. Tout cela laisse la population exsangue, et la jeunesse face à une alternative : rejoindre les rébellions, les mouvements djihadistes ou évangéliques, ou émigrer. (suite…)


Un travail de fond réalisé par Olivier Pechter… bravo ! Prenez-en de la graine, les journaleux « mainstream » !

[Olivier Pechter – michelcollon.info – 03/03/2014]

Cette enquête, qui aurait pu s’appeler « le poids des mots, le choc des photos » raconte l’histoire des FEMEN à la lumière de leurs alliances politiques et de leurs nombreux dérapages, souvent passés sous silence. Une gageure.

Communistes et rouge-bruns, les premiers alliés

Cette première partie est consacrée à FEMEN…avant FEMEN.

Les politologues ukrainiens considèrent unanimement FEMEN comme un projet « politico-commercial » et ne se sont jamais véritablement penchés sur le sujet. A force d’incohérences, le mouvement « caméléon » a lassé leur pays, avant d’être fatalement discrédité.

En France, il a su rebondir, bénéficiant de soutiens jusqu’au Parti de gauche.

De leur côté, les médias nous ont inondés du story-telling « femeniste ». Jusqu’à ce qu’éclate le scandale de la Biennale de Venise, qui révéla la personnalité machiste de Viktor Sviatski, qui a longtemps dirigé FEMEN au côté d’Anna Hutsol. L’image du mouvement s’est brouillée. Son étoile a pâli. Un contre-récit s’imposait.

Les photos exclusives que je révèle rendent le propos difficilement contestable :

Né dans le creuset communiste et antifasciste ukrainien, FEMEN ne s’en est pas moins associé, de façon répétée, à des mouvements réactionnaires, voire ultranationalistes. Avant de se réfugier en France, grâce à la bienveillance d’une certaine mouvance néoconservatrice. Démonstration.

En Ukraine s’opposent depuis longtemps, sans besoin d’être caricatural, deux camps. L’Est du pays, russophile et « antifasciste », incarné par l’alliance d’une partie de la droite avec le Parti communiste. Et l’Ouest du pays : nationaliste et occidentaliste. Les figures de cette dernière tendance nous sont bien connues : Viktor IoutchenkoIoulia Timochenko… Or, il y a quelques années de cela, on a vu les fondateurs des FEMEN passer brusquement d’un camp à un autre. Un revirement qui signe l’imposture. Ce qui a valu aux FEMEN d’être qualifiées de « political technology » par les spécialistes ukrainiens. Dans cette première partie, je m’attellerai donc à une histoire des alliances politiques des FEMEN et par la même occasion à une généalogie de leur positionnement xénophobe.

FEMEN, une « Political technology » ?

Political technology, kesako ? Il s’agit de la manipulation politique poussée à son extrême. Les outils pour ce faire nous sont familiers : storytelling, désinformation, « triangulation »… Mais l’usage étendu et intensif qui en est fait dans les pays d’ex-URSS, où il s’agit d’une véritable petite industrie, nous est inconnu. Dans la plupart des cas, il s’agit de manœuvres d’un pouvoir autoritaire pour se maintenir en place, via la tromperie.

FEMEN est depuis longtemps considéré comme prestataire de ce type de service. Mais dans leur cas, elles auraient fait évoluer leurs positions au gré des médias et de leurs soutiens financiers/politiques du moment. Il serait donc faux d’affirmer que FEMEN aurait été créé par un marionnettiste dont elles auraient défendu les intérêts tout le long. Elles ont avant tout défendu les leurs. Néanmoins, nous révélerons quelques accointances politiques/financières jamais mentionnées jusque-là, à même d’éclairer d’un jour nouveau certaines de leurs prises de positions.

[Un exemple de political technology présumé : la mise sur orbite, il y a quelques années, par des médias proches du président Ianoukovitch d’un de ses opposants politiques, VitaliKlitschko. Une ex-vedette sportive que rien ne prédestinait à la politique. Diviser pour régner…] (suite…)


Goldman-Sachs est l’illustration archétypique de ce que l’on appelle la « Synarchie » – mais gare à vous si vous osez le dire. On va vous traîter de tous les noms, « conspirationiste » étant le plus gentil, « confusioniste » le moins méchant, voire carrément vous accuser d’être antisémite…  car bon, le nombre de détenteurs de passeports israéliens ou de membres du Likoud au sein du Top-Management de Goldman-Sachs est assez ahurissant… mais chut !   Et c’est rigolo de voir les capitalistes boursicoteurs des Publications Agora se réveiller soudain et entonner des trompettes Marxistes…

GOLDMAN-SACHS VOUS DIT MERCI !

[Philipe Béchade – Publications Agora – Février 2014]

Vous savez ce que vous êtes, cher lecteur ? Un « guignol ». Un pantin, une marionnette à qui l’on refile « les actions et autres produits dont on essaie de se débarrasser parce qu’on considère qu’ils ne présentent pas beaucoup de potentiel de profit ».  Un « éléphant » qu’il faut « chasser » — en le persuadant de faire des trades inutiles et inadaptés… mais qui rapportent gros à celui qui vous les a conseillés.

Mais après tout, pourquoi pas ?

  • Quand on est l’une des cinq plus grosses banques des Etats-Unis…
  • Qu’on compte, comme nous le verrons dans quelques lignes, des amis dans les principaux gouvernements et autorités financières de la planète…
  • Qu’on a le pouvoir de gonfler des bulles mondiales puis de les faire exploser — et de s’en mettre plein les poches dans les deux sens…
  • Quand on prétend — avec le plus grand sérieux — faire « le travail de Dieu »…

… Pourquoi se fatiguer à prendre des gants ?

On ne présente plus Goldman Sachs, que vous aurez reconnu sans peine dans cette édifiante description.

« Mais », me direz-vous, « je ne suis pas client de Goldman Sachs. En quoi est-ce que tout ça me concerne ? »

Eh bien… vous êtes sur le point de découvrir la réponse à cette question. Je préfère vous avertir : préparez-vous à en apprendre un peu plus que vous le souhaiteriez sur le « linge sale » de la haute finance.

Avec Goldman Sachs (comme avec pas mal d’autres grandes institutions boursières, bancaires et financières), on n’est jamais au bout de ses surprises.

  • Des surprises pas très reluisantes.
  • Des surprises dans lesquelles sont mouillés un nombre ahurissant de grands intervenants politiques et économiques de la planète.
  • Des surprises qui vous ont coûté cher, comme nous allons le voir dans quelques lignes.

Vous pensiez tout savoir sur « GS » ? (Autant l’appeler par son petit nom, puisque nous sommes sur le point d’aller regarder d’un peu plus près ce qui se passe dans les cuisines…)  Vous vous trompiez. Mais avant d’aller plus loin… (…) : vous allez voir que même sans être client de GS… les opérations de la firme ont déjà coûté une somme considérable aux contribuables du monde entier — dont vous. (suite…)


… le film a été nominé aux Oscars 2014 – et comme vous ne risquez pas de la voir ni au cinéma ni à la télé française, il est aisément téléchargeable sur les réseaux :

Torrent : http://thepiratebay.se/torrent/9509722/Dirty.Wars.2013.BRRip.720p.Subtitulado

Ainsi que – si vous êtes aux USA :

Chez Amazon : http://www.amazon.com/Dirty-Wars-Jeremy-Scahill/dp/B00FKNSPWW

Chez Google Play : https://play.google.com/store/movies/details?id=uT5ayazsPUk&utm_source=HA_Desktop_US&utm_medium=SEM&utm_campaign=ActionAds&pcampaignid=MKTAD0610MO1DAM

Chez iTunes : https://itunes.apple.com/us/movie/dirty-wars/id659803046

 


[Gregor Seither – IES News Service – 24/02/2014]

Les analystes de sécurité ont déterminé que la vulnérabilité est causée par une ligne de code « goto fail » égarée dans le code source du système d’exploitation. Le développeur Jeffrey Grossman a confirmé que la vulnérabilité a débuté dans iOS 6.0, mais n’existait pas dans iOS 5.1.1, ce qui lui donne une période de vulnérabilité totale de près de 18 mois.
John Gruber de Daring Fireball fait le lien entre la date de sortie de iOS 6.0, le 24 Septembre 2012, et la révélation d’une présentation PowerPoint confidentielle sur le programme PRISM de la NSA, dans laquelle il est dit que Apple a été ajouté au programme PRISM en Octobre 2012. Bien que Gruber s’empresse d’affirmer que la proximité entre ces deux dates est probablement une coïncidence, ce ne serait pas la première fois que la NSA ait mis en place des mesures de cyber-guerre pour invalider l’efficacité des méthodes de sécurité en ligne.

http://daringfireball.net/2014/02/apple_prism


… encore un fils de pute qui meurt tranquillement dans son lit !  Voici quelques images pour vous rafraîchir la mémoire sur le personnage :

Enfants écrasés dans leurs maisons par les chars et obus israéliens à Rafah et Jenine (Avril 2002)

http://www.libertes-internets.net/archives/images/rafah/rafah.html

rafah_palestinian_child_crushed


Tout cet immense appareil de surveillance, de tracking, de profiling… financé par les contribuables pour « garantir leur sécurité » n’a qu’un seul but : identifier en amont la dissidence et la rendre inopérante, pérenniser l’équilibre des forces en place contre la menace d’une révolte ou d’un changement de paradigme…

Comme le dit clairement l’affiche ci-dessous, le simple fait « d’être sur place » ou bien « d’avoir l’air suspect » suffira a faire intervenir les forces de l’ordre.

Militants du futur, il va falloir apprendre à vous déguiser en petite vieille inoffensive…

Allemagne: trois quartiers d’Hambourg sous haute surveillance après des semaines d’émeutes

gefahrengebiet[RFI – 07/01/2014]

Les autorités allemandes ont décidé de placer trois quartiers de Hambourg sous surveillance policière particulière. En cause, de nombreux incidents entre militants d’extrême gauche et forces de l’ordre qui durent depuis plus de trois semaines.  Depuis samedi dernier, 4 janvier, les quartiers d’Altona, de Sankt-Pauli et de Sternschanze ont été classés comme « lieux dangereux ». Ce qui implique un renforcement des contrôles dans ces zones et la confiscation de tout engin pyrotechnique, ainsi que de tout objet pouvant servir à une agression.

La police a déjà effectué près de 300 contrôles et 62 personnes ont été interdites de séjour dans les trois quartiers en question. Le week-end précédant Noël, de violents affrontements avaient opposé la police à des militants d’extrême gauche. Ceux-ci protestaient contre la fermeture du centre Rote Flora, un ancien cinéma squatté depuis presque 25 ans par les militants alternatifs.

Avec le temps, il est devenu le lieu favori de rendez-vous de l’extrême gauche locale. Selon les forces de l’ordre, officiers et bâtiments de police ont été les cibles répétées d’agressions au cours des dernières semaines. Avec l’apogée des protestations le 28 décembre, quand plusieurs fonctionnaires ont été gravement blessés.

http://www.rfi.fr/europe/20140107-allemagne-trois-quartiers-hambourg-sous-haute-surveillance-apres-nombreuses-emeutes


Les similitudes entre Luke Skywalker et Osama Ben Laden sont troublantes !!!  🙂


L’attaque du consulat américain de Benghazi ne serait pas liée à Al-Qaida

[LA CROIX – GILLES BIASSETTE et MARIE VERDIER – 31/12/2013]

Selon le New York Times, des chefs de milices locales, et non pas Al-Qaida, sont à l’origine de l’attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012. Celle-ci avait coûté la vie à l’ambassadeur, Christopher Stevens, et à trois autres Américains.

En septembre 2012, un extrait diffusé sur Internet de L’Innocence des musulmans, petit film islamophobe produit aux États-Unis, déclenche une vague de violences antiaméricaines dans plusieurs pays musulmans. Le11 septembre au soir, à Benghazi, dans l’est de la Libye, un groupe d’assaillants armés de kalachnikovs et de lance-roquettes prend d’assaut le consulat américain, protégé par seulement huit gardes armés, tandis qu’une foule en colère manifeste à l’extérieur du bâtiment. L’ambassadeur Christopher Stevens et trois diplomates trouvent la mort lors de l’attaque.  Cet assaut n’a été « ni planifié ni commandité » par Al-Qaida, quand bien même il se produisit le jour anniversaire de l’attentat des tours jumelles à New York, écrit le  New York Times  dans son édition du 28 décembre. Pour autant, il n’était pas non plus totalement spontané ni dénué de signaux d’alarmes précurseurs, selon le quotidien, qui a enquêté pendant plusieurs mois à Benghazi.

QU’EN CONCLUT LE « NEW YORK  TIMES » ?

L’enquête rappelle l’histoire de la violence contre les diplomates occidentaux à Benghazi et la montée des tensions. Elle désigne comme principaux suspects les chefs de milices locales qui avaient bénéficié du soutien logistique de l’Otan lors de l’insurrection contre le régime du colonel Kadhafi. Dont Ahmed Abu Khattala, qui a admis avoir été présent sur les lieux, mais nié être le responsable de l’assaut. Ahmed Abu Khattala, comme certains chefs rebelles, n’a jamais caché que les États-Unis figuraient sur sa liste d’« ennemis infidèles » derrière Khadafi, qu’il était proche de la mouvance Ansar Al‑Charia et était prêt à faire usage de la violence contre les intérêts occidentaux.

Mais, d’après le New York Times, la vingtaine d’experts de la CIA en Libye, obnubilés par la traque d’Al-Qaida, ont été incapables de déceler d’autres dangers plus imminents. Les Américains n’ont pas su discerner qui, parmi les rebelles, leur était loyal et qui leur était hostile. Ils ont envisagé l’été dernier de capturer Abu Khatalla, avant d’y renoncer et de réclamer son arrestation aux autorités libyennes, impuissantes.

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/L-attaque-du-consulat-americain-de-Benghazi-ne-serait-pas-liee-a-Al-Qaida-2013-12-30-1082646


[iShen – MacPlus  31/12/2013]

Voilà qui devrait faire du bruit, même si l’on est plus vraiment surpris par la teneur des propos du hacker/chercheur Jacob Applebaum : La NSA se serait intéressée à l’iPhone et aux moyens de contourner sa sécurité dés l’année 2008, et pourrait aujourd’hui injecter à distance des logiciels espions qui rapporteraient tout, absolument tout ce qui transite par le biais du smartphone d’Apple. Des preuves de logiciels espions sur smartphones Android avaient déjà été fournies il y a quelques mois mais c’est la première fois que l’iPhone est nommément pointé dans un document officiel.

s3222_dropoutjeep-640x828Applebaum assoit ses déclarations sur un document de la NSA (classifié top secret) publié dans Der Spiegel, document décrivant de façon précise les modes de fonctionnement du logiciel DROPOUT JEEP, celui-là même qui casse toutes les clefs de cryptage dans l’iPhone et permet d’accéder à l’intégralité des données par des portes dérobées. En 2008 néanmoins, rien ne dit que le projet était effectif puisqu’il demandait l’accès physique à l’appareil et qu’Apple n’avait pas, selon les documents de Snowden concernant le projet PRISM, de liens particuliers avec la NSA, que ces liens soient contraints ou forcés. Mais les choses semblent avoir changé depuis la mort de Steve Jobs (qui est donc celui qui a dit « non » à la NSA de son vivant, aucun autre patron d’une grande firme technologique américaine ne peut en dire autant) et la NSA indique de façon troublante qu’elle peut implémenter quand elle le souhaite et sans aucune difficulté DROPOUT JEEP dans n’importe quel iPhone, des propos qui selon Applebaum pourraient indiquer une participation active de la part d’Apple à partir du début 2012, même si aucune preuve tangible ne vient étayer ce soupçon. (suite…)


on vous résume l’article : « parce que les accusés et les juges sont copains, voire interchangeables ». Et la conclusion ? « C’est comme ça, c’est scandaleux et on n’y peut rien ». Passez votre chemin con-tribuables et n’oubliez pas de payer la note !

[Paul Jorion – Le Monde 26/11/2013]

Dans un article daté du 12 novembre, intitulé : Why Have No High Level Executives Been Prosecuted In Connection With The Financial Crisis ?, le juge américain Jed Rakoff pose la question de savoir pourquoi aucun banquier n’a été poursuivi à la suite de la crise des subprimes, huit cent d’entre eux l’ayant été, par exemple, dans le sillage de la crise des Savings and Loan, les caisses d’épargne américaines, au milieu des années 1990. Le juge Rakoff souligne qu’il y aura bientôt prescription pour les faits commis et rappelle que le rapport de la commission consacrée aux subprimes : la Financial Crisis Inquiry Commission, évoquait des faits de fraude pas moins de 157 fois.

Alors que s’est-il passé ? Pourquoi cette absence flagrante d’inculpations? Rakoff formule trois hypothèses.

La première est que les régulateurs ont l’attention mobilisée ailleurs. De nombreux agents furent déplacés des services financiers pour traiter des questions de terrorisme à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Des restrictions budgétaires sont intervenues et les effectifs ayant été réduits, les agents encore en place préfèrent se consacrer aux questions faciles à résoudre ou déjà amplement documentées.

La seconde hypothèse est que d’éventuels inculpés se dédouaneraient en affirmant n’avoir rien fait d’autre que suivre les politiques préconisées par le gouvernement. Qui en effet a voulu déréguler la finance ? Qui a prôné la « Owners Society », le modèle de société où chacun est propriétaire de son logement, sinon le Cato Institute libertarien à la demande de George Bush ?

La troisième hypothèse du juge Rakoff est que l’attention des régulateurs s’est déplacée de la mise en cause d’individus vers celle de firmes : au lieu de punir, l’objectif est devenu prophylactique : modifier la culture de l’entreprise pour prévenir toute récidive. Un autre type de considérations est alors malencontreusement venu interférer avec un tel objectif : la crainte que la condamnation d’une firme ne mette en péril l’économie. C’est cela qu’évoquait l’Attorney General, le ministre de la justice américain, Eric Holder, quand il déclarait qu’« il nous est devenu difficile de poursuivre [des firmes] quand on nous fait comprendre que si nous les poursuivions – si elles étaient accusées de comportement criminel – cela aurait un impact négatif sur notre économie, voire même sur l’économie mondiale ». Si bien qu’au final, ni les firmes, ni les individus ne sont plus inquiétés.

Ce serait donc, si l’on comprend bien, au nom de l’intérêt général que les responsables de la crise des subprimes ne passeraient pas en jugement. (NdL&I – ha ha ha)

Or, en mettant l’accent sur la fraude, le juge Rakoff néglige d’autres facteurs ayant joué un rôle plus capital que celle-ci dans l’étiologie de la crise financière. Mentionnons-en trois : primo, la dérégulation (à laquelle Rakoff fait allusion dans sa deuxième hypothèse), secundo, la non-mise en application de règles votées ou leur sabotage ensuite et, tertio, le dédouanement des responsables de la crise, sous forme de non-lieux implicites ou d’amnisties de fait.

Le Glass-Steagall Act de 1933, qui séparait activités bancaires d’intermédiation et autres opérations, fut abrogé en 1999, son maintien aurait empêché que la crise des subprimes ne dégénère en tarissement du crédit en août 2007. Les deux architectes de cette abrogation furent Robert Rubin, Secrétaire au Trésor américain et Larry Summers, (NdL&I : que Obama voulait nommer à la Fed, le pompier pyromane en quelque sorte) son successeur à ce poste. Le maintien du Glass-Steagall Act interdisait la fusion envisagée de la banque Citicorp et de l’assureur Travelers. Ayant enclenché le processus de réforme, Rubin démissionna de son poste ministériel en juillet 1999. En octobre, il rejoignait Citigroup, produit de la fusion de Citicorp et de Travelers. Le mois suivant, le Glass-Steagall Act était abrogé.

Wendy Gramm, à la tête de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) de 1988 à 1993, interdit la réglementation des produits dérivés dans le secteur de l’énergie. Elle entra ensuite au comité de direction de la firme Enron, le principal bénéficiaire d’une absence de réglementation dans ce secteur.

Brooksley Born dirigea elle la CFTC de 1996 à 1999. Quand elle proposa une réglementation des produits dérivés, elle fut littéralement harcelée par une coalition composée d’Alan Greenspan, alors à la tête de la Federal Reserve, de Summers et de Rubin. Écœurée, elle démissionna. Dans un cadre réglementé, les CDO (Collateralized Debt Obligations) synthétiques, par exemple, qui précipitèrent l’effondrement financier de l’automne 2008, auraient été prohibés.

Un lobbying intense de la Mortgage Bankers Association, l’association des établissements accordant des prêts hypothécaires, empêcha que la loi votée en Caroline du Nord en 1999, interdisant les prêts sans amortissement (Interest Only) et les prêts à amortissement négatif (Pay Option), soit adoptée par d’autres États, ce qui aurait signifié l’arrêt de mort du secteur subprime au sein de l’immobilier résidentiel aux États-Unis.

Autant d’exemples de dérégulations et de sabotage d’éventuelles réglementations ayant permis le déclenchement de la crise des subprimes.

Enfin, dernière illustration, française celle-ci et d’actualité, celle d’un dédouanement des responsables de la crise sous forme de non-lieux implicites ou d’amnisties de fait, tel qu’on le trouve dans l’article 60 du projet de Loi des Finances 2014. Sous prétexte de défense de l’intérêt général, sous la forme très particulière de l’État garant de la banque en faillite Dexia, un projet de loi vise à attribuer à titre rétroactif un caractère légal aux « crédits structurés » vendus aux collectivités locales par Dexia et d’autres banques. Rappelons que ces contrats constituaient de véritables escroqueries puisque, présentés comme de simples prêts, ils transformaient en réalité les collectivités locales emprunteuses en assureurs des banques prêteuses, les couvrant pour des risques de change ou de taux auxquels elles pouvaient être exposées par ailleurs.

Le 14 novembre, Karine Berger (PS) déclarait en Commission des Finances : « Tout de même, si l’on adopte cette mesure, c’est l’ensemble des crédits actuellement accordés aux entreprises en France – soit 500 milliards d’euros environ – qui ne pourront plus faire l’objet d’un recours ! ». Charles de Courson (UDI) ajoutait : « Je maintiens que cet article [60] revient à blanchir des banques ayant commis une faute, ce qui n’est pas acceptable ». On ne peut mieux dire.

L’exonération des responsables de la crise financière a pris au fil des ans des formes multiples, toutes également scandaleuses.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=60132


Si vous prenez la peine de relire certains des commentaires sur les différents articles que nous avons publié depuis 2007 sur la crise des « subprime », dans lesquels on nous traitait de « conspirationistes » parce que nous disions que cette crise n’était pas « la faute à pas de chance » mais bien une fraude délibérée et organisée…  aujourd’hui la preuve est là…

… et pourtant, AUCUN responsable bancaire de cette crise, qui a jeté des millions de personnes à la rue et englouti des centaines de milliards d’argent public, ne dort aujourd’hui en prison.

Un voleur d’autoradio risque plus qu’un voleur de milliards… c’est une leçon à retenir. « Greed is good »… surtout quand c’est le contribuable qui paye la note.

[Stéphane Lauer – Le Monde – 25/10/2013]

L’étau se resserre sur les banques américaines impliquées dans la crise des subprimes. L’une des plus importantes, Bank of America, a été reconnue, mercredi 23 octobre, coupable de fraude en vendant des titres hypothécaires aux organismes de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac. C’est la première fois qu’une banque est jugée responsable dans le cadre de la crise des subprimes.

Un des visages de la crise des subprime... Rebecca Mairone - elle a sciemment organisé la vente de crédits pourris

Un des visages de la crise des subprime… Rebecca Mairone – elle a sciemment organisé la vente de crédits pourris

Un jury de la cour fédérale de Manhattan, à New York, a en effet estimé que Countrywide Financial Corp, une filiale de Bank of America, avait trompé les deux organismes parapublics en présentant ces actifs sous leur meilleur jour, alors qu’ils étaient en fait à hauts risques. « Presque un an, jour pour jour, après que nous avons porté plainte, un jury a unanimement estimé que Countrywide, Bank of America et une cadre supérieure, Rebecca Mairone, devaient être tenus responsables de prêts désastreux et de l’absence systématique de toute vérification » sur leur qualité, a commenté le procureur fédéral de New York, Preet Bharara.

Tout au long du procès, les procureurs fédéraux ont accusé la dirigeante de Countrywide d’avoir produit en série quantité de prêts immobiliers qui avaient d’infimes chances d’être remboursés. Le programme mis en place était surnommé « The Hustle », c’est-à-dire l’embrouille, ou encore la « High-Speed Swim Lane » ou « HSSL », la ligne de nage ultra-rapide. C’est un ancien cadre de Countrywide, Edward O’Donnell, qui a permis de découvrir le pot aux roses.

L’établissement traitait le contrôle de la qualité et de l’émission des prêts de façon expéditive, afin d’en accélérer la production. John Boland, un ancien employé de Countrywide, qui était cité comme témoin, a expliqué que les spécialistes des prêts HSSL n’étaient pas autorisés à rentrer dormir chez eux pour la nuit tant qu’ils n’avaient pas approuvé les crédits. Le témoin s’était plaint de ces méthodes à ses supérieurs à plusieurs reprises et avait trouvé « hallucinant » d’apprendre que deux employés qui avaient critiqué le procédé avaient été par la suite licenciés.

Un véritable travail à la chaîne, donc, où les employés pouvaient accorder un prêt par jour. Au total, 28 800 prêts ont été ainsi traités. Les délais de validation étaient passés soudainement de soixante jours à seulement dix jours. Lorsque ceux-ci ont dû être revendus par Fannie Mae et Freddie Mac, les pertes se sont élevées à 1 milliard de dollars (725 millions d’euros).

« VACHE À LAIT »

Bank of America conteste cette évaluation, ainsi que le nombre de prêts incriminés, et affirme que les pertes des organismes de refinancement parapublics ne dépassent pas 131 millions de dollars. « La décision du jury ne concerne qu’un seul programme de Countrywide, qui a duré plusieurs mois et qui s’est arrêté avant l’acquisition par Bank of America », s’est défendu un porte-parole de la banque, qui a indiqué par courriel que l’établissement envisage de faire appel du jugement.

Countrywide a été racheté par Bank of America en 2008 pour 4 milliards de dollars. Le programme « Hustle » avait été lancé en août 2007, c’est-à-dire juste au moment de l’explosion de la bulle immobilière. « Pressée de générer de l’argent facile sur des prêts immobiliers à la veille de la crise financière, Bank of America a racheté Countrywide, pensant qu’il avait avalé une vache à lait », a déclaré le procureur. « Ces bénéfices ont toutefois été obtenus par la fraude, a estimé le jury », a rappelé M. Bharara. Mais la « vache à lait » est en train de se transformer en cauchemar pour Bank of America. Le montant des amendes et des accords à l’amiable pour éteindre les poursuites s’élèverait à une cinquantaine de milliards de dollars, selon plusieurs analystes.

Tous les regards se tournent maintenant vers JPMorgan Chase, également soupçonné d’avoir émis des produits financiers adossés à des prêts hypothécaires toxiques à la veille de l’éclatement de la bulle immobilière en 2007. La vente de ces produits avait lésé Freddie Mac et Fannie Mae, qui ont ensuite dû être renfloués par la puissance publique à hauteur de 188 milliards de dollars.

JPMorgan est sur le point de trouver un accord avec la justice américaine pour stopper les poursuites civiles contre le versement de 13 milliards de dollars. Mais cette procédure laisse pendantes les charges criminelles, qui font l’objet d’une enquête menée par un tribunal de Sacramento (Californie).

Pour l’anecdote, Rebecca Mairone, l’ex-cadre supérieure de Countrywide, a ensuite été embauchée par JPMorgan, d’abord au département prêts immobiliers de la banque puis comme cadre administratif. Interrogé sur les conséquences de la décision de mercredi sur son avenir au sein de JPMorgan, un porte-parole a déclaré que l’affaire allait être examinée.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/24/bank-of-america-reconnue-coupable-de-fraude-sur-les-subprimes_3502211_3234.html


[Greg Palast – Vice Magazine – 22 Aout 2013  – révisé Septembre 2013 – Trad. Grégoire Seither – IES News Service]

Le Mémo 'End Game" de Larry SummersQuand un petit oiseau est entré par la fenêtre pour déposer sur mon bureau le Mémorandum « Partie décisive (End Game) », son contenu était tellement explosif, tellement tordu et malveillant, que je n’arrivais pas à croire que ce soit vrai.

Ce mémo est la confirmation de tous les phantasmes des obsédés de la conspiration : il prouve que, à la fin des années 1990, les hauts responsables du Trésor américain ont secrètement conspiré avec une petite cabale de gros bonnets de la finance pour totalement démanteler les mécanismes de régulation financière à travers la planète.

Aujourd’hui, quand vous voyez le résultat, 26,3 % de chômage en Espagne, le désespoir et la faim en Grèce, les émeutes en Indonésie et la ville de Detroit en faillite… toutes les pistes remontent à ce mémorandum « End Game » (Partie décisive), elle est la genèse de tout ce sang et ces larmes.

Le fonctionnaire du Trésor américain qui a organisé en secret cette partie décisive avec les gros bonnets de la banque était Larry Summers.

Larry Summers était le premier choix de Barack Obama pour devenir le président de la Réserve fédérale américaine, qui joue d’une certaine manière le rôle de banque centrale de la planète. (NdT. Suite aux pressions de l’opinion publique y compris au sein du Parti Démocrate, Obama a du reculer et abandonner la candidature de Larry Summers) Si cette note confidentielle est authentique, alors Summers ne devrait pas être assis dans le fauteuil de Président de la Fed, il devrait être enfermé pour un bon bout de temps dans un sombre donjon, réservé aux aliénés criminels du monde de la finance.

Or il s’avère que ce Mémorandum est parfaitement authentique (original PDF ici).

J’ai du prendre l’avion et me rendre à Genève pour obtenir confirmation et obtenir, à l’arrachée, une réunion avec le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy (NdT: pressenti pour être le prochain Premier ministre de la France.)

Lamy, le généralissime de la mondialisation, a tenté de me rassurer :

« Détrompez vous, l’OMC n’est pas une sombre cabale de grandes entreprises multinationales, se réunissant en secret pour conjurer des plans néfastes contre les peuples… Il n’y a pas de réunions avec des gros et riches banquiers cinglés, fumeurs de cigares, pour négocier des coups. »

C’est à ce moment là que je lui ai montré le Mémorandum.

La note commence avec la rappel, de la part du larbin de Larry Summers, Timothy Geithner, qui dit à son patron qu’il ne doit pas oublier d’appeler les pontes de la finances afin d’organiser une réunion et placer leurs armées de lobbyistes en ordre de marche :

«A l’heure où nous entrons dans la partie décisive des négociations sur les services financiers à l’OMC, je pense que ce serait une bonne idée pour vous de prendre contact directement avec les PDG … »

Afin d’éviter à Summers d’avoir à appeler son bureau pour obtenir les numéros de téléphone (ce qui, selon la loi américaine, devrait être consigné sur les registres publiquement consultables), Geithner a la gentillesse de fournir les lignes privées directes de ceux qui étaient, à l’époque, les cinq PDG les plus puissants de la planète. Les voici :

  • Goldman Sachs: John Corzine (212)902-8281
  • Merrill Lynch: David Kamanski (212)449-6868
  • Bank of America: David Coulter (415)622-2255
  • Citibank: John Reed (212)559-2732
  • Chase Manhattan: Walter Shipley (212)270-1380

Lamy avait raison au moins sur un point: ces mecs là ne fument pas de cigares.

Allez-y, appelez ces numéros pour voir. C’est ce que j’ai fait en tout cas et, sans surprise, de l’autre côté j’ai entendu la voix de John Reed, tout content de recevoir un coup de fil de son vieux copain. Le ton de sa voix est devenu un peu moins chaleureux quand il a compris que ce n’était pas Larry Summers au bout du fil. (A noter: Les autres numéros ont été rapidement déconnectés. Et Corzine ne peut plus être joint au téléphone, il est sous investigation de la justice pour fraude.)

Mais, ce qui est horripilant, ce n’est pas le fait que Summer et les bankster se réunissent en secret pour préparer leurs petites opérations. Le véritable horreur, c’est l’objectif visé par cette « Partie décisive »

Laissez moi vous expliquer : (suite…)


Parfaite incarnation des élites socialistes mondialisées, Pascal Lamy est pressenti au poste de premier ministre (ou de ministre des Finances) en remplacement de Jean-Marc Ayrault, dès que, comme avec François Mitterrand en 1983, il faudra véritablement pratiquer une politique de rigueur.

[Emmanuel Ratier – Faits & Documents n° 363 – Septembre 2013]

Libéré de sa fonction de président de l’OMC (2005-2013) ce « haut fonctionnaire international, archétype de la tête d’oeuf hyperdiplômé » (Libération du 19 décembre 2005) appartient à ce que Jean-Claude Michéa appelle la « Gauche Kérosène ». En effet, en 8 ans, il a parcouru chaque année 450 000 km, soit 10 fois le tour du monde.

Ce « Torquemada du libre-échange », affilié au Siècle, au CFR, au Forum économique de Davos et invité récurrent du Groupe Bilderberg, est, comme François Hollande, un disciple de Jacques Delors. Alain Minc résume : « Pour Lamy, Hollande c’est le gamin qui portait le café dans les groupes Delors (rapporté par LeLab Europe1, 14 juin 2013). » Le « camarade Lamy » a déjà prévenu les Français et mis en garde Arnaud Montebourg : « la démondialisation est une thèse réactionnaire » (Europe 1, le 25 juin 2013). Bref, Lamy est le socialiste providentiel pour s’entendre avec le grand patronat sur le dos de la classe moyenne, la classe ouvrière étant déjà liquidée.

« Aussi antigaulois que possible, pour un Français. » The Guardian, juillet 1999.

« Un homme qui possède un aplomb peu commun pour dire, avec un cynisme absolu, la chose qui n’est pas. La social-démocratie française a trouvé en lui le parfait Janus pour faire triompher le libéralisme intégral. » L’économiste Raoul-Marc Jennar.

« Le camarade Lamy n’a rien contre le niveau des prélèvements sociaux obligatoires en France, après tout sensiblement égal voire inférieur à ce qu’il est au Danemark, en Suède, en Finlande. » Le Monde, 19 décembre 2005.

« Le cas franco-français est unique. Il est intéressant, fascinant même, mais aussi préoccupant. Ce qui se passe en France est sans équivalent ailleurs […] Ce qui frappe en France, c’est que les préoccupations protectionnistes traversent tout le spectre politique de l’extrême droite à l’extrême gauche. Et que le débat occupe davantage la classe politique que les milieux d’affaires. Les discussions en France sont de la même nature que la controverse de Valladolid (NDA : pour savoir si les Indiens avaient une âme) […] En France, on refait le monde. Ce sont des discussions abstraites, étonnamment éloignées de la réalité. » Réponse à une question sur le rejet de la mondialisation par les Français, Le Point, 19 janvier 2012. (suite…)


Vous ne voulez pas que la NSA vienne fouiner dans votre ordinateur et espionne vos données ? Ne vous connectez pas à Internet.

[Bruce Schneier – WIRED – 7 Octobre 2013 – Traduction: Gregor Seither – IES News Service]

Note: Bruce Schneier est un auteur spécialisé dans les questions de technologies de sécurité. Son dernier livre est paru chez O’Reilly  : « Liars and Outliers: Enabling the Trust Society Needs to Survive ».

Depuis que j’ai commencé à travailler avec les documents révélés par Edward Snowden, j’ai utilisé un certain nombre d’outils pour essayer de me mettre à l’abri des regards indiscrets de la NSA. Parmi les choses que je recommande jusqu’ici est l’utilisation de Tor, (https://www.torproject.org/) de préférer certaines méthodes cryptographiques à d’autres et d’utiliser autant que possible le cryptage du domaine public. (NdT: Tor est une des cibles prioritaires de la NSA, qui attaque directement ses nodes) 

J’ai également recommandé d’utiliser un espace tampon (« air gap« ) qui isole physiquement un ordinateur ou un réseau local d’ordinateurs du réseau Internet. (Le concept du « air gap » est antérieur à l’époque des réseaux sans-fil, il fait référence à l’espace vide qui sépare physiquement l’ordinateur du réseau Internet).

Mais un tel dispositif est plus compliqué à mettre en oeuvre qu’il n’y parait. Alors laissez moi vous expliquer. (suite…)


L’affaire du meutre de l’Aube Dorée – Larry Summers et le nouveau fascisme
[Greg Palast – Truthout – Lundi, 7 Octobre 2013 – Traduit par Grégoire Seither]

Le 18 Septembre, l’artiste hip-hop Pavlos Fyssas, alias Killah P, a été poignardé devant un bar à Keratsini en Grèce.

Larry Summers a un alibi 100% étanche. Mais moi je n’y crois pas.

Ce n’est pas Larry qui tenait le poignard: Le tueur a avoué – c’est un militant zinzin de l’Aube Dorée, un parti politique composé de sociopathes skinhead et tarés, fabriquant de peurs, anti-immigrés, anti-musulmans, antisémites, anti-albanais et autres ultranationalistes ras-du-bulbe. C’est une sorte de Tea Party à la Grecque.

A la suite de l’assassinat de Fyssas, les autres groupes de marginaux dangereux et psychopathe, à savoir l’Union européenne et le gouvernement Grec ont décidé d’interdire la le parti « Aube Dorée ».

Au cours du week-end, le pouvoir Grec a arrêté six députés de l’Assemblée nationale grecque, membres de l’Aube Dorée. Il semblerait que les dirigeants politiques en Grèce ont opté pour une démocratie telle que définie par le Général Al Sisi en Egypte plutôt que celle gouvernée par les préceptes d’Aristote et de Thomas Jefferson.

Message à mes amis de la Gauche en Grèce: cela me rend malade de vous voir vous réjouir de l’arrestation des députés de l’Aube Dorée.  Notez bien ce que je vais vous dire : vous êtes les prochains sur la liste.

Voilà pourquoi vous ne devriez pas vous réjouir trop vite :

Mon enquête révèle que derrière l’interdiction du parti « Aube Dorée », outre l’habituel mépris européen pour les préceptes démocratiques, il y a quelque chose de bien plus sinistre: les partis au pouvoir amusent la galerie afin de détourner l’attention du public de leur propre implication dans le crime. (suite…)


Carte ethnique de la ville de Detroit - "8 Mile Road" forme la ligne de séparation entre Noirs et Blancs

Carte ethnique de la ville de Detroit – « 8 Mile Road » forme la ligne de séparation entre Noirs et Blancs

[Gregor Seither – IES news Service – 15/09/2013]

Dans le magazine « Wired » du mois de Septembre 2013, un article présente les travaux de Dustin Cable du « Weldon Cooper Center for Public Service » (Université de Virginie-USA). Le chercheur a généré un ensemble de cartes géographiques en SIG qui s’appuie sur les résultats du recensement 2010 U.S.  La « race » de chaque personne (indiquée sur le formulaire du recensement) est représentée par un point de couleur – soit 308,745,538 points de couleur. Le résultat est une représentation visuelle immédiate de la ségrégation raciale qui persiste aux Etats-unis.  C’est saisissant…

La carte couvrant tout le territoire des USA : http://demographics.coopercenter.org/DotMap/index.html

BLEU – les Blancs – VERT : les Noirs – ROUGE : les Asiatiques – ORANGE : les Latinos – MARRON: toutes les autres catégories raciales

http://www.wired.com/design/2013/08/how-segregated-is-your-city-this-eye-opening-map-shows-you/


A noter que Sacha Mandel est un très bon copain de la rédaction du « Monde » (via – encore une fois – Stéphane Fouks) ce qui permet de comprendre un certain nombre de reportages « exclusifs » sur le gaz en Syrie et les horreurs commises par Assad…

Encore une guerre « vendue » par les cabinets de comm’ : souvenez vous de l’infirmière koweitienne qui pleurait devant les couveuses débranchées en 1989  – un faux témoignage par une fausse infirmière, conçus par l’agence de communication Rendon Group chargée de superviser la communication du CIA et du Pentagone pour justifier l’attaque de l’Irak  (« We created America’s favorite war »)

 

[Emmanuel Ratier – Faits et Documents – n°362 – 12/09/2013]

Ceux qui se sont donné la peine de lire le document (super-hyper-top-secret) « déclassifié » des services secrets français (DGSE) et de la Direction du renseignement militaire (DRM), censé justifier une intervention militaire française en Syrie, ont dû être frappés par la médiocrité de son contenu : aucun fait précis, ramassis de racontars, suppositions, affirmations péremptoires, conclusions tirées par les cheveux, etc.

Un seul exemple : « Le régime a ensuite conduit des frappes terrestres et aériennes importantes sur les zones des attaques. Il s’est attaché à retarder l’arrivée des inspecteurs pendant plusieurs jours. Ces éléments confirment une claire volonté de destructions des preuves a posteriori. De plus, des militaires ont déclenché des incendies, qui visaient probablement à purifier l’atmosphère grâce au mouvement d’air généré. » Un délire quand on connaît comment fonctionne le gaz sarin et la manière dont il se fixe.

Même le site de gauche Rue 89 indique : « La lecture du document apporte des hypothèses plausibles, mais de preuves, point, et un vrai mélange des genres. » Un document qui rappelle surtout les élucubrations américaines sur les fantasmatiques défenses souterraines de Saddam Hussein en Irak ou les armes de destruction massives jamais découvertes…

En clair, les spécialistes des questions de défense ont eu rapidement la certitude que ce salmigondis n’émanait pas de la DGSE ou de la DRM mais avait été rédigé pour la presse aux ordres. Il suffit d’aller (tellement les services de Matignon sont nuls en matière informatique) dans les propriétés du document pour constater qu’il émane d’un certain « smandel », derrière lequel il est aisé d’identifier Sacha Mandel.

sacha_mandel

Ce Sacha Mandel est sans nul doute le conseiller presse de Jean-Yves Le Drian… et un ancien d’Euro RSCG, disciple de Stéphane Fouks, le « spin doctor » français, spécialiste des manipulations politiques, qui a toujours fait équipe (depuis l’université) avec l’ancien Grand maître du Grand Orient de France Alain Bauer et l’actuel ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

Né le 19 mars 1983, Sacha Mandel détient une licence d’histoire, une maîtrise de sciences politiques et un master professionnel de sciences politiques (Paris I, 2006). Il a débuté comme rédacteur au sein de la rédaction française de Radio Chine International & CCTV (2004-2005), la radio chinoise officielle (ex-Radio Pékin) et la télévision officielle chinoise, dont tous les directeurs appartiennent au bureau politique du parti communiste chinois. Un épisode qui ne figure généralement pas dans son CV.

Entré à l’agence de communication Euro-RSCG, qui a longtemps géré toute la communication de Dominique Strauss-Kahn et de nombreux dirigeants socialistes (cf. portrait détaillé de Stéphane Fouks, expert dans l’art de « diffuser des éléments de langage » en général faux, dans F&D 357), il a été directeur conseil au sein du pôle « influence » de l’agence.

En 2012, il « accompagne (NDA : par qui était-il payé ?) Jean-Yves Le Drian au cours de la campagne socialiste pour la présidence » (Actu Défense, 30 mai 2013). Tout naturellement, il devient son « conseiller pour la communication et les relations avec la presse ».

En réalité, son pouvoir est nettement plus étendu que l’intitulé de ses fonctions : « Dans les faits, la réalité est très différente et la communication de la Défense est assurée par le seul et unique conseiller en communication du ministre, Sacha Mandel. Lequel est le point d’accès unique aux collaborateurs civils ou militaires du ministre, auxquels l’accès direct a été coupé. À Philippe Germain comme à tous les personnels de la DICoD. Ce qui est particulièrement malvenu, à l’égard de fonctionnaires ayant en charge les relations institutionnelles de la Défense avec, entre autres, la presse française et étrangère (Le Point, 7 janvier 2013). »

Actu Défense précise même : « Sacha Mandel […] a participé au pilotage des dossiers clefs. Départ d’Afghanistan, entrée en guerre au Mali, puis lancement du Livre blanc : il a fallu convaincre à la fois l’opinion publique et les militaires euxmêmes. »

C’est donc cet « espion contrarié » et professionnel de la communication qui s’est chargé de rédiger la fameuse note ultra-secrète… La prochaine fois, pour être vraiment au cinéma, il serait plus simple de confier l’écriture du scénario de guerre à Josée Dayan.

http://faitsetdocuments.com/


… ou bien tout simplement grosse connerie, écrire ce que le gouvernement veut entendre…  Comme disait Chomsky : « les guerres commencent parce que les politiques racontent des mensonges aux journalistes et ensuite il croient ce qu’ils lisent dans les journaux »

« Preuves » françaises: erreur ou falsification?

[Frank Bulinge – CERAD – 08/09/2013]

Après la publication de la synthèse nationale de renseignement présentée comme une « preuve » de la responsabilité du régime syrienne dans l’attaque au gaz sarin à Damas le 21 août, la question se pose : qui a rédigé cette synthèse ?

Pour Etienne Pellot (Espritcorsaire.com) c’est le SGDSN qui en est l’auteur, tandis que pour Eric Dénécé (TV5.org) elle émane directement du cabinet du Premier ministre qui aurait occulté des données contradictoires, ne conservant que les éléments à charge. Il s’agit là d’une grave accusation dans la mesure où elle avance la possibilité d’une manipulation/instrumentalisation au niveau de  l’exécutif de données émanant de services de renseignement. Ce scénario, semblable à celui de 2003 aux Etats-Unis, constituerait, en France, un délit de forfaiture.

Il y a donc lieu d’être prudent et de ne pas accuser trop vite et, pour le coup, sans preuve. Je propose d’explorer deux hypothèses, celle d’une falsification de haut niveau et celle d’une erreur méthodologique.

Hypothèse A : la falsification politique

Dans ce scénario défendu par Eric Dénécé, la synthèse pourrait avoir été élaborée par le cabinet du Premier ministre lui-même à des fins d’instrumentalisation politique (« Ils n’ont retenu que ce qui les interroge pour influencer l’opinion et les parlementaires« ). On entre ici dans la théorie du complot, au sens où cette synthèse relèverait d’une manipulation visant à arranger la réalité dans le sens de la stratégie voulue par le gouvernement.

La manipulation/instrumentalisation de cette note par le cabinet du Premier ministre relèverait dès lors de la forfaiture, acte dont la gravité appelle une certaine prudence, notamment parce que cette hypothèse colle difficilement avec l’image que renvoie l’exécutif. Il est, en effet, plus généralement taxé, tant par la presse que par ses détracteurs, d’irrésolution, d’incompétence et de naïveté que de machiavélisme. Comme on a pu le constater dans l’affaire malienne, François Hollande prend des décisions plutôt tardives et en réaction à des événements graves au regard de preuves sérieuses. De fait, la présentation des « preuves » aux parlementaires par le Premier ministre dénote plutôt un excès de confiance dans la pertinence et la fiabilité de cette synthèse. Bien que l’on ne puisse jamais totalement exclure une possible « trahison des clercs » au niveau de l’exécutif, le scénario de Dénécé n’est pas probant.  (suite…)


Rudy Reichstadt : un opportuniste de la galaxie néo-conservatrice

[Anticons – 09/09/2013]

Rudy Reichstadt, ce nom vous dit quelque chose ? Rudy-Reichstadt_Les-rhétoriques-de-la-conspiration2Probablement pas. Son occupation principale est de tenir un blog nommé pompeusement « Observatoire du Conspirationnisme » (Conspiracy Watch pour les intimes). Expert autoproclamé, ouvertement sioniste, proche de BHL, disciple de Pierre-André Taguieff et très proche de Caroline Fourest, c’est surtout le jeu des réseaux qui lui ont permis d’exister. Il publiera ainsi sur le site de la revue néo-conservatrice « Le Meilleur des mondes », issu du « Cercle de l’oratoire » groupuscule des néo-conservateurs français les plus extrêmes. Analysons ensemble le réseau de Rudy Reichstadt.

Par deux fois, il se voit offrir une tribune aux « séminaires » de »La Règle du jeu » (le site de Bernard-Henri Lévy). Il y revêt maladroitement le costume d’expert en -isme en tous genre, ânonnant des poncifs pour se raccrocher aux branches. Ce fut le cas par exemple lors du fameux documentaire, réalisé par son amie Caroline Fourest, pour lequel sa prestation fut l’objet d’une critique au vitriol de la part de Pascal Boniface, l’auteur du fameux « Les intellectuels faussaires« . (suite…)


Et si vous vous dites, comme tant d’autres « j’ai rien à cacher », demandez vous si votre patron est vraiment d’accord que la boite concurrente de la sienne, aux USA ou en Chine ou en Israel, soit en mesure de lire vos courriers, brevets, devis, fichier commercial… etc. ? Parce que, vous pensez vraiment que la NSA-CIA ne traque que des terroristes ? Espionner à tout va cela permet d’avoir plusieurs longueurs d’avance dans les négociations commerciales et de favorise les boites des copains du complexe militaro-industriel…

[Valérie Marchive – LeMagIT – 09/09/2013]

Nouvelles révélations ce week-end sur les capacités d’espionnage de la NSA : selon le quotidien allemand Der Spiegel, la NSA serait capable de piocher dans les données des utilisateurs de smartphones. Nos confrères basent leurs affirmations sur des documents internes à l’agence de renseignement américaine mentionnant les iPhone, les smartphones Android et les Blackberry. La NSA aurait en outre mis en place des groupes de travail dédiés à chaque système d’exploitation pour réussir à accéder aux données spécifiquement.  L’agence pourrait ainsi accéder aux données «d’au moins 38 fonctionnalités» des iPhone.

L’iPhone, sûr malgré tout ?

De quoi inquiéter les utilisateurs en entreprise de ces appareils ? Pas sûr. De fait, la NSA aurait besoin, pour accéder à ces données, d’un accès direct aux sauvegardes du contenu de l’appareil réalisées automatiquement par iTunes lors des synchronisations. Des sauvegardes qui ne sont pas chiffrées par défaut mais qui peuvent l’être sur simple demande de l’utilisateur. Mais nos confrères ne disent mot de ce cas. De nombreux logiciels disponibles sur Internet permettent en outre d’extraire aisément des données de ces sauvegardes d’iPhone lorsqu’elles ne sont pas chiffrées.

Dans la version complète de son article, Der Spiegel explique que la NSA a réussi à «percer les communications BlackBerry» jusqu’à mai/juin 2009. La mise en place d’un nouvel algorithme de compression des données a alors posé problème. Des difficultés apparemment levées en 2010. La NSA aurait bien été capable de «voir et lire» les SMS envoyés depuis des BlackBerry, ainsi que de «collecter et traiter les e-mails envoyés via BIS», le service de messagerie grand public de BlackBerry. Le serveur d’entreprise, BES, serait-il plus sûr ? A l’occasion de son bras de fer avec le gouvernement indien, BlackBerry a régulièrement assuré ne rien pouvoir faire pour aider les autorités à intercepter les communications passant par BES. Mais selon nos confrères, «un e-mail d’une agence gouvernementale mexicaine, qui apparaît sous le titre Collecter des données BES, révèle que [le NSA] l’applique avec succès ». (suite…)


[Jacques Cheminat – Le Monde Informatique – 10/09/2013]

Si la NSA dépense des milliards de dollars pour casser les technologies de cryptage, des experts en sécurité estiment que, correctement mis en oeuvre, le chiffrement est encore le meilleur moyen pour garantir la confidentialité sur le web.

Le journal The Guardian et d’autres médias ont publié la semaine dernière des documents issus de l’informateur Edward Snowden montrant que la NSA travaille à casser les technologies de chiffrement par différents moyens : backdoor, attaques par force brute, interceptions légales et partenariats avec des acteurs IT. A la lecture de ces documents, il semble que l’agence de renseignement et son homologue britannique GHCQ soit capable de venir à bout de nombreux algorithmes de chiffrement utilisés pour sécuriser les communications en ligne, les services bancaires et les secrets industriels.

Steve Weis, directeur technique chez PrivateCore et titulaire d’un doctorat en cryptographie du MIT a expliqué que malgré les activités de la NSA, les mathématiques utilisées pour le chiffrement sont très difficiles à casser. Il suggère que l’agence a réussi à briser des technologies dépassées ou peu fiables. Ainsi, dans les documents publiés, il y en a un qui suggère que la NSA aurait implanté un backdoor dans une norme de chiffrement approuvée par le NIST et nommée Dual EC DRBG. Cette dernière a pour vocation de générer des nombres aléatoires. « Elle date de 6 ans et a rarement été utilisée depuis que deux ingénieurs de Microsoft ont découvert le backdoor de la NSA », explique Steve Weis. Il s’interroge sur le fait que les experts de la NSA disposent de la capacité de fracturer des technologies de cryptage plus robustes. « Jusqu’à présent, je n’ai pas constaté que l’algorithme AES (Advanced Encryption Standard) a été cassé », confie le spécialiste.

Une mise en oeuvre correcte et une saine gestion des clés

De son côté Dave Anderson, directeur de Voltage Security, société spécialisée dans le chiffrement, indique « s’il est appliqué correctement, le cryptage assure une sécurité inviolable » et d’ajouter qu’« il s’agit normalement d’une sécurité qui prendrait des millions d’années à des supercalculateurs à casser ». Il émet cependant des limites, « si la mise en oeuvre a été négligée et que le processus de gestion des clés n’est pas bon, alors le niveau de sécurité peut être mis en défaut en quelques heures par un pirate avec un PC moyen de gamme ». (suite…)


Mais bien sûr, comme nous le rappelle Edward Snowden, « il est totalement illusoire de croire que vous êtes anonyme sur Internet. Si vous ne voulez pas que la NSA lise vos mails, alors ne les écrivez pas… »

Silent Text, la messagerie Android anti-NSA

[ Jean Elyan  – LE MONDE INFORMATIQUE – 04/09/2013]

Suite au scandale Prism, aujourd’hui tout le monde sait que les messages électroniques peuvent être interceptés et exploités par la NSA. Pour contrer ces menaces contre les libertés individuelles, des éditeurs comme Silent Circle tente de pousser des parades sans indisposer les autorités américaines.

La société Silent Circle spécialisée dans les communications chiffrées étoffe son offre mobile avec une application de messagerie pour terminaux Android qui crypte et efface en toute sécurité les messages et les fichiers. Selon l’entreprise, avec son application de messagerie, seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent voir les messages et les fichiers échangés. L’application nommée Silent Text de Silent Circle permet aux utilisateurs de spécifier une période de temps pendant laquelle le destinataire peut voir le message envoyé avant qu’il ne soit détruit. Elle conserve aussi les clés utilisées pour chiffre et déchiffrer les contenus sur le périphérique de l’utilisateur, si bien que l’entreprise ne peut pas livrer les clefs de cryptage aux autorités légales qui en feraient la demande.

Silent Circle, dont le cofondateur est l’expert en cryptologie Phil Zimmerman, a fermé son service de messagerie crypté début août après les révélations faites par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden mettant à jour les actions de surveillance électronique à grande échelle menées par le gouvernement américain.

Les documents transmis par Edward Snowden au Guardian et au Washington Post font état d’une série de programmes conçus pour intercepter les courriels et les métadonnées échangées par les smartphones afin de repérer d’éventuelles menaces à la sécurité nationale. Ces fuites ont également suscité aux États-Unis et ailleurs un très vif débat sur la protection de la vie privée, posant des questions sur la meilleure façon de protéger les communications électroniques de l’espionnage.

Basée à Washington DC, Silent Circle propose également un service par abonnement, Silent Phone. Le service basé sur une application VoIP chiffrée, fait transiter les appels voix et vidéo WiFi, 3G ou 4G/LTE, par son réseau pair-à-pair pour les sécuriser. Quant à l’application Silent Text, elle génère une clé de chiffrement à chaque nouveau message, détruite après chaque utilisation. « Donc, même si votre appareil est surveillé, il n’y a aucune clef à récupérer quand la conversation est terminée », indique le site web de l’entreprise. Seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent afficher le message. Au cas où celui-ci serait intercepté pendant l’acheminement, il resterait illisible, sauf si l’intrus peut récupérer la clé de cryptage ou utiliser la brute-force pour déchiffrer le contenu.

La fonction « Burn Notice » permet à l’expéditeur de limiter le temps pendant lequel le destinataire peut afficher un texte, une vidéo, un enregistrement audio ou une image avant de qu’ils ne soient détruits sur l’appareil du destinataire. L’expéditeur peut également rappeler ou demander la destruction de messages envoyés précédemment. L’application peut gérer des fichiers pouvant atteindre la taille de 100 Mo. La fonction destruction de Silent Text est semblable à celle que l’on trouve dans Wickr, une application de messagerie chiffrée et sécurisée pour iOS.

Silent Circle, comme Lavabit – le fournisseur de messagerie qui aurait été utilisé par Edward Snowden – a fermé ses services de messagerie début août. Ladar Levison, le fondateur de Lavabit, avait fait savoir qu’il subissait des pressions du gouvernement américain, sans donner de détail sur les aspects juridiques. Un peu plus tard, Silent Circle, qui dit n’avoir reçu aucune citation à comparaître, a également choisi de fermer préventivement son service de messagerie électronique. L’entreprise a déclaré qu’elle se concentrerait désormais sur les communications mobiles en temps réel, affirmant que les protocoles utilisés par le courrier électronique étaient vulnérables et susceptibles d’être espionnés.

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-silent-text-la-messagerie-android-anti-nsa-54898.html


[MEDIAPART – JÉRÔME HOURDEAUX – 03/09/2013]

Depuis la révélation, début juin, de l’existence du programme d’espionnage mondial PRISM, de nouveaux documents de l’ex-employé de la NSA sont dévoilés quasiment chaque semaine. Ces derniers jours, on a ainsi appris comment les États-Unis espionnent méthodiquement la France, le Brésil, le Mexique ou encore la chaîne de télévision Al Jazeera.

Depuis son exil russe, Edward Snowden continue, au nez et à la barbe des États-Unis, à divulguer peu à peu de nouveaux documents récupérés alors qu’il travaillait pour la NSA, dépeignant par petite touches le système d’espionnage mondial mis en place par l’agence américaine. Près de quatre mois après la première révélation de l’existence du programme d’espionnage PRISM, le 6 juin dernier par le Guardian, l’ex-employé de la NSA distille encore, quasiment chaque semaine, de nouveaux « leaks » (« fuites ») qui lèvent un nouveau pan du voile sur les pratiques du renseignement américain.

Dimanche, le journal allemand Spiegel, autre récipiendaire des documents d’Edward Snowden, détaillait ainsi la manière dont la NSA avait placé sous surveillance le système informatique du ministère français des affaires étrangères. Un document classé« Top Secret » datant de juin 2010 explique comment le renseignement américain a réussi à infiltrer le « VPN » (« Virtual Private Network », réseau virtuel privé) du quai d’Orsay, c’est-à-dire le réseau interne et, normalement, sécurisé, utilisé par l’ensemble de la diplomatie française.

Selon une liste des cibles de la NSA établie en septembre 2010, cette surveillance aurait également visée les bureaux diplomatiques français à Washington et aux Nations unies, des opérations menées sous les noms de codes de « Wabash » et « Blackfoot ». Le 26 août, le Spiegel avait déjà révélé tous les détails de la mise sur écoute de l’immeuble de l’Union européenne à New York.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff a, de son côté, fait l’objet d’une surveillance toute particulière. Selon les nouveaux documents d’Edward Snowden dévoilés dimanche 1er septembre par la chaîne de télévision Globo, la NSA a réussi à installer dans son ordinateur un programme permettant de surveiller tous les contenus auxquels elle accédait sur internet. L’agence voulait ainsi avoir « une meilleure compréhension des méthodes de communication et des interlocuteurs » de la présidente Rousseff.

Le président mexicain Enrique Peña Nieto a, lui, été placé sous surveillance avant même son élection. À partir du mois de décembre 2012, alors qu’il menait campagne pour l’élection présidentielle, l’agence a en effet commencé à intercepter ses mails et messages téléphoniques.

Mais les États ne sont pas les seules cibles du renseignement. Samedi 31 août, le Spiegel a mis en ligne un document établissant pour la première fois que la NSA a également espionné des médias. En l’espèce, le document transmis par Edward Snowden au quotidien allemand évoque la mise sous surveillance de la chaîne de télévision basée au Qatar, Al Jazeera. Dans un document datant de mars 2006, le « centre d’analyse du réseau » de l’agence explique ainsi avoir réussi à pirater le réseau de communication interne de la chaîne et à intercepter les communications de « cibles intéressantes ». (suite…)


I HAVE A DRONE


Comme l’avait dit si bien l’excellente Condoleeza Rice, avant le 11 septembre : « We need a new enemy, to unite us »

[Nicolas Gauthier – Boulevard Voltaire – le canard en ligne de Robert Ménard version 2.0 –  26/12/2012]

À chaque saison ses élégances vestimentaires et idéologiques. Ses méchants et ses gentils qui, tel que chantés par Michel Polnareff, iront tous au paradis. Avant-hier, les Juifs avec leur main invisible, non point celle du marché, mais celle qui tripote la culotte de Jeanne d’Arc. Qui sacrifient des enfants lors d’obscures cérémonies où ne manque plus que Christopher Lee. Hier, l’extrême droite. Ses réseaux, son internationale noire, son Le Pen nazifié en une du Monde par Plantu. Aujourd’hui, l’islam. Son oumma, sa takkiya, ses falbalas.

Islamisation de la France ? L’évidence s’impose. Ils sont partout, les bougres. Leurs séries télévisées, leur Hollywood devenu Allahwood, sans négliger leurs prescripteurs de tendances, omniprésents dans les médias, télévisuels et radiophoniques. Et la presse écrite, tenue en coulisses par les « barbus », cimeterre entre les dents et bombe sous le bras, comme chacun sait.

Ne rigolez pas. C’est faux dans les faits, mais c’est vrai parce qu’on vous le rentre dans le crâne. C’est logique. Et ça participe surtout d’une logique totalitaire. Le « Système », s’il gouverne mal, se défend bien. Il lui faut son guignol, diable peint à la va-vite sur le mur, monstre cloué au pilori sur lequel chaque « bon citoyen » est tenu de jeter ses ordures, au préalable triées, car le Moloch moderne, sachons-le, se doit d’être propre comme le cul d’un nouveau-né. Donc, après le youpin, le facho… le moricaud, islamiste, il va sans dire.

Le bougnoulo-musulman donc, a mauvaise presse. La faute aux médias ? Bien sûr. Mais pas que. Un peu comme le FN d’avant Marine Le Pen. Image parfois pitoyable, due aux mêmes médias, mais pas que, une fois encore. Car même déformée par des gens pas toujours bien intentionnés, cette mauvaise image, on en est toujours un peu responsable. Crânes rasés gavés de bière d’un côté ; pilosité abondante débordant sur des robes de chambre de l’autre : c’est un peu la guerre du poil. Guerre du look et, surtout, des arrière-pensées supposées.

Le Juif et l’antisémite font bon ménage, puisque couple infernal dans lequel l’un ne serait rien sans l’autre. Le raciste et l’antiraciste, idem. Maintenant que la minute quotidienne de haine, orwellienne et obligatoire, a changé de camp, il faut cogner sur le rastaquouère. Et Dieu sait si « l’Occident » ne s’en est pas privé. Gaza transformé en ghetto de Varsovie. Deux guerres en Irak. Une troisième en Afghanistan. Un Iran en voie de vitrification. Une base militaire en Arabie Saoudite, aussi insolente qu’une occupation de l’armée algérienne au Vatican. Et les autres pays de la sphère arabo-islamique sous surveillance : en Égypte, dans les Émirats du Golfe ou en Jordanie, les USA payent les factures. L’Occident est aux manettes, tandis que l’Orient tapine.

Mais c’est l’Occident qui chiale et l’Orient qui se tait. Normal, le maquereau trouvera toujours que ses putes ne rapportent pas assez, vu l’investissement consenti. Et s’indignera, lorsque les bornes auront été franchies, que la fille des rues puisse rendre la claque à son Julot. (suite…)


Une école qui apprend aux élèves à réfléchir par eux-même et à remettre en question leurs croyances et convictions ? Quelle horreur ! Vite, brulons ces livres !!!!

Le programme politique des conservateurs U.S. se caractérise par la peur et le repli… et on sait où cela mène… (Dov)

Extrait de la plateforme politique du Parti Républicain du Texas (page 12) :

Nous sommes contre l’éducation centrée sur l’apprentissage de la pensée critique (…) et autre programmes (…) qui sont centrés sur la modification des comportements et ont pour but de remettre en question les croyances et convictions de l’élève et de saper l’autorité parentale.

http://www.tfn.org/site/DocServer/20…pdf?docID=3201


Dans le procès contre Bradley Manning, le gouvernement U.S. défend le point de vue que le simple fait de publier « par tout moyen accessible au public » des informations qui « pourraient bénéficier à des forces hostiles ou des terroristes », constitue déjà une « complicité indirecte » avec l’ennemi et justifie une mise au cachot/envoi à Guantanamo/assassinat ciblé à coup de drone.

Petit conseil aux journalistes à travers le monde… si j’étais vous, je m’en tiendrais désormais aux enquêtes sur des sujets inoffensifs. Sinon vous risquez d’être pulvérisé un beau matin, en allant chercher les croissants.

http://www.commondreams.org/headline/2013/01/09-4

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