juin 2013
Monthly Archive
29 juin 2013
Posted by libertesinternets under
Revue de Web
[3] Comments

Masses tenues tranquilles par le « tittytainment », bouches inutiles jetées à la décharge, oligarchies accaparant les richessses à leur seul profit…
[Edimar Soares – Brésil – Juin 2013]
(Texte pris sur le site du « SOIR D’ALGERIE ») :
LE MONDE DU TITTYTAINMENT
Le mot tittytainment a été utilisé pour la première fois par l’idéologue néolibéral Zbigniew Brzezinski en 1995 lors d’une réunion de la Fondation Gorbatchev. Le 27 septembre, la ville de San Francisco a vu affluer 500 personnes qui devaient suggérer une politique globale pour le nouveau siècle.
Parmi les participants, on pouvait compter Mikhaïl Gorbatchev, Margaret Thatcher, George H. W. Bush, Bill Gates et Zbigniew Brzezinsk (conseiller pour la sécurité nationale auprès de Jimmy Carter de 1977 à 1981).
Ce jour-là, la plupart des congressistes à l’hôtel Fairmont sont parvenus à la conclusion suivante : au nouveau millénaire, 20 % de la population active suffira à faire fonctionner l’économie mondiale et 80 % de la population restante sera superflue.
Nos élites, qui se sont donné le droit de réfléchir et de prendre des décisions à notre place, avaient un seul souci : comment empêcher la révolte des 80 % dont le système de production n’a pas besoin ? La réponse qui a été applaudie par nos élites est celle de Brzezinski, sans doute il était le plus brillant, la solution se nommait tittytainment.
Ce terme inventé par Brzezinski est une combinaison des mots tit (sein en argot américain) et entertainment (divertissement). L’évocation du mot sein ne fait pas référence au sexe mais plutôt à l’effet soporifique de l’allaitement maternel sur le bébé. Le concept est un cocktail d’aliments et de divertissement qui endormirait la masse. Pour contenir la populace dans l’aliénation, il fallait non seulement lui donner des hamburgers et des boissons, mais aussi lui donner accès aux établissements de divertissement et de spectacles.
C’est un totalitarisme des temps modernes. Noam Chomsky l’exprime si bien : « La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature. » En réalité, le tittytainment essaye de nous convaincre que la situation sociale et économique que nous vivons est le résultat naturel du développement de l’homme et n’a pas été crée volontairement pour servir l’oligarchie qui en profite actuellement.
Le tittytainment cherche à convaincre l’individu qu’il ne peut rien faire pour changer la situation. Il lui suggère que le mieux à faire c’est se distraire. L’exemple des multinationales de la grande distribution illustre très bien le monde qui se prépare sous nos yeux, s’il n’est pas déjà en place. Le consommateur est en train de tomber dans un sinistre piège. Pour le moment, on lui propose une gamme étendue de produits à moindre coût. Mais une fois les multinationales de la grande distribution auront éliminé le commerce de proximité, un accord sur le partage des territoires sera signé entre les barons.
Quand ils auront le monopole du marché, l’augmentation des marges bénéficiaires sera décrétée et on dira adieu à la qualité autrefois assurée par le commerce de proximité. L’exemple des multinationales de la grande distribution n’est pas unique, le secteur de l’agriculture, des transports, de la fabrication du livre connaissent le même sort.
La destruction programmée des ressources de la classe moyenne rencontrera-t-elle une résistance ou est-ce la fin de la lutte des classes ?
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/05/31/article.php?sid=134875&cid=49
28 juin 2013
Cas d’école sur les « droits voisins ».. Et cela vaut aussi pour nous les « créateurs graphiques » de tout poil…
[Legalis.net – 28/06/2013]
Les propriétaires d’une charcuterie qui ont acquis un tableau représentant un paysage ne détiennent pas les droits leur permettant de le reproduire sur leur site internet et leur publicité. Par un jugement du 21 juin 2013, le TGI de Paris les a condamnés à verser à l’artiste-peintre 3 000 € de dommages-intérêts pour atteinte aux droits patrimoniaux en raison de la reproduction du tableau, alors qu’ils n’étaient pas titulaires des droits d’auteur sur le tableau. Le tribunal rappelle que la cession du support matériel de l’œuvre n’emporte pas celles des droits. Le tribunal a par ailleurs considéré qu’ils avaient porté atteinte à l’intégrité du tableau, en ne le reproduisant pas dans son intégralité ou en le déformant. Pour les juges, ils ont également porté atteinte à l’esprit de l’œuvre en l’associant au commerce de spécialités charcutières, « lequel n’a aucun rapport avec l’art pictural ni le sujet du tableau ».
http://www.legalis.net/spip.php?page=breves-article&id_article=3790
21 juin 2013
Oh puréé, flashback !!! La liste de discussion Flight800 est quasiment l’ancètre de Reopen911 et nous y avons usé nos fonds de culotte… c’est fascinant de voir ressurgir cette affaire, 20 ans plus tard. Et il semblerait que la thèse de l’époque, une méga bavure de la marine US qui testait des missiles sol-air dans la zone, se confirme.
Voila qui rappelle des affaires similaires en France, bien planquées également par l’Etat, comme par exemple le vol Itavia 870 abattu en Juin 1980 par erreur par la chasse française qui pensait que c’était l’avion de Kadhafi. La France n’a jamais reconnu cet assassinat de 64 adultes et 12 enfants âgés de 0 à 11 ans.
Did U.S. Gov’t Lie about TWA Flight 800 Crash? Ex-Investigators Seek Probe as New Evidence Emerges
[Alternet – June 20, 2013 ]
Seventeen years ago, TWA Flight 800 crashed off Long Island, killing all 230 people aboard. The official government investigation blamed mechanical failure, but now a group of former investigators are petitioning the National Transportation Safety Board to reopen the probe, saying the original report was falsified. Was the plane accidentally shot down by the U.S. Navy conducting a nearby exercise, or was it a terrorist attack? We speak to the filmmakers behind a new documentary on the crash, « TWA Flight 800, » former CBS News producer Kristina Borjesson and Tom Stalcup, a physicist and co-founder of Flight 800 Independent Researchers Organization.
JUAN GONZÁLEZ: We begin with a look at shocking new claims about an airplane crash that happened 17 years ago. More than 200 people were killed when TWAFlight 800 burst into flames just minutes after taking off from New York on July 17th, 1996. The cause of that explosion has been in dispute ever since. Government investigators say it was most likely triggered by a failure in the plane’s electrical system. But many witnesses say they saw a streak a light move toward the plane before the explosion.
Now, six investigators who participated in the original probe of the crash have come forward to request that the case be reopened. They have petitioned the National Transportation Safety Board to reactivate its investigation. Their stories are featured in a new film directed by Kristina Borjesson, a former CBS News producer.
http://www.alternet.org/news-amp-politics/did-us-govt-lie-about-twa-flight-800-crash
21 juin 2013
[Mediapart – FABRICE ARFI, KARL LASKE – 21/06/2013]
Mohammed Ismail, l’ancien directeur de cabinet de Saïf al-Islam Kadhafi, révèle à Mediapart le circuit bancaire utilisé par le régime libyen pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy. Il livre le nom de la banque, point de départ de l’argent : la North Africa Commercial Bank, à Beyrouth. Il affirme qu’un compte de l’intermédiaire Ziad Takieddine en Allemagne a également été utilisé.
http://www.mediapart.fr/journal/international/200613/sarkozy-kadhafi-un-dignitaire-revele-le-circuit-de-largent-noir
17 juin 2013
[ Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne – Juin 2013]
Le présent manuel expose, de manière accessible, la législation et la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme européennes en matière d’asile, de frontières et d’immigration. (PDF – disponible en plusieurs langues)
La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) et la législation de l’Union européenne fournissent un cadre de plus en plus important pour la protection des droits des ressortissants étrangers. La législation de l’Union européenne relative à l’asile, aux frontières et à l’immigration se développe rapidement. Il existe un impressionnant corpus de jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme qui porte, en particulier, sur les articles 3, 5, 8 et 13 de la CEDH. La Cour de Justice de l’Union européenne est également de plus en plus souvent appelée à se prononcer sur l’interprétation des dispositions de la législation de l’Union européenne en la matière.
Le présent manuel expose, de manière accessible, cette législation et la jurisprudence des deux cours européennes dans ce domaine. Il s’adresse aux praticiens du droit, aux juges, aux procureurs, aux agents des services de l’immigration et aux organisations non gouvernementales des États membres de l’UE ou du Conseil de l’Europe.
http://fra.europa.eu/fr/publication/2013/manuel-de-droit-europeen-en-matiere-dasile-de-frontieres-et-dimmigration
14 juin 2013
Le jugement de Bradley Manning est une farce – interview de Julian Assange (La Jornada)
[Pedro Miguel – envoyé spécial de La Jornada à Londres – Mardi 11 juin 2013 – Traduction de l’espagnol : Luis Alberto Reygada et Alfera pour La Voie Bolivarienne]
Le jugement contre le soldat Bradley Manning, accusé par les Etats-Unis d’avoir fourni des documents secrets du gouvernement étatsunien à Wikileaks, est une farce : son résultat est décidé d’avance, selon Julian Assange, fondateur et éditeur de cette organisation, la plus haïe et persécutée par Washington après Al Qaeda. Avec ce procès, la défense a les pieds et poings liés et le procureur cherche d’une part créer un précédent et d’autre part établir un contrôle totalitaire sur tous les employés gouvernementaux ainsi qu’une phase préparatoire pour le jugement « contre Wikileaks et contre moi ».
Depuis son refuge dans les locaux de l’ambassade de l’Equateur à Londres, l’australien a donné une longue interview à ce journal [La Jornada-Mexique] dans laquelle il a abordé différents thèmes comme le procès contre le soldat Manning, les perspectives et objectifs personnels qui entourent sa candidature au Parlement australien, le rôle des médias traditionnels, l’éclosion de l’information indépendante sur internet, la croissante politisation de la toile, le rôle des pouvoirs de facto dans la politique étatsunienne, le réalignement de la Suède comme allié étroit et subordonné à Washington. Entre autres…
L’entretien a lieu dans un terne bureau de la représentation équatorienne, à moins de quatre mètres de distance d’un policier britannique dont on perçoit le chapeau par la fenêtre de la pièce. Dehors, la vie londonienne fourmille avec normalité, animée par les clients du magasin Harrods qui se trouve à un pâté de maison.
Il est possible que les deux policiers qui sont postés devant l’ambassade soient présents dans un sincère souci de protection de l’enceinte diplomatique. Le gouvernement britannique peut compter sur une ribambelle d’agents secrets – sans guillemets puisqu’ils ont les mêmes allures et ce peu importe le pays- qui pullulent aux alentours de la rue Hans Crescent pour garantir qu’Assange ne s’échappe pas. Selon celui-ci, ces agents dépendraient de plusieurs agences de renseignement, non seulement des britanniques (du MI5, officiellement chargé de protéger le Royaume-Uni des menaces contre la sécurité nationale) mais aussi des Etats-Unis. (suite…)
14 juin 2013
Un truc idéal pour pirater les données de tous les smartphones de cadres qui utilisent les bornes de rechargement dans les aéroports… à mon avis les Chinois y ont déjà pensé 🙂
[01 Net – 04/06/2013]
Des chercheurs affirment avoir réussi à injecter un logiciel malveillant dans des mobiles iOS d’Apple via un chargeur USB de leur « conception ».
Faudra t-il bientôt se méfier des chargeurs d’iPhone ou d’iPad ? Des chercheurs américains de l’institut de technologie de l’état de Géorgie à Atlanta, affirment avoir pu infecter des mobiles Apple sous iOS avec un logiciel malveillant, en l’introduisant par un chargeur électrique de leur conception.
Ils prétendent avoir piraté, en moins d’un minute, tous les mobiles fonctionnant avec la dernière version disponible d’iOS, qu’ils ont essayé de compromettre. A leur grand surprise, l’attaque consistant à injecter un malware, s’est jouée de tous les systèmes de sécurité mis en place par Apple.
L’opération n’aurait nécessité ni mobile jailbraké, ni aucune action de l’utilisateur.
Les chercheurs expliquent qu’ils ont soigneusement examiné les mécanismes sécuritaires d’Apple protégeant contre l’installation de logiciels indéterminés puis réussi à tirer partie des possibilités de l’USB pour contourner ces protections.
Leur chargeur « pirate » embarque une mini-carte électronique de type Beagleboard, pouvant fonctionner avec des suites Linux et dotée d’un port USB. Ce choix a été effectué pour démontrer que la conception d’un tel périphérique malveillant, était aisément à la portée de bons techniciens.
Ils présenteront leur travaux et le chargeur « pirate » en question, lors de la
conférence Black Hat qui se tiendra à Las Vegas du 27 juillet au 1er août de 2013.
Cette démonstration amène à se méfier d’un périphérique a priori anodin dont le principal « tort », du point de vue sécuritaire, est de se connecter physiquement au mobile qu’il prétend alimenter.
Source :
13 juin 2013
Posted by libertesinternets under
Censure,
FBI,
GeoEye,
Google,
GUARDIAN,
Lois de réglementation d’Internet,
Privacy,
STIC,
Surveillance,
TALON,
Vie privée
Laissez un commentaire
—
(adaptation française – Gregor Seither – IES News Service)
12 juin 2013
Financement politique ? Quelle drôle d’idée ! 🙂
[Karl Laske / Marine Turchi – Mediapart – 10/06/2013]
La secrétaire générale de l’UMP Michèle Tabarot, députée et maire du Cannet (Alpes-Maritimes), pourrait être visée par l’enquête ouverte en 2008 contre son frère en Espagne. Mis en examen par les juges espagnols de l’Audiencia nacional pour une escroquerie immobilière estimée à 72 millions d’euros, Claude Roch Tabarot a notamment vendu des centaines de maisons à bâtir sur des terrains qui ne lui appartenaient pas. Selon les pièces de l’enquête consultées par Mediapart, son groupe immobilier, Riviera Invest, a aussi opéré des retraits massifs en espèces, à hauteur de 13,5 millions d’euros, et de nombreux virements vers le Maroc, les États-Unis et… la France.
Des victimes françaises s’apprêtent à réclamer de nouveaux actes d’investigation: ils pourraient conduire la justice à vérifier le train de vie et les modalités de financement de l’activité politique de Michèle Tabarot et de son deuxième frère, Philippe, secrétaire national de l’UMP, conseiller général des Alpes-Maritimes et candidat à la mairie de Cannes en 2014.
« Il y a des preuves qu’une partie de l’argent des victimes espagnoles du groupe Riviera est allée en France et que cet argent a été détourné par un membre de la famille de responsables politiques, dans leur campagne électorale », déclare à Mediapart l’avocat de l’association des victimes, Me José Luis Escobar.
« L’argent parti vers le Maroc a provoqué l’intervention et le blocage des fonds par la justice marocaine, poursuit-il. Si les Français ne permettent pas l’utilisation d’argent de provenance douteuse par leurs candidats, ils doivent enquêter sur la destination de chaque euro détourné dans notre affaire, à partir des comptes sur lesquels les victimes ont déposé leur argent. Les Français doivent enquêter sur la destination de l’argent détourné vers la France par virements bancaires, et sur l’argent qui a pu être transporté en liquide. »
À ces soupçons s’ajoute le fait que le plus proche conseiller de la secrétaire générale de l’UMP, Frank Mezzasoma, trésorier adjoint de la fédération UMP des Alpes-Maritimes, a en effet été l’un des actionnaires de la holding de Roch Tabarot en Espagne, Riviera Coast invest. Questionné par Mediapart sur la fraude reprochée à Riviera, Frank Mezzasoma a répondu par mail qu’il nous invitait à nous « reporter aux déclarations du juge d’instruction ou du procureur, voire à celle de l’avocat espagnol de la société qui ont toujours été très claires » (sic).
http://www.mediapart.fr/journal/france/050613/laffaire-espagnole-qui-menace-la-numero-2-de-lump
7 juin 2013
[Armel Mehani – 07/06/2013]
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations sur la mort de Clément Méric afin d’établir les responsabilités dans l’altercation qui a opposé mercredi soir des militants d’extrême droite et d’extrême gauche à la sortie d’une vente privée Fred Perry, rue de Caumartin à Paris. Ils ont à leur disposition les images des caméras de surveillance, les déclarations des suspects ainsi que les témoignages de ceux qui étaient présents lors du drame.
Un vigile présent sur les lieux du drame est qualifié de témoin « principal » par les policiers. L’homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l’un d’entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon, très remonté, avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui, toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l’affrontement et à partir discrètement.
Le témoin a précisé que Clément Méric aurait déclaré à propos des skinheads : « Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants. » Il maintient toutefois que le jeune étudiant n’était pas le meneur, et que si son camarade ne l’avait pas poussé à se battre, rien ne serait arrivé.
Selon RTL, l’autopsie a révélé que c’est un coup reçu en plein visage qui a tué le jeune garçon. Les médecins écartent donc que la cause de la mort soit due à un choc après sa chute. Les suspects qui ont reconnu l’avoir frappé ont nié avoir utilisé un poing américain.
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-mort-de-clement-meric-selon-un-temoin-les-skinheads-ne-cherchaient-pas-la-bagarre-07-06-2013-1677922_23.php
7 juin 2013
[Le Monde 07/06/2013]
Vous utilisez Gmail, Facebook, Yahoo!, Hotmail, Skype, Youtube, ou des services Apple en ligne ? Les informations du Washington Post et The Guardian devraient vous intéresser. Elles révèlent qu’un programme secret, au nom de code « Prism », est en place depuis 2007 : il permet aux services de renseignement américains (le FBI et à la NSA) de se connecter aux serveurs de ses services, via un portail direct, pour consulter librement toutes les informations contenues sur les utilisateurs qui sont en dehors des Etats-Unis. Le tout sans avoir besoin d’une ordonnance de justice. La plupart des compagnies concernées ont démenti, mais l’affaire fait scandale aux Etats-Unis >> http://lemde.fr/15Gf6w1
Plus de détails en anglais sur le Washington Post : http://lemde.fr/15Gf7jM ; le Guardian : http://lemde.fr/15Gfdba ; et le New York Times : http://lemde.fr/15Gfcnq
6 juin 2013
Combien voulez vous parier que la même chose vaut pour les opérateurs télécom en Europe ? (Dov)
[LE MONDE – 06/06/2013]
Un nouveau scandale menace la Maison Blanche. Le quotidien britannique The Guardian révèle dans son édition du 6 juin que l’opérateur téléphonique américain Verizon remet quotidiennement à la National Security Agency (NSA), l’une des principales agences de renseignements des Etats-Unis, les relevés de dizaines de millions d’abonnés.
Le journal a eu accès à l’ordonnance secrète, datant du 25 avril, du tribunal fédéral relatif au renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Court, FISC, un organisme créé par le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) de 1978) des Etats-Unis, qui donne à la NSA un accès illimité aux données concernées, pour une période comprise entre le 25 avril et le le 19 juillet. Les données comprennent le lieu, la date et la durée des appels nationaux et internationaux, ainsi que les numéros de téléphone qui y ont participé. L’agence n’a, en revanche, pas connaissance du contenu des conversations. (suite…)
2 juin 2013
Comme quoi, on peut être Verte et déraper grave… Dominique, là tu déconnes sérieux ! Soit tu vires Hochard et sa bande d’excités, soit cela signifie que tu cautionnes – et dans ce cas là tu ne mérites pas d’être « Verte » ! (Dov – membre d’EELV)
[Mediapart – 02 juin 2013 | Par Louise Fessard ]
L’agression le 19 mai 2013 d’un journaliste à Montreuil (Seine-Saint-Denis) par des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) a levé le voile sur l’existence d’une équipe mobile d’agents communaux armés, dirigée par un proche de la maire Dominique Voynet (Europe Écologie-Les Verts) et qui s’apparente à une police parallèle. Selon les témoignages et éléments recueillis, certains ASVP de Montreuil, normalement préposés au stationnement, effectuent des missions qui vont bien au-delà de leur compétence : patrouilles en voitures banalisées, encadrement de manifestations publiques, expulsions de squats, palpations à l’entrée du conseil municipal, etc. Une situation paradoxale dans une ville dont la maire s’est toujours refusée à l’armement de la police municipale, considérant que la sécurité des citoyens relevait de l’État.
Journaliste reporter d’images pour l’agence de presse TSVP, Mikaël Lefrançois a déposé plainte le 21 mai 2013 pour violences aggravées contre le directeur de la tranquillité publique de Montreuil, Denis Hochard. La mairie a « provisoirement » suspendu ce dernier, en attendant les résultats d’une enquête interne. L’agence TSVP a indiqué vouloir également déposer plainte dans les prochains jours, notamment pour entrave à la liberté de la presse.
Le journaliste, âgé de 27 ans, affirme avoir été agressé dimanche 19 mai vers 2 heures du matin, aux abords du palais des congrès de Montreuil où se déroulait un festival de musique électro. Mikaël Lefrançois avait réalisé en 2012 un reportage sur les polices municipales, diffusé en janvier 2013 par M6 dans “Enquête exclusive”. Comme leur nom l’indique, les agents de surveillance de la voie publique ont uniquement compétence pour dresser des procès-verbaux en cas d’infractions liées à l’arrêt et au stationnement des véhicules, ainsi qu’aux règlements sanitaires sur la propreté des espaces publics. Aussi le jeune homme dit-il avoir été surpris en constatant que certains d’entre eux portaient à la ceinture d’imposantes bombes lacrymogènes.
« Mikaël a voulu prendre des photos sur son portable pour son sujet, et l’un des agents l’a sommé d’effacer les photos de façon hyper agressive, même après qu’il lui a montré sa carte de presse, explique Thibault Leguillon, l’ami qui l’accompagnait ce soir-là. Il s’est énervé très vite, car Mikaël refusait. » Lorsque l’agent photographié de dos se retourne, Mikaël Lefrançois découvre qu’il s’agit du chef de la tranquillité publique de Montreuil, qu’il dit connaître de vue sans l’avoir jamais rencontré. Son ami a eu le réflexe de sortir à son tour son portable pour filmer la scène.
Sur la première séquence que nous avons pu visionner, un agent en uniforme au dos siglé « tranquillité publique » demande à Mikael Lefrançois d’effacer ses photos de façon plus qu’insistante – « Je fais ce que je veux alors la photo, tu l’effaces. Je t’emmerde » –, avant de l’agripper par le col et de le plaquer au mur, tandis que le jeune homme appelle au secours un policier municipal proche – « Monsieur, vous êtes policier municipal, c’est un abus de pouvoir ! » Sur une deuxième vidéo datant du 19 mai à 2 h 04 du matin, on voit le journaliste être violemment amené au sol par plusieurs ASVP, sous le regard d’un policier municipal. Ce qui vaudra au jeune homme une hémorragie à l’œil droit, constatée le lendemain matin, et trois jours d’incapacité temporaire de travail.
Il affirme également avoir alors reçu une décharge électrique à la main « de faible intensité, mais suffisante pour me faire lâcher le téléphone ». « Ils lui ont mis le genou sur le visage, c’était violent », explique Thibault Leguillon. Sur la vidéo, on entend un homme – Denis Hochard, selon le journaliste – crier : « J’ai 52 ans, pépère. C’est pas un mec de ton âge qui va me casser les couilles. Maintenant tu vas me donner le code de ton appareil et on va virer les photos que tu as faites de moi. C’est comme ça la vie, parce qu’ici, on est en France, y a des lois. » Et de menacer : « Je vais te démonter ta gueule. Casse-toi, garçon ! Je vais te le mettre dans le cul ton téléphone. »
Une fois relâché et après avoir constaté que son ami avait filmé la scène, le journaliste aurait fini, sous la menace des agents communaux, par donner son code afin de débloquer le téléphone et d’effacer les photos. « Denis Hochard m’a redonné le téléphone, en me disant qu’il y avait plein de petites rues sombres à Montreuil et que ce serait dommage qu’on s’y croise un jour », relate Mikaël Lefrançois. (suite…)