Robert Mundell, le père des « Reaganomics » et de la politique thatchérienne
L’euro est un immense succès – Je ne déconnne pas !
[Greg Palast – The Guardian – Mardi 26 Juin 2012 – Traduction: Gregor Seither – IES News Service]
L’idée que l’euro a «échoué» est d’une naïveté dangereuse. L’euro a réussi à faire exactement ce que son géniteur – et les 1% de riches qui l’ont adopté – avaient prévu qu’il fasse et ce pour quoi ils l’avaient conçu.
Ce géniteur est l’ancien détenteur de la chaire d’économie à l’Université de Chicago, l’économiste renommé Robert Mundell. L’architecte du concept d’une « économie de l’offre » est désormais professeur à l’Université de Columbia, mais j’avais fait sa connaissance par le biais de mon ancien professeur à l’université de Chicago, Milton Friedman. Je l’avais rencontré bien avant que les travaux de recherche de Mundell sur les monnaies et les taux de change aient posé les bases économiques et théoriques de l’union monétaire européenne ainsi que de la monnaie commune européenne.
A l’époque, Mundell était très occupé avec l’aménagement de la salle de bains de sa résidence secondaire en Europe. Le professeur Mundell, qui était détenteur à la fois d’un prix Nobel et d’une ancienne villa en Toscane, m’avait expliqué, furieux: « Ils ne m’autorisent même pas à installer des toilettes. Ils ont des règlements qui m’interdisent d’installer des toilettes dans cette pièce ! Est-ce que vous pouvez imaginer une chose pareille ? «
De fait, je ne pouvais pas. Mais il est vrai que je ne possède pas de villa italienne, je ne peux donc pas imaginer la frustration d’avoir à subir des règlements administratifs régissant l’emplacement des sanitaires.
Mais Mundell, un homme énergique d’origine canadienne et étatsunienne, n’était pas homme à se laisser mettre des bâtons dans les roues par l’administration. Il était bien décidé à contre-attaquer en inventant une arme qui balayerait les règles gouvernementales et la réglementation du travail. (Encore plus que l’administration tatillonne, il détestait les plombiers syndiqués qui lui avaient facturé des sommes folles pour déplacer sa cuvette de chiottes.)
« Il est bien trop difficile de virer des ouvriers, en Europe. Ils ont des droits, là-bas » se plaignait-il. Sa réponse à cette situation: l’Euro.
Pour Mundell, le vrai visage de l’Euro ne se révèlerait qu’en période de crise. C’est là que la monnaie unique ferait vraiment son travail. Le fait d’éliminer le contrôle d’un gouvernement sur la monnaie permettrait d’éviter que des vilains petits élus fassent appel à des méthodes monétaires et budgétaires d’inspiration keynésienne pour sortir un pays de la récession.
« L’Euro permettra de mettre la politique monétaire hors de la portée des politiciens», m’avait-il expliqué. « [Et] privé des leviers de la politique fiscale, la seule façon pour un pays de conserver des emplois sera de de devenir compétitif en allégeant les règles et contraintes qui pèsent sur les entreprises et les affaires.«
Pour Mundell, ces contraintes qu’il fallait éliminer sont les lois du travail, les règlementations environnementales et, bien sûr, les impôts et charges sociales. Tout cela serait balayé comme fétus de paille par l’Euro. Il ne serait pas permis à la démocratie d’interférer avec le marché capitaliste – ou avec la plomberie.
Comme l’explique un autre lauréat du prix Nobel, Paul Krugman, la création de la zone euro a violé une règle économique de base, connue sous le nom de « zone monétaire optimale ». Or cette règle économique de base avait été conçue par Bob Mundell.
Mais cela ne dérange pas Mundell. Pour lui, le but de l’Euro n’était pas de faire de l’Europe une unité économique puissante et unifiée. Pour Mundell, l’objectif de l’Euro était de poursuivre le travail entrepris par Reagan et Thatcher.
« Ronald Reagan n’aurait jamais été élu président sans l’influence de Mundell, » a écrit Jude Wanniski dans le « Wall Street Journal ». L’économie de l’offre, développée et propagée par Mundell était devenu le modèle théorique des la pensée économique Reaganienne, les « Reaganomics » – ou comme l’avait expliqué George Bush l’Ancien, « l’économie vaudou »,basée sur la croyance magique dans le libre-marché comme étant la panacée. Une croyance quasi-religieuse qui avait également inspiré les politiques de Margaret Thatcher.
Lors de notre rencontre, Mundell m’avait expliqué que, en fait, l’Euro est simplement la poursuite du concept des « Reaganomics »:
« La discipline monétaire oblige les politiques à se plier la discipline budgétaire, sans exception »
Et lorsque des crises surviennent, les nations économiquement désarmées n’ont pas d’autre alternative que d’éradiquer la plus grande partie de leur réglementations et législations gouvernementales, de privatiser massivement les services publics et industries d’Etat, de réduire les impôts et de balancer à la poubelle le modèle social européen et son État-providence. (Note du traducteur: où, comme l’avait si clairement expliqué le n°2 du MEDEF, Denis Kessler, grand ami de DSK, dans un article de la revue Challenges d’Octobre 2007: « Il s’agit de défaire méthodiquement le programme du CNR. Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de l’éliminer. »)
C’est de cette manière que nous assistons au spectacle d’un Premier ministre (non-élu) Mario Monti qui exige une « réforme » du droit du travail en Italie afin de rendre plus facile pour des employeurs comme Mundell le licenciement des plombiers toscans mentionnés ci-dessus. Mario Draghi, le directeur (non élu) de la Banque centrale européenne, appelle à des « réformes structurelles » – un euphémisme pour désigner des plans de licenciements massifs et des mesures sociales au détriment des travailleurs. Ils se basent sur une théorie nébuleuse qui voudrait que cette « dévaluation interne » de chaque nation permettra de rendre tout le monde plus compétitifs.
Monti et Draghi n’ont jamais été capables de nous expliquer de manière crédible par quel manière, si tous les pays du continent déprécient leur main-d’œuvre, chacun pourra acquérir un avantage concurrentiel. Heureusement, ils n’ont pas besoin d’expliquer leurs politiques pour que celles-ci soient mises en oeuvre. Il leur suffit de laisser les marchés s’attaquer aux obligations de chaque pays. En conséquence, l’union monétaire n’est rien d’autre que la poursuite de la lutte des classes par d’autres moyens.
La crise en Europe et les flammes de la Grèce baignent l’économie dans la lumière chaleureuse de ce que roi-philosophe de l’économie de l’offre, Joseph Schumpeter, a appelé la « destruction créatrice« . L’acolyte de Schumpeter et thuriféraire du libre échange, Thomas Friedman s’est rendu à Athènes pour s’incliner devant le « sanctuaire improvisé », c’est à dire la banque incendiée où trois personnes ont trouvé la mort après que des manifestants anarchistes y aient jeté un engin incendiaire. Friedman a profité de l’occasion pour prêcher une homélie sur la mondialisation et dénoncer « l’irresponsabilité » grecque.
Les flammes, le feu, le chômage de masse, le bradage des biens nationaux… tout cela allait engendrer, selon Friedman, une « régénération » de la Grèce et, au bout du compte, de toute la zone Euro. Et par la même occasion, les Mundell et tous les autres propriétaires de villas pourraient enfin installer leur cuvettes de chiottes où bon leur semble.
Aujourd’hui, alors que tout le monde parle de « l’échec » de l’Euro, il est grand temps que comprendre que le bébé de Mundell, a en fait été un succès éclatant, probablement bien au-delà rêves les plus fous de son créateur.
(…) un groupe de salafistes a fait parler de lui en exhortant les musulmans du monde entier à ne plus consommer de tomates, car désormais classées « aliment chrétien »…
Les bras nous en tombent, et à part se demander quelle mouche a piqué l’Association islamique égyptienne populaire pour avoir publié sur Facebook la photo d’une tomate coupée en deux, renfermant un cœur en forme de croix, on se prend juste à soupirer : mais jusqu’à quelles extrémités peuvent aller certains extrémistes ?
On aimerait rire de tout, et notamment de ce fameux appel au boycott de la tomate, et si la meilleure pirouette était de déclarer haram la bêtise humaine, une fois pour toutes…
Voici le message diffusé sur Facebook : “Manger des tomates est interdit parce que les tomates sont chrétiennes. [La tomate] loue la Croix au lieu d’Allah et dit qu’Allah est trois [en référence à la Trinité].Je vous en conjure, faites circuler cette photo car il y a une sœur de Palestine qui a vu le prophète d’Allah [Mahomet] dans une vision. Il pleurait et mettait sa nation en garde contre le fait de manger des tomates. Si vous ne diffusez pas ce message, sachez que c’est le diable qui vous en a empêché.”
Entrée dans la légende, le scandale du Watergate est une affaire d’espionnage politique qui a entraîné la démission du président des États-Unis Richard Nixon. L’affaire avait débuté avec l’arrestation, dans la nuit du 17 juin 1972, de cinq « cambrioleurs » repérés par un agent de sécurité dans l’immeuble du Watergate, au siège du Parti démocrate. Les hommes arrêtés transportaient du matériel d’écoute ; ils ressemblent plus à des agents secrets qu’à des cambrioleurs. Sur des carnets d’adresses retrouvés en leur possession, on trouve des documents impliquant un certain Howard Hunt et des numéros de téléphone de la Maison Blanche. L’un des cambrioleurs, James McCord, attire particulièrement l’attention : c’est un colonel réserviste de l’armée de l’Air, un ancien du FBI et de la CIA, et surtout un membre du Comité pour la réélection du Président (CRP)
Or, comme le montrent les archives de la police de Washington D.C. déterrées par Sam Smith (Progressive Review), la matin du 17 juin le chef de le police pour le district en question avait passé un savon à l’équipe de policiers en civil, les accusant d’être des jean-foutre qui se la coulaient douce. Il leur avait conseillé d’être un peu plus réactifs, sinon il les reverserait tous dans les patrouilles en uniforme et en voiture de police.
Ce soir là, quand l’agent de sécurité a téléphoné à la police pour signaler qu’il avait repéré des gens à l’allure suspecte dans le Watergate, la police a d’abord voulu envoyer une voiture de patrouille affectée à ce secteur. La voiture ne répondant pas à l’appel radio (les policiers étaient entrain de manger) l’équipe de policiers en civil a décidé de faire preuve de dynamisme et d’aller voir ce qui se passait au Watergate. Ils ont donc débarqué dans une voiture banalisée et en civil, surprenant les cambrioleurs sur le fait… si la voiture de patrouille avec des policiers en uniforme avait répondu à l’appel, le guetteur situé de l’autre coté de la rue aurait eu le temps d’alerter ses complices… et l’affaire du Watergate n’aurait jamais eu lieu.
Tous les séismes de l’année 2011 recensés dans une spectaculaireinfographie vidéo, selon l’impact et l’intensité relative de chaque secousse. Le tsunami au Japon de mars 2011 apparaît à la 2e minute.
Comme le rappelait récemment un article du New York Times, aux Etats-Unis, la totalité des complots terroristes découverts par le FBI sont inspirés et fabriqués par des agents infiltrés du FBI. Et dans la mouvance « altermondialiste » et « black block » on a récemment découvert que le « noyau dur des activistes », ceux qui impulsaient les opérations et étaient moteurs de tous les combats, étaient tous des infiltrés de la police britannique et allemande. Mohammed Merah, gamin perdu des banlieues ne fait pas exception… un « patsy » comme on dit aux Etats-unis.
Mohamed Merah aurait découvert qu’il était manipulé par les services du renseignement français
[Le Monde 12/06/2012]
Mohamed Merah, « le tueur au scooter » qui a assassiné sept personnes en mars dans le sud de la France, aurait découvert juste avant sa mort qu’un de ses amis, qu’il pensait être un djihadiste, était un agent des services du renseignement français,affirme un quotidien algérien, qui aurait visionné des vidéos-testaments.
« Je suis innocent. Je découvre que mon meilleur ami Zouheir travaille pour les services secrets français », dirait Merah, 23 ans, dans cette vidéo-testament où il se filme lui-même peu avant d’être tué par la police, selon une traduction en arabe de ses propos publiée par le quotidien arabophoneEchourouk et retraduite en français par l’AFP.
« VA EN ENFER ESPÈCE DE TRAÎTRE »
Zouheir, selon le même journal, faisait partie de l’équipe qui tentait alors de négocier sa reddition alors qu’il était enfermé dans son appartement, à Toulouse (sud-ouest de la France), assiégé par les forces de sécurité, après qu’il eut assassiné trois militaires français et quatre personnes, dont trois enfants, dans une école juive.
« Tu m’as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans. Et tu te révèles finalement un criminel et un capitaine des services français. J’aurais jamais cru ça », lance Merah à l’adresse de Zouheir. « Va en enfer espèce de traître », ajoute-t-il. « Vous allez me tuer sans aucune raison. C’est vous qui m’avez entraîné dans cette situation. Je ne te pardonnerai jamais. » (suite…)
On avait bien rigolé avec le SMS de Sarkozy à Cécilia = « Si tu reviens j’arrête tout »… voici maintenant le « bitch fight » entre les deux compagnes du Président ! Comme dit notre copain Tim Carr: « You French… you’re trying so hard but you still end up being… so French! » – Du pur Eugène Labiche au XXIè Siècle !
Valérie Trierweiler encourage Falorni contre Royal
[Le Monde – 12/06/2012]
La situation était déjà tendue dans la 1re circonscription de Charente-Maritime où s’affronteront dimanche 17 juin, au second tour des législatives, dans un duel fratricide, Ségolène Royal, candidate investie par le Parti socialiste, et Olivier Falorni, candidat PS dissident. Il ne fallait pas plus de 140 signes pour la rendre explosive.
Mardi 12 juin, quelques heures après que Ségolène Royal a annoncé, dans sa profession de foi, avoir reçu le soutien de François Hollande, la compagne du président de la République envoyait un message d’encouragement à son adversaire sur son compte Twitter.
Pendant plus d’une demi-heure, personne ni Mme Trierweiler, ni l’Elysée, n’a confirmé ni démenti ce tweet, avant qu’à 12 h 40, l’AFP annonce avoir eu une confirmation directe de cette dernière, par un « oui » envoyé par SMS.
Un conseiller de l’Elysée qui répondait aux questions du Monde au moment même de cette confirmation a réagi : « Je suis complètement scotché. »« Je m’attendais à des crises gouvernementales, pas conjugales. C’est hallucinant. » Mme Royal est en effet l’ex-compagne de François Hollande, et la mère de ses quatre enfants.
Le Lab d’Europe 1 rappelle une interview que la compagne du président de la République avait accordée à l’hebdomadaire Femme actuelle fin avril dans laquelle elle confiait : « François me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets. »
Une vague de violences sans précédent a éclaté simultanément dans plusieurs régions du pays dans la nuit de lundi à mardi. Elles se sont poursuivies hier, impliquant des groupes de salafistes et de casseurs. Ils s’en sont pris à des postes de police et à des bâtiments administratifs. Les troubles seraient liés à une exposition à La Marsa (banlieue nord de Tunis) qui s’est tenue du 2 au 10 juin, et dont des œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Le ministre de la culture tunisien, Mehdi Mabrouk, a d’ailleurs annoncé mardi qu’il allait porter plainte contre les organisateurs de cette exposition intitulée « Printemps des arts« . Face à cette situation explosive, le couvre-feu est entré en vigueur de 21 heures à 5 heures du matin et couvre le « Grand Tunis » (qui comporte quatre gouvernorats) et les gouvernorats de Sousse (Est), Monastir (Est), Jendouba (Nord-Ouest), et Medenine (Sud). C’est la première fois depuis mai 2011 que la capitale tunisienne est soumise à un couvre-feu. L’état d’urgence est toujours en vigueur dans le pays depuis le soulèvement qui a abouti à la chute de Ben Ali, le 14 janvier 2011.
Visuel du site voteinutile.fr. Balkany est présenté avec un bonnet d’âne, un clin d’oeil à son taux d’abentéisme record.
BALKANY, LE HACKER ET L’HÉBERGEUR DILIGENT
[S.BLANC ET G.LEDIT – OWNI 08/06/2012]
Le député-maire de Levallois-Perret a porté plainte pour diffamation contre l’auteur d’un site se moquant de son absentéisme record. Gandi, l’hébergeur du site, s’est montré bien complaisant. Il est loin le temps de l’hébergeur militant…
Patrick Balkany découvre l’open data. À ses dépens. Ce qui n’a pas l’air de lui plaire. Le député-maire de Levallois-Perret, candidat à sa réélection, vient de porter plainte pour diffamation contre Vincent, un électeur de la circonscription de l’élu UMP, auteur deVoteinutile.fr. Ce site mis en ligne le 19 mai utilise en effet les données de l’Assemblée nationale, mises en scène par Regards Citoyens, pour souligner avec humour l’absentéisme record du député sortant. Il est accompagné d’un guide pour “hacker la campagne de Patrick Balkany”.
L’Internet, c’est le mal
À côté d’un Patrick Balkany affublé du bonnet d’âne des mauvais élèves, on trouve cette citation du proche de Nicolas Sarkozy, tirée de l’une de ses rares interventions dans l’hémicycle :
Je trouve parfaitement inacceptable que nous soyons soumis à une évaluation comme si nous étions à l’école.
Je n’accepte pas ce côté Internet où tout le monde peut dire n’importe quoi et s’essuyer les chaussures sur les hommes politiques.
La pression a d’abord été mise sur l’hébergeur du site, Gandi.net. Dans une lettre adressée à la direction de l’entreprise, le cabinet du maire, représentant Patrick Balkany, affirme : “l’hébergement et la mise à disposition des services précédemment cités doit immédiatement cesser dès lors qu’il est particulièrement clair que son existence même porte atteinte à mon honneur et à ma considération, ce qui rend évidemment son contenu illicite”. Avant de sommer l’hébergeur de “de faire le nécessaire pour mettre un terme sans délai à ces agissements”. (suite…)
LCEN : pas de retrait sans un strict respect du formalisme de la notification
[Legalis.net – 06/06/2012]
Sur renvoi d’un arrêt de la Cour de cassation du 17 février 2011, la cour d’appel de Bordeaux a infirmé, le 10 mai 2012, la condamnation de l’hébergeur Amen qui avait suspendu un contenu litigieux cinq jours après l’envoi de la notification. Toutefois, la cour de renvoi ne s’est pas prononcée sur la notion du prompt délai qui était pourtant au cœur de ladécision du TGI de Toulouse du 13 mars 2008 et de l’arrêt de la cour d’appel de Toulouse du 19 novembre 2009.
En effet, la Cour de cassation avait annulé la décision d’appel au motif que la notification n’avait pas respecté le formalisme strict prévu par l’article 6-I-5 de la LCEN. Et la cour de Bordeaux a conclu que la notification en cause qui ne contenait que les nom et prénom de la personne en cause était incomplète. Elle ne permettait de connaître ni sa profession, si son domicile, sa nationalité ou sa date et lieu de naissance, données exigées par cet article quand il s’agit d’une personne physique.
Elle conclut que « la présomption de connaissance des faits litigieux définie à l’article 6 de la loi précitée, ne peut donc s’appliquer à Amen, son obligation de faire cesser la diffusion est susceptible d’une contestation sérieuse qui exclut l’allocation d’une provision ouverte par l’article 809 alinéa 2 du code de procédure civile ». (suite…)
[ Jean Pierre Blettner, Jacques Cheminat – Le Monde Informatique – 06/06/2012]
Cette prévision est l’avis d’un analyste américain. D’autres consultants restent plus mesurés, mais incitent Facebook à miser sur la mobilité comme futur vecteur de croissance.
« Facebook va disparaître d’ici 5 à 8 ans, de la même manière que Yahoo a disparu » affirme Eric Jackson, fondateur de Ironfire Capital. Certes, « Yahoo est toujours bénéficiaire, a toujours 13 000 employés, mais la firme représente à peine 10% de la valeur qu’elle avait atteint en 2000. D’une certaine manière Yahoo a disparu ».
Le problème de Facebook, c’est le mobile. Ce qui laisse une chance à ses concurrents. « Regardez comment Google se bat pour délivrer des services dans les réseaux sociaux, c’est le même problème pour Facebook et le mobile » constate Eric Jackson. La bourse sanctionne d’ailleurs cette lacune et l’action de Facebook s’établit désormais à 25,9$, très en-dessous du cours d’introduction.
Cet avis n’est cependant pas partagé par Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights & Strategy. Il pense toutefois que la firme pourrait bien rencontrer des problèmes. « Facebook ne va pas disparaître, dans les cinq ans, mais sa croissance ne sera plus similaire. Même avec la croissance de sites plus verticaux, comme Pinterest, Instagram ou Goba, les particuliers auront besoin d’une base sociale où toutes leurs relations et leurs amis sont accessibles. » Il y a toujours une nouvelle société collant aux roues d’un leader, et Facebook ne sera pas différent des autres. « Cela n’est pas différent de la disparition de Altavista, de AOL ou de Yahoo. Les utilisateurs goûtent à la technologie puis changent. »
Pour Dan Olds, analyste chez The Gabriel Consulting Group, « Facebook fait de lents progrès en matière de mobiles. La plupart des utilisateurs trouvent l’interface mobile difficile à lire et à utiliser. Mais Facebook a récemment repensé son interface mobile afin de mieux visualiser les images, notamment. Et ils doivent améliorer leur modèle économique pour les annonceurs. » Un avis partagé par Brad Shimmin, un analyste de Current Analysis, « le mobile est un élément moteur du marché, dans lequel Facebook aura un rôle important à jouer, s’il arrive à répondre efficacement à cette tendance ».
Reste que Facebook a créé des milliardaires et des millionnaires. Et il ne va pas manquer de challengers plus rapides et sans complexe pour pointer sa lourdeur.
Derrière l’opération de comm’ tout sourire de Marine Le Pen, il y a des trucs nettement plus glauques… si c’est ce que vous voulez, les électeurs du FN, alors va falloir assumer...et ne pas venir dire, quand nous aurons notre propre Anders Behring Breivik (l’assassin en Norvège) qu’il s’agit d’un « acte isolé » commis par un malade mental…
Et que dire des représentants de la communauté juive qui applaudissent ce genre de discours au nom de la « défense d’israël »…
Qui sème le vent…
POUR REMI CARILLON, CANDIDAT FRONT NATIONAL DES HAUTS-DE-SEINE, IL FAUT EXPULSER TOUS LES MUSULMANS DE FRANCE, « QUITTE A PROVOQUER UNE GUERRE CIVILE »
Dans le n° 740, je présentais une méthode douce pour traiter l’Islam en France, et annonçais que j’en présenterais une forte. Ce n’est que si la douce n’a pas fonctionné, qu’il faudra utiliser la forte : la première est donc un passage obligé qui légitimera la seconde, que voici.
La première étape sera de mettre en évidence l’échec de la méthode douce. Il aura donc fallu la jalonner d’indicateurs de réussite fiables et indiscutables. L’objectif sera de démontrer que le « vivre ensemble », sous-entendu « avec la charia », est une utopie vouée à l’échec.
La seconde étape sera de demander aux Français de choisir, par référendum, entre deux solutions, toutes deux radicales et opposées :
La France cède à l’Islam (adaptation systématique de notre loi à la charia), en échange d’une paix durable, quitte à ce que la France devienne une république islamique.
L’Islam cède à la France (expulsion pure et simple des musulmans de France vers leurs pays d’origine), quitte à provoquer une guerre civile.
Le référendum présente plusieurs avantages :
– Le premier, c’est la légitimité incontestable qu’il donne pour appliquer une politique, puisque c’est le peuple souverain qui s’est directement exprimé.
– Le second, c’est qu’il sera naturellement précédé d’un débat de plusieurs mois au cours duquel pourront s’exprimer toutes les opinions.
– Le troisième, c’est qu’il permettra d’expliquer en long, en large et en travers, les avantages et les inconvénients des deux solutions, en décrivant quelles mesures législatives et exécutives seront prises, et quelles en seront les conséquences à court, long et moyen termes.
À n’en pas douter, si aucune précaution n’est prise, les musulmans de France, d’Europe et du monde entier, réagiront très violemment à l’annonce d’un tel référendum, avant même son résultat, bien plus violemment que lors de la publication des caricatures sur Mahomet.
En France, ils manifesteront dans les rues en cassant tout sur leur passage, brûleront tout ce qu’ils pourront dans les banlieues, sortiront les armes de guerre qu’ils cachent dans leurs caves, déclencheront des actes terroristes sur le territoire national, tandis qu’en terre d’Islam, ils exécuteront les Français expatriés.
C’est pourquoi la seconde étape sera précédée d’une longue préparation dont le but sera d’éviter, sinon de limiter, ces réactions :
– La France aura expliqué ses intentions aux pays occidentaux, ses alliés, tous confrontés au même problème, et ne lancera le référendum qu’avec le soutien d’états suffisamment nombreux et importants, de façon à éviter un Kosovo français.
– L’armée aura envoyé tous les militaires musulmans sur ses terrains d’action en terre d’Islam (Afghanistan, Afrique noire), et aura révoqué tous ceux qui auront refusé de s’y rendre.
– Les Français en terre d’Islam (expatriés, diplomates) auront été remplacés, si possible, par des Français musulmans.
– Le gouvernement français aura planifié de déclarer l’état d’urgence et de mobiliser l’armée sur son territoire national dès les premières exactions.
La France se retrouvera donc probablement en guerre civile, mais pas si « civile » que cela, puisqu’elle opposera des Français de souche contre des membres de l’Oumma, qui l’envahissaient avec comme seule arme (mais quelle arme !) leur démographie galopante, contre la nôtre, chancelante.
Une guerre n’est jamais agréable et les pacifistes se lèveront pour défendre les musulmans stigmatisés, comme le feront les intellectuels, les médias, les artistes, les religieux, et l’étranger. Mais nous n’avons en fait qu’une seule alternative : soit disparaître, soit combattre. Les règles démographiques nous donnent mathématiquement perdants. Si nous voulons que renaisse notre France, et non qu’elle soit remplacée par une république islamique, nous n’avons d’autre recours que l’éradication de l’Islam de notre pays. Or l’Islam ne respecte que la force. C’est ce qu’il faudra faire comprendre à une majorité de Français, pendant la campagne référendaire.
Si le référendum est favorable à l’éradication, la France deviendra la cible économique de tout le monde musulman : plus de pétrole, plus de marchés. Mais la préservation de notre identité est à ce prix. C’est pourquoi le soutien d’autres démocraties occidentales sera primordial. Après quoi, ce sont elles qui nous suivront…
Nous sommes sur le plateau de France 2, le 22 avril, au soir du premier tour de la présidentielle. Les résultats tombent. Les Français ont crédité Marine Le Pen de 17,9 %. Exalté, le porte-parole du Front national, Gilbert Collard, annonce la couleur : « On est la nouvelle droite ! C’est vrai que Nicolas Sarkozy, ça paraît bien fini. »Justifié dans ses prises de position par la surenchère du président sortant sur l’immigration et l’islam, réunissant 6,4 millions de voix, le FN se pose en parti d’alternance. Il se prépare à affronter l’UMP en multipliant les triangulaires aux législatives. Il en a les forces. Marine Le Pen est arrivée première ou deuxième dans 116 circonscriptions sur 577, dépassant les 25 % dans 59 d’entre elles.
Ce succès de l’extrême droite, sa conversion en une « droite nationale » rejetant, au moins en paroles, « les formes de xénophobie, de racisme et d’antisémitisme », tout en faisant de la lutte contre l’immigration musulmane son cheval de bataille, fait écho à la percée dans toute l’Europe de formations politiques similaires. Citons le Parti du peuple danois, le Parti pour la liberté néerlandais, le FPÖ et le BZÖ autrichiens, les Vrais Finlandais, le Parti du progrès norvégien, le flamand Vlaams Belang, Droit et Justice en Pologne, Ataka en Bulgarie, la Ligue du Nord en Italie, les Démocrates en Suède, l’Union démocratique du centre (UDC) en Suisse. Tous ces partis dépassent aujourd’hui les 5 % des suffrages, quand ils n’atteignent pas 25 %.
Selon le spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus, ces formations incarnent l’émergence d’une « nouvelle droite radicalisée ». Leurs programmes oscillent entre deux philosophies très différentes qui s’opposent sur l’économie et les moeurs. Certains, comme le FN, prônent un « nationalisme social », explique Dominique Reynié, de la Fondation pour l’innovation politique. Ils sont eurosceptiques, contre la monnaie unique, ils critiquent la mondialisation, s’en prennent au capital, disent défendre les sans-grade. D’autres, comme le Parti pour la liberté de Geert Wilders, aux Pays-Bas, défendent un « libéral populisme », constate Jean-Yves Camus. Ils défendent l’Europe, le libéralisme, la laïcité et la liberté des moeurs.
Tous ces partis, cependant, comme le constate le politologue autrichien Anton Pelinka, se retrouvent sur un point : une critique virulente de l’islam et du multiculturalisme. Ils « jouent démagogiquement la carte qui consiste à dénoncer l’immigration musulmane pour rallier les perdants de la mondialisation ».
Le plus radical est Geert Wilders (16 % des voix aux législatives de 2010, aux Pays-Bas) qui considère l’islam non comme une religion mais comme « une idéologie fasciste », homophobe, profondément sexiste. Dans son film Fitna(« Discorde » en arabe), il compare le Coran à Mein Kampf – ce qui lui a valu d’être interdit de séjour au Royaume-Uni – et appelle les musulmans d’Europe à abjurer leur foi. Il préconise l’arrêt de toute immigration ainsi que l’expulsion des Pays-Bas de tout musulman coupable de délit. (suite…)
Ce n’est pas une simple histoire de hacker…. il s’agit d’une attaque de type militaire contre un pays. Attaque non déclarée et sans le moindre mandat de la « communauté internationale ». Au minimum il faudrait que l’ONU publie une réaction face à cela… car la revendication ouverte de cette action pose un précédent qui peut avoir des conséquences très lourdes à long-terme. Il légitime toutes actions de cyberguerre future… y compris contre d’autres pays que l’Iran.
Quelle est la légalité d’une attaque de ce genre ? Comment se faire compenser les dommages collatéraux (dans des pays totalement étrangers au conflit) de ce genre d’attaques ? Et si demain Boeing aux USA décide de saboter Airbus en Europe à l’aide de sa propre variante de Stuxnet ? Qui va l’en empêcher maintenant que la Maison Blanche a donné l’exemple ?
Au même titre que l’illégalité de l’invasion irakienne a bloqué toute capacité d’intervention « légitimée » des USA pendant un bout de temps, l’utilisation de cyber-armes contre un pays dans une guerre non déclarée ouvre la porte à un avenir sombre en matière de cybersabotage… et si les hackers Syriens ou Iraniens ou Chinois décident de riposter, au nom de quoi les USA pourront-ils s’y opposer (greg)
Barack Obama a ordonné les attaques Stuxnet contre l’Iran
[Serge Leblal – Le Monde Informatique – 04/06/2012]
Le ver Stuxnet, mis au point par des agences américaines et israéliennes, a bien été créé pour cibler le programme nucléaire iranien, selon le New York Times.
Le président américain Barack Obama a ordonné les cyberattaques avec le malware Stuxnet contre l’Iran pour ralentir le développement du programme nucléaire du pays,selon un article publié dans The New York Times. Le journal, citant des sources anonymes, a rapporté que, dans les premiers jours de sa présidence, M. Obama a accéléré le projet connu sous le nom de code Olympic Games et initié par l’administration de George W. Bush. Le ver Stuxnet, depuis longtemps officieusement attribué à Israël ou aux États-Unis, a frappé les ordinateurs iraniens à la mi-2010 avant de se disséminer à travers l’Internet.
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