« Sarkozy nous a tendu un piège » dit le fabiusien Bacheley à propos du nouveau traité « simplifié » remplaçant feu le TCE. C’est une mauvaise plaisanterie : Sarkozy n’a tendu aucun piège au PS puisqu’il ne fait que mettre en œuvre, à la lettre, ce qu’il avait annoncé dans sa campagne électorale. On peut reprocher beaucoup de choses au nouveau président de la république, mais certainement pas d’être infidèle à ses promesses, sur la question européenne comme sur les autres questions. Le seul responsable de ce prétendu « piège » est le parti socialiste lui-même.
Les choses sont en effet très simples : le programme du PS (congrès du Mans) et le programme de la candidate Royal disaient clairement : tout nouveau traité doit être soumis au référendum. A l’unanimité, les socialistes se plaignent du « déficit démocratique » dans la construction de l’Europe. La logique voudrait donc que les socialistes fassent tout leur possible pour contraindre Nicolas Sarkozy à organiser un référendum sur le traité simplifié. Et le seul moyen de le faire est de voter « non » à la révision constitutionnelle préalable à l’adoption du traité par le Parlement. Personne ne demande donc aux socialistes de renoncer à leurs convictions. Les adeptes du traité « relifté » pourront voter « oui » au référendum et même convaincre leurs concitoyens que c’est une bonne chose.
Au lieu de suivre cette logique et cette honnêteté élémentaire, les dirigeants socialistes ont décidé d’apporter un soutien décisif à Nicolas Sarkozy. Les Jouyet, Besson, Kouchner, Bockel and Co ne suffisaient pas. C’est maintenant tout le gratin de la rue de Solferino qui rallie le président sur cette question décisive : la mise hors jeu de la volonté populaire, la liquidation de l’article 3 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui stipule que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ».
En effet, Moscovici, Poignant et une vingtaine d’autres hiérarques ont d’ores et déjà annoncé qu’ils voteraient « oui » au parlement, oui à la révision et oui au traité. Mme Royal leur a emboîté le pas. (suite…)
[IES News Service / AP – 15/10/2007] Le fils cadet de Nicolas Sarkozy, Jean, sera jugé le 4 décembre pour « délit de fuite » par le tribunal correctionnel de Paris – la procédure aura mis deux ans ! Le 10 octobre 2005, M’Hamed Bellouti s’est fait emboutir sa voiture place de la Concorde par un scooter qui a pris la fuite, en lui faisant un bras d’honneur. Il a eu le temps de noter l’immatriculation et contacte son assureur qui écrit au propriétaire du scooter en janvier 2006.
En février 2006, la victime présumée porte plainte, qui sera égarée un mois plus tard. Cependant l’assureur a gardé une trace du document et fera connaître l’identité du conducteur du scooter à M. Bellouti. Le frère de ce dernier, militant UMP, se rendra même au QG de campagne de Nicolas Sarkozy où il sera reçu par une secrétaire. Mais sans résultat.
M’Hamed Bellouti décide alors de porter l’affaire au pénal, persuadé que Jean Sarkozy est « protégé » par la police et soucieux de faire valoir ses droits en démocratie. Il est d’autant plus choqué que la police en janvier 2007 retrouve en l’espace de 10 jours et grâce à des analyses ADN, le scooter volé de Jean Sarkozy.
« Quand on lui vole son scooter il y a du zèle, quand il percute ma voiture, il n’y a plus de zèle », s’offusque M. Bellouti.
La presse internationale était là ce mardi pour relater cette nouvelle affaire surréaliste. La présidente de la 10e chambre a déclaré: «Je n’ai pas l’état civil complet de ce monsieur, Jean Sarkozy, et rien sur son casier judiciaire…». L’avocat de Jean Sarkozy, Thierry Herzog, a alors rétorqué: «Ce doit être, en effet, très difficile à trouver. Je crois savoir que son père se prénomme Nicolas et sa mère Marie.» Cette précision a déclenché des éclats de rire de la presse internationale.
M’Hamed Bellouti demande le remboursement des 260 € de dégâts et 4 000 € de dommages et intérêts pour préjudice moral.
[Il manifesto, Los Angeles, samedi 27 octobre 2007 – Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio]
On les appelle « reverse 911 » (comme le 15 « à l’envers ») les appels téléphoniques de la police aux résidents des zones à risque pour leur notifier l’ordre d’évacuation quand les flammes approchent de leurs quartiers.
Ces dernières semaines il y en a eu des centaines de milliers aux résidents des quartiers des faubourgs assiégés par les incendies californiens. A ceux du moins qui ont le téléphone ; à la différence des milliers d’autres qui appartiennent par contre à la population « ombre » d’une des aires les plus riches d’Amérique, ces gens invisibles qui vivent, souvent dans des campements clandestins, dans des baraques et des tentes plantées dans les canyons à l’écart des villes où ils travaillent au noir : comme gardiens, jardiniers, hommes de service et surtout comme force de travail à bas prix dans les champs de l’Etat qui a le plus florissant secteur agricole d’Amérique. Elles appartenaient aussi à cette population traquée les quatre personnes dont on a retrouvé les restes carbonisés, quelques heures après le départ de Georges Bush, avant-hier (25 octobre, ndt), au fond d’un escarpement derrière San Diego, où ils avaient désespérément cherché à se réfugier des flammes.
Quatre des deux millions de « non-personnes » qui, après le bref mouvement pour les droits des immigrés de l’an dernier, sont aujourd’hui les victimes désignées des rafales de haine qui ont soulevé une vague de xénophobie en Californie et dans tout le pays.
La chasse au sans papier, à coups de rafles nocturnes et de bile déversée sur les blogs, a rendu plus dramatique encore le « sale » secret de cette économie opulente. Pendant que les quatre, trois hommes et une femme sans noms, mouraient dans l’incendie du champ où ils avaient essayé de disparaître de la vue de la société de l’abondance, qui attend leurs services mais nie leur existence, un autre épisode de « justice ethnique » avait lieu quelques kilomètres au nord sur la côte, dans le stade de San Diego transformé en centre pour 10.000 réfugiés.
Le Qualcomm stadium a été le fleuron de ce désastre, géré par les agences de presse comme fond modèle pour les opérations de secours et pour les photos de gouverneur. Et immédiatement désigné par les journaux comme l’anti-Superdome, ce chaos infernal où, après l’ouragan Katrina, des milliers de noirs de New Orléans avaient été abandonnés à eux-mêmes. Le centre de réfugiés « de luxe » a eu à sa disposition des cappuccinos offerts par Starbucks, des revues gratuites, des menus variés et même des massages pour soulager le stress.
Du moins pour les bons réfugiés ; de fait, mercredi (24 octobre, ndt), comme le rapportait un entrefilet dans les pages intérieures des journaux, six clandestins ont été arrêtés au Qalcomm pour « vol de nourriture ». Tolérance zéro donc sur l’alimentation « illicite », et après la déportation sommaire des six, quatre adultes et deux enfants coupables d’avoir ôté la nourriture de la bouche des ayant droits, une vingtaine de familles « non anglophones » ont quitté le centre.
Episode emblématique de la guerre aux pauvres et aux autres qui désormais prévaut en Californie et dans le pays où une démagogie « nativiste », habilement instrumentalisée, est en train de porter ses fruits empoisonnés. Les « clandestins » qui ont aussi perdu dans le chaos californien ces lambeaux de vie précaire qui leur permettait de rassembler quelques sous pour construire leurs remises au Mexique, vivent un désastre caché, hors champ, jamais repris dans le champ des caméras de télés qui filment l’assistance compatissante de Bush et Schwarzenegger.
Lisez l’article complet, c’est TRES intéressant !
Mais il manque juste un truc : compte tenu de la démographie du pays, la langue TURQUE devrait avoir une place majeure en Europe dans les 20 prochaines années. Or elle ne figure nulle part dans les études de l’équipe LEAP.
[Global Europe Anticipation Bulletin – 15/04/2007]
L’équipe LEAP/E2020 conduit depuis plus d’une décennie une analyse de terrain très approfondie des tendances lourdes affectant la sphère linguistique dans l’UE. Au-delà de l’intérêt culturel de tels travaux, LEAP/E2020 les conçoit également comme des outils d’aide à la décision tant individuelle (parents pour l’éducation de leurs enfants) que collective (institutions publiques éducatives, universités, états, entreprises internationales).
Dans le cas de l’UE, l’équipe LEAP/E2020 a identifié cinq facteurs-clés qui vont façonner le visage linguistique de l’UE d’ici une génération:
1. Le grand retour de la langue allemande :
2. La revitalisation de la langue française :
3. La fin de l’Anglo-Américain comme langue hégémonique de la modernité :
4. L’entrée de la langue russe au « purgatoire » linguistique européen :
5. La montée en puissance de la langue espagnole à l’international :
Ces tendances seront renforcées par les exigences croissantes de communication intra-européenne, caractérisée par la montée en puissance d’acteurs collectifs ou individuels ne pouvant pas avoir recours à des traductions onéreuses et s’appuyant donc fortement sur la maîtrise dite « passive » (compréhension) d’une langue étrangère, facilitée par le recours à une langue de la même famille linguistique. Parallèlement, l’autre tendance dominante sera l’utilisation croissante de systèmes de traduction automatique afin de pouvoir diffuser des textes multilingues à grande échelle et à faible coût.
En conclusion, si la matrice linguistique de l’UE à l’horizon 2025 continuera à s’inscrire dans la logique de la parole d’Umberto Eco “La traduction est la langue de l’Europe”, pour LEAP/E2020 se dégage un paysage linguistique clair (qui sera bien entendu modulé selon les secteurs d’activité), sur fond de vivacité des langues nationales et régionales, très en rupture avec l’opinion dominante des élites communautaires actuelles (4) :
1. Quatre langues trans-européennes dominantes, Anglais-Allemand-Français-Russe, dont trois seulement seront officielles (le Russe ne le sera évidemment pas) et dont deux seront les langues sélectives de l’élite de l’UE dans vingt ans (Français et Allemand, puisque l’Anglo-Américain ne sera plus socialement discriminant).
2. Trois langues européennes internationales, Anglais-Français-Espagnol.
Sur le site de Ségolène Royal, on découvre une lettre que l’ancienne candidate a envoyé depuis l’Argentine où elle se trouve pour soutenir la nouvelle présidente du pays, Cristina Kirchner.
Et là bas, probablement saisie par le virus révolutionnaire qui anime la patrie du « Che », notre Ségolène se retrouve soudain des affinités avec les « ringards d’altermondialistes » qu’elle raillait il y a encore six mois à Paris…
Je suis curieuse de voir de plus près comment un pays plein de potentiel mais acculé à la faillite par le dogme du “consensus de Washington” a repris ses affaires en mains en s’affranchissant de cette idéologie ultra-libérale et en redonnant à l’Etat un rôle d’impulsion et de régulation.
Tudieu ! Comme elle y va la Ségo ! Voilà qui ne vas pas faire plaisir à ses amis du PS, un parti qui a récemment déclaré que « le marché est incontournable » et qui compte parmi ses encartés des gens comme Pascal Lamy, patron ultra-libéral de l’OMC, Jacques Delors, apôtre du libéralisme à Bruxelles et enfin, Dominique Strauss Kahn, actuel directeur du Fonds Monétaire International, organisation qui a précisément acculé l’Argentine à la faillite.
Un peu plus loin :
Elle souligne l’importance de cette “équation énergétique” pour l’avenir du pays et ironise sur ceux qui diabolisent Hugo Chavez, le president d’un Venezuela gros producteur de pétrole avec lequel l’Argentine a passé des accords de fourniture : “il faut, me dit-elle en riant, être intelligents ¡” plutôt que dogmatiques, coopérer n’est pas s’aligner et, clin d’oeil aux Européens qui courtisent la Russie, “sur le plan énergetique, Chávez n’est pas pire que Poutine ¡”. Elle souhaite aussi approfondir la cooperation avec le Brésil, premier partenaire énergtique de l’Argentine, et faire valoir aux investisseurs brésiliens que le taux de change leur est favorable.
Des gens qui « diabolisent Chave » ? Non, où ça ? Dans le comité de campagne de Ségolène, par exemple, avec un Julien Dray, grand copain des « exilés » putchistes vénézuéliens ou encore une certaine Royal, Ségolène, qui, il y a moins d’un an, participait à la campagne de propagande anti-Chavez en fustigeant « la démagogie et le populisme d’un pouvoir autoritaire » à Caracas.
Mais bon, tout cela c’est un « complot machiste » n’est-ce pas ?
Le président de l’Université Saint-Thomas admet avoir pris une mauvaise décision et invite Desmond Tutu sur le campus.
[ISM – 12/10/2007]
« (…) Dans l’Amérique d’aujourd’hui, il est clair que Jésus-Christ serait un orateur très « controversé ». Il recommandait qu’on ne fasse pas aux autres ce qu’on ne voulait pas qu’on nous fit – une exhortation avec laquelle les appréciations « controversées » de l’Archevêque Tutu sur le traitement du peuple palestinien par Israël concordent totalement(…) ». John V. Whitbeck, avocat international
Suite à mon message du 5 octobre au sujet de l’annulation, par l’Université Saint-Thomas à Minneapolis, de l’invitation à une conférence au lauréat du Prix Nobel pour la Paix et moteur de campagnes pour les droits de l’homme Desmond Tutu, la lettre transmise ci-dessous est une vraie bonne nouvelle.
Toutefois, dans sa lettre « humble et fière », le pusillanime président de l’Université catholique continue de qualifier d’orateur « controversé » l’un des exemples moraux reconnus au niveau mondial – et, il est triste de dire qu’aujourd’hui, en Amérique, c’est ce qu’il est.
Dans l’Amérique d’aujourd’hui, il est clair que Jésus-Christ serait un orateur très « controversé ». Il recommandait qu’on ne fasse pas aux autres ce qu’on ne voulait pas qu’on nous fit – une exhortation avec laquelle les appréciations « controversées » de l’Archevêque Tutu sur le traitement du peuple palestinien par Israël concordent totalement.
Plus troublant encore, cette proposition radicale implique que les autres devraient (ou sont au moins moralement justifiés à) faire à l’Amérique ce que l’Amérique leur fait. Ce qui serait clairement considéré par le pouvoir comme étant une incitation au « terrorisme ». Jésus-Christ ne serait pas seulement interdit de conférence à l’Université Saint-Thomas. Il ne pourrait pas non plus obtenir de visa américain. Et s’il persistait dans de telles incitations, il est vraisemblable qu’il finirait à Guantanamo.
C’est pas ça qui va empécher les faucons US et israéliens (et leur copain Sarkozy) de bombarder l’Iran. Il faudra juste qu’ils se trouvent une autre excuse, c’est tout…. par exemple les Pasdaran.
A noter que le néo-nazi Avigdor Lieberman a soudain les honneurs de la presse, sans que personne ne prenne la peine d’indiquer d’où il parle. C’est un peu comme si on demandait à Le Pen de commenter une loi sur l’immigration…
[Le Temps – 30/10/2007]
Les déclarations d’ElBaradei sur CNN provoquent l’ire de Washington
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, a déclenché une nouvelle polémique en affirmant dimanche soir sur CNN que rien ne permettait d’accuser l’Iran de chercher à se doter de l’arme nucléaire.
«Je n’ai reçu aucune information sur un programme nucléaire militaire concret et en activité à ce jour, a déclaré le chef de l’agence en charge de la lutte anti-prolifération nucléaire, établie à Vienne. […] Il y a toujours beaucoup de points d’interrogation. Mais avons-nous vu en Iran les éléments nucléaires qui peuvent être rapidement transformés en arme? Non. Avons-nous vu un programme actif de militarisation du nucléaire? Non.»
Avouant son inquiétude à propos des préparatifs militaires américains autour du golfe Persique, le chef de l’AIEA a averti du «désastre» que représenterait une confrontation, réitérant sa conviction que «la seule solution durable réside dans la négociation et les inspections».
«Nous ne pouvons continuer à verser de l’huile sur le feu», a-t-il ajouté, faisant allusion à la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, qui a accusé ce mois-ci l’Iran de «mentir» sur le but véritable de son programme nucléaire et d’avoir «trompé l’AIEA» sur ses intentions.
Les propos de Mohamed ElBaradei ont suscité le courroux des chancelleries occidentales, favorables à une intervention militaire contre l’Iran, tandis que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Avigdor Lieberman, prédisait sombrement: «La preuve qu’ElBaradei cherche est probablement le champignon atomique que chacun sera en mesure de voir dans le ciel.»
Le torchon brûle depuis des années entre le chef de l’AIEA et l’administration Bush, qui avait tenté d’empêcher par tous les moyens sa réélection à la tête de l’agence en janvier 2005, en vain. Deux ans plus tôt, Mohamed ElBaradei avait affirmé devant le Conseil de sécurité qu’il n’existait «aucune preuve de l’existence d’armes de destruction massive en Irak». Cette intervention avait été vécue comme un camouflet impardonnable par la Maison-Blanche. Lassé de ces escarmouches, le haut fonctionnaire d’origine égyptienne a fini par se renfermer dans ses bureaux surplombant le Danube comme dans une tour d’ivoire, se coupant même de ses propres services, fermement convaincus, eux, que l’Iran cherche à se doter de la bombe.
Le samedi 17 novembre 2007, une délégation belge prend la route vers Calais pour une rencontre de solidarité avec les migrants et l’association « Salam ».
Des centaines de migrants se réfugient chaque année dans le Calaisis en attente de trouver un moyen pour atteindre l’Angleterre. Leurs circonstances de vie sont extrêmement difficiles depuis que le gouvernement français a ordonné la fermeture du centre d’accueil de la Croix Rouge de Sangatte, le 5 novembre 2002. A la rue même en plein hiver, ils vivent et dorment dans des dunes, des hangars, à l’abri d’anciens bunkers, et ne survivent que grâce au soutien de citoyens et d’associations dont l’association SALAM, Soutenons Aidons Luttons Agissons pour les Migrants et les pays en difficulté. (info et photos sur http://www.associationsalam.org)
Des bénévoles se rassemblent pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements mais aussi pour protéger les personnes migrantes des attaques odieuses de la police. Celle-ci mène une véritable « chasse aux illégaux » et rase leurs camps de survie (exemple de Loon-Plage), mais attaque également les citoyens auteurs de cette solidarité humanitaire (2 bénévoles de SALAM poursuivis pour des faits supposés de diffamation envers la police).
Puisque les migrants sont bel et bien présents sur les côtes françaises, et que l’Etat réprime au lieu de résoudre, c’est à nous d’agir et à manifester notre solidarité envers eux et leurs soutiens ! (suite…)
Du mardi 27 au vendredi 20 novembre 2007 à Lille (Nord), les médias alternatifs locaux et indépendants (l’Age de faire, le Bretzel, la Brique, Cirkoeil, Indymedia, Passerelle sud, la Wassingue, etc.) vous invitent à penser le contrôle de notre information et à (ré)inventer ensemble les moyens d’une information qui nous ressemble. C’est sous cette forme collective que 4 jours de réflexions et d’ateliers sont proposés. (suite…)
[ IES News Service – 30/10/2007] Dans le cadre de l’enquête sur le massacre de 17 civils irakiens, abattus par des mercenaires de la société Blackwater USA à Bagdad, le mois dernier, le Département d’Etat US a promis aux mercenaires de Blackwater une immunité totale pour les actes commis lors des missions commanditées par le Dépt. d’Etat.
Cet accord d’impunité a ruiné l’enquête criminelle entreprise par la justice irakienne et états-unienne sur les événements du 16 septembre. Il rend nettement plus difficile la poursuite de « sous-traitants dans le domaine de la sécurité » pour les nombreuses exactions commises depuis l’invasion de l’Irak par les Etats-unis et la Grande-Bretagne. Cette initiative a encore renforcé la colère du gouvernement irakien, qui tente depuis un mois de mettre un terme aux activités de Blackwater et autres sociétés de mercenaires dans le pays.
« Une fois que vous avez accordé l’immunité, vous ne pouvez plus la reprendre. Ces gens ne seront donc jamis jugés pour les meurtres qu’ils ont commis » a commenté un représentant du Département d’Etat travaillant sur l’enquête.
Le Département d’Etat a refusé de confirmer les termes de l’accord. Mais un des officiels du département a néanmoins précisé – tout en demandant l’anonymat – que » si une telle décision a été prise par le Département d’Etat, alors elle a été élaborée et prise sans que quiconque dans l’équipe de Washington du Département d’Etat ait été consulté. L’offre d’impunité vient de bien plus haut que nous. »
Erik Prince, le PDG de Blackwater est un ami politique et religieux de George W. Bush et a fortement contribué au financement de la campagne du Parti Républicain. Il a touché plus d’un milliard de dollars en contrats fédéraux depuis 2004.
Des précautions contraignantes permettent d’être quasiment impossible à identifier.
[Anouch Seydtaghia – Vendredi 26 octobre 2007]
Logiciels de reniflage, systèmes sophistiqués de détection, programme de recoupement des traces… Face à une telle armada d’outils de surveillance, agir en tout anonymat sur Internet relève de l’exploit. Mais c’est encore possible, à condition de prendre des précautions importantes.
Ces précautions, ce ne sont pas des sites de pirates informatiques qui les divulguent. Mais plutôt des associations tel «Reporters sans frontières» qui conseille des journalistes blogueurs dans des pays où sévit une répression. Mais aussi l’organisation américaine «Electronic Frontier Foundation», afin de permettre par exemple à des employés de dénoncer des activités illégales graves commises par leur hiérarchie.
La première étape consiste à utiliser un service de blog gratuit, pour ne pas laisser de traces de paiement. Le choix est vaste: blogger.com, blogsome.com, over-blog.com… Il ne faut pas acheter son propre nom de domaine (tel http://www.anouch.ch) pour y blogger. En effet, il est relativement facile, via les sites switch.ch et whois.net, de connaître l’identité du propriétaire d’une adresse. Il faut également se créer un pseudo et un compte e-mail gratuit (tel gmail.com, hotmail.com ou yahoo.fr).
Protéger ses e-mails
Bien sûr, il ne faut jamais blogger depuis son lieu de travail, les informaticiens de l’entreprise ayant tôt fait de repérer l’employé suspect. A la maison, la situation est à peine meilleure. En effet, le service de blog a beau ne pas connaître l’identité de ses utilisateurs, il sait depuis quelle adresse IP ils se connectent. Cette adresse, composée de quatre chiffres de 0 à 255 (tel 228.54.187.98) permet à chacun de connaître très facilement au moins le pays de l’internaute et son fournisseur d’accès, tel AOL, Bluewin ou Cablecom. En Suisse, si la justice demande au fournisseur d’accès de donner l’identité d’un internaute ayant utilisé une certaine adresse IP, celui-ci est rapidement identifié.
Pour brouiller les pistes, il est possible d’utiliser des systèmes de brouillage d’adresse IP, tel Tor (http://tor.eff.org). Ce service va faire transiter les données de façon aléatoire via différents serveurs. De son côté, le système Anonymizer (http://www.anonymizer.com) dirige tout votre trafic Internet via un serveur anonyme. Dans les deux cas, il semble très difficile de remonter la piste du blogueur.
Il est possible d’aller encore plus loin. L’on peut envoyer un e-mail crypté qui sera ensuite publié sur son blog… De quoi masquer l’adresse IP qui – on le sait rarement – est aussi présente dans ses e-mails. Une opération très compliquée qui implique l’utilisation de solutions spécialisées tel Mixmaster (http://mixmaster.sourceforg…).Le site http://anonymat.org fournit des explications utiles.
Le blogueur anonyme doit donc se soumettre à une discipline de fer. Il doit aussi faire très attention à ne divulguer aucune information, même anodine, susceptible de le confondre.
Allez hop ! A la trappe le Martinon (qui avait été choisi parce que c’est un copain à Cécilia)
Interrogé sur Cécilia, Sarkozy met fin à l’interview à CBS
[AP – 29/10/2007]
Quinze jours avant l’annonce officielle de son divorce, Nicolas Sarkozy a mis fin brusquement à une interview accordée à l’émission « 60 minutes » de la chaîne américaine CBS, en refusant de répondre à des questions concernant son épouse Cécilia.
Avant même le début de l’entretien réalisé à l’Elysée, qui a été diffusé dimanche soir, le président français qualifie son porte-parole David Martinon d' »imbécile », selon CBS, pour avoir programmé cet entretien à l’occasion d’une journée particulièrement chargée.
« Pour que la chimie marche, il faut soit qu’on fasse une demi-heure, mais on ne fait pas cinq minutes. C’est stupide tout ça! He is stupid! It is a big mistake! (« Il est stupide! C’est une grosse erreur! ») Je n’ai pas le temps (…) J’ai un emploi du temps… very busy (très occupé) », lance Nicolas Sarkozy. « Non, je ne suis pas en colère, je suis pressé! »(suite…)
LA BASE DE DONNÉES WHOIS POURRAIT DISPARAÎTRE
[Gregor Seither – IES News Service – 29/10/2007]
Véritable institution d’Internet, la base de données WHOIS (http://www.afnic.fr/outils/whois) pourrait bien disparaître si une proposition étudiée demain Mercredi devant le conseil de l’ICANN est adoptée. Les avocats de la vie privée trouvent qu’elle fournit trop d’informations tandis que les avocats du « kitétoi » veulent conserver le seul outil permettant de savoir à qui on a à faire sur lé réseau.
Annuaire des noms de domaine sur Internet, la base de données Whois contient les informations telles que les noms et numéros de téléphone des personnes ayant enregistré un nom de domaine, le serveur sur lequel réside la page d’accueil du domaine, le registrar etc. Librement accessible sur Internet, cette base de données permet à quiconque de savoir qui se cache derrière un nom de domaine.
La police, les avocats dans le domaine du copyright ou encore les journalistes et les spammeurs s’en servent quotidiennement. « La base de données WHOIS est indéniablement le meilleur outil dont nous disposons pour savoir à qui nous avons à faire sur Internet » explique Marc Bohannon, avocat pour la Software and Information Industry Association. « Même si la personne ayant déposé le nom de domaine a fourni un faux nom et adresse, on peut au minimum remonter jusqu’à son contact technique et à l’adresse de son serveur, ce qui permet déjà d’aller très loin dans le pistage. Et c’est bien plus rapide et moins cher que d’envoyer des lettres recommandées ou demander à un juge le droit d’aller consulter les logs – quand il s’agit d’un pirate logiciel par exemple« . (suite…)
Voilà bien un exemple de faux débat et manip médiatique de la part du MRAP…. chacun réagit en fonction de son imaginaire historique. Si le fait de numéroter des personnes en leur traçant un chiffre sur la main rappelle les tatouages nazis (qui utilisaient un système mis au point et livré clés en main par IBM), ce n’est pas un phénomène rare et pas nécessairement « dégradant ».
Les enfants sont numérotés dans les maternités avec un code barre sur le bracelet, dans certains camps de réfugiés on trace au feutre indélébile un numéro sur le dos de la main des personnes afin de pouvoir les distinguer (dans le cas de volontaires ne parlant pas la langue) et lors des manifestations à Seattle en 1999, toutes les personnes arrêtées avaient recu un tampon indélébile sur le dos de la main, avec la date d’incarcération… afin de pouvoir trier les passages devant le juge.
Ce qui est « scandaleux » c’est la manière dont on laisse les clandestins crever dans la nature, ce n’est pas le fait qu’on leur marque la main « pour aiguiller les gens vers des bus dans le cadre du plan ‘grand froid’ « .
Dans le Nord, des étrangers marqués d’un chiffre sur la main
[Rue89 – 29/10/2007 ]
Peut-on barder au feutre vert le dos de la main d’une demi-douzaine de sans-papiers? C’est la question que pose le Mrap dans la région de Dunkerque, après avoir photographié plusieurs étrangers, un chiffre inscrit sur la peau.
Le 24 octobre, Aissa Zaibet, du Mrap local, raconte avoir rencontré « dans un bosquet », une cinquantaine d’étrangers en transit qui arrivaient de Lille et à qui il destinait « de la nourriture et des couvertures ». Sur le poignet de l’un d’entre eux, il découvre en lui serrant la main un chiffre au marqueur vert. Il raconte:
« En appercevant cela, je l’ai prié en arabe de relever la manche de son blouson, et c’est alors que j’ai compris que c’était un chiffre. J’ai demandé combien étaient dans ce cas-là: ils étaient six ou sept. Ils disent avoir été arrêtés quelques heures puis relâchés à Lille, avant de gagner le littoral dunkerquois. »
Depuis le milieu de la semaine dernière, le militant du Mrap alerte peu à peu son réseau associatif et dénonce « des pratiques inhumaines ». Il a également adressé un courrier à Rama Yade, Brice Hortefeux et Michèle Alliot-Marie (respectivement secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale et ministre de l’Intérieur) « parce qu’on ne peut pas marquer les gens comme des bêtes ».
Au Mrap, on précise ignorer encore qui, du centre de rétention ou d’un commissariat de l’agglomération lilloise, a marqué la main des migrants. Mais, sur son blog, l’an dernier, Aissa Zaibet racontait déjà, photo à l’appui, un précédent identique, en janvier 2006.
Chez Emmaüs Dunkerque , Jean-Pierre Masclet confirme que ce n’est pas la première fois que de telles pratiques se font jour:
« Avec l’été, les choses s’étaient calmées. Mais depuis plusieurs années et la fermeture de Sangatte, j’ai constaté régulièrement des chiffres au marqueur sur la main de migrants. C’est la Police de l’air et des frontières qui procède ainsi, notamment l’hiver, pour aiguiller les gens vers des bus dans le cadre du plan ‘grand froid’ et les envoyer dans des centres d’hébergement, par exemple des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Rouge pour un centre, bleu pour un autre. C’est scandaleux!«
Sollicitée lundi soir, la PAF, à Dunkerque comme à Lille, ne donnait pas suite aux questions de Rue89.
La démocratie n’est pas morte aux Etats-Unis, bien au contraire. Dans le droit fil des « Community Organizers », le mouvement StepItUp nous apporte la réponse à la question « Que faire ? » : on se regroupe, on s’organise, chacun à son niveau, et on prend les bases une à une : ville par ville, quartier par quartier, voisinage par voisinage, campus par campus…
Step It Up est né il y a quelques années dans le Vermont, quand un petit groupe de gens s’est retrouvé pour réagir face aux urgences posées par la destruction de notre environnement. Ils n’avaient pas de grands moyens, ils n’ont pas tenté de créer une gigantesque liste de diffusion sur Internet – c’était juste un groupe de gens qui militait en diffusant leur message à leurs amis et voisins autour d’eux. De bouche à oreille le mouvement a pris de l’ampleur, essaimant dans tout le pays et aboutissant, en Avril dernier, à une journée nationale d’action qui a vu plus de 1 500 meetings et actions à travers les Etats-unis, au cours desquels des citoyens se sont rassemblés pour faire la fête et proposer des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. (suite…)
Bon, pour pas se faire tirer dessus par Olivier Bonnet et consorts, je précise que le titre ci-dessus est une provocation… imaginez un instant ce que la presse aurait dit si Mitterrand avait participé à des « programmes de formation » en U.R.S.S. Et quand on voit l’alignement aveugle des néo-cons français autour de Lellouche, Hortefeux, Balkany et Sarkozy sur les politiques bellicistes des USA, on est en droit de se demander si, effectivement, idéologiquement, Sarkozy n’est pas « le parti de l’étranger »….
Sur la question des « taupes » de la CIA/NSA en Europe (les fameux réseaux « stay behind ») et leurs ramifications dans la politique européenne d’après-guerre (y compris dans le terrorisme en France et en Italie), je vous conseille la lecture de l’article de Voltaire à ce sujet : http://www.voltairenet.org/article8691.html
Mais oser affirmer que les USA ne puissent pas être une démocratie bienveillante, c’est déjà sombrer dans la conspiration haineuse et antisémite… n’est-ce pas M. BHL ?
Karen Hughes reconnaît que Nicolas Sarkozy a été formé par le département d’État US
[Voltaire 26/10/2007]
Évoquant les résultats des programmes d’influence des États-unis, lors d’une cérémonie officielle le 25 octobre 2007, Karen Hugues, sous-secrétaire d’État chargée de la Diplomatie publique [propagande] et des Affaires publiques [relations publiques], a déclaré : « Plus de 130 participants [à nos programmes depuis 1945] sont devenus les leaders de leurs pays, y compris l’actuel Premier ministre de Grande-Bretagne [Gordon Brown], le président de France [Nicolas Sarkozy] et le président de Turquie [Abdullah Gül] ».
Si la biographie de M. Brown est connue, c’est la première fois qu’un officiel états-unien reconnaît que MM. Sarkozy et Gül ont été formés par le département d’État, ce que les intéressés ont toujours cherché à masquer.
US-IRAQ: MAL ÉQUIPÉS, DÉMOTIVÉS, LES SOLDATS US NE SORTENT PLUS DE LEURS BASES ET FONT DES PATROUILLES VIRTUELLES « RECHERCHER ET ÉVITER DE TROUVER »…
[Dahr Jamail – IPS News – 29/10/2007]
Des vétérans de la guerre en Irak, basés à Watertown (NY), ont affirmé à la presse que le moral des troupes US en Irak est si mauvais, que de nombreuses patrouilles sont « virtuelles ». Avec l’accord tacite de leurs officiers, les soldats déplacent leur véhicule dans la base, restent assis pendant deux trois heures dans le vehicule et reviennent ensuite à l’emplacement de départ – remplissant des rapports de patrouilles virtuelles. Cette pratique, très courante dans les bases US en Irak, est appellée « search and avoid » (rechercher et éviter) par opposition aux traditionnelles missions « search and destroy » (rechercher et détruire). http://www.ipsnews.net/news.asp?idnews=39788
Le 5 octobre, la Tribune de Genève nous livrait cette info :
Rachida Dati, la presque sœur, garde des Sceaux et ministre de la Justice. Rachida et Cécilia en maillot de bain sur le yacht de leurs vacances américaines. Rachida au bras de Cécilia lors de l’enterrement de Jacques Martin. Rachida à Brégançon, à Saint-Tropez, à Versailles. Rachida, confidente de Cécilia pendant son exil américain. Rachida repérée, encouragée et propulsée par Cécilia. Laquelle aime la détermination et la capacité de travail de «sa petite sœur» – huit ans et 30 centimètres de moins – mais aussi l’immense gratitude qu’elle lit dans les yeux de sa protégée. Car Cécilia, c’est l’idole de Rachida.
Enfin, c’était….
Aujourd’hui, trois semaines après cette dépêche dithyrambique de l’AFP du 5 octobre, le Journal du Dimanche nous annonce « Cécilia-Rachida, rien ne va plus ».
Aujourd’hui Cécilia (Sarkozy) Ciganer tombe de « 100 000 étages » selon un proche : depuis qu’elle a quitté l’Elysée, l’ex-première dame de France, qui recevait quatre ou cinq textos par jour de la part de la Garde des Sceaux, n’a plus aucune nouvelle de Rachida Dati. C’est ce qui lui fait le plus de peine depuis qu’elle est partie », raconte encore ce proche. Il est loin le temps où Rachida Dati, alors conseillère du ministre de l’Intérieur, lui téléphonait chaque jour quand elle était à New York ou lui prenait la main pour la réconforter lors des obsèques de Jacques Martin. Désormais elle ne répond plus aux appels de Cécilia.
Prud’hommes : une transsexuelle demande la condamnation de son employeur pour licenciement discriminatoire
Clarisse (…) est transsexuelle. Elle a été licenciée suite à l’annonce de sa transidentité, il y a un an, le 12 septembre 2006. Le 8 octobre prochain se tiendra le procès qu’elle intente à son employeur aux prud’hommes de Montpellier pour « licenciement abusif et discriminatoire ». La Halde sera représentée par son avocat. Le jugement rendu constituera une première en France qui devrait faire jurispridence.
Note : Journaliste et transsexuelle, j’ai créé justement, le 7 juillet 2007, un nouveau blog consacré à la TRANSIDENTITE (appelée improprement transsexualité) pour faire face à l’incompréhension, voire pire aux discriminations que nous subissons quotidiennement :
La « liste des personnes suspectes de terrorisme » maintenue par le gouvernement des Etats-unis dépasse désormais les 755 000 noms, auxquels viennent s’ajouter les listes des « interdits de vol » de la TSA et celles des différents organes de police… en tout et pour tout, l’agence anti-terroriste aux USA a près d’un million de personnes dans le collimateur.
Bourrée d’erreurs, source de centaines de milliers de déni de justice et d’atteintes aux libertés, la liste doit encore être étendue… Et le FBI veut qu’elle puisse être consultée par des patrons d’entreprise, des banques, des agences de crédit, des loueurs de voitures….
Cette liste, utilisée généralement pour vérifier les noms des personnes désirant entrer aux Etats-unis via les passages frontières, ports et aéroports, a augmenté d’environ 200 000 noms par an, depuis 2004. Certains avocats, experts en sécurité et défenseurs des droits civiques lancent un cri d’alarme : outre le fait que cette liste est trop volumineuse pour être d’une quelconque d’utilité, elle risque de plonger de nombreux innocents dans un univers kafkaïen duquel il sera très difficile de sortir.
« N‘oublions pas que les établissement bancaires, certains employeurs travaillant dans des domaines sensibles ainsi que certaines administrations peuvent consulter cette liste. Vous risquez de ne pouvoir emprunter de l’argent à une banque, acheter une voiture, trouver du travail ou prendre l’avion simplement parce qu’un homonyme à vous se trouve sur la liste. Le simple volume de cette liste fourre-tout le décrédibilise totalement » explique Lisa Graves du Center for National Security Studies. « Quelle que soit l’étude consultée, il n’existe aucune justification rationnelle pour une estimation aussi haute du nombre de terroristes potentiels dans notre pays. C’est absurde ! » (suite…)
La leçon ne sera pas passée inapercue des autres dictatures et états policiers de la planète… la prochaine fois qu’il y aura une révolte ou une révolution, la première chose à faire sera de couper les accès Internet du pays afin d’éviter l’effet YouTube et les blogs…
Pour OpenNet Initiative, « beaucoup de Birmans pensent que ce black-out leur a permis de franchir une nouvelle étape dans la liberté d’expression sur la Toile. Qu’ils soient en Birmanie ou à l’étranger, ils ont compris que les blogs et Internet pouvaient être une source fiable d’informations (…) Les quelques blogueurs et journalistes citoyens auront sans doute aidé une grande majorité de Birmans en permettant que l’information sur ce black-out soit diffusée mondialement », conclut le rapport.
Bientôt le téléphone satellite Thuraya va devenir une arme de guerilla….
[Reporters sans frontières Communiqué de presse – 29 octobre 2007]
OpenNet Initiative publie un rapport sur le black-out de l’information : « une mise en perspective utile » selon RSF
Reporters sans frontières salue le travail de recherche de Stéphanie Wang, membre de l’association OpenNet Initiative. Ce collectif anglophone regroupant quatre pôles universitaires (Harvard, Oxford, Toronto et Cambridge) étudie les questions de filtrage de la Toile et l’impact des nouvelles technologies sur la société.
Le 29 septembre 2007 en Birmanie, le Conseil de l’Etat pour la paix et le développement (SPDC) a coupé les connexions Internet du pays. Le rapport de Stéphanie Wang, « Pulling the plug », publié lundi 22 octobre 2007, décrit le processus d’isolement dans lequel est entré le pays. Durant deux semaines, un black-out de l’information a été instauré et la plupart des Birmans captaient des informations via la télévision par satellite ou la radio. (suite…)
[Sénat – 25/10/2007]
Devant la commission des lois, le président de la CNIL Alex Türk se montre préoccupé par l’évolution des pratiques sécuritaires et technologiques
Entendu par la commission des Lois du Sénat, présidée par M. Jean-Jacques Hyest (UMP, Seine-et-Marne), M. Alex Türk, président de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), a souligné les risques au regard des libertés individuelles des évolutions en cours dans les pratiques sécuritaires et technologiques.
Après avoir décrit la forte augmentation de l’activité de la CNIL , résultant à la fois de l’extension de ses compétences et d’une meilleure connaissance de leurs droits par les citoyens, il a répondu aux nombreuses questions des sénateurs en exposant ses principaux sujets de préoccupation : (suite…)
[L’Expansion.com – 25/10/2007] Un écran publicitaire capable d’adapter le spot en fonction de la personne qui la regarde, c’est possible grâce à une start-up française. Mais si cette innovation séduit à l’étranger, elle a encore du mal à s’imposer dans l’hexagone.
Les spots publicitaires ne se se contentent plus de la télé et du cinéma. On trouve des écrans spécialisés dans la rue, le métro, les halls de gares, les aéroports, les magasins, grands ou petits… Mais la plupart ne font que diffuser des messages selon un ordre préétabli. Aucune possibilité de mesurer l’audience : peu ou pas de valeur ajoutée pour l’annonceur par rapport à un bon vieux panneau publicitaire. Or depuis l’an dernier, une jeune pousse française s’est engouffrée dans la brèche : Quividi.
Les quatre compères à l’origine de cette aventure sont des spécialistes du traitement de l’image. La multiplication des écrans dans les lieux publics ne leur a pas échappé. « Qui dit média, dit besoin de rapport d’audience. Notre technologie permet de dire à ceux qui exploitent ces écrans quand et combien de femmes, ou d’hommes les regardent. Nous rendons ces médias capables de s’adapter à une situation donnée, quand bien même ils sont installés dans des zones bruyantes et dans des conditions de luminosité très variables », explique Olivier Duizabo, cofondateur et gérant de Quividi. (suite…)
[Sécurité Réseaux Télécom – 05/10/2007 – par Marc Olanié]
Les disques chiffrés PGP sont-ils ou non minés par une porte dérobée ? C’est une simple question d’interprétation posée sur le blog Securology. Afin de satisfaire la demande de certain clients -notamment les administrateurs cherchant à déployer automatiquement des correctifs sur tout un parc-, PGP Corp a prévu un mécanisme capable de t court-circuiter le déchiffrement du processus de boo. Ce à quoi, Jon Callas, CTO de PGP Corp, répond, réponse qui elle-même provoque une nouvelle relance du débat en deux parties. Indiscutablement, la faille -enfin, le problème qui entre dans la catégorie « it’s not a bug, it’s a feature »- peut être exploitable durant un laps de temps assez court… qui n’en constitue pas moins une fenêtre de vulnérabilité.
[ Le Post , le 26/10/2007]
Ce vendredi matin, lors d’une visite discrète à Paris, l’ancien secrétaire américain à la défense a été accueilli par des activistes pacifistes.
« Il est arrivé à pied, avec peu de protection, on a été surpris », raconte au Post Xavier Renou, le porte-parole d’un collectif de pacifistes. « On l’a encerclé à une quinzaine de personnes, en criant ‘criminel de guerre’ et en agitant des os en plastique. Mais très vite, les gardes du corps l’ont fait rentrer dans le bâtiment. »
« On voulait lui remettre le prix Nobel de la guerre », symbolisé par les ossement s factices, ajoute le militant anti-nucléaire, qui a attendu avec ses codisciples que Donald Rumsfeld ressorte du bâtiment. En vain.
C’est surprenant mais c’est bien vrai : l’ancien homme fort de George W. Bush est venu à Paris, ce matin vers 9 heures, pour participer à une conférence au cercle interallié, à quelques pas de l’Elysée à Paris. A priori, une simple espace de discussion sur les relations internationales.
« Rumsfeld vient en France en catimini et cela nous étonnerait bien que cela ne soit que pour faire un exposé à deux douzaines de personnes, soupçonne Xavier Renou, le porte-parole du collectif « Non au missile M51 ». « Nous pensons qu’il va aussi rencontrer des personnes plus importantes, probablement pour parler de l’Iran ou de l’Irak. »
Que reprochent ces pacifistes à Donald Rumsfeld ? « D’avoir réhabilité l’arme nucléaire comme arme du champ de bataille, en développant les « mini-nukes » », ces bombes atomiques miniatures qui sont évoquées dans les articles sur une possible attaque américaine des Etats-Unis contre l’Iran, par exemple.
Au même moment, Donald Rusmfeld est poursuivi pour torture : c’est la raison pour laquelle la Fédération internationale des droits de l’Homme vient d’arriver devant le siège la conférence rue Saint-Honoré. La FIDH a déposé hier une plainte contre M. Rusmfeld pour torture, en citant les cas de la prison irakienne d’Abou Ghraib, le camp de Guantanamo ou les interrogatoires secrets de la CIA.
Rumsfeld doit être arrêté pendant sa visite à Paris, demandent la FIDH et trois autres associations.
L’ancien secrétaire à la défense pourrait être poursuivi… au déjeuner, selon les militants pacifistes, qui aimeraient continuer à gêner la visite de M. Rumsfeld ce vendredi.
[Silicon.fr – 26-10-2007]
Les majors ne baissent pas les bras. La parution d’un livre blanc dévoilé en partie par Les Echos, donne une idée de la stratégie future que le SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique) souhaite voire appliquée.
A l’origine du rapport, six experts « indépendants », auxquels s’ajoute l’ancien directeur juridique du SNEP et actuel délégué général de l’association des producteurs de cinéma, Frédéric Goldsmith.
Destiné aussi bien au gouvernement qu’à la mission dirigée par Denis Olivennes, le patron de la FNAC, le rapport a pour but de pousser le gouvernement à l’action et à endiguer le piratage des oeuvres protégées. (suite…)
La presse internationale relate les incendies aux USA comme s’il s’agissait d’une fatalité. Or cette catastrophe naturelle est largement agravée par l’homme : services publics démantelés et n’ayant pas les moyens de faire face, budgets de lutte préventive contre les incendies sabrés au nom des économies budgétaires, soldats de la Garde Nationale mobilisés en Irak et en Afghanistan au détriment de la population californienne, plans d’urbanisation motivés par le profit au détriment de la sécurité… et tout cela seulement 4 ans après le précédent gigantesque incendie en Californie !(suite…)
L’agence fédérale anti-terroriste « Department of Homeland Security » et l’agence de sécurité dans les transports TSA (Transportation Security Administration) ont proposé à l’Administration Bush un ensemble de règles « pour limiter le risque terroriste dans les transports aériens ». Si le programme Secure Flight est adopté par le Congrès ou décrété par la Maison Blanche, tout persone désirant prendre l’avion aux Etats-unis, pour les vols internationaux comme pour les vols domestiques, devra être munie d’un document officiel qui lui donne ‘la permission de prendre l’avion » ainsi qu’une autorisation, délivrée au moins 72 heures avant le départ.
[Le Canard Enchaîné – 24/10/2007]
C’est embêtant, les référendums. Parfois les peuples ne font pas ce qu’on leur demande. Ainsi celui sur la Constitution européenne : en mai 2005, voilà un an et demi, les Français avaient voté non. Puis les Hollandais. Ce n’était pas prévu au programme. Il fallait contourner l’obstacle. Heureusement que Sarkozy était là ! L’omniprésident a sorti de son chapeau une belle idée de comm’ : on reprend le même texte, on l’époussette, on l’appelle« traité simplifié », et hop! on le fait voter par les parlementaires. Surtout pas par le peuple: le peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui. Alors que les parlementaires, eux …
Les instigateurs du »traité simplifié » ont donc apporté quelques aménagements au texte précédent: pour plaire aux Anglais, le ministre des Affaires étrangères de l’Europe ne s’appellera pas « ministre » mais «haut-représentant de l’Union ». Pour plaire aux Hollandais, tous les symboles qui pouvaient faire penser que l’Europe devenait un super-Etat, le drapeau, l’hymne, la devise, ont été virés du texte. Pour calmer les « nonistes » qui dénonçaient l’aspect ultralibéral de la Constitution, la phrase qui décrétait que la « concurrence libre et non faussée» (donc la mise à bas des services publics) était un objectif de l’Union a disparu, bravo Sarkozy : mais on la retrouve telle quelle dans un « protocole annexé» un rien plus discret.
Bref, comme le dit Giscard, papa de la Constitution, ces « quelques changements cosmétiques » l’ont rendue « plus facile,à.avaler ». Du coup à Lisbonne: les Vingt-Sept se sont mis d’accord comme un seul homme, la semaine dernière, sur les 152 pages de ce traité simplifié. Et ils comptent ratifier la chose dès le sommet européen de décembre.
Surtout, ne pas renouveler l’erreur du référendum, qui avait vu naître et s’amplifier un vaste et long débat. Passer en force et en vitesse. Court-circuiter les nonistes. Ne pas leur laisser le temps de se réveiller de leur torpeur. Ou de leur extrême prudence : ainsi Fabius, particulièrement silencieux sur la question… Et bénéfice supplémentaire pour Sarkozy : semer la zizanie chez les socialistes, qui ne savent comment se débarrasser de cette patate chaude. Bref, on croyait qu’il n’y avait pas de plan’B, alors qu’il en existait un d’une terrible simplicité : s’asseoir tout bêtement sur le scrutin démocratique du 29 mai. Il suffisait d’être « décomplexé»
Au concours des mauvaises excuses, Monsignore Stenico est champion. On avait déjà eu Bob Allen et ses fellations protectrices, le Cardinal Daniélou et son epectase missionaire ou encore le Sénateur Craig et son ignorance d’Internet… mais là, c’est vraiment bon ! Je ne regarde pas du porno sur Internet, je me documente pour mieux dénoncer le vice !!!!
Les gaytés du Vatican
[Le Canard Enchaîné – 24/10/2007]
Pourquoi Mgr Stenico a-t-il dragué un jeune homme dans son bureau du Vatican? Réponse de l’intéressé : il voulait « dénoncer plus efficacement les mœurs qu’il condamne» (<< Le Figaro », 20-21110) et« ré-unir de la documentation» sur « la dégradation morale» de la cité papale (<< Panorama », 22110). Allez savoir pourquoi, cette subtile argumentation n’a pas convaincu la hiérarchie catholique, qui a diligenté une enquête. Il est vrai que la scène de drague a été filmée par une télé italienne … Or Mgr Stenico, aumônier de l’ordre de Malte, commandeur des Chevaliers du Saint-Sépulcre, n’est pas du genre repentant. La contrition, c’est dépassé! Connu à Rome pour ses mondanités et son goût des belles voitures, l’énergique prélat contre-attaque et menace aujourd’hui de donner la liste de tous les homosexuels travaillant à la Curie romaine, simples prêtres ou même évêques. Après les caves du Vatican, les backrooms de la Curie? Jusqu’où ira-t-il? Selon les observateurs, cette menace serait motivée par la déception : Tommaso Stenico brigue depuis trop longtemps à son goût le titre d’évêque. Une seule solution: le nommer cardinal avant qu’il ne déballe tout sur les amitiés particulières dans les jeunesses hitlériennes !
Depuis qu’il est apparu au côté de Fidel Castro, à la tête de la révolution cubaine, et surtout depuis sa mort il y a quarante ans, le 9 octobre 1967, Ernesto « Che » Guevara a fait couler beaucoup d’encre. Avec raison sans doute : l’homme était vif, intelligent, comme en témoignent ceux qui l’ont croisé. Son parcours de la jeunesse privilégiée en Argentine, au maquis bolivien où il est tué à 39 ans, en passant par les arcanes du pouvoir castriste, est remarquable. Autant que le mythe du guerilléro magnifique qu’il suscite jusqu’à aujourd’hui.
Phone&Phone, le spécialiste de la vente sur internet de téléphones mobiles au meilleur prix, commercialise sur son site phoneandphone.com des iPhone débloqués (« désimlockés ») et par conséquent compatibles tous opérateurs. L’offre de Phone&Phone est présentée avec ou sans abonnement. Les fournisseurs de Phone&Phone pour l’iPhone sont des grossistes français de matériel de téléphonie mobile s’étant eux-mêmes approvisionnés auprès de revendeurs américains agréés par Apple.
Orange a fait savoir, par voie de presse, qu’elle se réservait le droit d’intenter toute procédure qui serait à même de garantir le contrat d’ « exclusivité » conclu avec Apple. Orange soutient en effet disposer d’un monopole pour la commercialisation de l’iPhone en France, avec ou sans abonnement, en vertu d’un accord d’exclusivité dont la conclusion a été annoncée le 16 octobre 2007. Orange prétend faire obstacle à la commercialisation d’iPhone par d’autres revendeurs en France mais n’a pas démontré la régularité juridique de cet accord d’« exclusivité ».
Orange n’a pas fait connaître les fondements légaux sur lesquels elle estime disposer d’une telle « exclusivité », notamment au regard du droit de la concurrence français et communautaire qui postule le principe de la liberté de la concurrence. Selon le quotidien « 20 Minutes » du 23 août 2007 : « Sylvie Garnier travaille à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Et pour elle une chose est certaine: «Apple ou pas Apple, toute entreprise, même étrangère, doit se soumettre au droit français. Ce qui veut dire qu’Apple ne peut pas vendre un téléphone qui ne fonctionnerait que sur le réseau d’Orange. C’est illégal. Les deux produits, téléphone d’un côté et réseau sans fil de l’autre, doivent être découplés.»
Le contenu et les modalités du contrat d’« exclusivité » signé avec Apple n’ont d’ailleurs pas été rendus publics.
Ce contrat peut donc tout au plus être considéré comme un simple partenariat commercial.
Apple aurait par ailleurs fait savoir qu’elle refuserait de prendre en garantie les iPhone débloqués, la presse relayant qu’un iPhone sur six serait actuellement débloqué dans le monde.
Apple fait d’ailleurs l’objet de recours aux Etats-Unis en raison du partenariat exclusif mis en place avec l’opérateur AT&T.
Il faut rappeler qu’aux termes de sa décision n° 2005-1083, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) prévoit que tout opérateur doit garantir la liberté de choix de l’abonné qui a le droit, à tout moment, de demander que le mécanisme de blocage du terminal soit désactivé.
L’opérateur doit par ailleurs communiquer systématiquement et gratuitement à l’abonné la procédure de désactivation du mécanisme de blocage à l’issue d’une période ne devant en aucun cas excéder six mois à compter de la date de conclusion du contrat d’abonnement.
Le déblocage d’un appareil est donc un mécanisme parfaitement licite au regard du droit français, étant de nature à garantir la liberté de choix par l’abonné de son opérateur.
Note de L&I : C’est évident que cette histoire de missiles nucléaires est au pire louche, au mieux effrayante… mais est-ce que les « cooks » conspirationistes qui nous inondent de mails pourraient au moins vérifier leurs infos avant de faire suivre les articles ? Nous avons reçu au moins 30 copies de ce texte de Peoples Voices, tant en anglais qu’en français. Le corpus de preuves avancé par Richard L. Franklin est léger – sans parler du fait qu’il est avant tout connu pour avoir écrit un livre sur les thérapies cognitives : The Mythology of Self Worth).
Est-ce qu’un second 11 septembre encore plus meurtrier est en préparation?
[Richard Franklin – Peoples Voice -22/10/2207 traduit par Dany Quirion – AlterInfo]
Tel que vous le savez, le 30 août dernier un bombardier B-52 équipé de six têtes nucléaires installées sur des missiles de croisière s’est envolé de la base militaire aérienne de Minot dans le Dakota du Nord jusqu’à la base militaire aérienne de Barksdale en Louisiane. Les missiles à têtes nucléaires étaient fixés aux ailes du bombardier. Selon des sources de Michael Madsen, (Note de L&I : à mon avis l’auteur se mélange les pédales, il veut citer Wayne Madsen. Michael Madsen est l’acteur qui joue « M. Blond » dans le film Reservoir Dogs) un groupe d’officiers au sein de l’US Air Force a eu connaissance du vol de ces missiles et des ogives nucléaires et ils les ont interceptés à Barksdale.
Voici la diffusion d’une conférence par Naomi Wolf à l’université de Washington à Seattle, à l’occasion de la parution de son ouvrage : The End of America : A letter of Warning to a Young Patriot.
Avertissement : ne regardez pas ça avant de vous coucher !
En 1998, l’antiquaire Anthony Meyer proposait à la vente cette tête de guerrier maori dans sa vitrine. Interpellé par des passants maori sur le manque de respect vis a vis de la dépouille humaine, il avait appelé la police et indiqué que si les descendants de ce chef maori voulaient récupérer la tête de leur ancêtre, « il va falloir la payer ». M. Meyer aurait il eu la même réaction s’il s’était agi d’une pièce tatouée provenant d’un ancien gardien d’Auschwitz ?
Rouen n’en fait qu’à sa tête
[Libération – 24/10/2007] La restitution, organisée hier par la municipalité, d’une momie maorie à la Nouvelle-Zélande est contestée par le ministère de la Culture.
Rien n’a troublé la cérémonie. Le salon Louis-XVI de l’hôtel de ville de Rouen accueillait, hier matin, beaucoup de monde pour assister à l’événement, une première en France : la signature officielle de la restitution à l’Etat de Nouvelle-Zélande d’une tête tatouée et momifiée maorie, conservée au Muséum d’histoire naturelle depuis le XIXe siècle. Le maire (ex-UDF) Pierre Albertini a évoqué «un acte symbolique de la ville, qui s’inscrit dans une démarche éthique». Puis l’ambassadeur de Nouvelle-Zélande, la représentante du comité national de l’Unesco, le leader maori Tumu te Heuheu, chef de la tribu Ngati Tuwharetoa, ont remercié le maire. Le chef a ensuite chanté le waiata, hymne religieux cérémonial.
Pourtant, la veille, coup de théâtre : Christine Albanel, la ministre de la Culture, avait fait saisir le tribunal administratif de Rouen pour suspendre l’initiative, validée, le 19 octobre, par le conseil municipal. Selon elle, le maire ne respecterait pas les procédures légales permettant de «vérifier qu’il n’est pas porté une atteinte injustifiée au patrimoine national». Et le maire de rétorquer : «Nous ne parlons pas le même langage ni de la même loi. Il ne s’agit pas d’un objet mais de restes humains, qui n’appartiennent ni au muséum, ni à la ville, ni à l’Etat, mais au patrimoine de l’humanité.» (suite…)
Tout comme le faux couple Royal-Hollande (ils sont séparés depuis 5 ans), le couple Ciganer-Sarkozy était un trompe l’oeil destiné à alimenter la propagande électorale. En mai 2007, la presse nous racontait encore le conte de fées du couple moderne alors que la demande de divorce était dejà en cours depuis deux mois !!!
UN SCÉNARIO DE CÉCILIA, UNE MISE EN SCÈNE SIGNÉE SARKO
[Le Canard Enchaîné – 24/10/2007]
La nouvelle du divorce de Nicolas et Cécilia a, bien entendu, bouleversé le pays tout entier. On pleure dans les chaumières. La belle image du couple heureux, affichée sans modération durant la campagne présidentielle, n’est plus qu’un souvenir. A l’époque le cliché était pourtant largement retouché. Car c’est en avril 2007, au moment le plus crucial de la course à l’Elysée, que les deux époux ont chargé l’avocate Michelle Cahen d’organiser leur divorce par consentement mutuel. (…) Après pas mal d’hésitations et six mois de réflexion – sans oublier la mission spéciale de Cécilia en Lybie – les Sarko se sont décidés à concrétiser leur divorce.
(…)Petit rappel historique : le couple Royal-Hollande, qui n’est jamais passé devant M. le maire, a joué aussi la comédie pendant les élections. Ségolène et Francois ont attendu le soir du second tour des législatives pour annoncer leur séparation.
[Grégoire Seither – IES News Service – 25/10/2007]
Nicolas Sarkozy a annoncé lors de sa visite au Maroc que la France allait aider le pays à se doter de l’énergie nucléaire. Cet accord est, selon Sarkozy, « aussi pour moi une façon de dire à l’Iran qu’une coopération est possible et que nous ne somme pas condamnés à la confrontation ».
Coopération, le mot est lâché. Pourtant l’occident n’a pas apporté la preuve de sa volonté de coopération ave l’Iran. Selon les termes du Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP), la coopération est obligatoire entre membres, or les pays occidentaux, emmenés par les Etats-unis, ont lancé leur campagne contre l’Iran en violant ouvertement leurs obligations au sein du Traité et en adoptant tout de suite une attitude menaçante. On développe le nucléaire marocain mais on menace le nucléaire iranien.
Certes, cette approche clairement illégale a depuis été atténuée par des déclarations reconnaissant le droit de l’Iran à se doter de l’énergie nucléaire. Mais l’occident n’a pas pour autant changé son fusil d’épaule. L’Iran est autorisé à s’équiper de l’énergie nucléaire mais uniquement s’il abandonne le processus d’enrichissement.
Non seulement une telle condition ne figure nulle part dans le TNP mais elle y est en outre spécifiquement interdite. L’enrichissement est partie intégrante du processus de fabrication nucléaire, l’interdire revient à maintenir un pays en situation de dépendance du point de vue de son approvisionnement en combustible. L’Iran a ses propres mines d’uranium. Pourquoi devrait il acheter son combustible ailleurs ?
La clé de l’attitude occidentale vis à vis du nucléaire iranien est encore une fois à chercher ailleurs : du côté d’Israël – un pays détenant l’arme nucléaire et qui n’a jamais ni signé ni respecté le Traité de Non-Prolifération.
Au début de la semaine, à Londres, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert a tenu une conférence de presse commune avec le Premier Ministre britannique Gordon Brown. Il a demandé que des sanctions soient mises en place contre Téhéran jusqu’à ce que l’Iran mette totalement fin à son programme nucléaire. Sarkozy, rejoint Israël dans cette attitude maximaliste. Lors de la récente visite d’Olmert en France, Sarkozy a affirmé que la position de la France vis à vis du nucléaire iranien était « identique » à celle du gouvernement israélien.
Le contrat nucléaire passé avec le Maroc est une nouvelle preuve du double langage de l’occident. Le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara Occidental depuis 30 ans mais ne gène pas Israël, reçoit la technologie nucléaire. L’Iran par contre, qui n’a pas commis la moindre guerre d’agression en dehors de ses frontières depuis 150 ans et se contente de refuser d’accepter l’hégémonie israélienne sur la région se voit menacer de bombardements massifs s’il adopte la même technologie.
Le message de l’Occident au Moyen-Orient est clair : abandonnez les palestiniens, alignez vous avec Tel-Aviv et vous serez considéré comme fréquentable. Toute autre attitude sera impitoyablement bombardée.
[Le Temps de Genève – 25/10/2007] Le sociologue genevois prononce ce jeudi un important discours devant l’Assemblée générale de l’ONU en tant que rapporteur pour le droit à l’alimentation. Portrait.
Dénoncer le scandale. A 70 ans passés, Jean Ziegler gravira une nouvelle fois les marches d’une tribune, ce jeudi 25 octobre, pour dénoncer le scandale. Et quel scandale! Devant quelle tribune! A titre de rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation, il pourfendra devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York l’injustice réservée aux quelque «854 millions de personnes» qui souffrent de la faim aujourd’hui sur la Terre. Un chiffre, insistera-t-il, qui augmente chaque année depuis 1996. Et ce, bien que les moyens existent de nourrir 12 milliards d’êtres humains, le double de la population mondiale actuelle.
Que faire? Un rapporteur est censé le dire. Et Jean Ziegler le fera à sa manière, en avançant trois recommandations qui sont autant de révolutions en puissance. Il appellera la communauté internationale à davantage de cohérence, soit à éviter les mesures de libéralisation susceptibles de saboter l’aide au développement. Il demandera un moratoire de cinq ans sur la conversion de terres agricoles à la production de biocarburants. Et il prescrira la création d’un statut de réfugié de la faim aussi contraignant pour les Etats que celui de réfugié politique. (suite…)
Aujourd’hui les MKO sont à la pointe de la propagande états-unienne pour convaincre l’opinion internationale de la nécessité de bombarder l’Iran. Ils multiplient les associations paravent qui, jour après jour, dénoncent l’Iran comme une dictature, le président Ahmadinejad comme un tyran sanguinaire et appellent les US à envahir l’Iran pour y renouveler l’opération irakienne de destruction du pays… tout cela avec l’argent et les ordinateurs de la CIA/NSA
[Paul Labarique – Voltaire -17/02/2004]
Issus de la résistance armée à la dictature du shah d’Iran, les Moudjahidin du peuple (MKO) ambitionnaient une révolution islamique et sociale, mais furent écartés par l’ayatollah Khomeiny. D’alliances objectives en compromis douteux, puis en trahison certaine, ils devinrent le bras armé de Washington contre leur propre peuple. Responsables d’attentats dans une quinzaine de pays contre les intérêts iraniens et ayant participé aux pires exactions du régime de Saddam Hussein, ils sont aujourd’hui considérés comme une organisation terroriste, mais bénéficient du soutien des faucons états-uniens.
Figure historique du Black Panther Party (BPP) et de la Black Liberation Army (BLA), Ashanti Alston continue à militer pour transformer la société états-unienne et libérer sa communauté de l’oppression économique et du racisme. Dans l’entretien qu’il a accordé au Réseau Voltaire, il évoque les formes actuelles de contestation et exprime son admiration pour les mouvements de résistance arabes.
Réseau Voltaire : Pour commencer, pourriez-vous nous parler de votre expérience au sein du Black Panther Party (BPP).
Ashanti Alston : Je m’appelle Ashanti Alston. Je suis un ancien membre du Black Panther Party (BPP). J’étais également un soldat dans la Black Liberation Army (BLA), qui était une extension du mouvement [1]. J’ai aujourd’hui 63 ans. J’ai commencé cette lutte révolutionnaire dès ma jeune adolescence, à 14 ans. Je me suis engagé après une série de rébellions dans la communauté noire des États-Unis en 1967, qui était lasse de ne pas pouvoir trouver de moyen d’arrêter l’oppression raciste dont elle était victime. Tout cela m’a rendu politiquement conscient. J’ai donc commencé à lire Malcom X [2], en étant très attentif à ses discours. Entre 1969 et 1978, moi et mes proches amis avons envisagé des projets pour le BPP.
Ce qui était nouveau, c’est que le BPP voulait la libération complète des afro-américains en comprenant bien que cela ne pourrait se faire sans une révolution aux États-Unis qui détruirait toutes les bases capitalistes du pays. C’est pourquoi nous étions attentifs aux souffrances des autres opprimés, ainsi qu’aux autres mouvements de contestation à l’intérieur et à l’extérieur des États-Unis, et aujourd’hui partout dans le monde.
Une commission d’enquête du Congrès apporte la preuve que le Procureur général des Etats-unis était au service du pouvoir et avait donné des ordres de cibler spécifiquement les élus de l’opposition Démocrate.
[Gregoire Seither – IES News Service – 24/10/2007]
Chaque fois que l’on se penche sur le scandale qui entoure l’ancien Procureur général des Etats-unis, de nouvelles preuves apparaissent, montrant que Alberto Gonzales avait mis en place une stratégie d’asservissement politique de la Justice fédérale, au point que par moment le Ministère de la Justice ressemblait à une filiale du Comité National du Parti Républicain.
Le concours des plus mauvaises excuses pour se sortir d’une situation embarassante continue ! Ce qui est hallucinant c’est que les journalistes n’éclatent pas de rire quand on leur sort des bobards pareils et s’abstiennent de pousser plus loin leurs questions…
[Washington DC Examiner – 19/10/2007 – Trad. Grégoire Seither]
Interrogé par Matt Lauer sur NBC, le Sénateur US Lary Craig — arrêté cet été dans les toilettes de l’aéroport de Minneapolis pour avoir « fait des avances de prostitution à un policier en civil » (accusation qu’il nie et qu’il met sur le compte d’un malentendu de la part du policier en question) — a affirmé qu’il ne s’est jamais servi d’Internet.
Quand Lauer a demandé a Craig s’il savait que les toilettes de l’aéroport de Minneapolis étaient un lieu de drague réputé pour la communauté homosexuelle locale, Craig a répondu :
« Matt, vous n’allez pas me croire. Mais je ne me sers jamais d’Internet. Je n’ai pas d’ordinateur sur mon bureau. Je ne me suis jamais servi d’Internet. Ce n’est pas mon truc. J’envois mes mails avec mon BlackBerry. Non, je ne savais pas cela. Je n’avais aucune raison de le savoir. »
C’est difficile à croire en effet, si on considère que :
(…) si vous tapez « prèsident sarkozy président sarkozy« , Google traduit cela par : « Stop Bush President Bush« . Si vous tapez « Prèsident chirac Président Sarkozy« , Google nous propose « Bush easy President Sarkozy« . Pour un bug, il est plutôt grossier.
Tapez « Sarkozy Irak ». La traduction donne… « Blair allies ». « sarkozy israel » donne « Israel defends« .
Exclu ! Le traducteur en ligne du géant de l’Internet Google confond Nicolas Sarkozy avec Jacques Chirac !
Google vient de migrer le système qu’il utilisait pour permettre des traductions en ligne via le moteur Systran. Google utilise dorénavant son propre moteur de traduction. Et là, on peut carrément parler de « foutage » de tronche ! Comme le montre notre capture écran, Google traduit « Nicolas Sarkozy » en … « Jacques Chirac ».
Google « Translate Text » traduit Sarkozy… par Chirac !
… mais ils le faisaient par image subliminale !!! :-))
[reçu par mail – 23/10/2007]
CA ALORS, C’EST TROP DRÔLE ! Rien de bien exceptionnel sur la couverture du numéro spécial de VSD n°1552 du 23 au 29 mai consacré à l’avènement de Nicolas Sarkozy, si ce n’est ce baiser entre Nicolas et Cécilia :
Cependant lorsqu’on ouvre ce qui s’appelle le rabat de cavalier publicitaire extérieur, on y découvre un publicité pour la Skoda Fabia avec pour légende « C’est pas ta nana qui se tire ? » juste en face de la photo de Nicolas et Cécilia…
Mais le plus amusant apparaît si vous regardez ce rabat en transparence :
La rédaction de VSD et le service de communication de Skoda, joints par téléphone, ont bien entendu assuré qu’il s’agissait d’un pur hasard.
En attendant une version française (qui ne viendra peut-être jamais),
vous pouvez voir le documentaire ici : http://www.mininova.org/tor/953637
[Gregoire Seither – IES News Service – 23/10/2007]
La droite US a relancé sa machine à mobilisation pour empécher la diffusion publique aux Etats-unis du documentaire « Taxi to the Dark Side » (Jigsaw Productions), présenté pour la première fois en Avril dernier au Tribeca Film Festival. Ce film puissant a recu de nombreux prix cet été et est nominé aux Oscars. Rien que la bande annonce vous fait sursauter :
Le film est construit autour du destin d’un chauffeur de taxi Afghan, dont on ne connait que son prénom, Dilawar, complètement innoncent de tout lien avec des terroristes, qui a été torturé à mort dans la prison secrète que les Etats-unis ont installée sur la base aérienne de Bagram en Afghanistan. « Taxi to the Dark Side » documente le parcours des politiques sécuritaires de l’Administration Bush, depuis Bagram (..) jusqu’à Guantánamo (..) et Abu Ghraib.Il montre comment les racines de ces politiques sont a chercher dans les programmes d’expérimentation du comportement humain (privations sensorielles, utilisation de drogues…) qui avaient été mis en place dans les années 1950 par la CIA pour comprendre comment fonctionne la torture.
Le documentaire retrace également l’opposition que ces politiques ont rencontrées au sein de l’administration mais aussi de l’armée et présente quelques officiels hauts-placés qui ont tenté de s’opposer : par exemple l’ancien conseiller légal de la Navy, Alberto Mora, ou encore Lawrence Wilkerson, ancien directeur de cabinet du Secrétaire d’Etat Colin Powell, qui témoignent de la violence des échanges entre pro- et anti-torture. Ou encore John Yoo, un des architectes de la politique des « renditions exceptionnelles » (les prisons secrètes de la CIA dans des pays utilisant la torture) qui justifie les « choix stratégiques » de la Maison Blanche, rejoint en cela par le Vice-Président Dick Cheney.
La dernière partie du documentaire raconte la bataille au congrès des Etats-unis pour tenter de restaurer la norme des Conventions de Genève interdisant la torture (à travers les prises de position et les compromis tragiques de John McCain).
Plus intéressant, les auteurs du documentaire montrent comment la célèbre série télévisée « 24 heures chrono » (qui a été réalisée avec une assistance technique des services de renseignement US) diffusée sur Fox TV a contribué à légitimer la torture auprès de l’opinion publique, en minimisant son impact sur l’intégrité physique des personnes qui y sont soumises (« c’est juste un mauvais moment à passer ») et en martelant aux spectateurs qu’il y a urgence et qu’on ne peut s’embarasser de conventions et de droits de l’homme dans ces cas là (« le faux scénario de la bombe à retardement »).
Pourquoi Stark s’est il excusé ? Parce que les les membres du Parti Démocrate sont des serpillières mouillées sans le moindre courage politique. Ils votent avec la droite et n’ont qu’une seule peur, qu’on puisse croire qu’ils sont moins à droite que le Parti Républicain. Même si demain c’est Hillary Clinton qui est élue à la Maison Blanche, cela ne changera rien à la politique des Etats-unis.
Je n’en reviens pas d’entendre les Républicains me dire que nous n’avons pas les moyens financiers de garantir une couverture médicale pour 10 millions d’enfants de notre pays. Ils n’ont pas eu les mêmes pudeurs quand il s’est agi de trouver les 200 milliards supplémentaires pour financer la guerre illégale en Irak.
C’est comme cela que vous allez la financer, la suite de votre guerre ? En nous racontant des mensonges. Vous dites qu’il faut faire des choix, qu’il faut choisir entre lutter contre la menace terroriste ou les programmes de santé pour les enfants. Mais cet argent vous allez vous en servir pour déchiqueter à coup de bombes des innoncents, si nous arrivons à faire grandir assez d’enfant pour qu’ils aient l’âge de devenir soldats et qu’on puisse les envoyer se faire arracher la tête en Irak, pour distraire le Président.
Aujourd’hui, confronté à la critique du Parti Républicain et des commentateurs d’extrème droite dans les médias, Paul Starck s’est excusé, les larmes aux yeux, devant le Congrès des Etats-unis. « Je voudrais demander pardon à mes collègues, dont j’ai choqué un grand nombre, pardon au président et à sa famille, pardon à nos soldats ». Stark a ensuite quitté la tribune, essuyant des larmes.
Et vous croyez vraiment que Yahoo et Google, à choisir entre respecter une loi US et se fâcher avec le « marché Chinois », vont choisir de respecter la loi ? Yahoo China est déjà une entreprise en fonds propres, totalement indépendante de Yahoo Inc. La loi ne s’appliquera donc pas à elle….
ETATS UNIS : LE GLOBAL ONLINE FREEDOM ACT FRANCHIT UNE NOUVELLE ETAPE
[RSF – 23/10/2007]
Reporters sans frontières se félicite de l’adoption du Global Online Freedom Act (GOFA), le 23 octobre 2007, par le comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine. Introduite en février 2006 par le député républicain du New Jersey, Christopher Smith, cette loi encadre l’activité des entreprises américaines du secteur de l’Internet qui passent des accords avec les régimes répressifs. Soutenue par les républicains et les démocrates, elle doit à présent passer dans les mains du comité énergie et commerce de la Chambre.
« C’est une belle avancée pour la liberté d’expression sur Internet. Au moins quatre cyberdissidents, dont Wang Xianing et Shi Tao, ont été condamnés sur la base d’ informations fournies par l’entreprise américaine Yahoo! aux autorités chinoises. La collaboration d’entreprises américaines du secteur de l’Internet avec les pays répressifs va à l’encontre de la nature même d’Internet et rend la tâche des censeurs plus facile. Nous espérons maintenant que le comité énergie et commerce reconnaîtra à son tour et le plus rapidement possible toute l’importance de cette loi afin qu’elle puisse être soumise au vote des députés dans les plus brefs délais », a déclaré l’organisation.
Le Global Online Freedom Act interdirait aux entreprises américaines d’héberger les données personnelles de leurs utilisateurs dans des pays répressifs, empêchant ainsi ces gouvernements de punir ceux qui usent de leur liberté d’expression sur le web. La liste de ces pays répressifs serait établie par le président américain. En outre, cette loi interdirait aux entreprises américaines de fournir des renseignements permettant l’identification de leurs clients, sauf en cas de violation flagrante de la loi (crimes sexuels par exemple). Dans tous les cas, la légitimité d’une requête serait déterminée par le ministère américain de la Justice et non plus directement par les compagnies concernées. (suite…)
Chiffre d’affaires, bénéfices, valeur du titre en Bourse : Google dépasse les prévisions les plus optimistes et l’on voit mal ce qui viendrait menacer son expansion sans frein. Un grain de sable pourrait cependant gripper ce bel agencement : Google est menacé au Brésil d’une amende de plus de 60 millions de dollars (41,9 millions d’euros) et de la fermeture de l’accès à son territoire s’il ne cède pas aux exigences des autorités policières.
Le litige porte sur les contenus d’une de ses grosses filiales, Orkut, qui, depuis son lancement en janvier 2004, connaît un succès fulgurant au Brésil : 25 millions de visiteurs par mois. Ce site est accusé d’accueillir de multiples contenus racistes, pornographiques ou mafieux.
Orkut est un « social network », un site de « réseau relationnel », qui connaît une expansion foudroyante. Il se présente comme « une communauté virtuelle d’amis et de relations qui permet de faire des connaissances ». Comment ? En « vous aidant à trouver des personnes qui ont des loisirs et des centres d’intérêt similaires aux vôtres, cherchent l’âme soeur ou souhaitent établir des contacts professionnels », lit-on sur sa page d’accueil.
Selon l’association brésilienne Safernet, à côté d’innombrables « communautés » d’internautes d’excellent aloi (amour, samba et football…), Orkut abrite aussi, par exemple, 1 200 « groupes de relations » pédophiles, des groupes nazis, etc. Or sa maison mère, jusqu’ici, refuse de fournir aux enquêteurs brésiliens les informations permettant d’identifier les membres des « communautés » dédiées à des activités illégales, sinon criminelles.
Toute personne travaillant sur des « données sensibles » et qui les stocke sur un ordinateur portable qu’elle emporte avec elle dans un lieu public (par exemple un Salon) mérite d’être virée illico. En 1997 des ingénieurs de la DCN avaient laissé un ordinateur portable contenant une base données « sensible » dans leur voiture, garée la nuit dans une rue parisienne. A ce niveau là, ce n’est plus de la connerie, c’est de la négligence criminelle…
Vol d’armes et de materiel informatique au salon Milipol
[Le Monde 23/10/2007]
Un ou plusieurs voleurs ont profité du salon international Milipol pour s’emparer d’armes et de matériel informatique sensible, rapporte mercredi Le Parisien, précisant que la 3e division de police judiciaire (DPJ) de Paris a été saisie de l’enquête.
Un revolver de marque Taurus calibre 38 spécial et une lunette de visée auraient été dérobés dans une vitrine, de même que deux pistolets Walther de calibre 22 de fabrication allemande, lors de ce salon spécialisé dans la sécurité qui s’est tenu la semaine dernière à la porte de Versailles.
Une quatrième arme allemande a été volée sur un autre stand allemand, celui de la société Unique-Alpine: un fusil de précision utilisé notamment par les troupes de montagnes, précise Le Parisien. Enfin, un ordinateur dérobé sur le stand d’une société française spécialisée dans l’analyse de réseaux qui offre notamment ses services à des « agences gouvernementales » contiendrait des données sensibles.
PRÉSENTATION : Une revue de web sans prétention et sans régularité, fruit des déambulations quotidiennes d'une équipe informelle d'agrégateurs d'informations et de veilleurs d'IES... qui s'intéressent aux questions de censure, de liberté d'expression, de manipulation, de propagande et de défense des libertés à l'heure des réseaux et des technologies de surveillance. "Ceux qui sont prêts à abandonner un peu de leur libertés fondamentales en échange d'un peu de sécurité illusoire ne méritent ni l'une ni l'autre" Benjamin Franklin