mai 2011
Monthly Archive
29 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Revue de Web
Un commentaire
Les « classes populaires » qui vont voter FN parce qu’ils croient que Marine LePen est « progressiste » vont avoir un réveil douloureux. Il suffit de regarder la politique prônée par le FN pour se rendre compte que c’est un parti de capitalistes qui ne remettra pas en question la prédominance des marchés. Il y aura quelques petits habillages cosmétiques, comme en 1940 sous Pétain avec le corporatisme, mais sur le fond, c’est tout autant un parti d’adorateurs du néo-libéralisme que les autres… Caveat Emptor ! Le réveil risque d’être dur, pour des « natios » comme Ratier et autres, qui croient que Marine va faire la révolution nationale.
[Emmanuel Ratier – Faits & Documents n°316 – Mai 2011]
Cette lecture de « classe » (mépris des classes populaires avec les « domestiques » juste bonnes à être « troussées », on en trouve la source et la confirmation dans le programme présidentiel socialiste de 2012, rédigé aux petits oignons pour DSK.
II) Demandez le programme.
Il y a bien sûr le projet socialiste PS, approuvé très massivement par les militants socialistes (95,1 %). Une espèce de programme a minima, ultraconsensuel, utopique, inapplicable car n’opérant aucun véritable choix. En réalité, le vrai programme du PS a été préparé par les strauss-kahniens et synthétisé par la fondation Terra Nova qui a publié, le 10 mai, un important rapport, véritable manuel technique pour les élections présidentielles, intitulé Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ?, cosigné par son président, Olivier Ferrand, maître de conférences à Sciences Po Paris, et Bruno Jeanbart, directeur des études d’Opinion Way.
Ce rapport essentiel par sa crudité, qui a semé beaucoup de trouble à gauche, résume une décennie (voire vingt ans) d’adaptations au mondialisme et à l’abandon de la classe ouvrière. Mais c’est la première fois que la nouvelle stratégie (abandon de la classe ouvrière et ralliement de nouvelles classes, en particulier les populations d’origine immigrée) est annoncée aussi clairement.
Il y a d’abord la fin de la coalition ouvrière, traditionnel soutien de la gauche.
« Ce socle historique de la gauche se dérobe aujourd’hui, à partir d’un double mouvement. d’abord, le rétrécissement démographique de la classe ouvrière […] Second mouvement : les ouvriers votent de moins en moins à gauche. L’érosion est continue depuis la fin des années 1970 et prend des allures d’hémorragie électorale ces dernières années… »
À l’origine de ce divorce, ce que les auteurs présentent comme un changement de valeurs :
« Historiquement, la gauche politique porte les valeurs de la classe ouvrière, tant en termes de valeurs socioéconomiques que culturelles […] À partir de la fin des années 1970, la rupture va se faire sur le plan culturel. Mai 68 a entraîné la gauche politique vers le libéralisme culturel : liberté sexuelle, contraception et avortement, remise en cause de la famille traditionnelle […]En parallèle, les ouvriers font le chemin inverse. Le déclin de la classe ouvrière […] donne lieu à des réactions de repli : contre les immigrés, contre les assistés, contre la perte des valeurs morales et les désordres de la société contemporaine […] Les déterminants économiques perdent de leur prégnance dans le vote ouvrier et ce sont les déterminants culturels (NDA : refus de l’Europe, refus du mondialisme, refus de l’immigration) renforcés par la crise économique, “hystérisés” par l’extrême droite, qui deviennent prééments dans les choix de vote et expliquent le basculement vers le Front national et la droite. »
Comme le synthétise Bruno Amable, professeur à Paris I, dans Libération (17 mai), les « ouvriers (sont désormais) sales et méchants ». Il s’interroge aussi sur le virage libéral et mondialiste du PS :
« La désaffection des classes populaires à l’égard de la gauche n’auraient-elle pas quelque chose à voir avec les choix économiques faits quand le PS était au pouvoir ? »
Pour Terra Nova, il est clairement expliqué que cette base électorale traditionnelle doit être abandonnée au profit de nouvelles couches de population. En gros, « la France de demain » d’un PS qui a renié tous ses fondements, à commencer par la défense des Français, se compose de « diplômés », de « jeunes », de « minorités » et de « femmes ».
Pour les premiers, plus on est diplômé, plus on vote à gauche ; moins on est diplômé, plus on vote à droite. Les seconds constituent le coeur de cible du PS (58 % en 2007). Pour les immigrés, c’est encore plus clair : « la France de la diversité est presque intégralement à gauche ». Pour les femmes, « nous vivons un renversement historique : l’électorat féminin, hier très conservateur, a basculé dans le camp progressiste. »
« La nouvelle gauche a le visage de la France de demain : plus jeune, plus féminin, plus divers, plus diplômé, mais plus urbain et moins catholique […] Contrairement à l’électorat historique de la gauche, coalisé par les enjeux socioéconomiques, cette France de demain est avant tout unifiée par ses valeurs culturelles, progressistes […] Cette France de demain réunit avant tout les “outsiders” de la société, ceux qui cherchent à y rentrer […] Ces “outsiders” ont besoin de l’aide de la puissance publique pour surmonter les barrières qui se dressent devant eux […] Ils sont soutenus par les plus intégrés (les diplômés), solidaire de ces “exclus” par conviction culturelle (NDA : comprendre la mise en oeuvre de la discrimination à l’égard des Français de souche avec le soutien des plus diplômés). »
La campagne de 2012 tournera donc autour d’une guerre des valeurs (comme l’a très bien compris a contrario Patrick Buisson, conseiller politique de Nicolas Sarközy) puisque « la classe ouvrière n’est plus le coeur du vote de gauche (et) n’est plus en phase avec l’ensemble de ses valeurs […] elle ne peut plus être comme elle l’a été le moteur entraînant la constitution de la majorité électorale de la gauche ».
Elle sera très largement axée en direction des populations immigrées (voir les extraits les plus significatifs p.7), désormais considérées comme le principal réservoir électoral à siphonner. Comme l’écrivent les auteurs, sans évidemment le regretter :
« En voie de dédiabolisation, le FN de Marine Le Pen a opéré un retournement sur les questions socioéconomiques, basculant d’une posture poujadiste néolibérale à un programme de protection économique et sociale équivalent à celui du Front de gauche […] Le FN se pose en parti des classes populaires, et il sera difficile à contrer.
http://www.faitsetdocuments.com/
28 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Informations générales
[3] Comments
Ouarf (n° 2)
[Emmanuel Ratier – Faits & Document n°316 – Mai 2011]
Photo « cashèrement » correcte. Chacun a vu cette photographie, à la « une » de tous les journaux, représentant Barack Obama, et son cercle le plus rapproché, suivre l’intervention des forces spéciales contre Oussama Ben Laden eu Pakistan. Si ce n’est que dans plusieurs journaux juifs fondamentalistes (ici le quotidien juif new-yorkais Der Tzitung), cette photo a été très largement trafiquée, toutes les femmes présentes, dont la secrétaire d’État Hillary Clinton, ayant été « gommées » via Photoshop. Motif : ne pas exciter les hommes et préserver la pudeur des femmes.

http://www.faitsetdocuments.com/
28 mai 2011
Ouarf !!!! Il n’y a que Ratier pour nous déterrer des trucs comme ça !
[Emmanuel Ratier – Faits & Document n°316 – Mai 2011]
Dans Paris Match du 29 décembre 2010, la grande prêtresse de l’astrologie Elizabeth Teissier prévoyait un « destin présidentiel » à Dominique Strauss-Kahn, car « depuis 2010, Pluton imprime un grand tournant dans son destin, qui se prolonge sur le printemps 2011. 2011 sera pour lui une année géniale : à 62 ans, c’est l’année de sa vie. »
http://www.faitsetdocuments.com/
28 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Revue de Web
[2] Comments
[Emmanuel Ratier – Faits & Document n°316 – Mai 2011]
Inquiet de l’hostilité qu’il rencontrait chez les antimondialistes (les nationaux et les populistes) et chez les altermondialistes (à l’extrême gauche), Le Siècle, premier cercle d’influence en France, vient de recevoir un coup très dur avec Comme en 1788…, l’éditorial de Laurent Joffrin paru dans Le Nouvel observateur du 12 mai.
Le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire de gauche, qui débute son article par « confession d’un ancien enfant du Siècle » explique qu’il a décidé de ne plus y mettre les pieds, tant ses membres sont coupés de la réalité des Français.
Confirmant les analyses d’Au Coeur du pouvoir, il écrit :
« Fondé naguère sous des auspices francsmaçons et tolérants, le club le plus prisé de l’establishment est devenu un symbole de fermeture, le symbole d’une classe dirigeante qui a perdu, progressivement, le sens des réalités. L’inégalité en France s’est tellement accentuée depuis vingt ans, entre les très riches et les autres, que les puissants, désormais, dînent sur un volcan.
La fine fleur de la bourgeoisie méritante, qui conduisait traditionnellement la modernisation du pays, a rejoint aujourd’hui la super-classe née de la mondialisation.
Ses revenus, souvent extravagants, son mode de vie, luxueux, ses valeurs, libérales et financières, l’ont changé en une nouvelle aristocratie. Par contrecoup, loin de la Concorde […] un nouveau tiers état ronge son frein, classes moyennes entraînées par le “descenseur social”, classes populaires engluées dans la crise, cadres de second rang tenus hors les murs. Nous sommes en 1788. »
Le Siècle vient donc d’entreprendre une campagne de lobbying. Il a déjà fait passer un article de trois pages ultra-favorables, Les Femmes s’invitent à la table du pouvoir dans Le Figaro Madame (13 mai 2011) où les approximations voisinent avec le pur copinage. Et même les aveux involontaires : Nicole Notat avoue qu’elle a été « très surprise » de se voir offrir la présidence du Siècle (en fait, comme nous l’avions écrit, c’est pour donner une apparence de « gauche populaire » au Siècle).
Le Siècle a par ailleurs fait largement remanier la notice qui lui était consacrée sur Wikipedia et éliminé tous les sites critiques et informatifs, en particulier www.lesiecle.info, n’en laissant subsister qu’un seul, le sien propre, www.lesiecle.asso.fr
Par ailleurs, Au Coeur du pouvoir, unique ouvrage consacré au club Le Siècle, a également été retiré à plusieurs reprises des références.
Tout cela sent l’improvisation la plus totale. Le site du Siècle est absolument lamentable, ne comportant pratiquement aucune information. Signe de cette précipitation ou l’ignorance absolue d’internet. Par exemple, l’adresse pour contacter Le Siècle est siecle@laposte.net or aucun membre du Siècle ne doit avoir un compte CCP. Plus nul, tu meurs…
http://www.faitsetdocuments.com/
27 mai 2011
Vous allez sur un site et un pop-up vous dit « attention vous avez un virus, cliquez ici pour vous en débarasser »… faut vraiment être con pour cliquer.
De plus, si vous avez l’intelligence d’installer l’extension Web of Trust, vous serez averti de la présence de ce « virus » (pour faire simple) avant même d’arriver dessus… et c’est gratuit, contrairement aux outils de Intego qui a tout à gagner à vous faire paniquer…
Bref, six alertes virus/troyan en 15 ans, il n’y a pas vraiment de quoi se prendre le chou… mais bon, un nomme averti en vô deu.
[Rénald Boulestin – Silicon.fr – 26/05/2011]
Le cheval de Troie MacDefender a fait son apparition sur Mac OS X il y a de cela quelques semaines. C’est précisément le 2 mai qu’Intego, éditeur français de logiciels de sécurité Internet et de protection de données pour Mac OS X, l’a découvert. Il s’agit bien d’un cheval de Troie (trojan) et non d’un malware de type phishing (hameçonnage) ou encore d’un virus (il ne se reproduit pas de lui-même). Afin de ne pas l’installer sur votre machine, il convient de comprendre comment MacDefender se présente.
C’est en allant sur certains sites Internet que vous ferez sa rencontre. Une aide vous sera alors proposée pour effacer un prétendu virus qui aurait infecté votre système d’exploitation. Et c’est précisément en acceptant cette ‘aide’ que vous installerez le trojan MacDefender (qui peut également se présenter sous d’autres noms : MacSecurity ou encore MacProtector) si votre Mac tourne sous Mac OS X (10.4, 10.5 ou 10.6 selon le support d’Apple). Les hackers ont de surcroît utilisé des techniques de SEO (optimisation dans les moteurs de recherche) afin de positionner les sites malveillants qui l’exploitent en tête de nombreux résultats de recherche.
Dès lors, des fenêtres de type pop-up à caractère pornographique apparaîtront sporadiquement sur votre écran et malveillance ultime, vous serez invité à payer l’aide offerte par cet «anti-virus» en donnant votre code de carte bleue. Les consignes d’Apple pour éviter d’installer malencontreusement ce malware ou bien pour l’effacer se trouvent sur le site du support d’Apple. Quant à la mise à jour de Mac OS X, elle détectera automatiquement MacDefender et l’effacera. Elle avertira également les utilisateurs lorsque ceux-ci seront sur le point de télécharger le cheval de Troie.
MacDefender n’est pas le premier, ni le dernier, agent malveillant à sévir sur Mac OS X. On pense à AppleScript.THT (2008) et plus récemment à Boonana (octobre 2010). C’est le succès d’un système d’exploitation qui fait qu’il est plus ou moins «convoité» par les hackers. On le voit avec l’OS mobile Android de plus en plus victime de chevaaux de Troie, virus et autres escroqueries à l’hameçonnage.
http://www.silicon.fr/apple-reagit-face-au-cheval-de-troie-macdefender-52335.html
27 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Libertés publiques
Un commentaire
[Les desobeissants – 27/05/2011]
il se passe vraiment quelque chose…
Regardez cette carte, elle est impressionnante : il y a des campements ou des appels à campements imminents dans toute l’Europe, ou presque, et dans de très nombreuses grandes villes de France !
http://www.thetechnoant.info/campmap/
En cliquant sur les points qui vous semblent proches de votre région, vous trouverez le moyen de contacter des gens pour rejoindre les campements. Sinon, il est toujours possible d’ajouter votre proposition de campement, et de créer dans la foulée un site, blog ou facebook pour rassembler et atteindre la masse critique… Les désobéissants peuvent aussi vous aider à trouver d’autres camarades, n’hésitez pas à nous solliciter !
Et si vous n’êtes pas nombreux, essayer déjà de tenir un lieu pendant le week-end, ou le soir, et invitez les gens à revenir le lendemain. Amenez des tentes, de la nourriture, et organisez un mini-camp symbolique en laissant votre contact sur un panneau, pour que les passants puissent vous appeler par la suite… alertez la presse, et faîtes connaître localement et sur Internet votre initiative, pour attirer chaque jour un peu plus de gens. A ceux qui ne peuvent pas camper avec vous, demandez qu’ils vous soutiennent avec un peu de nourriture, une présence, une animation artistique, l’organisation d’un débat public à même la rue…
Des infos sur le mouvement :
http://reelledemocratie.com/
http://www.desobeir.net
22 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Anonymous,
Colonialisme,
Fascisme d'aujourd'hui,
Guerre des civilisations,
La guerre dure tant que durent les profits,
Libertés publiques,
Manipulation de l'opinion,
Néo-connerie,
Observatoire de l'empire,
Parti de l'Ordre,
Racisme
Laissez un commentaire
On va pas se plaindre que – pour une fois – les USA dégomment des dictateurs ou bien poussent à la roue pour les dégommer. Le problème c’est de savoir où cela va s’arrêter. Car si on peut déclencher une « révolution Orange » ou bien une « révolution de Jasmin » pour provoquer un changement politique dans un pays, on peut aussi se servir des mêmes outils pour dégommer un gouvernement qui ne se conforme pas aux intérêts américains.
En 1972, la CIA a déclenché une grève des camioneurs et chauffeurs de bus pour faire tomber le gouvernement Allende au Chili qui avait nationalisé les mines de cuivre.
En 1972, alors que les USA avaient besoin de l’Australie comme base arrière pour le Vietnam, l’élection des travaillistes de Edward Gough Whitlam, opposés à la guerre, avait déclenché une campagne d’opinion pilotée directement par Henry Kissinger à Washington, pour faire tomber le gouvernement et le remplacer par des « amis des USA ».
La manipulation, c’est un fusil qui peut aussi partir dans l’autre sens…
[Emmanuel Ratier – Faits & Documents n°315 – Mai 2011]
Quelques semaines après les « révolutions de jasmin » dans plusieurs pays du Maghreb, du Machrek, du Proche et du Moyen Orient, on commence à en savoir plus sur ce que nombre subodoraient : à savoir les interventions clandestines américaines dans le déclenchement (nullement spontané mais bien plutôt provoqué) de ces événements (cf. par exemple F&D 310, Le Manuel des émeutiers égyptiens) par le biais d’agents bien placés, de la formation de relais d’opinion et de l’utilisation des réseaux sociaux du type Facebook ou Twitter.
À la mi-avril, les médias révélaient, après des déclarations stupéfiantes de Michael Posner, sous-secrétaire d’État américain aux droits de l’homme, que l’administration fédérale américaine avait dépensé, depuis deux ans, 50 millions de dollars au développement de technologies visant à rendre anonymes les activistes pro-américains, avec des séances de formation pour plus de 5 000 militants.
Il indiquait que l’une d’entre elles avait été organisée six semaines auparavant (donc à la mi-février) dans un pays du Proche-Orient non précisé avec des « cyber-activistes » venus de Tunisie, d’Égypte, de Syrie et du Liban. il s’agissait donc bien d’une véritable armée clandestine payée et entraînée par les services secrets américains.
Comme l’indiquait par exemple La Correspondance de la presse (11 avril),
« les États-Unis, convaincus du rôle de la démocratie numérique, enseignent à des milliers de militants des droits de l’homme “à jouer au chat et à la souris” avec les régimes autoritaires sur l’internet et avec leurs téléphones portables. L’administration américaine aide notamment les militants à accéder aux technologies leur permettant de contourner les blocages du Web par les États, à sécuriser leurs textos et leurs messages vocaux et à empêcher les cyber-attaques contre leurs sites […]
Des responsables du département d’État ont expliqué qu’une des technologies en cours de développement, baptisée “signal d’alarme”, permettait aux militants d’effacer les listes de contact de leurs téléphones portables au cas où ils seraient arrêtés. Le département d’État a indiqué qu’il avait déjà financé des sociétés privées, la plupart américaines pour développer une dizaine d’outils destinés à contourner la censure mise en place par certains gouvernements. »
On apprenait aussi à cette occasion que l’un de ces outils avait été « très utile en Iran » et qu’il « se propageait partout au Moyen-Orient ».
Il s’agissait en fait de la confirmation des révélations du groupe Anonymous qui avait affirmé, à la mi-mars, que l’US Air Force avait mis au point (via les sociétés Booz Alen Hamilton et Ntrepid) un logiciel permettant la collecte et la diffusion d’informations sur des réseaux sociaux, avec la création et la gestion de multiples fausses identités numériques immergées dans des réseaux comme Facebook.
Ces manipulations s’inscrivaient dans des programmes plus anciens de manipulation des esprits, telle la chaîne de télévision Barada TV, installée à Londres et diffusée en direction de la Syrie, qui a été financée, selon des documents diplomatiques américains rendus publics par Wikileaks, à hauteur de 6 millions de dollars depuis 2006, via le fantomatique Mouvement pour la justice et le développement.
De même le New York Times révélait au même moment le rôle de pseudos ONG (organisations non gouvernementales) comme Freedom House, installée à Washington, le National Democratic Institute ou l’International Republican Institute, financées par l’État américain, dans « le financement et la formation des militants pro-démocratie dans la région » (NDA : Proche et Moyen Orient).
Il faudra bien un jour s’interroger sur l’irruption soudaine sur la scène publique d’« inconnus charismatiques, parfaitement formés aux meilleures techniques de la propagande (sanglots à l’appui en direct à la télévision) comme l’Égyptien Wael Ghoneim, directeur marketing de Google pour le Proche-Orient (et marié à une Américaine), à l’origine de la révolte lancée sur Facebook avec son groupe Nous sommes tous des Khaled Saïd.
http://www.faitsetdocuments.com
22 mai 2011
Interessant… parce que ça peut aussi servir ailleurs que sur la Place Tahrir. Pour une fois que la CIA fait quelque chose d’utile… c’est amusant de voir Emmanuel Ratier et Thierry Meyssan défendre des dictateurs comme Moubarak ou Assad 🙂
Le manuel des émeutiers égyptiens
[Emmanuel Ratier – Faits & Documents n° 310 – Février 2011]
Nul n’est besoin d’être un expert pour savoir que la diplomatie américaine a largement poussé l’armée tunisienne à lâcher le président Ben Ali et favorisé la supposée « révolution du jasmin », qui rappelle, par nombre d’aspects, les « révolutions oranges » orchestrées par la CIA et des ONG américaines dans les pays de l’ex-bloc soviétique. Il en est de même en Égypte (même si le lobby sioniste aux États-Unis est rapidement intervenu pour freiner un processus qui risquait de déstabiliser, dans un sens plus radical, tous les voisins d’Israël).
Barack Obama a détaché un envoyé spécial au Caire, le très influent homme de l’ombre Franck Wisner, fils du fondateur de la CIA et des réseaux Gladio (Fils du cofondateur de la CIA et des réseaux Gladio, il a épousé Christine de Ganay, la seconde épouse de Pal Sarközy. Connaissant parfaitement Nicolas Sarközy, c’est l’un de ses propres fils qui fut le porte-parole du candidat à la présidence ).
Google a aussi révélé s’être associé avec Twitter pour mettre au point un système permettant aux Égyptiens d’envoyer des messages sur les blogs par téléphone, en contournant le blocage d’Internet.
Cela ne suffisait sans doute pas encore et de véritables « opérations noires », orchestrées par les agents américains, ont été conduites comme la distribution d’un parfait petit manuel de l’émeutier, à la fois en langue arabe et en langue anglaise, intitulé How to Protest Intelligently, rappelant fortement les manuels du même type utilisés par la CIA au Nicaragua ou au Panama.
Manuel complet en Arabe à télécharger ici: http://www.libertes-internets.net/archives/docs/EgyptianRevolutionManual.pdf
Traduction approximative ici: http://www.businessinsider.com/egypt-activist-plan-2011-1
En voici quelques pages.
Sur la couverture du manuel , il est conseillé de diffuser ce manuel par courriel ou en photocopies, et d’« éviter qu’il tombe entre les mains de la police ou de la sécurité d’État » (cette dernière expression au demeurant typiquement américaine).
Sont ensuite données des consignes simples, pouvant être comprises par tout manifestant et pouvant être reprises en slogans :
- 1) la chute du régime d’Hosni Moubarak et de ses ministres.
- 2) La fin de l’état d’urgence (Emergency Law).
- 3) la liberté.
- 4) La justice.
- 5) La formation d’un nouveau gouvernement, non-militaire, ayant les intérêts des Égyptiens au coeur.
- 6) L’administration constructrice de toutes les ressources égyptiennes.
Une espèce de programme minimal pouvant être accepté par tous.
Suivent ensuite les grands axes de la « désobéissance civile » :
- 1) La prise des principaux bâtiments des différents ministères.
- 2) L’établissement de liens avec les membres des forces de police et de l’armée et tenter de les faire basculer du côté du peuple.
- 3) La protection de « nos frères » et de « nos soeurs » dans la « révolution ».
Arrivent ensuite les techniques de prise du pouvoir :
- 1) occuper avec ses amis et ses voisins les artères résidentielles le plus loin possible de l’endroit où se trouvent les forces de sécurité.
- 2) crier des slogans au nom de l’Égypte et de la liberté du peuple (il est même précisé de crier des « slogans positifs »).
- 3) Encourager les autres résidents des immeubles à se joindre aux manifestations (avec toujours un « langage positif »).
- 4) Aller dans les rues principales en groupes le plus important possible pour constituer des rassemblements impressionnants.
- 5) Bloquer les principaux immeubles gouvernementaux, en hurlant des slogans « positifs », dans le but de s’en emparer.
Suit ensuite des schémas de base comme celui-ci :

Manuel de l'insurrection egyptienne - rédigé par la CIA
Voici aussi la panoplie du parfait manifestant : rien ne manque en c o n s e i l s simples : port d’un sweat-shirt à capuche pour cacher sa tête et se protéger des gaz, un couvercle pour se protéger des coups de la police, des gants en plastique pour protéger la peau des gaz, un chèche et des lunettes contre les gaz et pour dissimuler son visage, une bombe de peinture pour les slogans ou à utiliser contre la police, une rose comme symbole de paix, des chaussures de sport pour courir plus vite et ne pas déraper, etc.

Manuel de l'insurrection egyptienne - rédigé par la CIA
Arrivent ensuite les véritables techniques de guérilla, comme ici les points faibles des véhicules blindés de sécurité : peindre les caméras de sécurité ou les pare-brise des véhicules, jeter des sacs remplis de savon liquide pour faire déraper les camions, etc.

Manuel de l'insurrection egyptienne - rédigé par la CIA
http://www.faitsetdocuments.com
22 mai 2011
Fétard, polygame, jouisseur, hédoniste, opportuniste… il n’est pas surprenant qu’Emmanuel Ratier ne puisse pas encaisser Bellanger ! Son comportement affranchi devrait pourtant les rapprocher. Allons… Emmanuel, cesse d’être jaloux et viens rejoindre Bellanger dans ses orgies !
En tout cas, le portrait dressé par l’extrème droite de Pierre Bellanger rend ce dernier encore plus sympathique. Un mec qui sape les fondements de l’identité française ne peut pas être 100% mauvais… et un mec qui initie des adolescentes « à diverses formes de sexualité, notamment de groupe, homosexuelle ou sadomasochiste, y compris avec la participation de sa soeur aînée » est carrément préférable à un bourgeois honteux qui viole des femmes de chambres en 15 minutes dans sa chambre d’hotel de luxe.
Remarque de Dov: Pierre est un ami de l’époque de « La Gueule Ouverte », le fait qu’il se fasse étriller par les fachos, c’est bien la preuve qu’il est encore un mec bien…
[Emmanuel Ratier – Faits & Documents n° 315 – Mai 2011]
Parfaite incarnation de la France boboïsée, Pierre Bellanger, patron de la radio multiculturaliste plus que décadente Skyrock, vient d’être sauvé financièrement par le Crédit agricole, par la gauche et la droite mondialiste. Incarnation du « libéral-libertaire », ce multimillionnaire (au moins 1 million de revenus par an) déclarait il y a quelques années (Le Nouvel économiste, 18 juin 1999) : « Le capitalisme est la continuation du vivant par d’autres moyens. » Pour lui, « boycotter la radio rap, c’est boycotter la nouvelle génération. » De là une attirance, trop méconnue, pour les diverses formes de transgression, y compris sexuelles (ce qui lui a valu quelques déboires), le New Age, etc. Bref pour la sous-culture qui sape et détruit systématiquement les fondements de l’identité française.
Né le 14 décembre 1958 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Pierre Bellanger est le fils de Claude Bellanger, figure importante de la presse française de l’après-guerre. Né le 2 avril 1910 à Poitiers (Vienne) et décédé le 14 mai 1978 à Paris, il était le fils d’un ingénieur en chef des Mines et le petit-fils de Gery Legrand, sénateur-maire de Lille.
(suite…)
22 mai 2011
Depuis toujours, la colonisation et l’invasion ont été faites au nom de la Civilisation… il faut toujours se méfier de quelqu’un qui vous parle de « civilisation » et se demander d’où il parle et pour qui ?
En l’occurence, quand Sarkozy parle d’Internet, on sait que ce sont les paroles d’Alain Bauer qui sortent de sa bouche. Et le flicage, c’est son fonds de commerce à cette grosse enflure opportuniste…
Sarkozy expulse les libertés de son “internet civilisé”
[Jean-Marc Manach – Bug Brother – 21/05/2011]
Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, voulait faire de la défense d’Internet et des cyberdissidents “l’apogée de sa carrière“, et axer la politique diplomatique de la France sur la démocratisation et la défense de la cyberdissidence. Il avait même prévu d’organiser une conférence mondiale consacrée à la liberté d’expression sur Internet, prémices de ce que sera l’eG8 qui s’ouvrira la semaine prochaine à Paris.
Des documents confidentiels que Frédéric Martel, de Marianne, a pu consulter, révélentaujourd’hui que Nicolas Sarkozy s’y était prestement opposé… deux mois avant que les Tunisiens ne commencent à s’organiser sur Facebook, et que le Printemps arabe ne démontre l’importance du Net, et des “cyberdissidents“, dans les processus de démocratisation des dictatures. Et qu’il a depuis retiré de l’e-G8 tout ce qui avait trait à la défense des libertés.
“Des sujets programmés au temps de Kouchner, seuls demeurent le développement économique, la sécurité, la cybercriminalité, la gouvernance d’Internet et Hadopi – la liberté d’expression a mystérieusement disparu“, constate Marianne. “Les cyberdissidents deviennent définitivement persona non grata au e-G8“. (suite…)
22 mai 2011
[Lucie Romano – Owni – 21/05/2011]
Tant qu’on n’a pas été dans un Etat ennemi d’Internet, on ne mesure pas ce que c’est. La censure exercée par le régime chinois sur la Toile est la plus intense qui soit au monde, et elle se vérifie très vite. Une fois en Chine, essayez donc de taper ‘Falun gong’ dans le moteur de recherche ‘Google’ par exemple. Vous arriverez sur une page blanche.
Sur les 477 millions de Chinois qui surfent sur Internet (soit plus d’un tiers de la population chinoise) selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information cité par l’agence Chine Nouvelle, combien contournent le ‘Great Firewall’, la Grande Muraille électronique mise en place par les autorités ? Impossible de le savoir. Ce qui est sûr c’est que les pourfendeurs de la censure n’ont d’autre choix que de mettre les mains dans le cambouis informatique.
Acte un du cyberdissident : 翻墙 (contourner le mur)
Et voilà comment ils procèdent. Mission numéro : trouver un proxy ou un VPN, deux technologies qui permettent d’utiliser anonymement Internet, en masquant l’adresse IP (le code barre) de son ordinateur. Cela empêche au fournisseur d’accès Internet de pouvoir l’identifier lorsqu’on se connecte sur la Toile. Depuis le 29 avril 2010, un amendement à la loi sur les secrets d’Etat impose aux entreprises du secteur d’internet et des télécommunications de collaborer avec les autorités et donc théoriquement de communiquer les fautifs. Certains n’ont pas attendu l’amendement. En 2005, Yahoo a été accusé d’avoir livré aux autorités chinoises des données qui ont permis d’identifier un dissident, Shi Tao. Il est aujourd’hui emprisonné pour 10 ans, condamné pour avoir publié des secrets d’État.
Tous les moteurs de recherche, pour pouvoir s’implanter en Chine ont accepté la censure imposée par le gouvernement chinois. Cas particulier, Google. Après l’attaque de comptes Gmail de militants par les autorités chinoises, a préféré se retirer du jeu en janvier de l’année dernière. Sans aller trop loin tout de même : il s’est établi à Hong Kong.
Proxy et VPN
Un serveur proxy, c’est un ordinateur qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’utilisateur et Internet. (suite…)
21 mai 2011
Les grands principes, c’est seulement quand c’est pour les autres… Quand on a un agenda politique dans la tête, alors toute communication doit aller dans le sens de cet agenda. Si celui qui commet le méfait est « un gars de notre camp », alors on tentera de le dédouaner, de salir la victime ou bien on gardera un silence géné… ça ne vous rappelle rien ? De la guerre en Yougoslavie à l’invasion de l’Irak, de « Plomb Durci » à Gaza aux « combattants de la liberté » au Nicaragua, à chaque fois les bien-pensants font le tri entre les causes.
[Oumma.com – 20/05/2011]
Sur I-télé, « L’œil d’Eric Brunet » vaut le détour ! L’essayiste et journaliste, qui n’y va pas par quatre chemins, donne un coup pied magistral dans la fourmilière des pleureurs grandiloquents, des courroucés triviaux, des conspirationnistes de salons, issus de la gauche caviar et ligués pour faire passer leur très cher ami et « homme providentiel » du socialisme français, DSK, pour un saint…
Passant en revue toutes les postures et remarques sidérantes, dédaigneuses et carrément abjectes, qui tournent à l’empoignade tellement gauloise – de BHL éructant « les journalistes français sont dégueulasses« , à Jack Lang qui a lancé « Il n’y a pas mort d’homme« , sans oublier la phrase de Jean-François Kahn « une domestique a été troussée » – Eric Brunet s’en prend également à l’étonnant mutisme des féministes.
Se seraient-elles auto-bâillonnées, les Elisabeth Badinter, Elisabeth Lévy, Caroline Fourest, les NPNS, et toute la clique, si empressées d’ordinaire de défendre la dignité des femmes, surtout quand l’islam est en ligne de mire ?
L’affaire DSK, glauque et sordide, nous fait mesurer le gouffre culturel abyssal qui sépare la France des Etats-Unis, les uns parlant de gaudriole quand la justice américaine y voit un crime sexuel majeur, passible de 74 années de prison…
http://oumma.com/DSK-le-journaliste-Eric-Brunet
19 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Dominique Strauss-Kahn
[5] Comments
Ahhh, ça me rappelle des vieux souvenirs… l’affaire Lewinsky, quand le Monde avait traduit et publié in extenso le dossier de l’enquête. Je crois que c’était la première fois de ma vie que je m’étais branlé en lisant le « quotidien de référence »… :-))
Ca va être la même chose, si maintenant le Monde nous raconte les détails d’alcove du Sofitel… 🙂
[Le Monde 19/05/2011]
Moquette examinée. Selon des sources proches de l’enquête, les enquêteurs examinent un morceau de la moquette de la chambre d’hôtel où résidait DSK. Le morceau a été prélevé là où la femme de chambre affirme avoir craché après que le patron du FMI l’a forcée à lui prodiguer une fellation. Selon les enquêteurs, la moquette pourrait contenir des traces de sperme, et constituer une preuve cruciale dans le dossier.
http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/05/19/affaire-dsk-les-derniers-developpements-de-l-enquete_1524128_1522571.html
18 mai 2011
Après avoir dit « Il ne s’est rien passé, la nana est une menteuse… » , les avocat de D.S.K. commencent à dire « Oui, OK, il s’est passé quelque chose, mais la nana elle était consentante »… C’est la défense classique de TOUS les violeurs, qu’il s’agisse de petits caids des cités ou de gros bonnets de la finance…
Mais, on s’en fout, hein, parce que une nana qui se fait violer dans un palace, c’est forcément une pute, hein ? Et puis, comme le dit si bien Jack Lang, « il n’y a pas mort d’homme », le viol, c’est pas grave.
Il est grand temps que les éléphants phallocrates du PS s’en aillent crever en silence…
[Le Point.fr – Publié le 18/05/2011]
Les Français pensent que DSK est victime d’un complot. Chez les sympathisants socialistes, 70 % croient à « la théorie du complot » dans l’affaire DSK.
Les Français pensent à 57 % que Dominique Strauss-Kahn a été victime d’un complot dans l’affaire de tentative de viol pour laquelle il est emprisonné à New York depuis lundi, selon un sondage CSA pour BFM TV, RMC et 20 Minutes*. 32 % des personnes interrogées pensent qu’il n’y a pas de complot et 11 % ne se prononcent pas. La théorie du complot a les faveurs de 70 % des sympathisants socialistes.
Le comportement du Parti socialiste après le scandale est jugé « responsable » à 57 % et les Français pensent à 54 % que la gauche peut quand même gagner l’élection présidentielle de 2012 malgré le scandale. 37 % disent vouloir participer à la primaire pour la désignation du candidat PS. C’est François Hollande qui est le meilleur candidat de cette consultation pour 33 % des personnes interrogées, devant Martine Aubry (20 %) et Ségolène Royal (20 %). (suite…)
17 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Revue de Web
Laissez un commentaire
DSK : les extraits de rapports accablants
[Atlantico 16.05.11]
Les autorités françaises sont tenues informées en temps réel de l’évolution de l’affaire DSK, par l’intermédiaire des diplomates français, qui communiquent des rapports réguliers sur la situation à Paris. Les rapports sont accablants pour le directeur général du FMI. Extraits :
« Copie du rapport de la police de New York (NYPD)
A 15h29, une employée de l’hôtel Sofitel, de sexe féminin, de race noire, âgée de 33 ans, avise la police qu’elle a été victime d’une agression sexuelle. L’agression se serait déroulée dans la chambre 2806 de l’hôtel situé 45 ouest sur la 44e rue. Lorsque la femme est rentrée dans la chambre, l’occupant de la chambre, Dominique Strauss-Kahn, homme blanc de 62 ans, est sorti nu de la salle de bains, a maintenu sur le lit la femme, et a inséré son pénis dans sa bouche. L’homme a ensuite réglé l’hôtel et a pris un avion à JFK, là ou le Port Autority Police Department l’a extrait de l’appareil. Le mis en cause est en garde à vue au Special Victims Units. Le mis en cause est le président (sic) du FMI et allait se présenter comme « Premier ministre » (sic) en France. Le mis en cause n’a pas de statut diplomatique et a déjà été impliqué dans des scandales sexuels antérieurement. »
Dans un rapport antérieur, la police de New York indiquait que l’intéressé avait quitté l’hôtel dans l’urgence, car un téléphone portable a été retrouvé dans la chambre.
Paris informé heure par heure
Le rapport des diplomates français transmis à Paris est tout aussi détaillé :
« Conformément à sa position durant la totalité de sa garde à vue et aux déclarations de son avocat, l’intéressé nie les faits, et devrait plaider non coupable devant le magistrat lundi. Dans ce cas et selon la procédure américaine de type accusatoire, un procès serait donc programmé dans les prochaines semaines, voire les prochains mois, devant un tribunal avec jury populaire. Lundi matin Dominique Strauss-Kahn, poursuivi pour tentative de viol, agression sexuelle, et séquestration pourrait être soit écroué par le juge soit plus vraisemblablement laissé en liberté, celle-ci étant assortie d’une caution. »
Le même rapport mentionne que « des griffures ont été constatées sur le torse de l’auteur présumé. Ce dernier a donné son accord pour que des examens complémentaires soient réalisés ». Ils ont été pratiqués tout au long de l’après-midi du dimanche, ce qui a entrainé le report de l’audience prévue dimanche à 18h00.
Le haut responsable de la police new-yorkaise (NYPD) en liaison avec les diplomates français a précisé que ses services avaient utilisé un « rape kit » (kit de prélèvement en cas de viol) qui permet d’effectuer des prélèvements sur la victime (vêtements, corps, ongles, etc) et sur la scène de crime.
Le haut responsable de la police new-yorkaise a précisé aux diplomates français que « des traces ADN (vraisemblablement de sperme) avaient bien été découvertes et qu’elles étaient en cours d’exploitation et de comparaison. Les résultats des prélèvements ne sont pas attendus avant un délai minimum de cinq jours. »
Une victime « témoin très fiable »
La victime, qui a formellement reconnu son agresseur lors d’une parade d’identification, organisée dans l’après-midi de dimanche dans les locaux de police, a été « qualifiée de très fiable » par le même haut responsable de la police new-yorkaise.
Selon le groupe Accor, la victime présumée travaille depuis 3 ans dans cet établissement.
Mère d’une fille de 15 ans, elle n’aurait jamais attiré l’attention défavorablement.
http://www.atlantico.fr/decryptage/dsk-strauss-kahn-scandale-sexuel-rapports-police-99470.html
17 mai 2011
Posted by libertesinternets under
Dominique Strauss-Kahn
[4] Comments
You can’t hide, you can’t run if you’re on Facebook… La tombeuse de DSK a désormais un visage… mais est-ce bien le sien ? Les journaux sont engagés dans la course de vitesse… grapillant des infos et des fausses infos là où ils le peuvent..

Ophelia Famotidina, employée de l'Hôtel SOFITEL de Times Square... d'après le sites POTINS c'est elle qui a été agressée sexuellement par Dominique Strauss Kahn
Selon le Journal du Dimanche, par contre, son nom est Nafissatou Diallo…
[JDD -17/05/2011]
On ne sait presque rien d’elle. Personne n’a encore vu son visage et son identité est restée jusqu’alors secrète. La plaignante dans l’affaire DSK, une femme de ménage du Sofitel de New York, a fui les caméras. Au départ, les premiers médias à enquêter sur elle expliquaient qu’elle s’appelait « Ophélia ». Mardi, Europe 1 et RMCrévèlent qu’elle se nomme Nafissatou Diallo. Elle a 32 ans, est d’origine ghanéenne pour Europe 1 et guinéenne pour RMC.
Ses supérieurs évoquent une employée modèle : « Elle travaille au Sofitel New York depuis trois ans et nous sommes entièrement satisfaits de son travail et de son comportement« , a déclaré le directeur général de l’hôtel Sofitel Jorge Tito. Selon le meilleur ami de « Nafi », interrogé par RMC, elle ignorait que le patron du FMI occupait la chambre 2806. Elle a découvert l’identité réelle de son agresseur présumé en regardant la télévision. Avec l’intérêt médiatique de l’affaire, les policiers ont décidé de la placer sous protection. Elle a quitté son appartement situé dans un immeuble en briques rouges dans le Bronx pour un lieu tenu secret. « Elle a passé deux jours entiers à pleurer« , a poursuivi son meilleur ami, ajoutant que, depuis, elle semblait rassurée. Mais elle hésite toujours à porter plainte, les poursuites étant actuellement menée par le procureur représentant la ville de New York.
« Elle est toujours très calme. Je ne l’ai jamais vue s’énerver« , a raconté sur Europe 1 un jeune voisin de Nafissatou Diallo. Il a parlé d’une femme discrète, assez jolie et « sans histoire ». « Je la croise quand elle part travailler ou parfois quand elle rentre. Mais je vois surtout sa fille, une fille très sympa. Et sa mère est vraiment gentille. Ça a été un sacré choc« , a-t-il détaillé.
Même stupeur chez une autre voisine, également interrogée par Europe 1. « Je pense qu’elle ne méritait vraiment pas ça », a-t-elle regretté. « Voyez ce que cet homme lui a fait. Il ne mérite pas d’être un jour président. Je l’ai vu dans le journal. C’est comme s’il n’avait aucune compassion pour elle. Rien du tout. »
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Affaire-DSK-on-en-sait-plus-sur-la-femme-de-chambre-du-Sofitel-315241/?from=headlines
16 mai 2011
L’étrange omerta des médias sur le cas DSK
[Christophe Deloire – Le Monde – 16/05/2011]
Christophe Deloire est l’auteur de Sexus politicus (Albin Michel, 2006) et directeur du Centre de formation des journalistes (CFJ)
L’affaire de la chambre du Sofitel démontre que les éditoriaux à tour de bras ne permettent pas d’approcher de la vérité, pas plus que les sermons ne prédisent l’avenir. Pour parler de la vie politique, les médias français alignent traditionnellement une cohorte d’éditorialistes, rebaptisés depuis peu « commentateurs », là où les Anglo-Saxons, avec tous leurs défauts, préfèrent lancer leurs enquêteurs pour livrer au public le maximum de révélations. Or de la soif de vérité factuelle les démocraties ne se portent jamais mal.
La démocratie française a besoin d’une sérieuse cure d’un remède inventé par un Britannique, George Orwell, la « common decency » : la décence commune, une morale de la simplicité et de l’honnêteté. Elle devrait s’imposer aux politiques, aux « intellectuels », autant qu’aux journalistes. La décence commune en l’espèce, c’est le respect des personnes, bien entendu, mais surtout le refus de l’hypertrophie verbale, une obsession de la soumission aux faits. Cette décence devrait prohiber le commentaire vaseux qui se croit libre parce qu’il ne s’autorise que de lui-même.
En 2006, je fus l’auteur avec Christophe Dubois d’un livre d’enquête sur le caractère aphrodisiaque du pouvoir, Sexus politicus (Albin Michel), qui traitait aussi des coups bas sous la ceinture dans la vie politique. Pour la première fois, un chapitre intitulé « L’affaire DSK » évoquait le comportement hors normes de celui qui n’était pas encore directeur général du FMI, et révélait ses risques inconsidérés pour un homme d’Etat, ses vulnérabilités. Les scènes racontées ne relevaient pas que de la séduction de salon. Ce chapitre avait valu à notre éditeur et à nous-mêmes d’intenses pressions, vu le caractère sensible des informations.
Depuis dimanche 15 mai, j’ai décliné toutes les propositions d’interviews, ne voulant pas ajouter mes commentaires à ceux de spécialistes n’ayant rien vu, rien su, rien lu, ni bavarder sur la séduction en politique (hors sujet), ni resservir des informations publiées il y a cinq ans.
Mais une nouvelle fois l’actualité nous oblige à poser la question de l’utilité des journalistes. A quoi servent-ils ? Certains citoyens considèrent, non sans raisons, que certains d’entre nous (pas la plupart, mais certains parmi les plus influents) tentent d’imposer leurs vues plutôt que de nous informer et finissent par constituer une classe à prétention dominante. Une sorte de classe politique bis libérée des difficultés de l’action mais jamais privée de parole. Une classe médiatique qui n’agit pas (rôle des politiques), ne cherche pas la vérité (rôle des journalistes), mais ratiocine. Faut-il laisser aux humoristes le monopole de la révélation ? (suite…)
16 mai 2011
[L’Express – Benjamin Sportouch, – 16/05/2011]
Le député de Paris, qui a posté un billet sur son blog dimanche très critiqué à gauche, affirme que Dominique Strauss-Kahn a déjà agressé dans le passé d’autres femmes de chambre dans ce même hôtel new-yorkais.
En postant un billet sur son blog dimanche où il qualifie Dominique Strauss-Kahn de « délinquant sexuel » qui doit se faire « soigner« , le député de Paris a déclenché la colère de nombreux hommes politiques de gauche (dont Pierre Moscovici ) et d’internautes qui lui reprochent une violence démesurée dans les mots.
Contacté par L’Express lundi matin, Bernard Debré maintient ses propos et accuse Dominique Strauss-Kahn de s’être déjà livré à des agressions sexuelles, dans ce même hôtel de New York. Elles ont été passées sous silence par la direction contre l’avis des employés.
« Il faut sortir de l’hypocrisie. Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel. C’est là qu’il descendait toujours. Ça s’est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l’hôtel« , déclare Bernard Debré, actuellement en déplacement en Chine.
« Les Chinois se marrent »
« Les employés étaient sur le point de se révolter. La direction était au courant mais jusque là n’osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D’autres femmes de chambre avant Ophelia – une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien – avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées. Vous croyez que les flics de New York l’auraient interpellé dans l’avion s’ils n’avaient pas d’informations précises? », ajoute le parlementaire.
« C’est humiliant pour notre pays. C’est une très grande honte. Là, je suis à Shanghai. Les Chinois me regardent et se marrent. Ils se disent que tous les Français sont des obsédés sexuels. Si on continue à ne rien dire, ça va aider le Front national« , poursuit Bernard Debré.
« J’ai eu beaucoup d’appels de parlementaires et de militants qui me soutiennent« , assure le député. Des ministres aussi? « Je ne peux rien dire. »
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/debre-sur-dsk-l-hotel-a-etouffe-d-autres-affaires_993154.html
15 mai 2011
[AgoraVox – 15/05/2011]
Affaire DSK-Tristane Banon : Anne Mansouret confirme la tentative de viol
Anne Mansouret, conseillère générale de l’Eure et régionale de Haute-Normandie, candidate aux primaires socialistes pour l’élection présidentielle de 2012, confirme ce dimanche à Paris Normandie que sa fille Tristane Banon aurait été victime d’une tentative d’agression sexuelle de la part de Dominique Strauss-Kahn en 2002.
Tristane Banon avait révélé les faits en 2007 lors d’une émission de Thierry Ardisson sur Paris Première, mais le nom de DSK avait alors été bipé au montage. AgoraVox avait révélé l’affaire le 22 avril 2008 après avoir interrogé directement Tristane Banon, qui avait confirmé qu’elle parlait bien de Dominique Strauss-Kahn.
Alors qu’elle écrivait son premier livre « Erreurs avouées… au masculin » en 2002, la jeune femme avait rencontré Dominique Strauss-Kahn. Il l’avait ensuite invité à une autre adresse « un appartement vide, avec un magnétoscope, une télé, un lit au fond, des poutres apparentes ». Tristane Banon : « Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, puis le bras… On a fini par se battre, on s’est battu au sol, j’ai donné des coups de pied, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’enlever mon jean. Quand on se battait, j’ai dit le mot « viol » pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur ».
A l’époque, Anne Mansouret avait dissuadé sa fille de porter plainte contre le futur patron du FMI, dont l’une des filles, Camille, comptait parmi les meilleures amies de Tristane Banon. Tristane Banon est par ailleurs la filleule de la seconde épouse de DSK. Aujourd’hui, Anne Mansouret a des remords : « Aujourd’hui, je regrette d’avoir dissuadé ma fille de porter plainte contre DSK, je porte une lourde responsabilité. Après les faits, on a discuté, beaucoup parlé. Et finalement, elle a décidé, on a décidé, de ne pas lancer de procédure. Vous savez ma fille était très mal, mais Tristane est la filleule de la seconde femme de Dominique. C’était délicat pour des raisons familiales et amicales. Ce que je peux vous dire, c’est que ma fille, malgré les années qui passent, est toujours bouleversée par ces faits. Cette nuit, je suis allée la voir à Paris pour la réconforter. C’est très dur pour elle ».
Après sa sortie sur France 3, la mère de Tristane Banon est intervenue sur BFM TV, où elle a réitéré ses accusations.
Anne Mansouret considère, comme d’autres avant elle (Bernard Debré, Thierry Ardisson…), que DSK est malade : « Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade. Ce n’est pas une injure de dire cela, il a un vrai problème : une addiction au sexe, comme d’autres ont des soucis avec l’alcool, la drogue ou le jeu. Il est malade. Sur les faits eux-mêmes, je ne peux pas me prononcer, je n’y étais pas. Mais pour moi, c’est très plausible que cette femme a été agressée sexuellement. En revanche,je suis formelle, il a bien tenté d’abuser de Tristane ».
Anne Mansouret révèle, en outre, les difficultés qu’a rencontrées sa fille dans les milieux de la presse et de l’édition, où elle souhaitait travailler, en raison des révélations qu’on craignait qu’elle fasse sur DSK.
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/affaire-dsk-tristane-banon-anne-30223
15 mai 2011
A l’êre des Smartphones et de Twitter, les infos vont vite…
[Le Post – 15/05/2011]
Au moment même ou DSK était interpellé à l’aéroport JFK de New York, un jeune UMP dégainait l’information sur Twitter.
Voila un jeune UMP bien renseigné. Avant même que l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn ne soit rendue publique par The New York Post, un jeune UMP révélait l’information sur Twitter.
Le jeune populaire Jonathan Pinet a été le premier à lancer l’information sur Twitter à 23h00 (heure française), soit 17h00 heure de New York.

Selon les informations du New York Time, Dominique Strauss-Kahn a été interpellé samedi à 16h 40, heure locale, à l’aéroport JFK de New York. Près de 10 minutes avant le départ de l’avion à destination de Paris, trois policiers en civil sont intervenus dans le véhicule et ont prié DSK de les suivre.
Fait troublant : dans son tweet, Jonathan Pinet fait état d’une arrestation à l’hôtel. C’est effectivement à l’hôtel Sofitel que les enquêteurs ont tenté d’interpeller Dominique Strauss-Kahn. En vain. Ce dernier avait déjà quitté les lieux où il est suspecté d’avoir agressé sexuellement une femme de chambre.
Le jeune UMP avait donc l’information avant même que le patron du FMI ne soit interpellé.
– Rapidement, Jonathan Pinet est appelé à prouver la véracité de son info. Il affirme alors :

– Quelques minutes plus tard, Arnaud Dassier, ancien responsable de la campagne Internet de Nicolas Sarkozy en 2007, suspecté d’être à l’origine de la rumeur sur DSK et la Porsche, et actionnaire minoritaire du site Atlantico.fr reprend l’informationici.

Simple coïncidence ou véritable opération com’ contre DSK, le webjournal de droite
24heuresactu est le premier site français à publier l’information, avant
Rue89 qui se contente de deux lignes et d’une mention « développement à venir » avant de compléter à 1h 23.- Le tout premier papier évoquant l’affaire est le tabloïd à sensations
New York Postqui publie
à 18h33, heure de New York,
soit 1h33 après Jonathan Pinet.
Le tabloïd américai
n assure uniquement que DSK aurait été arrêté
avant sa montée en avion pour Paris et que l’affaire aurait un rapport avec une employée d’un hôtel.
Comment ce jeune populaire qui revendique le lancement des campagnes web de l’UMP contre la gauche, peut-il, 1h33 avant le tout premier tabloïd américain, affirmer que DSK a été arrêté dans un hôtel alors même que DSK n’a été, selon le tabloïd américain qui a sorti l’information, interrogé qu’à l’aéroport ?
Un jeune populaire actif donc (cf ses contributions sur le site des jeunes populaires), adepte des campagnes Web de l’UMP, qui connaît une personne qui travaille précisément dans cet hôtel de New York… Tout cela en moins de 25 min.
15 mai 2011
[Le Point – 15/05/2011]
Le journaliste Michel Taubmann a enquêté sur le patron du FMI.
Des extraits exclusifs du « Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » (Editions du Moment, 310 pages, 19,95 euros) :
STRAUSS ET KAHN
Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s’appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L’un, naturel, s’appelait Strauss, et l’autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l’emmena à Paris, où il monta un négoce d’éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu’il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d’un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn.
Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d’Alsace, il s’appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d’une chose : quitter son milieu d’origine pour partir à la conquête d’un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C’est ainsi qu’il s’installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et… sa cousine Yvonne, l’épouse de Gaston Strauss, qui l’héberge. Marius est un tout jeune homme d’une vingtaine d’années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s’impose- t-il peu à peu comme l’homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l’Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l’assentiment du mari.
Gaston Strauss a vraiment l’esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l’année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi… Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu’elle naisse d’une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l’état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n’arrivait pas à le considérer comme un père. N’ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j’ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j’ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C’était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d’affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » (suite…)
15 mai 2011
J’étais en réunion avec des confrères U.S. quand j’ai reçu cette info: leur première réaction a été de dire « Jeez, the French… they’re…so French ».
Fric, grosses baraques, belles bagnoles et sexe quickie dans les palaces… oh putain, la vie de D.S.K. est digne d’un roman de gare ! (Tim Carr)
Commentaire de Dov: Outre le fait que cela nous apprend que cette enflure se prélasse dans des suites à 3000 dollars la nuit, à mon avis le père DSK nous faisait une mauvaise descente d’un produit narcotique et va plaider la « démence passagère »… parce que, merde, quand on peut se payer des Porsche et des chambres à 3000 dollars, il suffit d’allumer la télé pour trouver le canal qui vous propose les numéros de téléphone d’escort qui vous suceront en toute discrétion. Cela pullule à New-York… Violer une femme de chambre.. tss, c’est encore plus naze que Berlusconi….
Commentaire de Greg : Le « New York Post » parle de tentative de sodomie sur la victime… mais bon, c’est le New York Post.
Comme le dit, de manière fort peu galante, Tim Carr: « On savait déjà que le FMI baisait les pauvres à travers le monde, voilà qu’on apprend que son directeur fait de même, dans sa chambre d’hôtel. » 🙂
[AFP – 15/01/2011] Dominique Strauss-Kahn a été arrêté samedi à l’aéroport JFK de New York et placé en garde à vue pour une agression sexuelle présumée.
L’information, annoncée par le New York Times, a été confirmée samedi par un porte-parole de la police. Le directeur général du FMI est accusé d’agression sexuelle sur une femme de chambre d’un hôtel de Times Square âgée de 32 ans. DSK a été remis à des officiers de police de Manhattan et devait être conduit dans les locaux d’une unité speciale de la police de New York (Special Victimes Unit), selon le journal.
Selon les informations du quotidien new-yorkais, « il était aux alentours de 16h45 (22h45 heure française) quand des enquêteurs en civil de l’Autorité des ports de New York et du New Jersey ont soudainement embarqué à bord du vol Air France 23 (…) et emmené M. Strauss-Kahn en garde à vue. » Les agents agissaient sur la base d’une information de la police de New York qui enquêtait « sur une brutale agression d’une employée de l’hôtel Sofitel New York », selon la même source.
Selon l’agence AP, qui apporte quelques précisions sur les conditions de l’arrestation, la femme de chambre a indiqué aux autorités qu’elle était entrée dans le chambre et que DSK, nu, avait essayé de l’agresser sexuellement. Après avoir réussi à s’enfuir, elle a prévenu la police, toujours selon la même source. Lorsque la police est arrivée sur les lieux quelques minutes plus tard, DSK était déjà parti vers l’aéroport, laissant derrière lui son téléphone portable et plusieurs objets personnels, selon Paul J. Browne, porte-parole de la police de New York. Selon lui, le patron du FMI semble avoir quitté l’hôtel « dans la précipitation ».
Dominique Strauss-Kahn doit participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, puis faire un discours mercredi au 12e Forum économique. Le FMI n’a pas encore officiellement réagi à l’arrestation de son président.
http://www.europe1.fr/France/DSK-en-garde-a-vue-a-New-York-542227/
3 mai 2011

Obama a tué Osama : 3 millions de morts... pour ça !