novembre 2010



Faut en vendre combien de stylos et de casquettes UMP pour réussir à récolter 10 millions d’Euros en liquide ?

En tout cas, avec un peu de chance, voilà une casserole qui va lui sauter à la figure, à notre Hyperprésident. Cela justifie largement l’espionnage des journalistes de Mediapart, les calomnies contre la presse et les « cambriolages » dans les rédactions des journaux…

[Le Monde – 17/11/2010]

(…) L’information vient corroborer les conclusions d’un rapport effectué en 2002 par un ancien agent de la direction de la surveillance du territoire (DST), qui jugeait lui aussi que l’arrêt du versement de ces commissions avait conduit à l’attentat de Karachi. Or, les autorités françaises n’ont jamais divulgué les conclusions de ce rapport, avant qu’il ne soit révélé par Le Point en 2008. Durant toutes ces années, la piste suivie par les enquêteurs était celle d’un attentat commandité par Al-Qaida.

Un silence qui pourrait s’expliquer par l’autre volet, politique, de l’affaire : le soupçon selon lequel les intermédiaires aient reversé une partie de leurs commissions, notamment pour financer la campagne d’Edouard Balladur en 1995, codirigée par Nicolas Sarkozy. Un dépôt d’argent liquide de 10 millions de francs avait été effectué sur le compte de campagne du candidat à la présidentielle. Selon l’équipe d’Edouard Balladur, il s’agissait de sommes correspondant à la vente d’articles publicitaires en marge de la campagne. Une explication pour le moins vague.

Les comptes de campagne avaient pourtant été validés par le Conseil constitutionnel. La justice réclame de pouvoir examiner les délibérations des « sages » à cette époque. Mercredi 17 novembre, Jean-Louis Debré, actuel président du Conseil, a une nouvelle fois refusé de confier ces archives aux juges, arguant du « secret des délibérés ».

UN CHANTAGE CONTRE NICOLAS SARKOZY EN 2007 ?

Mediapart révèle mercredi d’autres faits troublants : le versement des commissions aux deux intermédiaires lors de la vente des sous-marins avait donné lieu à la constitution par la DCN de sociétés-écran basées au Luxembourg. L’une d’elles, Heine, aurait été, selon un rapport de la police luxembourgeoise, supervisée « directement » par Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget.

Le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke aurait, selon Mediapart, recueilli plusieurs témoignages d’anciens cadres de la DCN, qui accréditent l’idée d’un montage opaque, permettant de dégager d’importantes sommes d’argent frais. L’un des éléments de ce montage serait passé par Cedel, une société luxembourgeoise ensuite rebaptisée sous le nom de… Clearstream. (suite…)


[Stan & Dam – repris par OWNI – 17/11/2010]

Fac­ebook a annoncé hier soir sa nou­velle mes­sagerie « sociale » qui a pour but d’agréger l’intégralité des échanges entre deux per­son­nes, qu’ils soient issus d’un chat, de SMS ou de courriels. À ce titre, même si Face­book se défend de vouloir tuer l’e-mail (dont les poids lourds sont Hot­mail et Yahoo aux États-Unis avec à eux deux presque autant de comptes que Face­book !), il est clair que la société du petit Mark essaye de réin­ven­ter un outil vieil­lis­sant mais tou­jours très utilisé.

Ren­dre ser­vice plutôt que de ré-inventer le cour­rier électronique

Il essaye surtout d’éviter l’écueil ren­con­tré par Google et Wave : en clair, on vous rend d’abord ser­vice en agrégeant les con­ver­sa­tions, et en vous don­nant un outil intel­li­gent vous per­me­t­tant de trier entre mes­sages impor­tants (ses amis proches) et moins impor­tants (les mes­sages d’invitation à des groupes, des soirées, des con­tacts moins récurrents). Et seule­ment si vous le voulez, s’ouvrir sur sa mes­sagerie actuelle en échangeant avec les per­son­nes qui n’ont pas Facebook.

Face­book en veut tou­jours plus

C’est là que la mécanique virale de type « stratégie du dealer » entre en jeu : en se con­nec­tant à des per­son­nes qui n’ont pas Face­book mais qui ont un cour­riel, Face­book les intè­gre dans sa base.

Outre grossir arti­fi­cielle­ment le nom­bre d’utilisateurs poten­tiels, le réseau de Mark Zucker­berg va peu à peu devenir l’outil indis­pens­able pour les deux par­ties (l’utilisateur de Face­book et celui de cour­riel), pous­sant l’utilisateur de cour­riel à aller vers Face­book car finale­ment « s’il était mem­bre de cette com­mu­nauté il pour­rait avoir accès à bien plus sur ses amis » : pho­tos, invi­ta­tions, statuts, etc. Ce que ne man­quera pas de lui faire remar­quer son amis face­book­ien (je suis en train de faire cela avec ma petite sœur, c’est vous dire si je vois très bien la mécanique se met­tre en place). (suite…)


Commentaire de Dov : Le CRIF n’est pas un « conseil représentatif » des « israélites de France », il n’est rien d’autre qu’un lobby au service des intérêts d’un pays étranger. En ce sens, les prises de positions outrancières des membres du CRIF ne font qu’alimenter la propagande d’extrême droite antisémite qui ne cesse de vouloir faire croire que « les juifs » ne sont pas vraiment français par exemple. En ce sens, le discours des sionistes est calqué sur celui des antisémites.

Je suis religieusement juif, je suis culturellement et géographiquement français, je n’aime pas la politique menée par Israël… et donc je n’accepte pas de me faire insulter par le CRIF quand il affiche une banderole disant : »Les Juifs de France derrière Israël ». Non, messieurs, nous ne le sommes pas, merci de ne pas nous appliquer des généralisations que nous ne tolérons pas quand elles viennent de la part de l’extrême droite.

[Oumma.com – 16/11/2010]

Le CRIF qui avait manifesté son soutien à l’armée israélienne lors de l’opération Plomb durci en 2008, au cours de laquelle Tsahal avait bombardé des populations civiles au phosphore blanc, s’indigne dans un communiqué de l’exposition photos du Musée d’art moderne consacrée à Gaza. A court d’arguments, le CRIF ( qualifié par Rony Brauman de « seconde ambassade d’Israël ») , s’en prend au photographe Kai Wiedenhöfer « connu pour ses positions violemment anti-israéliennes ».

Dures, très dures, les photos de Kai Wiedenhöfer exposées jusqu’au 5 décembre au Musée d’Art Moderne de Paris. Dures comme le « plomb durci » de l’opération visant les civils et les infrastructures de Gaza. On n’oublie pas les 1400 enfants, femmes et hommes tués. Mais qui parle des milliers d’autres, amputés, défigurés, dont la vie a été détruite à tout jamais ?

Voir la vidéo

Nous rendrons hommage à son courage et à celui des responsables du musée qui ont accepté de montrer ces photos, en résistant aux nombreuses pressions contre cette exposition, en plein coeur de la capitale.

Depuis 1989, le photographe Kai Wiedenhöfer réalise un travail documentaire sur le conflit israélo-palestinien qui affecte le Moyen-Orient. Le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme lui a permis de poursuivre ses recherches, principalement consacrées à Gaza et aux conséquences de l’offensive israélienne connue sous le nom de « Plomb durci ».

« Ce prix m’a donné l’occasion unique de poursuivre un travail de longue haleine dans les territoires occupés et de retourner notamment à Gaza pour une enquête plus approfondie. Je regrettais de ne pas avoir pu photographier une partie du projet en janvier 2009 quand je me trouvais à Gaza. A l’époque, personne n’était prêt à payer même 1000 euros pour témoigner des dégâts causés par la guerre. Pour eux, la guerre était terminée. »

Réunissant 85 photographies en couleurs, l’exposition s’articule autour de deux thèmes majeurs les décombres et les portraits :

35 photographies de bâtiments détruits dont 10 panoramiques montrant les stigmates des bombardements.

50 portraits de Gazaouis blessés au cours de l’opération « Plomb durci ».

Nous vous invitons vivement à vous rendre à cette exposition. Voir la vidéo

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris du 5 novembre au 5 décembre : EXPO : 11 avenue du Président Wilson – Paris 16 tel : 01 53 67 40 00 – Entrée libre du Mardi au dimanche de 10h à 18h (fermé le lundi et certains jours fériés) Métro :  Alma-Marceau ou Iena / RER : ligne C, Pont de l’Alma

http://oumma.com/Le-CRIF-indigne-par-l-exposition


Oyez ! Oyez !   Nos copains de la coopérative IES, qui crèvent la dalle tous les 15 du mois, sont entièrement d’accord 🙂

 

[ Le blog de Guillaume Payre – 12/11/2010 ]

L’émission de télévision « Envoyé Spécial » (visionnable ci-dessous) était consacrée hier aux jeunes au chômage. L’un des jeunes suivis par les journalistes est diplômé d’un Master 2 de l’Université de Lyon 3 en intelligence économique. La demande des entreprises pour des diplômés en intelligence économique est très faible : sur 19 diplômés de la promotion 2008-2009, seuls 3 ont trouvé un travail en relation avec leur qualification d’après les chiffres donnés par Envoyé Spécial. Les autres font des boulots alimentaires : gérant d’un hôtel Formule 1 en Saône et Loire (le job consiste en faire les lits et le ménage et gérer les réservations), serveuse, vendeur au rayon jeux vidéos à la FNAC.

Cela confirme ma conviction que l’ »intelligence économique » est, sauf secteurs économiques particulier (secteur de l’armement, pétrolier, marchés publics ou d’Etat) une vaste fumisterie intellectuelle et une secte qui se veut académique.

Secte qui a ses gourous autoproclamés spécialistes d’une discipline dont ils sont les seuls promoteurs et défenseurs. Secte qui est aussi récupérée par des politiciens qui jouent sur des peurs (délocalisation, espionnage) et des realmions (« patriotisme économique ») pour faire avancer leur ambitions et leur carrière. Cette secte de l’ »intelligence économique » a même son école, temple qui doit, comme le Master 2 de l’Université de Lyon 3, former de futurs chômeurs et délester les bourses des fils à papa qui ont raté les concours grandes écoles de quelques milliers d’euros.

Autre élément qui prouve que l’ »intelligence économique » est une fumisterie intellectuelle et une secte qui se veut académique essentiellement promue en France : le concept n’existe quasiment pas à l’étranger et la traduction anglaise, « competitive intelligence », recouvre un concept plus étroit et plus maigre que la construction intellectuelle française d’ »intelligence économique ».»…

http://payre.wordpress.com/2010/11/12/l-intelligence-economique-une-fumisterie-intellectuelle-et-secte-academique-qui-mene-au-chomage


Commmentaire de Waïa: Quand il s’agit de défendre ses intérêts économiques, tout le discours « droits-de-l’hommiste » et donneurs de leçons de l’Occident s’effondre pour révéler la totale hypocrisie de sa politique extérieure.

Sarkozy accueille en grande pompe le tortionnaire Nazarbaiev (ami de l’occident, alors cela excuse tout) mais donne des leçons de démocratie à Hugo Chavez (qui a l’insolence de s’opposer aux intérêts des multinationales, alors il ne peut être qu’un dictateur)…

Pour la Birmanie c’est pareil: les politiques français font des gesticulations autour d’Aung San Suu Kyi mais font semblant d’ignorer que l’entreprise semi-nationalisée TOTAL est un des plus grands soutiens du régime tortionnaire birman… et que le propre ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a reçu de l’argent pour écrire un rapport affirmant que tout allait bien en Birmanie…

Il y a 150 ans, le grand chef Sioux Sitting Bull disait déjà : « La première caractéristique de l’Homme Blanc, c’est le mensonge et le double langage au service de son avidité. Le crime habillé en vertu, voilà la principale de vos valeurs. »

[Financial Times Deutschland – 14/11/2010 – Trad. Gregor Seither]

(…) La force du régime militaire dépend aussi de facteurs externes – et dans ce domaine la Birmanie a peu à craindre. Bien que les principaux dirigeants occidentaux ont salué la libération d’Aung San Suu Kyi, le fait est que les récents soulèvements des moines ont apporté la preuve que l’indignation occidentale vis à vis de violations des droits humains n’est rien d’autre qu’un rituel vide de sens et que l’action symbolique de l’Occident n’a rien changé dans ce pays. L’Occident ne veut surtout pas troubler la quiétude d’un important exportateur de gaz naturel, la Birmanie – et encore moins se facher avec son pays protecteur: la Chine. Beijing a encore une fois assuré aux militaires birmans son plein appui. Tant que ce sera le cas, toute critique vis à vis de la Birmanie restera sans effets aucun.

http://www.ftd.de/politik/international/:suu-kyi-feuert-anhaenger-zu-einsatz-fuer-demokratie-an/50194280.html


Marion Bergeron : « Pôle emploi est une coquille vide »

[Marion Bergeron – interviewée par Josyane Savigneau – Le Monde 13/11/2010]

Comment vous êtes-vous retrouvée à Pôle emploi ?

Je suis graphiste de formation. En avril 2009, Pôle emploi recrutait 1 840 contrats à durée déterminée (CDD). Je n’avais plus de travail, plus de droit Assedic, je ne voyais pas le bout du tunnel. Il fallait bac +2, je les avais, j’ai postulé. Sans trop y croire, car je n’avais aucune expérience de ce métier.

Un entretien de dix minutes a suffi. J’ai commencé, dès le lendemain, dans une agence de la banlieue parisienne. Pôle emploi venait de naître de la fusion de l’ANPE et des Assedic, mais aucun site mixte n’existait encore. Et je me suis vite rendu compte que les efforts du directeur général pour définir une nouvelle donne, pour mettre en action ce Pôle emploi étaient vains. Rien ne fonctionnait.

Vous avez raconté cette expérience de six mois seulement dans « 183 jours dans la barbarie ordinaire » (Plon, 240 p., 18,50 euros). Pourquoi ?

Les premiers jours de mon contrat ont été un calvaire : la violence, les dysfonctionnements, l’absurdité du système. Ce dont j’étais témoin allait bien au-delà de tout ce que j’avais pu imaginer de Pôle emploi. Alors, j’ai pris des notes pour ne rien perdre de ce quotidien effrayant.

Plus les jours passaient, plus je m’enfonçais dans la souffrance de ce travail, et j’ai fini par ne plus être capable de rédiger une ligne. A la fin de mon contrat, je n’ai pas accepté le contrat à durée indéterminée (CDI) que me proposait Pôle emploi. Mais il était hors de question d’oublier tout cela. Je voulais témoigner, partager mon vécu. Il m’a fallu quatre mois pour achever mon texte. Je l’ai proposé à trois éditeurs qui l’ont tous accepté.

D’emblée, vous étiez, à ce poste, comme une personne déplacée, ayant peu en commun avec vos collègues…

Difficile à dire, car le personnel est hétéroclite. Il y a là des conseillers titulaires de DEA (aujourd’hui master recherche), des anciens entrepreneurs, des mordus de littérature et des fans de football. J’ai noué des amitiés avec certains. Mais, il est vrai que j’étais un peu décalée, car je ne croyais pas à ce métier. Pourtant, j’étais arrivée sans a priori, me disant que c’était peut-être ma chance de m’investir dans un travail social. Mais, en passant la porte, j’ai compris que tout était factice, que Pôle emploi n’était pas là pour aider les chômeurs. Pourtant, j’ai mis les mains dans le cambouis, j’ai essayé de faire mon maximum pour rendre mon travail utile. Parmi les usagers, on rencontre des personnes attachantes, qui ont de vraies difficultés et que l’on voudrait aider. Ces tranches de vies qui défilent derrière le guichet, c’est aussi ce que j’ai voulu raconter.

Selon vous, cet outil, Pôle emploi, est inadapté aux demandes…

Totalement. Désormais, on demande à des usagers qui ne savent pas utiliser un ordinateur, parlent mal le français, ou qui, pour certains, ne savent pas lire, de faire leur recherche d’emploi sur Internet. Même au téléphone, tout est compliqué. Lorsque l’on appelle le 3949, il faut dire des mots-clés pour activer les commandes. Avec un accent étranger, c’est l’enfer. Même moi, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois quand j’ai voulu me réinscrire à la fin de mon contrat.

On a le sentiment que l’inadaptation de cet outil est volontaire. Les conseillers se sont mobilisés lorsque l’affichage papier des offres a été supprimé au bénéfice des ordinateurs ou lors de la mise en service du 3949. Ils ont expliqué que ces outils étaient trop rigides, qu’ils ne profitaient pas à tous les usagers, qu’ils compliquaient les démarches. Ils n’ont pas été écoutés. A chaque fois, Pôle emploi est dans une logique de mise à distance. Il rajoute des barrières. (suite…)


Digital Natives Vs Corporate B.S

[Ceciil sur HYPERTEXUAL – 14/11/2009 – repris par OWNI]

Probablement dans le but de se rassurer, on parle souvent d’usages lorsque l’on évoque l’avènement du web. A mon sens, il s’agit d’un understatementimportant qui entretient une certaine incompréhension. La relation au web a développé une culture forteavec ses principes, des valeurs et des habitudes. En cela, les  Digital Nativesdispose d’un ADN tout autant révolutionnaire, bien que moins spectaculaire, que la génération des boomers.

Cette Génération Yprésente des caractéristiques culturelles qui causent d’épineux problèmes au sein de l’entreprise en particulier au niveau de la propagan… erm.. communication interne.  Nous avons ici à faire avec des travailleurs de la connaissance, post-idéologiques,  sur-éduqués, sur-informés et irrévocablement connectés. Bref : une génération à qui il va être difficile de faire ingurgiter le corporate BS.

Quelques pistes pour faciliter cette communication …

(suite…)


Vu la mainmise de la politique marocaine sur la politique française, il n’est pas étonnant que le Royaume bénéficie d’un traitement de faveur dans les médias.

Mais on aurait pu s’attendre à un peu de déontologie de la part d’Isabelle Mandraud et au minimum respecter la règle qui veut qu’on ne présente pas que la vision d’une seule des parties… à El Aaiùn la politique de « comm » de la police marocaine a porté ses fruits. On aime bien les journalistes français au Maroc, leurs reportages sont « équilibrés » et leur langue sent bon la merde des puissants…

Isabelle Mandraud, journaliste « embedded » dans la propagande marocaine… on ne vous dit pas bravo !

Commentaires de Claude MANGIN à propos du reportage du journal « Le Monde » du samedi 13 novembre 2010 intitulé « Jour de guerre au Sahara » par Isabelle Mandraud, reporter au journal » Le Monde ».

[Claude Mangin – Comité de Soutien – 13/11/10 ]

Isabelle Mandraud est la première journaliste étrangère à avoir pu visiter le camp de Gdaym Izik après son démantèlement le 8/11/10. En ce qui concerne la description de la situation et son commentaire, Isabelle Mandraud aurait pu se contenter de téléphoner aux officiels marocains dont elle relaie ainsi les théories coloniales classiques qui prennent plus de place dans son article que les propos des victimes de la répression.

Ainsi, démarrer l’article affirmant  » la fin du conflit armé avec l’Algérie en 1991″ ! Pourquoi ne pas écrire « le cessez-le-feu signé entre le Polisario et le Maroc contre la promesse d’organiser un référendum d’autodétermination ».

C’est vrai que le camp était « plein de repris de justice », je dirais même plus, des « délinquants », tels que Naama Asfari et tous les anciens prisonniers politiques et anciens disparus qui totalisent à eux tous plusieurs centaines d’années de prison.

« Le nombre de bouteilles de gaz m’a étonné « , dit le porte parole de la MINURSO. À croire que les occupants auraient eux-mêmes brûlé leurs tentes ou qu’ils préparaient des attentats. 20 000 sahraouis pendant près d’un mois au désert ont dû effectivement utiliser beaucoup de bonbonnes de gaz pour manger et faire du thé.

Elle a vu 3 blessés dans un appartement ! Les sahraouis ne lui ont-ils pas parlé des civils marocains missionnés par la police pour arrêter les « indépendantistes  » sahraouis et saccager leurs maisons ni des centaines de personnes enlevées de chez elles.

Isabelle Mandraud a dû rencontrer bien des difficultés pour faire son travail, pas facile d’être journaliste de guerre dans un « pays ami » de surcroît. Le fait d’aller sur place n’est pas une garantie de dire les choses objectives, mais n’y-a-t-il vraiment pas d’autres moyens que de renvoyer dos à dos agresseur et victime. À leur décharge, certains journalistes ont avoué avoir été pris de court, qu’ils n’avaient pas pris la mesure de ce qui se préparait malgré toute nos alertes, la diffusion de vidéos et de témoignages, de ce qui se passait dans le camp assiégé et bouclé par l’armée et qui pouvaient faire augurer le pire. Ils connaissent mal ce sujet qui est très peu traité en France sous prétexte qu’il n’y a pas d’actualité.

Il est vrai qu’il y a pire en la matière : la visite guidée des 7 sénateurs français du groupe « France-Maroc  » en visite au Sahara occidental début octobre 2010, consciemment instrumentalisés comme on l’a compris quand ils nous ont auditionnées à leur retour (R. Villemont, M. Decaster et moi).

L’esprit néocolonial est décidément bien ancré dans les consciences. Ce sont aux colonisés de se justifier d’exister… mais on ne leur donne surtout pas la parole sauf pour diaboliser le Front Polisario qui lui « proclame  » tandis qu’il est dit en début d’article « selon les sources marocaines ». La phraséologie de cet article est terrible. Quel mépris pour les victimes sans défense d’une lutte qu’elles mènent depuis 38 années pour la Liberté.

Quoi qu’il en soit, cela confirme les propos des Espagnols (les journalistes étrangers sont toujours interdits de séjour) disant que les journalistes français seuls ont été autorisés à aller à El Aaiun car leur info à eux est « équilibrée » ! Eh oui ! La bataille de l’info ne fait que commencer, car comme dit Amnesty International à Londres, que j’ai joint hier vendredi 12/11/10, il faudra du temps pour recueillir les infos et les recouper mais ce qu’elle recueille déjà est terrible, elle espère pouvoir envoyer quelqu’un là-bas. (suite…)


[Le Quotidien du Peuple – Edition française – 10/11/2010]

Plus d’un million d’utilisateurs chinois de téléphones portables ont à leur insu envoyé des messages spam, pour un cout quotidien estimé à deux millions de yuans (300 000 dollars), après que leurs téléphones eurent récemment été infectés par un logiciel malveillant.

Le logiciel zombie, dissimulé à l’intérieur d’un faux antivirus, envoie les informations de la carte SIM aux pirates, qui peuvent ensuite prendre à distance le contrôle du téléphone pour envoyer des adresses URL aux personnes présentes sur le carnet d’adresses de l’utilisateur.

Il s’agit le plus souvent de liens publicitaires générant de l’argent en fonction du nombre de clicks. Les destinataires du message qui cliquent sur le lien se retrouvent infectés à leur tour, contribuant à répandre ainsi rapidement le virus, a rapporté hier la Télévision centrale de Chine. Selon un rapport publié par le Centre technique national de mesures d’urgence pour les réseaux informatiques, ce virus a fait un million de victimes durant la première semaine de septembre.

Des virus semblables ont depuis fait leur apparition. Une entreprise de Beijing spécialisée dans la sécurité pour téléphones portables a notamment découvert depuis septembre dix autres logiciels malveillants similaires, dont certains sont capables de contourner les antivirus.»…

http://french.people.com.cn/VieSociale/7194155.html


Commentaire de Tim : C’est pas un cinglé tout seul dans son coin qui dit ça, non, c’est le mec qui veut présider la commission du Congrès des Etats-unis pour les questions d’Energie et de Commerce. Ils sont ravis, les grands groupes industriels et les pollueurs de pouvoir compter sur des députés comme ça ! Cela nous rappelle le président Ronald Reagan qui avait déclaré, sur ordre de la société Morris qui l’avait employé jadis, que fumer du tabac était en fait bon pour la santé…

Quand je vois les Tea Parties, les bigots, les racistes apeurés, la classe moyenne morte de trouille, le Parti Républicain en étant d’hystérie démagogique… mon pays me fait peur.

Selon un député Républicain, les changements climatiques ne font courir aucun risque à la planète parce que dieu s’est engagé à ne plus détruire le monde…

[Gregor Seither – IES News Service – 11/11/2010]

Le député de l’Illinois, John Shimkus (R) a posé sa candidature à la présidence de la Commission pour les questions d’Energie et de Commerce du Congrès des Etats-unis – cette commission supervise la législation relative à la santé publique, la qualité de l’air, l’environnement, la fourniture d’énergie ainsi que le commerce en général.

Le député Shimkus est opposé à toute forme de législation visant à lutter contre le changement climatique ou de limitation à l’exploitation des ressources naturelles, car, dans l’Ancien Testament, dieu s’est engagé à ne plus détruire la planète comme il l’avait fait après le déluge. En conséquence, les destructions de l’environnement et de la biodiversité ou encore les changements climatiques éventuels ne font courir aucun risque à la planète… parce que le bon dieu l’a dit.

Hier, dans un interview au journal Politico , Shimkus a déclaré « Je crois que  la Bible est la véritable parole de dieu, et dans la Bible, dieu a dit que plus jamais la terre ne serait détruite par une montée des eaux. Je crois à cette parole. »

En 2009 déjà Shimkus s’était opposé à une législation sur les gaz à effet de serre en citant la bible, quand, après le déluge, dieu dit à Noé: « Plus jamais je ne détruirais toutes les créatures vivantes, comme je viens de le faire. »

« Je crois que ces paroles sont les paroles infaillible de dieu et que c’est ainsi que les choses vont se passer pour sa création, » a précisé Shimkus. « C’est dieu qui décide de quand la terre sera détruite. L’homme n’est pas capable de détruire la terre. Cette planète ne sera pas détruite par la montée des eaux. Je crois que la parole de dieu est infaillible, immuable, parfaite… »

Pour Shimkus, une autre raison pour laquelle il ne faut pas limiter la quantité de CO2 dans l’atmosphère est que cela est mauvais pour les plantes. « Le carbone, c’est ce que mangent les plantes, » a t-il déclaré. « Si nous limitons les émissions carbone, est ce que nous ne privons pas les plantes de nourriture?… Si les plantes n’ont plus de carbone à manger nos bonnes intentions seront annihilées et nous obtiendrons exactement l’inverse de ce que les écologistes prétendent vouloir faire . »


[Der Spiegel (Allemagne) 5 novembre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri]

Le politologue Allemand Alfred Grosser est bien connu pour son action en faveur de l’amélioration des relations franco-allemandes. Il est aussi tristement célèbre [sic] pour ses propos antisionistes. Il a néanmoins été choisi pour participer la semaine prochaine à Francfort, à la commémoration de la Nuit de Cristal. Un scandale se prépare.
Le trouble monte à Francfort. Mardi prochain, comme chaque année, la « Nuit de Cristal, » le pogrom nazi du 9 novembre 1938 sera commémoré à la Paulskirche [église où siégea le premier parlement allemand en 1848]. Et l’orateur principal, parmi tout ce monde, sera un homme connu pour avoir comparé ce que les nazis ont fait aux Juifs à ce que les Israéliens font aux palestiniens. Il a dit : « En tant qu’enfant Juif sans une école de Francfort, j’ai été méprisé et même frappé. Je ne peux pas comprendre comment des Juifs peuvent mépriser autrui. »
Alfred Grosser est né à Francfort en 1925. Son père, Paul Grosser était médecin, Juif, social démocrate et franc maçon, assez lucide pour émigrer en France après la prise du pouvoir par les nazis. Il est mort là bas en 1934. Son fils Alfred acquit la citoyenneté française, étudia la science politique et la civilisation allemande et, vers l’âge de 30 ans, obtint une chaire au prestigieux Institut d’Etudes Politiques de Paris. Il se fit rapidement un nom au titre de défenseur acharné de l’entente franco-allemande. Il a reçu plusieurs distinctions dont le prix de la paix décerné par les libraires Allemands, le Grand Prix de l’Académie des Sciences morales et politiques et le «Grand Ordre du mérite» de la République Fédérale d’Allemagne.
Grosser a été régulièrement invité dans des émissions de débats à la télévision et a été un orateur bien accueilli dans des conférences et des réunions. On ne saurait mettre en question sa promotion d’une normalisation des relations franco-allemandes. Ses amis le considèrent comme le prototype de l’Européen : Allemand, Français, Juif, intellectuel.  (…) Personne ne sait encore ce que Grosser dira le 9 novembre dans la Paulskirche. Mais le simple fait qu’il ait été convié à faire ce discours a amené du ressentiment entre la maire de Francfort Petra Roth et les deux vice- présidents du Conseil Central des Juifs en Allemagne, Dieter Graumann et Salomon Korn.
Sans surprise, de chaque côté on a une version différente sur la façon dont s’est faite l’invitation. Un proche du maire dit que c’était une idée de Korn. De leur côté, Korn et Graumann affirment qu’on ne leur a jamais demandé leur avis. La première fois qu’ils ont entendu parler de l’invitation, disent-ils, c’est par les journaux.  Le Secrétaire général du Conseil central, Stephan Kramer, a demandé à Roth d’annuler l’invitation de Grosser. Il estime qu’il est «irrévérencieux [sic] de laisser Alfred Grosser prendre la parole à cette date, à cet endroit.»
Il est sans doute trop tard. Les invitations à la commémoration ont déjà été envoyées. Seul Grosser lui-même, semble-t-il, peut éviter le scandale – en revenant lui-même sur son engagement. Ce qui, cependant, n’a guère de chances d’arriver.
Grosser a longtemps été controversé. En septembre 2009, il avait donné une interview au Kölner Stadt-Anzeiger, dans laquelle il accusait le Conseil Central de museler les critiques d’Israël. « Dès qu’une voix se lève contre Israël, elle est immédiatement étiquetée « antisémite »… les pires sont le Conseil Central des Juifs. » La République Fédérale, affirme Grosser, est « si intimidée… que devant la Knesset, le président (Allemand) et la chancelière ne font référence qu’au terrorisme du Hamas. » (suite…)

L’histoire a montré (en Europe en 1789, 1848 et 1930, au Chili et en Argentine en 1973…) que c’est quand la Classe moyenne commence à avoir l’eau qui lui monte sous le menton, elle se tourne vers des solutions autoritaires, cherche des boucs émissaires et sombre dans l’hystérie.

C’est comme cela qu’il faut comprendre la xénophobie montante en Europe et la victoire annoncée des « Tea Parties » aux élections U.S.

La peur de la classe moyenne de tomber dans la misère a toujours été le carburant des révolutions réactionnaires…

[Philippe Boulet-Gercourt – Nouvel Observateur  – 28/10/2010]

(…)Ils ne sont pas SDF, OS ni manutentionnaires et n’ont pas tous passé la cinquantaine, loin de là. Ils s’appellent Bill (41 ans, spécialiste en prêts immobiliers), Richard (55 ans, ex- ingénieur Motorola) ou Fanja (44 ans, exingénieur design), ils sont le visage d’un rêve américain salement cabossé.

Il n’y a pas de boulot à Chicago. Pas assez en tout cas. Le taux de chômage officiel du comté de Cook, qui regroupe la ville et sa banlieue, est de 10,2%. Si l’on ajoute les gens découragés par la recherche d’emploi, ceux qui ne travaillent que quelques heures par semaine ou les free lance contraints et forcés, le taux réel flirte avec les 20% dans la ville d’Obama.

Ce n’est pas cela qui est nouveau : à chaque récession, les entreprises américaines n’hésitent pas à licencier vite fait bien fait. Et dès que l’activité repart, elles réembauchent tout aussi rapidement. Avant 1990, il fallait en moyenne vingt et un mois pour que les emplois perdus dans une crise soient recréés ; avec les récessions de 1990 et 2001, le rythme s’est ralenti : trente et un, puis quarante-six mois. Cette fois, c’est le point mort.

(…)  « La situation de l’emploi s’améliore doucement, dit Anita Jenke, du Career Transitions Center. Les gens décrochent des entretiens, quelquefois des jobs. Mais il faudra probablement sept ans pour retrouver les emplois perdus. »

Sept ans… ou plus : à l’échelle nationale et au rythme actuel de créations d’emplois, il faudrait neuf ans pour récupérer les postes perdus, sans même parler des 5 ou 6 millions d’emplois nécessaires pour absorber l’accroissement de la population. Autant dire une éternité. «La dernière fois que j’ai perdu mon job et que j’ai mis les pieds au Career Transitions Center, il y a dix ans, on y croisait surtout des gens à qui la vie n’avait pas fait de cadeau, se souvient Reid Mackin, 44 ans, spécialiste en permis de construire et planification urbaine. Cette fois, je suis choqué par le nombre de gens bien comme il faut qu’on y voit. » (suite…)


Comme toujours quand il s’agit d’une affaire concernant des femmes, il est rare que les journalistes et les opinioneurs prennent la peine d’interroger les premières concernées… en l’occurrence celles qui ont fait le choix de porter ce signe religieux.

En ce sens le livre de Sandrine Moulères est intéressant, car il fait entendre une autre voix dans le concert monocorde du débat sur la liberté de porter ce que l’on veut dans la rue..

[Oumma .com – 02/11/2010]

Sandrine Moulères est la seconde compagne de Liès Hebbadj qui a été verbalisée en avril 2010, alors qu’elle roulait en voiture vêtue d’un niqab. Une contravention qui deviendra rapidement une affaire d’Etat, suivie le 14 septembre 2010 du vote d’une loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Dans cet entretien exclusif accordé à Oumma.com, elle revient sur cette histoire racontée dans tous les médias , et qui a été selon Sandrine Moulères, « plus ou moins concise, plus ou moins arrangée ». Elle évoque également dans cette interview, sa conversion à l’islam, le harcèlement des journalistes, mais aussi pourquoi elle a décidé de porter le niqab. Sandrine Moulères est par ailleurs l’auteure du livre « Les boucs émissaires de la république » aux éditions Michalon.

Vous évoquez dans votre livre ce fameux PV qui devient une affaire d’Etat. Pouvez-vous revenir sur ce contrôle de police qui se transformera en affaire « Liès Hebbadj » ?

Je roule tranquillement, lorsque deux motards de la police arrivent dans le sens opposé. Ils passent à côté de moi et jettent un coup d’œil à travers la vitre. Je les aperçois alors dans mon rétroviseur faire demi- tour à un rond-point quelques mètres plus loin. Arrivé à ma hauteur, l’un d’entre eux me fait signe de m’arrêter. Je m’exécute aussitôt. Il s’approche de moi et, à ma grande stupeur, me dit sur un ton agressif : « Je ne sais pas comment ca se passe dans votre pays, mais sachez nous on ne s’habille pas comme ça. »

Je suis estomaquée. Mais ? fidèle à ma force de caractère je ne me laisse pas démonter je réplique du tac au tac :

« Votre pays est aussi le mien, car je suis française de souche. »

Il n’insiste pas et effectue son contrôle, auquel je me soumets sans rechigner, lui présentant mes papiers et ceux du véhicule avant de soulever mon niqab. Me dévoiler dans ce cas ne me pose pas de problème car pour l’islam, lorsque les autorités me le demandent, je dois m’y soumettre. Mais il n’en a pas encore fini avec moi : le voilà qui effectue attentivement tout le tour de la voiture, à la recherche de je ne sais quel pneu, phare ou rétroviseur défectueux. Mais elle est impeccable. Lorsqu’il revient vers moi, il m’annonce pourtant qu’il va me verbaliser. Je lui demande tout à fait surprise :

« Pour quelles raisons, s’il vous plait ? »

« Votre tenue vestimentaire »

Je n’en reviens pas. J’essaie de rester calme. Il ne manquerait plus que je me retrouve verbalisée, pour outrage à agent- mais choquée, je lui rappelle fermement qu’il s’agit d’une discrimination et qu’aucune loi à ce jour n’interdit en France le port du niqab. Il s’emporte alors et, abusant de l’autorité qu’il représente, me répond en postillonnant qu’il fait ce qu’il veut.

 » Dans ce cas, précisez sur le proccès-verbal que la faute que j’ai commise est d’avoir porté le niqab au volant, s’il vous plait »

Je veux savoir s’il est capable d’assumer le motif qu’il avance pour me verbaliser et , surtout ,s’il lui permet réellement de me pénaliser.

Il refuse sans ciller , préférant se référer à un article de loi (R-412.6- du code de la route) qui stipule que « Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter constamment et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent (…)

Outrée par le comportement du policier, je lui donne un rendez-vous au tribunal ironique et n’ y croyant pas une seconde, il me répond à peu près :  » Ouais, ouais c’est ça ! »

Mon avocat , Maître Polllono, m’explique que l’article utilisé par l’agent est un véritable fourre-tout et qu’en raison du principe de laïcité qui prévaut actuellement en France, il n’v avait aucun droit de me verbaliser. Je conteste donc l’amende le 13 avril, dans un but précis : savoir si on peut conduire avec un niqab en France. Parce qu’il s’agit d’une discrimination qui remet en cause les principes de la République, mon avocat décide d’informer France 3 et Presse Océan, auxquels j’accorde une interview pour raconter les faits et faire part de mes réactions, sans imaginer le déluge que cela allait provoquer. Sans imaginer non plus que, ce même jour, une enquête était diligentée à mon égard… (suite…)


Le Talmud dit que si Dieu a crée l’homme, c’est parce qu’il aimait, de temps en temps, avoir des surprises…. j’avoue que là, pour une surprise, c’est une surprise !

Ceci dit, il y avait déjà M. Art Price Jr., à Chicago, qui entretenait une liaison sexuelle avec la table de camping de ses voisins.. (si, si = https://libertesinternets.wordpress.com/2008/04/02/une-tragique-histoire-damour-et-de-passion-dans-une-banlieue-paumee-des-etats-unis/)

 

La vie sexuelle en province

La vie sexuelle en province...