février 2013



Déjà, lors de la saisie des serveurs de Megaupload, il y avait des vidéastes qui pleuraient leur données disparues… mais quand c’est une grosse entreprise qui perd tous ses mails et des documents de travail, ça fait tout de suite plus mal !!!!

L’affaire 2e2 a violemment secoue le secteur informatique anglais
[Droit-technologie.org 26/02/2013]
L’affaire 2e2 a violemment secoué le secteur informatique anglais. Du jour au lendemain, de très grosses sociétés se sont trouvées privées de leurs données en raison de la faillite du prestataire cloud. Elles ont eu le choix entre payer des sommes importantes pour récupérer leurs données, ou acheter une tonne de Kleenex pour pleurer. Analyse d’un risque insuffisamment pris en compte dans les projets de cloud.

On l’a déjà dit et on ne le répétera jamais assez : basculer son infrastructure informatique en mode cloud n’est pas un acte anodin. Il y a évidemment les aspects économiques de la décision. Les économies escomptées à court terme sont-elles réellement des économies si on les compare aux couts récurrents qu’implique cette architecture ? L’exercice doit être réalisé au cas par cas, car la réponse qu’apportera mon voisin n’est pas nécessairement la même que la mienne.

Il y a évidemment aussi les aspects juridiques, liés notamment à la protection des données à caractère personnel. Ce point a déjà fait l’objet de nombreuses études auxquelles nous renvoyons.

Il y a également l’aspect « risque » à prendre en compte, et c’est sur ce point que nous voudrions attirer l’attention aujourd’hui. En effet, le cloud implique une perte de contrôle sur la localisation des données, mais aussi sur les données elles-mêmes.

Cette perte de contrôle n’est pas toujours totale, mais on comprend bien que la société qui héberge sur ses propres serveurs l’ensemble de ses données et les sauvegarde régulièrement, exerce un contrôle plus proche sur celles-ci que son concurrent qui bascule en mode cloud.
Et si je perdais toutes mes données ?

http://www.droit-technologie.org/actuality-1577/cloud-la-perte-totale-des-donnees-est-possible-la-preuve-par-2e2-et.html


[Entretien avec Philippe Randa pour le livre « Protocoles » des Sages de Sion : un paradoxe politique, théorique et pratique(Éditions Déterna, 468 pages, 35 euros] – (propos recueillis par Aliénor Marquet).

Cette réédition s’imposait-elle vraiment ?
Oui, notamment parce qu’il s’agit de la version française de Serge Nilius de 1937 qui respecte le texte original. D’autres plus ou moins réécrites ou correctement traduites circulent “sous le manteau” ou sur le net. Certaines omissions, certains ajouts, y amplifient de façon délirante tous les fantasmes complotistes. Remercions donc Me Delcroix d’avoir permis l’abrogation de l’article de loi qui interdisait sa vente en France.

Ce livre n’est-il pas déjà en lui-même un bréviaire de fantasmes anti-judaïques…
Comme il s’agit d’un faux, du moins pour sa polémique antijudaïque au demeurant assez faible et peu passionnante (Bernard Plouvier en explique l’historique dans sa contribution) et également en partie le plagiat du livre de Maurice Joly, personne de sensée ne peut plus adhérer au thème usé et mélodramatique du “complot juif mondial”.

Alors, quel est son intérêt ?
C’est tout simplement un génial manuel de totalitarisme, un bréviaire pour apprenti dictateur, et c’est en cela que réside son intérêt essentiel. Il décrivait, en son temps, une fiction, devenue la triste réalité en de nombreux pays depuis la fin du XXe siècle. Les maîtres du jeu économique sont parvenus à imposer à la quasi totalité des peuples une « gouvernance mondiale » politique, médiatique, économique… Dans un tel contexte, il est intéressant, voire utile, de présenter au lecteur doué d’esprit critique, à l’humaniste ayant conservé un peu de son libre-arbitre, un ouvrage qui fut prophétique à l’époque de sa parution. Beaucoup citent ce livre et le méprisent, par conviction ou par opportunisme, mais en fait, peu l’ont vraiment lu.

“Protocoles” des Sages de Sion : un paradoxe politique, théorique et pratique présenté par Philippe Randa (éditions Déterna, 468 pages). Ce livre comprend 4 parties : “Réflexions sur les “Protocoles” des Sages de Sion” de Bernard Plouvier ; ““Protocoles” des Sages de Sion” de Serge Nilus ; “Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu” de Maurice Joly : L’abrogation de l’article 14 de la loi du 29 juillet 1881 par Me Éric Delcroix.

http://francephi.com/livre/wp-content/uploads/2013/02/Catalogue-158-fevrier-2013-site.pdf


Hadopi: les jeunes pirates ne se posent plus la question de l’illégalité
[L’Expansion –  Raphaële Karayan –  12/02/2013 ]

A l’évocation de MegaUpload, ils associent « le deuil d’une génération ». Une étude de l’Hadopi et de l’institut CSA, réalisée auprès des 15-24 ans, décrit des pratiques décomplexées et des habitudes de consommation compulsives tournées entièrement vers la gratuité, surtout chez les plus vieux. Instructif.

Faire arrêter les jeunes de pirater ? Bon courage. C’est ce qu’on se dit à la lecture de l’étude qualitative de l’Hadopi, réalisée par l’institut CSA, sur les habitudes de consommation des 15-24 ans en matière de biens culturels dématérialisés (musique, films, séries). Une cible d’étude privilégiée, puisqu’identifiée par l’Hadopi comme étant celle qui pirate le plus.

Et qu’apprend-on dans cette étude ? Que les jeunes sont majoritairement décomplexés par rapport à la consommation illicite de musiques et de films sur internet. Surtout les 19-21 ans, apparemment, débarrassés du surmoi qui fait encore culpabiliser une partie des 15-18 ans. « Tout le monde le fait, pourquoi pas moi ? », exprime un jeune interrogé pendant cette enquête, qui a procédé par petits focus groups (les participants ne savaient pas que l’étude était commanditée par l’Hadopi). Les pratiques illicites sont majoritairement « assumées, sans état d’âme, et font même l’objet de justifications argumentées », précise l’étude. (suite…)


Dans le Talmud comme chez Martin Luther, l’enfer n’est pas un lac de feu. C’est simplement un endroit où les ex-vivants contemplent en toute lucidité leur vie passée, tout ce qu’ils auraient pu en faire, toutes les trahisons qu’ils ont commises… et pleurent amèrement !

[Gregor Seither – IES News Service – 15/02/2013]

Et non ! Détrompez vous ! « Baiser plus » et « Faire du saut à l’élastique » ne figurent pas dans la liste. Bronnie Ware, une infirmière en soins palliatifs qui a accompagné des mourants dans leurs derniers jours a compilé la liste des regrets les plus courants que les mourants expriment à la fin de nos vies. Et le premier regret formulé, notamment par les hommes, est le suivant: « Je regrette d’avoir consacré autant de temps de ma vie à mon travail. »

Bronnie Ware est une infirmière australienne qui a consacré de nombreuses années à travailler en soins palliatifs, accompagnant des patients lors des dernières semaines de leur vie. Elle recueille les épiphanies de ses patients sur un blog intitulé Inspiration and Chai. Ce blog a eu tellement de succès qu’elle a publié ses observations dans un livre intitulé « The Top Five Regrets of the Dying – A Life Transformed by the Dearly Departing » (Les cinq princiapux regrets des mourants).

Ci-dessous les cinq principaux regrets exprimés par les mourants et recueillis par Mme Ware :

1. Je regrette de ne pas avoir eu le courage de vivre ma vie en accord avec moi-même et non pas en fonction des attentes que les autres avaient placées en moi.

« Ca c’est le regret que j’ai le plus entendu entre tous » explique Bonnie Ware. « Quand les gens réalisent que la fin de leur vie approche, ils jettent un regard lucide en arrière et se rendent compte du nombre de rèves qu’ils n’ont pas réalisés. La plupart des gens estimait n’avoir réalisé même pas la moitié de ses rêves et ils voyaient arriver en la mort en réalisant que ces échecs étaient dus à des choix qu’ils avaient faits ou pas faits tout au long de leur vie. Le fait d’être en bonne santé vous accorde une liberté que peu de gens réalisent, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus. »

2. Je regrette d’avoir consacré autant de temps dans ma vie à mon travail

« Il n’y a pas un seul des mes patients masculins qui ne m’ait pas dit cela à un moment ou un autre. Ils n’ont pas vu grandir leurs enfants, ils n’ont pas passé de temps avec leur partenaire, ils ont négligé de passer du temps avec ceux qui leur sont chers. Les femmes aussi ont formulé ce regret, mais comme la plupart étaient de l’ancienne génération, la plupart de mes patientes n’avaient pas occupé d’emploi en dehors de leur foyer et avait donc passé plus de temps avec sa famille. Tous les hommes que j’ai soignés regrettaient profondément avoir consacré autant de temps dans leur vie à courir après leur carrière et s’être fait happer à ce point là par la machine du travail. »

3. Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments

« De très nombreuses personnes m’ont dit avoir réprimé ou caché leurs sentiments afin de préserver la paix avec leur entourage. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu se révéler vraiment ni réaliser tout leur potentiel. L’amertume et le ressentiment qui en a résulté a été la cause de bon nombre de maladies qui ont fini par les amener dans mon service de mourants. »

4. Je regrette de ne pas avoir gardé le contact avec mes amis.

« De très nombreux malades n’ont pris conscience de la valeur de leurs anciennes amitiés que quelques semaines avant leur mort, quand il était déjà trop tard pour retrouver ces amis perdus de vue. Bon nombre d’entre eux avaient été à un tel point absorbés dans les péripéties de leur vie qu’ils avaient – peu à peu-  laissé les amitiés sincères passer en arrière-plan, voire disparaître de leur horizon. Très nombreux ont été ceux qui regrettaient de ne pas avoir accordé à leurs vrais amis le temps et l’effort que ceux-ci méritaient. Quand on est entrain de mourir, on regrette amèrement ses amis. »

5. Je regrette de ne pas m’être accordé le droit d’être plus heureux.

« Le nombre de gens qui m’ont exprimé ce regret est surprenant. De très nombreuses personnes ont vécu sans réaliser que le bonheur est aussi une affaire de choix. Ils s’étaient laissé enfermer dans des vieux modèles et habitudes routinières. Le soi-disant « confort » qu’offre la familiarité avait débordé dans leurs émotions et teinté leurs vies physiques. La peur du changement les avait conduit à faire croire aux autres et à eux-mêmes, qu’ils étaient satisfaits de leur vie, heureux de leur existence, quand au fond d’eux-mêmes, ils rêvaient de pouvoir à nouveau rire sans encombres et retrouver un peu de folie dans leur vie de tous les jours. »

http://www.inspirationandchai.com/Regrets-of-the-Dying.html


Comme l’avait dit si bien l’excellente Condoleeza Rice, avant le 11 septembre : « We need a new enemy, to unite us »

[Nicolas Gauthier – Boulevard Voltaire – le canard en ligne de Robert Ménard version 2.0 –  26/12/2012]

À chaque saison ses élégances vestimentaires et idéologiques. Ses méchants et ses gentils qui, tel que chantés par Michel Polnareff, iront tous au paradis. Avant-hier, les Juifs avec leur main invisible, non point celle du marché, mais celle qui tripote la culotte de Jeanne d’Arc. Qui sacrifient des enfants lors d’obscures cérémonies où ne manque plus que Christopher Lee. Hier, l’extrême droite. Ses réseaux, son internationale noire, son Le Pen nazifié en une du Monde par Plantu. Aujourd’hui, l’islam. Son oumma, sa takkiya, ses falbalas.

Islamisation de la France ? L’évidence s’impose. Ils sont partout, les bougres. Leurs séries télévisées, leur Hollywood devenu Allahwood, sans négliger leurs prescripteurs de tendances, omniprésents dans les médias, télévisuels et radiophoniques. Et la presse écrite, tenue en coulisses par les « barbus », cimeterre entre les dents et bombe sous le bras, comme chacun sait.

Ne rigolez pas. C’est faux dans les faits, mais c’est vrai parce qu’on vous le rentre dans le crâne. C’est logique. Et ça participe surtout d’une logique totalitaire. Le « Système », s’il gouverne mal, se défend bien. Il lui faut son guignol, diable peint à la va-vite sur le mur, monstre cloué au pilori sur lequel chaque « bon citoyen » est tenu de jeter ses ordures, au préalable triées, car le Moloch moderne, sachons-le, se doit d’être propre comme le cul d’un nouveau-né. Donc, après le youpin, le facho… le moricaud, islamiste, il va sans dire.

Le bougnoulo-musulman donc, a mauvaise presse. La faute aux médias ? Bien sûr. Mais pas que. Un peu comme le FN d’avant Marine Le Pen. Image parfois pitoyable, due aux mêmes médias, mais pas que, une fois encore. Car même déformée par des gens pas toujours bien intentionnés, cette mauvaise image, on en est toujours un peu responsable. Crânes rasés gavés de bière d’un côté ; pilosité abondante débordant sur des robes de chambre de l’autre : c’est un peu la guerre du poil. Guerre du look et, surtout, des arrière-pensées supposées.

Le Juif et l’antisémite font bon ménage, puisque couple infernal dans lequel l’un ne serait rien sans l’autre. Le raciste et l’antiraciste, idem. Maintenant que la minute quotidienne de haine, orwellienne et obligatoire, a changé de camp, il faut cogner sur le rastaquouère. Et Dieu sait si « l’Occident » ne s’en est pas privé. Gaza transformé en ghetto de Varsovie. Deux guerres en Irak. Une troisième en Afghanistan. Un Iran en voie de vitrification. Une base militaire en Arabie Saoudite, aussi insolente qu’une occupation de l’armée algérienne au Vatican. Et les autres pays de la sphère arabo-islamique sous surveillance : en Égypte, dans les Émirats du Golfe ou en Jordanie, les USA payent les factures. L’Occident est aux manettes, tandis que l’Orient tapine.

Mais c’est l’Occident qui chiale et l’Orient qui se tait. Normal, le maquereau trouvera toujours que ses putes ne rapportent pas assez, vu l’investissement consenti. Et s’indignera, lorsque les bornes auront été franchies, que la fille des rues puisse rendre la claque à son Julot. (suite…)


[DOSSIER – Sciences et Vie Junior n°259 – Avril 2011]

La génération Internet, habituée depuis l’enfance à cliquer, surfer et tchatter, serait dotée de nouvelles compétences, déclarent certains chercheurs. Nous serions donc plus intelligents? Pas si simple …

Un dossier passionnant de SVJ au format PDF (10 pages)

PDF_iconhttps://libertesinternets.files.wordpress.com/2013/02/science_et_vie_junior_n259_avril_2011_comment_internet_reformate_notre_cerveau.pdf