Voilà qui apporte de l’eau a moulin de toute la communauté des MIHOP-9/11… La police politique du Tsar en Russie avait déjà théorisé il y a 150 ans l’utilité d’un mouvement terroriste fabriqué afin de pouvoir, avec l’assentiment populaire, surveiller, contrôler et réprimer la dissidence.
Et puis quoi de mieux, pour justifier des budgets « anti-terroristes » pharaoniques, que de pousser les gens à passer à l’acte, afin de les coffrer ensuite à grand renfort de publicité ? Comme le résume Mother Jones, « on a là des gens qui ne seraient jamais passés à l’acte sans le FBI. Le FBI crée des crimes pour stopper des crimes !«
[Jean-Marc Manach – Bug Brother – 29/09/2011]
Le FBI, qui vient d’annoncer l’arrestation d’un Américain qui projetait de perpétrer des attentats contre le Pentagone et le Congrès, avec la soutien d’agents infiltrés du FBI, est coutumier de ce genre d’opération de manipulation, et de provocation. Tellement coutumier qu’une bonne partie des attentats préparés, ces dernières années, aux USA, l’ont été avec l’aide et l’assistance du FBI…
Une étude universitaire américaine révélait ainsi récemment que 13 des 33 tentatives d’attentats islamistes recensés aux USA depuis 2001 -soit près de 40%- avaient été « initiées ou facilitées par les autorités » au moyen d’un agent infiltré, ou d’un indicateur retourné.
Les journalistes de Mother Jones, associés au programme de journalisme d’investigation de l’university de Berkeley, en Californie, ont de leur côté passé un an à enquêter sur le sujet, afin de savoir à quoi servent les 15 000 personnes payées par le FBI (contre 2800 en 1980, et 6000 et 1986) afin d’infiltrer, en majorité, les communautés musulmanes aux États-Unis. Le dossier complet, et la longue enquête associée, sont effarants :
- 49% des personnes arrêtées ont été dénoncées par des informateurs, la majeure partie d’entre-eux étant payés, pour certains jusqu’à 100 000$ par affaire, pour s’infiltrer, et dénoncer.
- sur les 158 personnes arrêtés dans le cadre d’une opération d’infiltration, 49 avaient conspiré à l’initiative d’un agent provocateur du FBI, et, à l’exception de trois, la majeure partie des véritables projets d’attentats initiés aux USA ont été organisés avec l’appui du FBI.
- il est si difficile de se défendre lorsque l’on est accusé de terrorisme que la majeure partie des personnes accusées préfère éviter un procès.
On apprend également que, depuis le 11 septembre 2001, le ministère de la Justice américain (DoJ) a poursuivi plus de 500 personnes pour « terrorisme« . En réétudiant 400 de ces affaires, le DoJ a finalement découvert que 60% d’entre-eux ne relevaient pas du terrorisme, mais de violations des lois sur l’immigration ou sur le port d’armes, de « conspiration« , faux témoignages, fraudes ou délinquances financières, vols, évasion fiscales… Le magazine Mother Jones, qui en fait sa « une« , en est pour sa part arrivé à la conclusion que 53% des affaires recensées ne relevaient pas du terrorisme.
Or, vu le poids des charges, la difficulté, et le prix qu’il faut payer, pour parvenir à se défendre de telles accusations, une bonne partie de ces présumés terroristes préfèrent accepter de plaider coupable plutôt que de risquer d’être condamnés encore plus lourdement…
Le DoJ reconnaît que ces charges, qui ne relèvent pas du terrorisme, sont « une méthode très efficace -et parfois la seule méthode- pour identifier et mettre un terme à des projets, ou des soutiens, terroristes« . Certains avaient certes des liens avec des réseaux terroristes, mais nombreux sont aussi ceux qui, SDF, post-ado immatures, ont été suspectés, ou accusés de terrorisme, à tort, à l’image de ces trois Arabes inscrits sur la liste noire des terroristes pour avoir… volé un chargement de corn flakes. Comme le résumait alors leur avocat :
Cette affaire n’a strictement rien à voir avec le terrorisme. A moins que vous ne considériez les corn flakes comme une arme de destruction massive.
Mother Jones évoque également le cas de post-ados immatures à qui un agent infiltré du FBI, qui leur avait promis beaucoup d’argent s’ils faisaient exploser une bombe, a péniblement réussi à arracher, après des mois de travail au corps, une sorte de serment d’allégeance à Al Qaeda : ils refusaient de perpétrer un attentat, cherchant essentiellement à soutirer de l’argent à leur bienfaiteur musulman. Ce dernier est reparti avec les 100 000$ que le FBI lui avait promis, les wanabees paumés inculpés de « terrorisme« …
Comme le résume Mother Jones, « on a là des gens qui ne seraient jamais passés à l’acte sans le FBI. Le FBI crée des crimes pour stopper des crimes !« A ce stade-là, ce n’est plus de la précognition à la Minority Report, c’est du délire de persécution, sinon un détournement du droit. Une paranoïa sécuritaire qui coûte fort cher : la lutte contre le terrorisme a englouti 3,3 milliards de dollars. Celle contre le crime organisé, qui fait pourtant bien plus de victimes, 2,6.
En France, Claude Guéant vient de fixer la liste des officiers et agents de police judiciaireautorisés à enquêter « sous pseudonyme« , sur Internet. Mais comme le soulignait Loubna Zrari : A peine de nullité, ces actes ne peuvent constituer une incitation à commettre ces infractions. »
[Gregor Seither – IES News Service – 02/09/2011]
Le pasteur Michael Stahl — mieux connu sous le nom de « Pastor Mike » sur le Net — est un membre influent du mouvement « Tea Party » et une des étoiles montantes de ce mouvement conservateur. Il y un an, il avait proposé sur son blog qu’il voulait monter une opération de lobbying de masse afin d’obtenir la création d’un registre national et public, recensant tous les athées vivant aux Etats-unis, « The Christian National Registry of Atheists. »
La blogosphère ayant beaucoup glosé sur son projet, « Pastor Mike » c’est fendu d’une explication :
Bon nombre de gens (et particulièrement les athées) nous demandend « Pourquoi faire ? Quel est le but ? » M’enfin, M. l’athée, le but de ce registre est le même que celui du registre crée par de nombreux Etats et où figure le nom, la photo et l’adresse des délinquants sexuels condamnés ou autres criminels, registre publiquement consultable sur Internet, afin que les citoyens puissent être INFORMES de la présence de ces personnes dans leur voisinage.
Si je prends l’exemple de la ville de Miramar, en Floride, où je vis, dont la population est d’environ 109 000 personnes. Et bien ma famille et moi nous serions très intéressés de savoir combien parmi ces personnes sont des athées CONVAINCUS ! Peut-être que nous en reconnaitrions certains dans notre voisinage. Cela nous permettrait de les évangéliser et des les informer du danger qu’ils courent à rejeter ainsi Dieu.
Ou peut-être qu’il s’agit d’athées radicaux, dont les coeurs sont aussi durs que celui du Pharaon d’Egypte sous Moise. Dans ce cas, si ces athées endurcis détiennent un commerce ou une entreprise, nous pourrions encourager tous nos amis chrétiens, ainsi que les différentes églises et leurs paroissiens, de NE PAS FAIRE COMMERCE avec ces personnes, ne rien acheter chez eux, étant donné que cela équivaudrait à « donner de l’argent à Satan », voire de « présenter des offrandes à des idoles paiënnes ».
Honnêtement, je ne vois pas pourquoi quiconque s’opposerait à une telle idée – y compris les athées eux-mêmes. A moins que, bien sûr, les athées aient honte de leur religion athée et qu’ils veulent continuer à se cacher, qu’ils aient peur de « sortir du placard ».
http://pastorstahl.blogspot.com/2010/09/putting-atheists-on-national-registry.html
[Gregoire Seither – IES News Service – 23/08/2011]
Au mois d’Aout 2011, Rick Perry, le gouverneur du Texas et principal candidat à l’investiture du Parti Républicain pour l’élection présidentielle US de 2012 a organisé plusieurs « rassemblements de prière ». A cette occasion, John Benefiel, dirigeant du réseau chrétien « Heartland Apostolic Reformation Network » et principal conseiller spirituel de Rick Perry a expliqué à l’auditoire qu’il fallait se débarrasser de la Statue de la Liberté, idole démoniaque :
Comme vous le savez, nous avons une statue dans le port de New York qui s’appelle la Statue de la Liberté. Vous savez qui nous l’a donnée ? Des franc-maçons français. Ecoutez moi bien mes amis, cette statue, c’est une idole, une idole démoniaque, dressée là, devant nos yeux dans le port de New York. Alors bien sûr, les gens vous disent « Mais non, c’est un symbole patriotique ». En quoi est-ce que ce truc est patriotique ? Et pourquoi le serait il ? C’est la statue d’une fausse divinité, la Reine des Cieux. La liberté, ce n’est pas une fausse divinité qui nous l’apporte, mes amis, nous tenons notre liberté de Jésus Christ et cette Statue de la Liberté, et bien elle ne glorifie en rien Jésus Christ. Il n’y a aucune connexion entre les deux. Moi je vous dis, en Amérique, nous nous adonnons à l’idolatrie sans même nous en rendre compte.
http://bigthink.com/ideas/40027
Les barbouzes de Sarkozy lancent la campagne électorale…
[Entretien avec Stéphane Lomme et Gérard Davet – Libération Vidéo – 01/09/2011]
«Tout était prêt» pour nuire à DSK
Les auteurs de «Sarko m’a tuer» affirment qu’on leur a proposé des informations collectées par la police sur la vie privée de Strauss-Kahn.
Nouvelles révélations des journalistes Stéphane Lhomme et Gérard Davet. Leur enquête intitulée Sarko m’a tuer faisait déjà état d’un témoignage de la députée PS Aurélie Filipetti, qui accuse l’Elysée d’avoir organisé des fuites sur sa vie privée dans la presse.
Interrogés sur l’antenne de RMC, Lhomme et Davet expliquent ce jeudi qu’on leur a également proposé des éléments concernant la vie privée de Domique Strauss-Kahn afin de compromettre ce dernier, dans l’hypothèse où il se présenterait à l’élection présidentielle. Des informations que les journalistes expliquent avoir refusées.
«On nous a proposé récemment, avant l’interpellation de M. Stauss-Kahn à New York, des éléments relatif à sa vie privée, qui avaient été collectés par les services de police et qui étaient près à sortir au cas où», raconte ainsi Stéphane Lhomme. Selon lui, «tout était prêt» pour nuire à DSK.
http://www.liberation.fr/politiques/06014022-tout-etait-pret-pour-nuire-a-dsk-affirment-lhomme-et-davet?xtor=EPR-450206
30 ans après Kaboul, la CIA n’a pas changé de cheval et continue à jouer la carte islamiste pour destabilisier les régions que les US veulent contrôler…
Comment Al-Qaeda est arrivé à régner sur Tripoli (Asia Times)
[Pepe Escobar – Asia Times – 31/08/2011 – traduction par VD pour « Le Grand Soir »]

Abdelhakim Belhaj, émir du GICL/AQMI
Son nom est Abdelhakim Belhaj. Certains au Moyen-orient ont peut-être entendu parler de lui mais en occident et ailleurs son nom est pratiquement inconnu.
Alors voici une séance de rattrapage. Parce que l’histoire de comment un agent d’Al-Qaeda a pu se retrouver haut-commandant militaire à Tripoli va – une fois de plus – briser l’immense champ de miroirs qu’est « la guerre contre le terrorisme » et compromettre sérieusement la propagande patiemment concoctée par l’OTAN sur son « intervention humanitaire » en Libye.
La forteresse de Kadhafi, Bab-al-Aziziyah, fut envahie et conquise la semaine dernière principalement par les hommes de Belhaj – qui ont été le fer de lance de la milice des Berbères dans les montagnes du sud-ouest de Tripoli. La milice est connue sous le nom de Brigade Tripoli et elle a été secrètement entraînée pendant deux mois par les Forces Spéciales US. Elle s’est révélée la milice la plus efficace au cours de ces six mois de guerre civile/tribale.
Mardi dernier, Belhaj jubilait déjà sur la victoire et racontait comment les forces de Kadhafi s’enfuyaient « comme des rats » (notez que Kadhafi emploie la même métaphore pour désigner les rebelles).
Abdelhakim Belhaj, alias Abu Abdallah al-Sadek, est un djihadiste libyen. Né en mai 1966, il a fait ses premières armes avec les moudjahidin lors du djihad anti-soviétique en Afghanistan dans les années 80.
Il est le fondateur du Groupe islamique combattant en Libye et de facto son émir – avec Khaled Chrif et Sami Saadi comme adjoints. Après la prise de pouvoir par les Taliban à Kaboul en 1996, le GICL a maintenu deux camps d’entraînement en Afghanistan ; un de ces camps, à 30 km au nord de Kaboul et dirigé par Abu Yahya, est strictement réservé aux djihadistes proches ou appartenant à Al-Qaeda.
Après le 11/9, Belhaj s’est installé au Pakistan et aussi en Irak, où il s’est lié d’amitié avec ni plus ni moins que l’ultra radical AbuMusab al-Zarqawi – tout ceci avant qu’Al-Qaeda en Irak ne prête allégeance à Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri et ne renforce radicalement ses actions. (suite…)