On en sait un peu plus sur la faille qui a permis à Charles Miller de prendre le contrôle du MacBook Air lors de la conférence CanSecWest (lire notre une : Un MacBook Air hacké en deux minutes). Il a très probablement tiré profit d’un défaut de la bibliothèque PCRE qui est utilisée par le moteur JavaScript de WebKit/Safari.
PCRE est une bibliothèque open source offrant la possibilité de manipuler des expressions régulières compatibles Perl. Le bogue en question dans PCRE permet d’effectuer des débordements de tampon (buffer overflow). Charles Miller a ainsi pu exécuter un code externe lui permettant d’obtenir tous les pouvoirs sur le MacBook Air.
Il faut savoir que cette faille ne concerne pas uniquement le Mac. Tous les logiciels utilisant WebKit sont affectés par ce bug. Linux est vraisemblablement touché par cette faille, d’une part parce que KDE utilise WebKit et d’autre part, parce que la bibliothèque GLib de Gnome a recours à PCRE. Gnome est un environnement de bureau libre convivial inclus dans la plupart des distributions GNU/Linux (Debian, Red Hat/Fedora Core, Mandriva, Ubuntu, …) ainsi qu’avec certains systèmes UNIX de souche BSD.
Ce n’est pas la première fois que cette bibliothèque open source connaît des problèmes de sécurité. En février, une faille assez similaire à celle découverte la semaine dernière avait affecté bon nombre de distributions Linux.
Apple a d’ores et déjà corrigé la faille dans WebKit. Et à ne pas en douter, Safari devrait être revu très prochainement.
Enfin, l’ordinateur sous Vista a également cédé un jour plus tard (lire notre article : Le Mac se sent moins seul), le PC sous Linux a fini le concours sans encombre. Même si l’on peut penser qu’il est potentiellement sensible au bogue exploité par Charles Miller. (merci à Hakime)
La conférence CanSecWest a débuté il y a deux jours. Comme l’année dernière, les organisateurs de cet événement dédié à la sécurité ont mis à disposition des hackers un ordinateur sous Linux, un sous Windows et un MacBook Air sous Mac OS X. Le premier qui réussissait à hacker une machine repartait avec ainsi qu’avec un joli chèque de 10 000 $.
Lors du premier jour où les hackers n’avaient pas le droit d’accéder physiquement aux ordinateurs, ils ont parfaitement tenu le coup. Depuis hier, comme le prévoit le concours, ils pouvaient les approcher. Toutefois, ils n’avaient le droit que d’utiliser les logiciels livrés en standard avec le système.
À partir de ce moment-là, il n’a pas fallu deux minutes à Charlie Miller pour mettre en défaut le MacBook Air. Pour parvenir à ses fins, il a semble-t-il exploité une faille de Safari. Il a pu obtenir le contrôle total de l’ordinateur en se rendant sur un site web malicieux à l’aide du butineur d’Apple. Nul doute qu’il avait préparé son coup longtemps à l’avance. Les détails sont pour l’heure très spartiates. Comme le prévoit le règlement du concours, le gagnant ne peut s’exprimer clairement sur le sujet tant qu’Apple n’a pas été prévenu de la faille et tant qu’elle n’a pas été corrigée.
Charlie Miller n’est pas le premier venu toutefois, il fut l’un des premiers à réussir à hacker l’iPhone l’année dernière (lire notre article : une faille pour l’iPhone). En utilisant un procédé similaire, il avait trouvé un moyen permettant de récupérer à l’insu de l’utilisateur un nombre important d’informations (SMS, Carnet d’adresses…).
Si le Mac est hors jeu, les PC sur Linux et sous Windows Vista tiennent toujours. Cela monte bien qu’aucun ordinateur n’est invulnérable, mais ce n’est pas pour cela que du jour au lendemain, le Mac est devenu une véritable passoire. Notez bien que les hackers ont eu un accès physique au MacBook Air, chose plutôt rare, avant de pouvoir le hacker.
[AFP – 31/03/2008]
Le site internet britannique LiveLeak a remis en ligne lundi Fitna, le film anti-islam du député néerlandais d’extrême-droite Geert Wilders, trois jours après l’en avoir retiré suite à des menaces contre son personnel.
« Depuis nous avons travaillé constamment pour améliorer la sécurité de notre personnel et de leurs familles (…) Nous ne succomberons pas à la pression visant à censurer des images légales et qui cadrent dans nos règlements« , écrit le site d’échange de vidéos dans un message sur la page de Fitna.
Fitna a déjà été vu par plusieurs milliers d’internautes depuis jeudi soir, et il est visible en partie ou en totalité sur de nombreux autres sites internet. Le film, dont le titre signifie en arabe division et conflit au sein de l’islam, a été mis en ligne le 28 mars. Il a été accueilli dans le calme aux Pays-Bas et à l’étranger, en dépit de quelques manifestations et de déclarations virulentes de plusieurs pays musulmans.
Fitna mélange des images violentes de terrorisme ou d’exécutions dans des pays musulmans avec des sourates du Coran. Cet amalgame a été dénoncé dès la parution du film par le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, suivi par de nombreuses chancelleries occidentales. Même le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné la diffusion du film, jugeant que rien ne « justifie un discours de haine ou l’incitation à la violence ».
Et oui ! Au début vous pensiez être tranquille, puisque, la « Guerre Mondiale Contre le Terrorisme » ne visait que des basanés aux cheveux noirs et avec des looks d’arabe (en gros le look qui vous interdit généralement d’entrer dans une boite de nuit)…
… mais maintenant tout le monde est suspect ! Même les blancs, blonds aux yeux bleus.
Vous étiez bien naif de croire que la machine de surveillance totale allait s’arrêter aux bougnouls et autres aliens… la peur de la cinquième colonne est si puissante, qu’elle va permettre de faire passer le flicage de toute la société.
Vous remarquerez que, pour les forces de police U.S., si vous n’êtes pas blanc et blond au yeux bleus, vous n’êtes pas « comme nous » (et donc automatiquement suspect)…
Al Qaïda tente de donner un nouveau visage au terrorisme
[Gregor Seither – IES News Service – 30/03/2008]
Pour le directeur de la CIA, le général Michael Hayden, il ne fait aucun doute que les Etats-unis sont sous la menace directe d’une attaque organisée par des combattants d’Al Qaïda formés dans les camps que l’organisation entretient dans la région montagneuse à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistant.
Et la plus grande crainte du Général Hayden est le fait que ces combattants nous ressembleront.
« Il est clair que, au cours de ces 18 derniers mois, Al Qaïda a été en mesure de reconstituer et de développer ses camps d’entrainement et ses refuges dans la zone frontalière entre l’Afghanistan et le Pakistan » à déclaré Michael Hayden cette semaine lors de l’émission « Meet the Press » de la chaine NBC.
« Nous savons qu’ils envoient des agents se former dans ces camps, des agents qui n’attireraient pas votre attention si vous les voyiez faire la queue au guichet d’immigration à l’aéroport de Dulles. Des gens comme vous et moi. » a déclaré M. Hayden
Pour les experts en lutte anti-terroriste, il est évident qu’Al Qaïda sait qu’elle ne poura pas renouveler son opération du 11 Septembre 2001, qui avait été perpétré par 19 militants islamistes arabes.
« Aujourd’hui, l’organisation d’Ousama Ben Laden préfère recruter des blonds aux yeux bleus », affirment des représentants du Département d’Etat. « Ils ne se font pas remarquer, sont souvent porteurs de passeports qui n’attirent pas l’attention des autorités et peuvent donc voyager sans problème. »
« La grande crainte de l’Administration Bush est que des terroristes à l’allure anodine, des gens comme nous, détenteurs de passeports Européens ou même Américains, puissent franchir sans encombre les contrôles aux aéroports U.S » explique Michael Sheuer, ancien directeur de l’unité spéciale de la CIA chargée de la traque d’Ousama Ben Laden et auteur du livre « Marching Toward Hell: America and Islam after Iraq. »
– Tous les médias sont-ils de droite ? – Du journalisme par temps d’élection
[Editions Syllepse – coordonné et mis en forme par Mathias Reymond et Grégory Rzepski pour Acrimed – Avril 2008 – 7 Euros]
Tous les médias sont-ils de droite ? Évidemment, non. Du moins si l’on s’en tient aux orientations politiques qu’ils affichent. Mais justement, qu’ils prescrivent des opinions ou se portent garants du consensus, les médias dominants non seulement se comportent en gardiens du statu quo, mais accentuent les tendances les plus négatives inscrites, plus ou moins en pointillé, dans le mécanisme même de l’élection. Ce sont ces tendances qui font l’objet du présent ouvrage : la primauté accordée aux jeux politiciens sur les enjeux politiques ; la personnalisation outrancière au détriment de la présentation de projets ; l’atrophie de l’espace médiatique au bénéfice des candidats du bipartisme ; la réduction du « politiquement pensable » et sa confiscation par les cercles de prétendus experts.
L’analyse proposée soulève une double question politique : jusqu’à quand les forces politiques se laisseront-elles intimider par un « pouvoir » qui repose largement sur leur soumission ou leur crédulité ? Jusqu’à quand la question des la réappropriation démocratique des médias continuera-t-elle à être considérée comme une question subalterne ? L’objectif de ce livre est de parcourir un champ de bataille. Oui, un champ de bataille.
Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire.
[Irene Zeilinger – NON C’EST NON – Editions ZONES – 128 pages, 14,50 euros]
ISBN : 978-2355220029
En tant que femmes nous sommes tous les jours les cibles d’interpellations, de harcèlement, d’agressions verbales, physiques ou sexuelles plus ou moins graves, plus ou moins violentes, à degrés divers, au travail, dans l’espace public et privé.
Souvent nous ne savons comment réagir, comment dire non, et comment faire comprendre que, lorsque nous disons non, c’est non.
L’autodéfense pour femmes – qui n’a rien à voir avec du kung-fu -, ce sont tous les petites et grands moyens de se sentir fortes, plus sûres de soi et plus aptes à se protéger et à se défendre dans touts les situations de la vie quotidienne, que ce soit au niveau mental, émotionnel, verbal ou, en dernier recours, physique.
Comment reconnaître et prévenir une situation d’agression ? Comment réagir efficacement, savoir se protéger et éviter la violence ?
Ce guide pratique propose une série d’astuces simples et faciles pour poser efficacement ses limites et se sortir de situations difficiles : identifier le type d’agression et la psychologie de l’agresseur, utiliser et gérer ses émotions, prévenir la violence par la défense verbale et la désescalade du conflit, mobiliser des tactiques de diversion et de fuite, faire jouer la solidarité, savoir où frapper pour faire mal…
Contre tous les stéréotypes qui interdisent habituellement aux femmes de prendre leur sécurité en main, il faut apprendre à dire non et oser se défendre.
Irene Zeilinger, sociologue et formatrice d’auto-défense pour femmes, a travaillé avec plus de 3 000 femmes depuis 15 ans, dans différents pays dont la France, la Belgique et le Luxembourg.
L’armée colombienne est encadrée et formée par les mêmes John Negroponte et Yaïr Klein qui ont déjà formé les autres ‘escadrons de la mort’ en Amérique Centrale, et notamment au Salvador et au Nicaragua. Il n’y a donc aucune raison pour que les ‘exactions’ (comme le dit poliment la presse) ne se renouvèlent pas… massacrer des ‘peones’ c’est presque une seconde nature pour les armées latino-américaines, surtout quand leur commandant en chef Uribe est un bon petit soldat des néocons.
Et pendant ce temps là, Uribe, la presse et l’establishment s’époumonent contre le ‘dictateur’ Chavez, qui n’a pourtant massacré personne…
[TeleSur TV – 30/03/2008 – Traduit par le blog Socio13]
La cause des éxécutions extrajudiciaires sont dus, selon le quotidien The Washington Post, aux pressions auxquels sont soumis les militaires colombiens pour en finir avec la guérilla et aussi par les stimulants – tels que paiement de soldes supplémentaire jusqu’à des jours de repos supplémentaires – que leur donne l’Armée pour accumuler les morts lors de combat.
Des milliers de paysans ont été assassinés par l’Armée colombienne en les faisant ensuite passer pour des guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), a dénoncé ce dimanche le quotidien The Washington Post. “Sous la pression des commandants militaires pour enregistrer des morts au combat, l’Armée a assassiné chaque fois plus durant ces dernières années, des paysans pauvres et en les faisant passer pour des guérilleros”, a dit le périodique.
En citant un rapport d’une coalition de 187 groupes de personnes, le journal affirme que “955 civils sont morts entre mi 2002 et 2007 et sont classés comme guérilleros tombés au combat”. Ce chiffre signifie une augmentation de 60 pour cent par rapport aux cinq années précédentes, quand 577 paysans ont été reportés comme tués par les troupes colombiennes en les faisant passer pour des guérilleros.
Cet accroissement coïncide avec l’offensive qu’a entamée le Gouvernement du président Colombien, Álvaro Uribe, il y a six ans contre la guérilla des FARC, et qui est financée dans une grande partie par les Etats-Unis qui livre annuellement des millions de dollars au gouvernement colombien dans le cadre du Plan Colombie. En outre, l’augmentation du nombre de paysans assassinés est due aussi à l’accroissement en nombre des Forces Armées colombiennes, qui compte 270 000 membres, la seconde plus grande force d’Amérique latine.
Dans le rapport, les témoignages de familles campagnardes ou de faibles ressources ont affirmé qu’ils ont vu dans les photos des cadavres de leurs parents disparus des vêtements de camouflage que porte la guérilla. “Les meurtres, menés à bien par des unités sous les ordres de commandants régionaux, ont toujours été un problème dans le conflit armé qui dure depuis 44 ans”, assure le Washington Post. (suite…)
Vous-vous souvenez de Steve Ballmer, PDG de Microsoft, en 2002, sautant comme un dératé sur la scène de la WWDC en chantant sa mantra « Developpers, Developpers, Developpers » : (http://jokke.dk/media/balmer.html) … il ne croyait pas si bien dire.
Microsoft est un des principaux acteurs dans le monde informatique. Et pourtant, quand il s’agit de défendre son image de marque, notamment à travers son vaisseau amiral, le système d’exploitation Windows, l’entreprise de Redmond est totalement à la merci des développeurs informatiques d’autres sociétés, qui fournissent des pilotes et des composantes annexes au système d’exploitation.
Quand un utilisateur s’assoit devant son ordinateur tournant sous Windows, il ne sait pas faire la différence entre le code écrit par Microsoft et les bogues oubliés dans des applications tierces ou des pilotes mal écrits. Et quand survient le plantage, l’utilisateur aura tendance à accuser « cette grosse daube de Windows » alors qu’il s’agit en fait d’un bogue dans une application tierce à laquelle Microsoft n’a pas participé.
Cette situation est renforçée par le fait que Microsoft ne communique que rarement sur ce sujet; l’entreprise n’aime pas admonester publiquement ses partenaires à propos de la qualité de leurs logiciels. Mais de temps en temps nous pouvons avoir un aperçu non filtré de la teneur des débats. Récemment l’équipe d’ArsTechnica a farfouillé dans la montagne de courriers électroniques versés au dossier du procès « Vista Capable ». Ils y ont fait des découvertes intéressantes sur la cause des malheurs de Windows Vista.
Si l’on en croit les courriers électroniques envoyés par Microsoft, les seuls pilotes pour les cartes Nvidia sont responsables de 28.8% des plantages de Vista dans la période étudiée. (en gros pour l’année 2007). Deuxième source des plantages : les pilotes développés par Microsoft (17.9 %). Viennent ensuite les pilotes ATI avec 9.3% des plantages, puis Intel (8.8%) et enfin Webroot Software, une application anti-spyware qui a causé 2.9% des plantages enregistrés dans Vista. Tous les autres pilotes, développés par des centaines de sociétés tierces ainsi que les causes « Inconnu » sont responsables de 32.3% des plantages restants.
Les algorithmes d’analyse de la parole existent aussi pour authentifier les personnes. Depuis longtemps cela intéresse les services de renseignement … mais aussi les institutions financières. Une conférence vient de se clore à Londres sur le sujet et a mis en lumière les avancées tant au niveau de la sécurité que du marketing.
Pour ce qui est de la pure sécurité, voilà le Canada qui institue un contrôle des illégaux refoulés qui doivent enregistrer leur voix et appeler un service vocal depuis une ligne terrestre pour s’assurer qu’ils sont bien dans leur pays d’origine …
Coté paiements, VoicePay s’est déjà distingué en offrant une solution simple qui permet de payer partout, en répétant simplement la séquence de chiffre dictée par un serveur qui authentifie alors la voix et valide la transaction. Au Mobile World Congress, C’est la société française Tagattitude qui a été primée par le GSMA, pour son innovation NSDT (Near Sound Data Transfer) … une sorte de NFC en onde sonore qui rend tout téléphone apte à effectuer une transaction sécurisée. Ce n’est plus de la biométrie vocale, mais la logique est assez proche et pourrait rejoindre.
L’authentification par empreinte vocale ouvre la voie à de nouvelles applications automatisées. Elle offre aux entreprises une convivialité sans équivalent, un fort degré de sécurité et leur garantit un retour sur investissement. François Chaffard, Responsable de l’offre vocale, Division Contact Client de Prosodie expliquait récemment que « l’authentification par empreinte vocale répond aux exigences des utilisateurs puisqu’elle leur permet d’accéder simplement et en toute sécurité à leurs informations confidentielles. Elle permet également aux entreprises d’offrir une palette de services automatisés plus large à moindre coût. La voix se prête naturellement à des critères multiples d’authentification forte ce qui semble être désormais la norme pour les transactions en ligne ». C’est la raison pour laquelle Prosodie a signé un accord avec VoiceTrust, acteur important de ce domaine.
Voici que c’est Telisma, spécialiste français de reconnaissance de la parole, qui annonce un accord avec Persay, acteur historique du secteur.
Cette centrale sera capable de traiter voix, images, mails et SMS à un rythme industriel.
La place Vendôme est en passe de se doter d’une super-plate-forme d’écoutes, sorte de «boîte noire» électronique, qui deviendrait l’intermédiaire obligatoire pour les juges d’instruction et les procureurs désirant mettre un téléphone sous surveillance. Cette structure rattachée au secrétariat général du ministère de la justice n’interviendrait pas sur l’opportunité des demandes qui resteraient confidentielles mais jouerait un rôle de gare de triage, agissant comme un «tiers de confiance» auprès des opérateurs de téléphonie sollicités à grande échelle au fil des enquêtes.
Une trentaine d’agents seraient amenés à y travailler. Chaque ministère concerné y contribuerait, à commencer par l’Intérieur. L’étude des besoins a fait l’objet d’un marché classifié confié à la société Solucom. Une mission spéciale de la Chancellerie s’intéresse actuellement de près au système d’interception mis en place dans les Länder allemands. À Paris, tout doit être prêt en théorie pour 2009. «C’est sans doute le dossier le plus sensible du cabinet Dati, tant l’idée de centralisation agite le spectre de la menace pour les libertés publiques», confie un haut magistrat. Ces écoutes judiciaires n’ont, bien sûr, rien a voir avec les 6 000 interceptions administratives annuelles contrôlées par Matignon. Il s’agit des mesures ordonnées dans le cadre des affaires criminelles ou correctionnelles les plus graves : 20 000 par an au bas mot. Mais on est loin de l’Italie ou des Pays-Bas avec leurs 100 000 écoutes annuelles !
Difficilement contrôlable
Techniquement, le nouveau Big Brother de la Chancellerie pourra traiter aussi bien la voix que les images, les données de connexion, comme la date et l’heure de l’appel, mais aussi les SMS, les mails et toute communication circulant sur Internet. À terme, transiteront par la plate-forme les données de géolocalisation des appels pour savoir d’où le suspect téléphone. «En temps réel !» s’enthousiasme un fonctionnaire de la Chancellerie. (suite…)
George W. Bush vient de demander une hausse de 10 % des fonds dédiés à la sécurité des réseaux informatiques pour l’année fiscale à venir, soit quelque 7,3 milliards de dollars. Ce qui représente une progression de 73 % par rapport au budget de 2004. Selon le département de la sécurité intérieure, le nombre d’attaques contre les réseaux gouvernementaux a progressé de 152 % en 2007 pour atteindre 13 000. Cette annonce du président américain intervient alors que le DHS a procédé à l’opération Cyber Storm II du 10 au 14 mars. L’exercice, le deuxième du genre, impliquant plusieurs pays (Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, Australie) et de nombreuses entreprises privées vise à mesurer les capacités de réponses en cas de cyber-guerre.
Cette préoccupation est un serpent de mer dont la dernière manifestation remonte à la fin avril 2007. L’Estonie, qui avait décidé de déboulonner un monument à la mémoire des soldats de l’Armée rouge, avait subi un vaste « déni de service distribué » (DDoS). Les sites Web de plusieurs banques ou de sites gouvernementaux estoniens avaient subi un bombardement de demandes incongrues qui les avait paralysés. L’OTAN s’en était mêlée, s’estimant « préoccupée ». De fait, l’Estonie accusait Moscou d’être à l’origine de cette cyber-guerre. Celle-ci aurait pu dégénérer sur le plan diplomatique et devenir ainsi, réellement, préoccupante. (suite…)
Ces derniers mois, les gouvernements allemand et américain, britannique et même français annonçaient avoir fait l’objet de visites non autorisées de la part de pirates chinois. Aucun n’apportait de preuve concrète de ces piratages.
Francis Delon, secrétaire général français de la défense nationale depuis juillet 2004, se montrait toutefois prudent : « Nous avons la preuve qu’il y a eu un passage par la Chine. Mais je suis prudent. Quand je dis Chine, cela ne veut pas dire gouvernement chinois. Nous n’avons pas non plus d’indication qu’il s’agisse de l’Armée populaire chinoise. Nous enquêtons. »
Pour Washington en revanche, Pékin était bien derrière tout ça.
C’est méconnaître la technologie qui sous-tend Internet et les méthodes des pirates qui utilisent toujours des machines à l’étranger pour réaliser leurs méfaits.
Dans ce cas, les experts soulignent que les ordinateurs chinois sont particulièrement prisés. « J’ai des doutes sur la capacité à prouver que les attaques sont ‘chinoises’ [voulues ou acceptées par la Chine], ça me semble une argumentation politique commode pour tenter de masquer la faiblesse des systèmes d’informations« , explique Paul-André Pays. « Les vrais ‘secrets’ ne sont, pas plus que les autres, en principe [et donc très rarement en fait] sur des systèmes accessibles via Internet « , conclut-il.
« Il faut se méfier des attaques dont on entend pas parler, pas de celles qui sont découvertes », estime pour sa part un hacker français du groupe ADM, relativisant les attaques « chinoises » qui »servent d’épouvantail pour Washington« .
Une raison de plus de ne pas devenir client Numéricable…
[Reuters 25/03/2008]
Le fonds d’investissement Carlyle annonce avoir finalisé le rachat de 37,8% du capital du câblo-opérateur Numericable pour 1,1 milliard d’euros. La transaction englobe Completel, opérateur spécialisé sur le marché des entreprises.
L’opération, annoncée le 21 décembre, se fait sur la base d’une valeur d’entreprise totale de 6,5 milliards d’euros et représente le plus gros investissement en capital jamais réalisé en France par une société de capital investissement, précise Carlyle dans un communiqué.»…
La nouvelle avait fait un peu de bruit début septembre. Un blog monté pour l’occasion, aujourd’hui fermé, Deranged Security, annonçait avoir collecté plus d’un millier d’identifiants de comptes de messageries d’ambassades, agences gouvernementales, ONGs et grosses multinationales… Et en publiait un échantillon d’une centaine… C’est pourtant ce que le Sydney Morning Herald qualifie de « Hack of the year » dans un long article sur Dan Egerstad, le suédois derrière cette attaque. Principe ? On ne peut plus simple : l’écoute du trafic sortant de cinq nœuds Tor montés pour l’occasion. Ahhh, l’anonymat et la confidentialité…
Plus récemment, dans un registre similaire, Wired nous révèle que Hushmail, célèbre fournisseur de messagerie chiffrée, divulguerait en fait le contenu des boîtes aux lettres de ses utilisateurs aux autorités. Américaines en l’occurence, pour une une affaire de stupéfiants.
Dan Egerstad explique clairement sa démarche. Pour prouver que Tor seul ne fournit pas l’anonymat, il a installé cinq nœuds. Une fois ceux-ci promus au rang de nœuds de sortie, il a capturé le trafic clair sortant à la recherche d’identifiant de connexion POP3 et IMAP. Il ne faut pas être un génie pour s’imaginer que la moisson fut abondante. Mais si la nouvelle fait trembler dans les chaumières, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un non-évènement de taille. L’écoute des flux sortant du nuage Tor a déjà été discuté au SSTIC 2006, et ici même, en commentaire du compte-rendu que j’en faisais. C’est non seulement précisé sur la page de téléchargement de Tor mais aussi détaillé dans la documentation :
Tor anonymise l'origine de votre trafic et chiffre tout à
l'intérieur du réseau Tor, mais il ne peut pas chiffrer
votre trafic entre le réseau Tor et sa destination finale.
Si vous envoyez des informations sensibles, vous devriez
employer autant de précautions que lorsque vous êtes sur
l'internet normal - utilisez HTTPS ou un chiffrement final
similaire et des mécanismes d'autentification.
Bref, Tor ne protège votre anonymat que… si vous ne laisser pas trainer d’éléments permettant de vous identifier dans les flux que vous lui confiez. Surprenant ? Non. Loin de là. Juste évident. Les contenus de vos communications sont nettement plus intéressants que leur enveloppe. Par exemple, on a beaucoup plus de chances d’identifier l’expéditeur et le destinataire d’un email en lisant son contenu qu’en ayant accès à l’IP qui l’a émis ou même aux adresses de messagerie des correspondants… (suite…)
[Jean-Claude Lefort – Député honoraire – 31 mars 2008]AFFAI
Le sous-préfet de Saintes, M. Bruno Guigue, vient d’être brutalement démis de ses fonctions par sa ministre de tutelle au titre qu’il aurait gravement dérogé au « devoir de réserve » qui doit marquer sa haute fonction. Cela a fait grand bruit en France mais aussi à l’étranger, il faut le savoir, notamment au Proche et Moyen-Orient.
Examinons donc successivement les faits, puis la notion de « devoir de réserve », voyons si elle a ou non un caractère « universel » et tirons les conclusions de cette « affaire ». (suite…)
La hantise d’un « mouvement des droits civiques », dans lequel les Palestiniens se mettraient soudain à scander « One Man, One Vote » fait depuis longtemps peur aux politiques en Israël. Ils savent que si les Arabes abandonnaient la violence pour réclammer l’égalité, Israël perdrait l’unique justification de sa politique militariste et expansioniste… et perdrait également le soutien d’une bonne partie de la gauche juive aux Etats-unis…
C’est pour cela que Israël encourage toujours les mouvements les plus radicaux (comme le Hamas, une fabrication israélienne pour saper Arafat) et s’arrange pour maintenir toujours une certaine tension sur le terrain, afin d’encourager la violence dont elle a besoin pour justifier son existence…
[Miko Peled – The Electronic Intifada – 29/03/2008 – Trad. JPP]
Maintenant que le Kosovo est un Etat indépendant, émergeant des ruines de l’ex-Yougoslavie, des parallèles sont tirés entre les Balkans et le Moyen-Orient. L’une des réactions à cet évènement émane de la ministre des Affaires étrangères d’Israël, Tzipi Livni. Cela ne la dérange pas si les Palestiniens suivent l’exemple des Kosovars et proclament un Etat ; ce qui l’inquiète, c’est que les Palestiniens réclament les mêmes droits que les Israéliens.
Ajoutant à la crainte des Israéliens de voir surgir une demande pour des droits égaux, Ahmad Khalidi écrit, dans un article récent dans The Gardian, qu’on n’a jamais proposé, comme actuellement, un Etat aussi peu attractif aux Palestiniens et que ceux-ci pourraient faire le choix qui est le « pire cauchemar d’Olmert » : appeler à un « véritable partenariat pour le partage du territoire ». Livni et Olmert ont dit que l’éventualité d’une telle égalité les empêchait de dormir, et ils ont de bonnes raisons pour cela.Une fois que le discours passe de « l’autodétermination » à « la liberté et à la démocratie », comme Ahmed Khalidi le fait remarquer, la marque sioniste de l’apartheid n’a plus qu’à s’effacer et à laisser la place à une démocratie laïque naissante.
Trois arguments vont être avancés ici en faveur de la transformation de l’Etat de ségrégation raciale qu’est Israël en un Etat de démocratie laïque sur l’ensemble de la Palestine/Israël historique :
1 – Pour parvenir à un règlement durable au conflit israélo-palestinien, il faut mettre un terme à la domination d’Israël sur la terre, les personnes et le discours, les deux côtés doivent négocier à égalité. Dans le même temps, toute recherche de solution doit prendre en compte le fait qu’Israël n’acceptera pas de bon gré une telle parité et s’emploiera de toutes ses forces à maintenir sa domination.
2 – Aussi longtemps que l’essentiel des efforts pour solutionner le conflit se concentrera sur la partition de la Palestine/Israël historique, il n’y aura aucune solution au conflit. L’idée de partition a aujourd’hui fait faillite et la défendre ne fait que permettre à Israël de dominer le discours et d’assurer son contrôle violent sur les Palestiniens et sur leur terre.
3 – La solution connue pour un seul Etat n’est plus une option avancée par quelques-uns, elle est maintenant devenue réalité ; les actes et les débats doivent maintenant se concentrer sur la transformation d’un système raciste, ségrégationniste aujourd’hui en place, en un système démocratique laïc de gouvernement. Le règlement du conflit ne consiste pas partager la terre avec toujours plus de ségrégation, mais à couper les institutions gouvernementales de leur identité unique, pour les deux côtés. L’Etat doit être au service de tous, représenter chaque Israélien et chaque Palestinien vivant entre le fleuve du Jourdain et la mer Méditerranée.
La prochaine fois que vous serez inondés de commentaires à la gloire d’Israël, vous saurez d’où ça vient…
[Megaphone Desktop Tool sur Wikipedia – Trad. Grégoire Seither]
L’Union Mondiale des Etudiants Juifs propose depuis 2006 l’application « Megaphone desktop tool » – un petit logiciel tournant sous Microsoft Windows et qui permet d’obtenir en temps réel des alertes sur des articles clés, des vidéos, des blogs et des sondages concernant Israël. Le but est de permettre aux utilisateurs de réagir en-ligne et de contribuer à soutenir l’Etat d’Israël « sur le front de l’opinion ».
Selon le Jerusalem Post, Amir Gissin, responsable du Département des relations publiques du Ministère israélien des affaires étragnères, a publiquement soutenu l’utilisation de ce logiciel. « Le Ministère encourage cette idée et incite les amis d’Israël à travers le monde de devenir des « soldats d’Israël » dans le cyberespace, sur le nouveau champ de bataille qu’est la défense de l’image d’Israël. »
Pour le site informatique The Register l’utilisation de ce logiciel équivaut à « une manipulation massive et hautement organisée de technologies qui sont censées au contraire encourager la démocratie ». Pour le site, l’utilitaire Mégaphone n’est rien d’autre « qu’un bourrage des urnes high tech ».
Le site web consacré aux émissions historiques de la BBC a noté que, quand il traite de sujets concernant Israël, les votes des internautes sont plus nombreux. Ce fut notamment le cas quand un sondage en ligne a posé la question de savoir s’il fallait considérer le négationisme comme un crime. De son coté Stewart Purvis, ancien rédacteur en chef d’ITN, a noté que la commission indépendante chargée d’étudier la manière dont la BBC avait couvert le conflit israélo-palestinien avait reçu un très grand nombre de courriers émanant de l’Amérique du Nord et qui accusaient tous la BBC d’être anti-Israël. Il était évident, selon Purvis, que des groupes organisés avaient incité leurs membres à faire pression sur la BBC.
Un service proposé par notre vieille connaissance Jordan Hayes, de Bitway..
Est ce que le FBI a un dossier sur vous ? Peut-être bien… Il y a des millions de citoyens américains U.S qui sont dans ce cas et qui ne le savent pas. Il suffit que vous ayez participé à une marche pour les droits civiques, ou bien contre la guerre du Vietnam. Ou bien que vous ayez signé une pétition contre l’apartheid ou contre l’abattage d’un arbre dans votre quartier. Ou bien que vous ayez habité par hasard dans le voisinage d’un membre de la pègre. Ou bien que vous ayez voyagé dans des pays « sensibles », comme par exemple le Brésil ou les Iles Cook (pourquoi sont-ils considérés ‘sensibles’ par la CIA ? On ne sait pas…
Ce site web vous aide à rédiger les courriers nécessaire pour obtenir de la part du FBI une copie de votre dossier. Nous pouvons également vous aider à obtenir votre dossier chez d’autres agences d’espionnage gouvernemental, comme la CIA, la NSA, la DIA, …
Action internationale en solidarité avec Gaza 31 mars – 1er avril 2008
[ISM France – 29/03/2008]
En finir avec le siège de Gaza ! En finir avec la complicité du monde sur l’occupation et les crimes israéliens contre le peuple palestinien !
Un groupe de participants internationaux a décidé d’agir contre la complicité de nos pays dans le siège inhumain et dévastateur de la Bande de Gaza.
Une délégation constituée de participants d’Autriche, d’Ecosse, d’Espagne, de France, de Grèce, de Jordanie, d’Inde, d’Italie, de Norvège, des Pays-Bas, du Pays Basque, de Palestine, de Turquie, envisagent d’essayer d’atteindre le côté égyptien de la frontière avec Gaza pour livrer un camion de nourriture et de médicaments, et en protestation contre le siège inhumain imposé au peuple de Gaza, avec la complicité de nos propres gouvernements. (suite…)
Grace à l’excellent travail fait par les journalistes voici l’intégralité de la chaîne de commandement de la prison d’Abou Ghraib… dans l’espoir (on peut toujours réver), qu’un jour un tribunal se charge de l’affaire de la torture dans ce camp de concentration étatsunien… (Allez sur la page d’origine, le document est interactif). (suite…)
[Gregoire Seither – IES News Service – 28/03/2008]
Au début du mois, à Washington D.C., le « hacker éthique » Babak Pasdar, PDG de Bat Blue Corporation, a fait circuler un affidavit (une déclaration faite sous serment) dans lequel il décrit comment, dans le cadre d’une mission d’intervention technique, il a découvert par hasard une « trappe d’accès » électronique, c’est à dire un port de connexion non surveillé et sans aucune limitation, permettant à une tierce personne d’accéder à tous les flux de données de la totalité du réseau d’un des plus gros opérateurs de télécommunications du pays. L’opérateur n’est pas nommé dans l’affidavit, mais tout le monde a vite compris qu’il s’agissait de Verizon.
Les clients de Pasdar – qui l’avaient embauché en intérim pour réaliser une migration de système d’exploitation sur leurs serveurs – lui ont expliqué que cette « backdoor » tout à fait inhabituelle portait le nom de code interne de « Quantico Circuit » et qu’il ne devait « en aucun cas en restreindre l’accès ou la bloquer par le Firewall (pare-feu électronique) « . L’académie du FBI en Virginie est basée à Quantico.
Alerté par le nom donné à ce cette trappe d’accès, Pasdar a regardé la chose de plus près et s’est rendu compte qu’il s’agissait en fait d’un accès direct au « coeur du réseau » de son client, « permettant un accès complet et sans aucune restriction au système de facturation, aux SMS et aux systèmes de détection de fraudes » de son client opérateur téléphonique. Cet accès permet, par exemple, « de se connecter à n’importe quelle conversation en cours sur n’importe quel téléphone portable utilisant les services de l’opérateur. Idem pour les SMS et la localisation de l’appelant et du destinataire« .
Pour Pasdar, « permettra à une tierce partie d’accèder au coeur de votre réseau, sans aucune restriction » est une aberration « qui va à l’encontre des règlements internes de la société » . Il proposa de mettre au moins en place un système de surveillance de cet accès, afin d’enregistrer « la source, la destination et le type de données » qui sortaient par ce circuit DS3.
Mais ses employeurs refusèrent et appelèrent le directeur de la sécurité qui, « me pointant du doigt comme si j’étais un petit garçon qui avait fait une bétise, m’informa que je dépassais mes attributions et que ce n’était pas pour cela qu’on me payait. »
Pasdar, qui travaille depuis 19 ans sur les protocoles de sécurité Internet, se vit ordonner de « continuer à faire ce pourquoi on l’avait embauché« , « de ne plus se préoccuper de ce circuit » et « d’en oublier l’existence« … sinon l’opérateur de télécoms se chargerait de le « remplacer par quelqu’un de plus docile« .
Jusqu’à présent, le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) interdisait expressément aux services secrets U.S. d’écouter les conversations téléphoniques et de surveiller les échanges électroniques à l’intérieur des Etats-unis. Mais en 2002, l’Administration Bush autorisa secrètement la National Security Agency à passer outre la loi FISA et d’intercepter librement toutes les communications Internet et téléphoniques, ainsi que consulter les logs de connexion de milliards de citoyens U.S.. Quand la presse révéla l’affaire, le Congrès vota des amendements à FISA (et en changea le nom pour mieux faire passer la pillule, l’appelant la loi Protect America).
Dorénavant les services secrets peuvent espionner les citoyens U.S. mais seulement s’ils fournissent un mandat de perquisition signé par un juge. Dans ce cas, les sociétés de télécommunications n’ont pas d’autre choix que de coopérer et fournir les logs et données aux services d’espionnage domestique – comme certaines le faisaient déjà, illégalement, auparavant. Les entreprises de télécom ont d’ailleurs demandé au Congrès de leur accorder une immunité rétroactive afin d’annuler les nombreux procès intentés par les défenseurs de la vie privée.
[Gregoire Seither – IES News Service – 28/03/2008]
Pour deux chercheurs de Harvard, les mobilisations anti-guerre et les critiques publiques de l’occupation U.S. en Irak ont un « effet d’encouragement » nettement quantifiable sur les actions des insurgés. Plus la presse rapporte que des personnes aux Etats-unis critiquent la guerre, plus les attentats en Irak augmentent.
Amis pacifistes, vous savez ce qu’il vous reste à faire..
Dans une étude publiée en février 2008 sous le titre « Y at’il un ‘effet d’encouragement ? », Radha Iyengar, chercheur en politiques sanitaires à Harvard et Jonathan Monten de la Kennedy School of Government affirment que quand la presse met en avant les critiques de la guerre aux Etats-unis ou publie des sondages d’opinion défavorables à la politique militaire de l’Administration Bush, on note une augmentation – relativement faible mais néanmoins notable – des attentats contre les troupes U.S. ou contre les civils en Irak.Les auteurs notent d’ailleurs que cet effet est d’autant plus marqué dans les régions irakiennes qui ont un meilleur accès aux sources d’information. Ainsi, lors du débat sur la poursuite de la guerre, dans les semaines précédant les élections « mid-term » de novembre 2006, les attaques ont augmenté de 7 à 10% quand la couverture médiatique traitait de manière renforcée les mobilisations anti-guerre ou les doutes publiquement exprimés par certains membres de la classe politique vis à vis de la stratégie U.S. en Irak.
[Soraya Sepahpour-Ulrich – Information Clearing House – 24/03/2008]
Pour la chercheuse en sciences politiques Soraya Sepahpour (USC-LA), les Etats-unis et leur alliés idéologiques font pression sur la Chine avant les Jeux Olympiques afin de « punir » un pays qui refuse de s’associer à leur campagne contre l’Iran et bloque les sanctions contre ce pays.
Cela permet aussi de contrecarrer les efforts diplomatiques chinois qui profitent de la mauvaise image des Etats-unis depuis l’élection de G.W. Bush pour prendre pied dans les anciens pré-carrés étatsuniens, comme l’Amérique du Sud ou l’Afrique.
La CIA a utilisé le Dalai-Lama comme « carte » anti-chinoise depuis les années 1950 pour des opérations de propagande et de destabilisation anti-Chinoise, mais les Etats-unis n’ont aucune intention de soutenir une quelconque « révolution » au Tibet. Si les Tibétains s’avancent trop, comptant sur un vrai soutien extérieur, ils connaîtront le même sort que les Chiites d’Irak après la première Guerre du Golfe en 1990. Appelés à se soulever contre Saddam Hussein, ils avaient été massacrés par l’armée irakienne tandis que les soldats U.S. stationnés à quelque kilomètres de là regardaient sans bouger.
La soudaine sollicitude de l’appareil médiatique et politique pour les Tibétains – qui n’a pas un mot pour Israël qui massacre les Gazaouis et les USA qui écrasent l’Irak sous les bombes – n’est rien d’autre qu’une nouvelle opération de manipulation de l’opinion… et un autre mouvement de pion sur l’échiquier néo-con en vue d’une attaque contre le véritable objectif : l’Iran.
Dans une déclaration commune présentée au public hier, plus de trois douzaines de candidats Démocrates à la députation au Congrès des Etats-unis, ont fait le serment que, s’ils étaient élus, ils demanderaient une réduction immediate de la présence militaire U.S. en Irak, ne laissant sur place qu’une force de sécurité pour garder l’ambassade U.S. à Bagdad.
Suite à mon article d’hier sur les mensonges et omissions d’Hillary Clinton, de très nombreux lecteurs m’ont envoyé d’autres exemples de la « vie affabulée de l’ancienne Première Dame » :
Petits mensonges qu’elle a avoués :
Chelsea Clinton faisait son jogging à deux pas du World Trade Center le jour des attentats du 11 septembre. (En fait Chelsea était encore au lit à cette heure là et à tout vu à la télévision.) .
Hillary a reçu son nom en hommage à Sir Edmund Hillary. (Personne ne connaissait Edmund Hillary au moment de la naissance de la petite Rodham, étant donné qu’il ne gravit l’Everest que cinq ans plus tard.)
Elle a été prise sous le feu des snipers serbes lors de son arrivée en Bosnie . (Les infos télévisées montrent Mme Clinton accueillie par des enfants au pied de l’avion.)
C’est en lisant le Wall Street Journal dans sa jeunesse qu’elle a appris à faire du négoce sur les contrats futures. (Le Wall Street Journal ne publiait pas encore d’articles sur les « futures » à l’époque.)
Petits mensonges dont on attend encore l’avoeu :
Elle ne savait pas que ses frères se faisaient payer des pots de vin par des criminels financiers afin d’obtenir que le président Bill Clinton les amnistie. (Plusieurs conversations enregistrées à l’époque prouvent l’inverse).
C’est par mégarde qu’elle a emporté certains cadeaux reçus lors de son séjour à la Maison Blanche. (La secrétaire de l’époque lui avait dit qu’elle ne pouvait pas le faire et s’était vu répondre qu’elle s’en fichait).
Elle ne savait pas que son directeur de cabinet virerait les membres de l’équipe de préparation des voyages présidentiels. (C’est elle qui lui a donne l’ordre de le faire).
Elle ne connaissait pas le montant exact du financement politique qui lui avait versé Peter Paul en 2000. (Le montant exact est 700 000 dollars US plus élevé que le chiffre qu’elle avait avançé).
Elle était opposé à l’accord de libre-échange nord-américain. (Elle en chante les louanges dans plusieurs articles de presse de l’époque).
Elle a activement participé aux Pourparlers de Paix en Irlande du Nord. (Lors des négociations, elle n’était pas à la Maison Blanche).
Elle a fait pression sur son mari pour qu’il envoie des troupes au Rwanda. (Aucun témoin de l’époque ne se souvient de cette ‘pression’).
Elle a joué un rôle actif dans la reprise économique des années 1990. (Quel était exactement ce rôle ?)
Les documents financiers que la justice cherchait depuis plusieurs années ont soudain été « retrouvés » par hasard. (Mais oui, c’est sûr, la veille de la perquisition…)
Quand l’affaire Monica a éclaté, elle croyait encore à l’innocence de son mari, Bill.
Depuis toute petite elle est une fan inconditionnelle des Yankees. (Lors de la campagne de son mari, en 1991, elle avait affirmé la même chose à propos de deux autres équipes).
Elle est totalement étrangère à l’affaire des amnisties accordées à certains membres de la communauté hassidim de New Square. (Les juifs de New Square ont voté majoritairement pour elle et elle a convoqué une réunion à la Maison Blanche pour accélérer ces amnisties). .
C’est grâce à ses efforts, lors de sa visite en Macédoine, que les réfugiés ont été libérés. (En fait les réfugiés ont été libérés la veille de son arrivée dans le pays).
Elle se vante d’être la seule Première Dame, après Eleanor Roosevelt, à avoir eu le courage de se rendre dans une zone de guerre (en Bosnie). (La femme du président Nixon, Pat, s’est rendue à plusieurs reprises à Saigon lors de la Guerre du Vietnam et, contrairement à Hillary, son hélicoptère a vraiment essuyé des tirs ennemis.)
Adobe Systems a mis en ligne gratuitement une version bêta publique d’Adobe Photoshop® Express, une version simplifiée de son logiciel phare Photoshop, destinée aux adeptes de la photo numérique. L’éditeur propose un espace de stockage en ligne de 2 Go, des fonctionnalités de retouche d’images et des passerelles vers des sites communautaires.
Aucune expérience n’est requise pour ajouter des effets spéciaux qui impressionneront vos proches, indique Adobe pour le lancement du logiciel en ligne annoncé depuis un an. Une connexion Internet et une version actualisée de Flash® Player 9 sont les seuls éléments requis pour utiliser Photoshop Express.
Le site Fuzz.fr condamne dans l’affaire qui l’oppose a Olivier Martinez
[Actualites – ZDNet.fr – 27/03/2008]
Le verdict est tombé dans l’affaire qui oppose l’agrégateur d’actualités Fuzz et l’acteur Olivier Martinez. Le site internet, géré par le blogueur Eric Dupin, est condamné en première instance pour avoir publié un lien qui renvoyait vers un blog rapportant une rumeur au sujet d’une liaison entre l’acteur et la chanteuse australienne Kylie Minogue.
Arguant de la défense de sa vie privée, Olivier Martinez a poursuivi en justice le site Fuzz et son créateur, en réclamant 35 000 euros de dommages et intérêts. Une vingtaine d’autres sites ont reçu des assignations similaires.
Le plaignant affirmait que le site Fuzz.fr voulaitt « attiser la curiosité du public […] et ce dans le seul objectif d’accroitre son chiffre d’affaires ». Dans cette première affaire, le tribunal de grande instance de Paris a donc donné raison à l’acteur.
« Je viens à l’instant de recevoir l’information, brute et sans les détails de l’ordonnance « , écrit Eric Dupin sur son blog. » Je n’aime pas employer des formules trop grandiloquentes, mais je crois quand même que ce jeudi 27 mars 2008 restera comme une journée noire pour le web français. »
Comme quoi, il suffit que le « Canard Enchaîné » en parle le mercredi pour que le limogeage intervienne le Jeudi… pas mal !
L’Elysée recule sur la nomination de Benamou à la Villa Médicis
[Nouvel Observateur | 28.03.2008]
L’Elysée préfère lancer un appel à candidatures. « Dans cette affaire, je suis victime d’une cabale d’intellectuels mondains, cette gauche caviar qui n’a pas supporté mon soutien à Nicolas Sarkozy« , déplore l’ancien conseiller du président français qui avait annoncé, le 17 mars, sa nomination à la tête de l’institution.
Une commission a été chargée, vendredi 28 mars, par Nicolas Sarkozy d’examiner les différentes candidatures pour prendre la tête de la Villa Medicis à Rome. De quoi éloigner la perspective de la nomination de Georges-Marc Benamou, qui avait provoqué un tollé lors de son annonce.
« Pour préparer la nomination du futur directeur de l’Académie de France à Rome (…) le président de la République a décidé de confier à Hugues Gall, conseiller d’Etat et membre de l’Institut, la présidence d’une commission d’examen des candidatures qui seront présentées », a annoncé l’Elysée dans un communiqué.
L’histoire de Perpignan illustre à merveille les magouilles électorales de base auquelles s’adonnent les maires… les témoignages des employés munipaux sont de vraies leçons de choses !
[Le Monde – 25/03/2008]
(…) Il est 19 h 15, ce dimanche, lorsque Claude Got, socialiste et pharmacien de son état, va faire un tour à l’école maternelle Léon-Blum, dans le quartier du Haut-Vernet. Près de 300 bulletins ont déjà été dépouillés, quand une déléguée de l’opposition signale au pharmacien qu’un homme à une table a des enveloppes bleues dans sa poche. Claude Got aperçoit effectivement deux enveloppes qui dépassent du blouson du monsieur, une autre est froissée à ses pieds, et il s’enquiert solennellement du nom du président du bureau. C’est lui, justement. C’est Jojo. Electricien à la retraite, 58 ans, et frère de Manu Garcia, 25e sur la liste UMP Alduy et aujourd’hui 19e adjoint au maire.
Claude Got appelle aussitôt Jean Codognès, la tête de liste divers gauche (suite…)
[Gregoire Seither – IES News Service – 27/03/2008]
Une étrange vague de violence publique contre les jeunes de la sous-culture « émo » est entrain de secouer le Mexique. Relayée sur les forums et dans les cours de récré, les mots d’ordre anti-émo sont repris par des jeunes des autres sous-groupes culturels, qui se disent « exaspérés par le look et l’attitude ainsi que les valeurs perpétuées par le mouvement émo ». (Si vous ne savez pas ce que c’est que la culture « emo », alors consultez le manuel).
Tout à commencé dans la ville de Queretaro le 7 mars dernier, quand une foule d’environ 800 jeunes armés de batons et de cailloux a envahi le Centre Historique, lieu de rendez-vous traditionnel des jeunes « émo » et s’est mises à ratonner les émos qu’elle trouvait.
Le weekend suivant, relayé par des appels sur YouTube, Orkutz et Facebook, le pogrom anti-émo à gagné Mexico City ou il a été rejoint par des bandes de jeunes punks et des rockabillies qui ont pourchassé les émos à travers la Glorieta de Insurgentes, autre lieu de rencontre de la jeunesse goth et émo mexicaine. (Scène de choix dans le reportage de la télévision mexicaine : quand un orchestre hare-krishna fait irruption dans la bagarre et met tout le monde en fuite… surréaliste !)
Pour les adultes et la presse, cette vague de violence est incompréhensible, même si la majorité des analystes pense que c’est une nouvelle résurgence du machisme et de l’homophobie traditionnelle des Mexicains.
Pour la journaliste de rock Juliana Hernandez, « le look émo va a l’encontre de toutes les valeurs machistes véhiculées par la culture latino. Les émos sont passifs, montrent leurs émotions, les garçons cultivent un air sensible et ‘efféminé’ qui déclenche des réactions homophobes chez les machos… il n’est d’ailleurs pas innocent que ce sont les garçons émo qui ont été le plus visés par les violences. Cela rappelle les violences anti-hippies par les blousons noirs ou encore la répression contre le mouvement Swing à l’époque Nazie »
Des militants Gays et Lesbiens se sont d’ailleurs joints à la la marche silencieuse pour la paix et la tolérance du 15 mars à Queretaro, organisée par des groupes émo inorganisés ainsi que des mouvements de défénses des droits de l’homme. La semaine dernière, à Mexico City, un sit-in a été organisée devant le siège de la police. Le but de ces manifestations est de revendiquer la liberté d’être émo et de protester contre la violence impunie qui frappe des jeunes dont le seul crime est d’être différents des autres.
L’erreur de Lieven, c’est de croire qu’une présidence McCain sera forcément différente (en négatif) d’une présidence Clinton ou Obama. Si on se souvient de l’époque Clinton, les Etats-Unis n’étaient pas moins obnubilés de leur « mission civilisatrice » qu’ils ne le sont maintenant… et il y a un paquet de néo-cons impérialistes dans l’équipe de campagne de Obama. Quand à leur soutien à Israël, ils sont tous les trois fermement du côté des faucons.
Enfin, si on regarde le bilan politique des Démocrates – surtout depuis qu’ils ont le pouvoir au Congrès, il faut quand même rappeler que, mis à part un tout petit nombre de ‘radicaux’, aucun élu Démocrate ne s’est jamais opposé à la politique impérialiste de George W. Bush.
L’idéologie politique de McCain est peut-être dangereuse, mais elle n’est pas si éloignée de celle pratiquée tous les jours par Clinton, Obama, Pelosi et autres…
[Socio 13 Blog – 27/03/2008 – sur un article de Anatol Lieven, chercheur britannique
par dans le Financial Times- traduit et reproduit dans Courrier international]
Parce qu’il pense que les Etats-Unis sont “la plus grande force de bien dans l’histoire de l’humanité”, le candidat républicain pourrait être un président plus dangereux que George Bush, prévient le chercheur britannique Anatol Lieven*.
Certes le cirque électoral aux etats-Unis et désormais en France consiste à se faire peur tant on vote de moins en moins pour quelqu’un ou pour un programme et de plus en plus par haine de l’autre mais ce portrait de John McCain présente quelque intérêt.
D’abord parce que les électeurs nord-américains imposent leur “choix” au reste de l’humanité. Ensuite parce que je suis tout à fait d’accord avec l’idée que la politique des Etats-Unis depuis quelques années a consisté à accumuler sur tous les continents des poudrières et voici que surgit terminator, celui qui sera prêt, parce qu’il est convaincu que Dieu protège et bénit les Etats-Unis, à faire exploser le feu d’artifice.
Il semble peut-être incroyable de dire une chose pareille compte tenu des expériences passées mais, dans quelques années, c’est peut-être avec nostalgie que l’Europe et le monde repenseront à l’administration Bush. Ce sera le cas si les Etats-Unis élisent John McCain en novembre prochain. Au cours des dernières années, les Etats-Unis ont créé des poudrières dans différentes parties du monde. Et le Parti républicain est aujourd’hui sur le point de désigner comme candidat une allumette susceptible de mettre le feu aux poudres.
Le problème que pose John McCain vient de son idéologie, de sa politique et surtout de sa personnalité. Son idéologie, comme celle de ses principaux conseillers, est celle d’un néoconservateur. Il était par le passé considéré comme un conservateur de la vieille école, un réaliste. Actuellement, les réalistes qui figurent dans son équipe n’ont plus qu’un rôle décoratif.
Poussé en partie par son intense engagement en faveur de la guerre d’Irak, John McCain s’appuie sur des néoconservateurs comme William Kristol, de l’hebdomadaire Weekly Standard, qui est un ami proche. En politique étrangère, il a pour principal conseiller Randy Scheunemann, autre néoconservateur en vue et fondateur du Comité pour la libération de l’Irak.
John McCain partage leur foi dans ce que William Kristol appelle “le conservatisme de grandeur nationale.” Il est persuadé que “les Etats-Unis sont le pays indispensable parce que nous nous sommes avérés être la plus grande force du bien dans l’histoire de l’humanité… nous avons fermement l’intention de continuer à utiliser notre primauté dans les affaires mondiales pour le bénéfice de l’humanité.”
“J’instituerai une politique que j’appelle ‘réduction des Etats voyous’. J’armerai, j’entraînerai et j’équiperai des forces qui finiront par renverser le gouvernement en place et instaureront un gouvernement démocratiquement élu”, avait, pour sa part, déclaré John McCain en 2000, en se fondant sur le programme néoconservateur d’instauration de la démocratie par la force.
John McCain souhaite d’ailleurs qu’on attaque l’Iran si nécessaire pour l’empêcher de développer des armes nucléaires. Il a été filmé, en 2007, en train de chanter “Bombardez, bombardez l’Iran” sur l’air de Barbara Ann des Beach Boys.
Tout cela ne serait pas aussi inquiétant si John McCain n’était pas connu pour sa promptitude à s’enflammer devant les insultes – véritables ou supposées – adressées à lui-même ou au pays.
“Depuis que je suis ici, je n’ai connu aucun président avec un caractère pareil”, explique le sénateur républicain Thad Cochran.
Voilà pourquoi ce ne sont pas seulement les électeurs américains qui devront mettre à profit les neuf mois à venir pour réfléchir aux conséquences d’une élection de John McCain à la tête des Etats-Unis.
Les gouvernements européens doivent aussi se poser la question et songer à la façon d’empêcher un gouvernement McCain de poursuivre une politique incendiaire, ou si nécessaire de protéger l’Europe des conflagrations qui en découleraient.
* Auteur de Le Nouveau Nationalisme américain (éd. Folio Essais, 2006)
Ingrid Betancourt : le double jeu de Nicolas Sarkozy
[Flagrants Délits – Voltaire – 24/03/2008]
Selon le président équatorien, Rafael Correa,le président de Colombie, Alvaro Uribe, aurait plusieurs fois fait échouer la libération des otages des FARC, en tentant de profiter de ces moments pour lancer des opérations militaires au mépris de la parole donnée.
Selon la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, la France avait offert aux FARC un téléphone satellitaire pour conserver un contact permanent lors des négociations pour la libération d’Ingrid Betancourt. Mais lors d’une opération conjointe franco-états-uno-colombienne, les services français ont utilisé cet appareil pour localiser le négociateur et numéro 2 de la guérilla, Raúl Reyes, la CIA a tiré un missile guidé, et les forces spéciales colombienne ont nettoyé le campement.
Des victimes du leader neo-fasciste Mario Sandoval affirment l’avoir reconnu parmi les membres de la délégation officielle française chargée des négociations.
Selon la Comisión Nacional sobre Desaparición de Personas (Conadep), organisme argentin chargé d’enquêter sur les crimes de la junte, M. Sandoval aurait été à la fin des années 70 professeur à l’école de police et aurait commis divers crimes (dossier d’instruction 1076/1163).
Selon El Tiempo de Bogota, repris par de nombreux quotidiens latino-américains, Mario Sandoval prodiguerait désormais ses conseils à l’état-major militaire de l’Élysée. Cependant, selon un communiqué de l’ambassade de France à Bogota, M. Sandoval n’exerce aucune fonction officielle auprès de M. Sarkozy.
Pas un mot sur le fait qu’Uribe avait affirmé que le cadavre exhibé était celui d’un dirigeant des FARC (alors qu’ils savaient que c’était faux). Pas un mot non plus sur les exécutions sommaires commises par les soldats colombiens, qui ont assassiné tous les blessés du camp…
[AFP – 24/03/2008]
La Colombie a reconnu, dimanche 23 mars, avoir provoqué la mort d’un ressortissant équatorien lors du raid mené le 1er mars contre un groupe des FARC stationné en territoire équatorien. Le président équatorien, Rafael Correa, avait prévenu, la veille, que les tensions diplomatiques s’aggraveraient s’il se révélait qu’un ressortissant de son pays figurait parmi les victimes de l’attaque.
Ce sont des membres de la famille de la victime qui avaient affirmé cette semaine que l’homme avait été tué dans le raid. M. Correa a alors ordonné une enquête, promettant que « ce crime ne resterait pas impuni ». « Il était équatorien », a déclaré dimanche le ministre de la défense colombien, Juan Manuel Santos, à des journalistes, mettant fin aux rumeurs. Dans un communiqué, son ministère a émis l’hypothèse que l’homme était membre des FARC et qu’il aidait la guérilla à passer la frontière pour se réfugier en Equateur. « Je demande aux autorités équatoriennes de ne pas se laisser abuser par des criminels », a déclaré M. Santos.
L’Equateur a rompu ses liens diplomatiques avec Bogota après ce raid, qui a fait plus de vingt morts, dont le numéro deux des FARC, Raul Reyes. Le président colombien, Alvaro Uribe, a lui aussi diffusé un communiqué dimanche pour justifier l’attaque transfrontalière, nécessaire selon lui pour protéger son pays d’attaques « terroristes ».
Bogota a par ailleurs reconnu avoir bénéficié d’informations émanant des services de renseignement américains pour mener cette attaque. « On n’a pas utilisé de bombes ‘intelligentes’ mais on a bénéficié de renseignements que les Etats-Unis nous ont fournis », a indiqué un responsable du ministère de la défense colombien, qui a requis l’anonymat.
Alvaro Uribe est un bon élève de ses mentors néo-cons U.S. : il ment déjà aussi bien qu’eux.
Les autorités colombiennes affirment que le corps qu’elles ont emmené avec celui de Raúl Reyes était celui de Julián Conrado, membre du secrétariat des FARC.
Après avoir appris que la personne côtoyant Raúl Reyes sur une photographie diffusée à la réunion de l’OEA et présentée comme le ministre Equatorien Gustavo Larrea était en réalité un dirigeant socialiste Argentin, on découvre aujourd’hui une nouvelle preuve des mensonges du gouvernement Colombien.
Cela s’ajoute aux informations de témoins de l’attaque du campement des FARC qui affirment que les troupes colombiennes achevèrent les blessés en leur tirant le coup de grâce.
L’Association Latino-américaine des Droits de l’Homme (Aldhu) assure ce vendredi que le cadavre que les forces colombiennes prétendent être celui du guérillero des FARC Julián Conrado extrait du territoire équatorien après l’attaque du 1er mars est en réalité celui d’un citoyen équatorien, Franklin Guillermo Aisalia Molina.
L’ONG attribue l’identification de Aisalia Molina à des sources en provenance d’Interpol.
Dans un bulletin de presse daté de ce vendredi à Quito, l’organisation assure que les forces militaires colombiennes et le gouvernement d’Álvaro Uribe ont falsifié l’identité du second cadavre présenté avec celui du numéro deux des FARC, Raúl Reyes, après l’attaque dans laquelle moururent au moins 24 personnes. (suite…)
Cela fait des mois que nous tentons d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’action insidieuse et subversive des néo cons américains dans notre pays, dans le Maghreb, le Sahel et l’Afrique “utile”. (…) Pourtant, et alors que le régime algérien a déclaré officiellement, par l’entremise de son chef du gouvernement, de ministres et d’autres hauts fonctionnaires “autorisés”, qu’il était hors de question de permettre aux américains d’installer une quelconque base dans le pays, nous découvrons qu’ils nous mentaient, au moment même où ils nous faisaient ces déclarations, et qu’une base militaire américaine a été construite par BRC, de sulfureuse réputation.
La BRC, selon Monsieur Hocine Malti, “a sous traité la partie BTP à la société canadienne RSW – SCATT”. Selon la même source, Le mur d’enceinte de cette base est d’une dizaine de kilomètres et dispose d’une piste d’atterrissage de 4000m. Ce qui permet à de gros porteurs de l’armée américaine de se poser. Cette base qui dispose de nombreuses infrastructures, dont une piscine olympique, a une capacité d’accueil de 2000 personnes. C’est dire que ce n’est pas un petit cantonnement de fortune, destiné à accueillir une unité de l’armée algérienne.
Monsieur Hocine Malti nous apprend avec une foule de détails que non seulement cette base existe bel et bien, mais aussi qu’elle a été opérationnelle et qu’elle a accueilli 400 hommes en provenance d’Allemagne, très probablement d’une autre base militaire américaine. Ces effectifs ont, par la suite, été acheminés vers le nord du Mali.
Cette base ne serait plus opérationnelle. Officiellement, elle n’existe pas et n’a jamais existé.
Nous pouvons aisément imaginer, qu’après l’alerte que les journalistes et militants libres ont déclenché sur ces tractations secrètes pour une installation en douce des américains dans notre pays, les “décideurs” ont décidé de geler cette opération. D’autant que des fuites d’informations sur le sujet, organisées par un clan pour déstabiliser un autre, avaient refroidi les ardeurs des pro américains.
La question qui se pose aujourd’hui est celle-ci: Pourquoi ce cas de haute trahison a-t-il été étouffé?
Car il s’agit bien, en l’occurrence, de haute trahison. Des officiers supérieurs de l’armée ont conclu avec une puissance étrangère un contrat secret pour lui permettre de s’installer sur le territoire national, pour lui permettre de faire atterrir ses gros porteurs et d’y faire transiter des troupes qui ont envahi un pays voisin depuis le nôtre. Et cela à l’insu du peuple algérien. Très probablement même à l’insu du chef de l’état lui même. Ce qui explique la dissolution précipitée de BRC par ce dernier. Non pas pour sévir, mais pour étouffer l’affaire et éviter que le peuple algérien ne le découvre sous son véritable jour: Celui d’un président marginalisé, dont la junte au pouvoir ne tient aucun compte. Une clique de généraux et d’affairistes qui s’enrichissent en milliards de dollars sur la conjoncture, et qui offrent le pays, portes béantes, à une puissance militaire qui, au même moment, a fait main basse sur l’Irak qu’elle a précipité dans le chaos.
Lorsque je dis que cette haute trahison a été perpétrée à l’insu du chef de l’Etat, je ne dis pas qu’il n’était pas au courant, mais qu’il n’a pas été jugé utile de lui demander son avis.
Et comme par hasard cette base militaire se trouve à une centaine de kilomètres seulement de la zone d’action de « Al Qaïda au Maghreb ».
Et comme par hasard, au moment où le public pose des questions génantes sur cette base secrète, les braves petits gars d’Al Qaïda viennent nous faire une « piqure de rappel » en enlevant des touristes occidentaux… la peur du « terroriste », ça marche toujours pour faire taire les critiques…
Et comme par hasard la base militaire est tenue par des mercenaires qui ont déjà trempé dans des sales coups en Afrique (Executive Outcomes) ainsi que par certains des officiers qui ont trempé dans la sale guerre algérienne des années 1990 (cf. Qui a tué à Benthala de Yous Nesroulah et Salima Mellah)
Comme par hasard…
La base américaine en Algérie précisément localisée
[Mecanopolis – 26/03/2008]
Différentes source d’informations se recoupant permettent maintenant de localiser précisément cette base américaine.
Elle est située à côté de l’oasis d’Ihérir, à 110 km nord-ouest de Djanet, et à 220 km de la frontière libyenne dans le Tassili des Adjer. A 120 km au nord, se trouve la bourgade d’Illizi, l’endroit exact où les touristes, allemands, suisses et autrichiens avaient été enlevé le 18 août 2003.
Deux généraux algériens jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement de cette base :
– Le général Kamel Abderrahmane, ancien colonel à la DRS du CPMI. Il dirige aujourd’hui la deuxième région militaire, celle d’Oranie. Il a été chargé de la couverture médiatique de l’affaire des otages et de celle de l’installation de la base américaine. Il aurait acheté le “Quotidien d’Oran” en se servant d’un prête-nom. Ceci expliquerait les “révélations” faites par ce journal sur le prétendu plan anterroriste américain.
– Le général Abdelmajid Saheb, qui dirige depuis 1999 la 4ème région militaire, comprenant Ouargla et Djanet. Il a reçu pour mission d’assurer la coordination du transport des engins et équipements nécessaires à l’installation de la base. Chef de la région depuis quatre ans, il la connaît bien pour avoir été l’adjoint du commandant précédent. Il a en outre effectué plusieurs déplacements aux Etats-Unis pour recevoir des instructions.
Mais il y a encore plus surprenant. L’armée américaine ne peut suffire à la tâche, assignée par le commandement, de quadrillage de la planète. Ceci explique le recours à une entreprise, fournissant des mercenaires, pour assurer la sécurité de la base.
Il s’agit “d’Executive Outcomes,” ou du moins de ses héritiers. Cette société jouit d’une unité de travail à la caserne algéroise de Ben Aknoun, là où se tient la DRS. Elle dispose aussi d’un bureau de liaison à Ouargla, siège de la 4ème région militaire dirigée par le général Abdelmajid Saheb.
Nous avons obtenu quelques noms des cadres oeuvrant en Algérie dans le cadre de cette opération :
Le commandant Emanuel Damink. Ancien des renseignements sud-africains sous le régime de l’apartheid, il a la charge du recrutement et de la collecte des renseignements sur les réseaux islamistes dans le monde. Entre autres missions, il a lui-même assuré l’évacuation vers les États-Unis de pièces d’équipements nucléaires entreposées par l’Irak sur le sol algérien. Ce transfert était une condition impérative au maintien des bonnes relations entre Alger et Washington.
Le capitaine Stefan Desmond. Ancien officier du contre-espionnage sud-africain. Expert en armes chimiques et en explosifs, il aurait supervisé le largage de gaz de combat sur des maquis islamistes en Algérie. Chargé de la sécurité intérieure d’Executive Outcomes, on le présente aussi comme un spécialiste de la torture dite “scientifique.”
Les Français ont quelques raisons de lui en vouloir car il a monté des mises en scène macabres de prétendus charniers de l’armée française. Les squelettes, supposés remonter à l’époque coloniale, avaient les mains attachées dans le dos par du fil de fer. Étrangement, et en dépit des années, aucune piqûre de rouille ne marquait le métal.
Desmond est très proche du colonel Othman Tartag, dit Bachir, le chef du CPMI (3) et successeur à ce poste du général Kamel Abderrahamane (voir plus haut). Très brun et les cheveux frisés, Desmond se fait passer pour un Égyptien quand il doit se fondre dans l’environnement.
Le commandant Uri Barsony. Il met en valeur une autre facette de la politique algérienne: les liens tissés entre Alger et les Israéliens. Si Barsony est un ancien officier supérieur sud-africain, il a aussi la nationalité israélienne. Il supervise l’entraînement des hommes d’Executive Outcomes et celui des Forces spéciales algériennes à Biskra. Mais, surtout, c’est lui qui effectue les achats d’armement sur le marché israélien, en particulier les lunettes de vision nocturne, autrefois fournies par les Français, et le napalm, plusieurs fois utilisé dans les montagnes de Kabylie. Barsony travaille en étroites relations avec le Shin Beth, le contre-espionnage israélien. Il s’est rendu à de nombreuses reprises sur l’île de Jerba (Tunisie), afin d’y enquêter, après l’attentat commis contre la synagogue (avril 2001, 21 morts).
En outre, Barsony apparaît comme l’un des principaux responsables des liens nouvellement tissés entre l’Algérie et Israël. Très proche du général Sadek Kitouni, ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, il a travaillé avec lui à la création d’une “Association d’amitié et de solidarité économique Algérie-Israël,” installée à Alger.
Barsony n’est pas seul à s’activer en faveur du rapprochement entre Israël et l’Algérie. Déjà cité, son collègue Damink a organisé un voyage en Italie au cours duquel Abdelaziz Bouteflika, le Président de la République, a rencontré Dany Yatom, l’ancien patron du Mossad (5). Il a aussi mis sur pied des stages de formation d’officiers de la DRS (2) au centre du Mossad basé dans la banlieue de Tel-Aviv.
On mesure l’importance prise par les mercenaires sud-africains en Algérie. On se demande cependant la raison de leur présence autour d’une base perdue dans le désert.
Uri Barsony donne, à qui veut l’entendre, trois raisons: La lutte contre l’islamisme, la protection des champs de pétrole, et celle des gisements d’uranium.
Manque de chance. L’affaire d’otages est sans doute montée par les services algériens dans la région de la base d’Ihérir, et quant aux champs de pétrole, ils sont à plus de 300 km et les mines d’uranium sont dans un autre pays, le Niger, à 700 km.
La grosse impression de Déja-Vu ! On se croirait il y a 8 ans, au moment de l’affaire Altern…
[TF1 – 25/03/2008 – putain, vlà qu’on se met à citer TF1 maintenant !!!!]
Presse-citron.net est l’un des tous premiers blogs français, selon le classement Wikio. L’avocat d’Olivier Martinez attaque un blogueur accusé d’avoir mis en ligne un lien vers un blog évoquant la vie privée de son client. Les internautes sont en effervescence.
L’avenir du web 2.0 en France pourrait se jouer mercredi au tribunal de grande instance de Nanterre, en région parisienne. Eric Dupin, l’un des blogueurs les plus influents du moment, est assigné en référé par un cabinet d’avocats parisiens représentant les intérêts d’Olivier Martinez.
Motif : le blogueur a mis en ligne un lien vers un blog qui évoquait la vie privée de l’acteur. Pour ce « grave préjudice », à la suite duquel le plaignant est « particulièrement choqué, blessé (…) », le cabinet réclame près de 35.000 euros de dommages et intérêts à Eric Dupin, explique ce dernier sur son blog, Presse-Citron.net (1). (suite…)
« Complotistes fous », « malades mentaux », « adeptes de Thierry Messan », et même « négationnistes acharnés » selon l’hebdomadaire Marianne.
C’est ainsi que sont désignés les gens qui doutent. Les gens qui, fidèles aux principes inculqués par l’école de la République raisonnent de manière critique.
Le fait Historique qui fondamentalement va modeler nos avenirs au sein de l’Humanité, ne saurait donc pas être débattu dans nos médias qui masquent mal la censure, sous un manteau de dédains qui confine jusqu’au dégout affichés et à l’injure pour les plus acharnés.
La liste des personnalités dont la santé mentale est indiscutablement saine et qui contestent la version officielle, ne cesse de s’allonger.
Tel les 480 membres du parlement japonais – peu enclins à la légèreté et à la fantaisie – qui ont interpelé le 11 janvier 2008 leur gourvernement sur la base de l’absurdité des explications officielles, au nom des victimes japonaises de la catastrophe. Sont-ils des « négationnistes acharnés » ? (suite…)
Pour la huitième année consécutive, le Credoc livre son étude sur la diffusion des technologies de l’information dans la société française. Réalisée à la demande du Conseil général des technologies de l’information et de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), cette étude propose une photographie des taux d’équipement d’ordinateurs et d’accès Internet en France, ainsi que les principaux usages en 2007.
Taux d’équipements par tranches d’âges, services privilégiés, téléchargements, usages mobiles… Le Credoc nous dit tout de l’Internet en France aujourd’hui. (suite…)
Internet est devenu en 2007 « un réflexe quotidien » pour nombre de Français et occupe une place croissante dans leur vie courante, conclut une étude de Médiamétrie, « L’année Internet 2007, l’homme en réseau ». « Après beaucoup de mouvements en 2007, 2008 sera sans doute marquée par une accentuation du mélange des dimensions d’Internet », a estimé Julien Rosanvallon, directeur de l’institut d’études, lors d’une conférence de presse le 21 mars.
Nombre d’internautes, fréquence et durée de connexion, sites consultés, usages communautaires et vidéo : le portrait type de l’internaute français avec les chiffres de Médiamétrie. (suite…)
On revient à la stratégie impériale d’avant 1914 : créer des protectorats au coeur de l’Europe et aux marches de l’Empire, afin de contenir l’ennemi de demain…
[RIA Novosti – 26/03/2008]
Les avertissements faits par nombre d’experts avant l’indépendance du Kosovo commencent à se réaliser: tous les attributs d’une grande base militaire de l’OTAN et des Etats-Unis apparaissent en catimini sur le territoire enlevé à la Serbie. La décision du président George W. Bush de commencer à livrer des armes au Kosovo est l’un des derniers indices en date de ce processus.
Moscou a insisté sur la convocation d’une réunion extraordinaire du Conseil Russie-OTAN, qui se tiendra vendredi 28 mars à Bruxelles. D’ailleurs, il est douteux qu’il soit possible de persuader ce conseil d’intervenir, car il s’est toujours révélé peu utile. (…)
La précipitation avec laquelle le Pentagone accorde sa protection à l’oisillon encore sans plumes qu’est le Kosovo ne peut témoigner que d’une chose: l’Occident n’est pas certain que la paix règnera dans les Balkans aussitôt après la séparation du Kosovo d’avec la Serbie. Cependant, c’est bien sur la rhétorique de la nécessité de mettre fin à la crise yougoslave que l’Occident s’est appuyé pour justifier son soutien aux séparatistes kosovars. De quelle paix peut-il s’agir dès lors qu’on arme une partie contre l’autre? On est tout simplement en train de verser de l’essence sur un brasier déjà très chaud…
(…) Les livraisons d’armes aux Kosovars sont une sorte de légalisation des futures actions des Albanais ayant pour but d’évincer la minorité serbe de la province. Autrement dit, les pays occidentaux assurent aux Kosovars la possibilité d’achever un processus déjà entamé: nettoyer la province de la population non-albanaise, mais à condition qu’ils le fassent eux-mêmes, pour éviter de compromettre les soldats de la paix de l’OTAN faisant partie de la KFOR et, à plus forte raison, l’Amérique.
Il semble également que la province du Kosovo soit appelée à devenir le premier Etat dans l’histoire se trouvant sous protectorat de l’OTAN. Les soldats de la paix de l’Alliance, au sein de la KFOR, maintiennent l’ordre dans la province depuis déjà neuf ans. Si l’on prend en considération l’admission prévue à l’organisation de l’Albanie, de la Macédoine et de la Croatie au cours du sommet de l’OTAN qui se tiendra du 2 au 4 avril à Bucarest, la province du Kosovo pourrait devenir le plus puissant appui de l’Alliance dans les Balkans. La base militaire américaine de Camp Bondsteel, la plus grande des Etats-Unis hors de leur territoire, y est déjà installée. Et le Pentagone a abordé la construction d’une deuxième base militaire au Kosovo, rappelle Elena Gouskova
Si un projet de loi déposé la semaine dernière dans le Maryland (USA) passe, l’utilisation intentionnelle sans permission d’une connexion Internet sans fil voisine pourrait devenir un crime assimilé à du piratage.
Le délégué de l’Etat du Maryland, LeRoy E. Myers, Jr. dit que son projet vise à distinguer l’abus intentionnel de l’emploi accidentel. Il dit ne pas vouloir punir son voisin en peine de prison et en forte amende pour piratage si celui-ci se sert de sa liaison sans fil par inadvertance. Il cite l’exemple d’un habitant du Michigan qui a été accusé de régulièrement lire ses emails depuis le parking d’un café. Il risque 10 000$ d’amende et jusqu’à 5 ans de prison. L’homme a choisi de suivre un programme civique de 40 heures de travail communautaire assorti de 400$ d’amende et de 6 mois de mise à l’essai.
La loi que cherche à faire passer LeRoy E. Myers, Jr. pourrait rendre l’utilisation d’internet sans fil sans autorisation punissable de 1…000$ d’amende et jusqu’à 3 ans de prison.
« La route vers la tyrannie, ne l’oublions jamais, commence avec la destruction de la vérité » — Bill Clinton, Octobre1995
La psychiatrie nous apprend qu’une des méthodes pour repérer un mythomane pathologique est sa tendance à mentir même sur des choses insignifiantes. Si c’est vrai, alors Hillary Clinton a un sérieux problème.
1. Il ne s’est rien passé à Sarajevo
Lors d’un meeting électoral, début mars, la prétendante US à l’investiture démocrate, Hillary Clinton a cité, comme exemple de sa longue expérience dans le domaine international, le voyage qu’elle a fait en mars 1996, en Bosnie. Ce voyage où elle était accompagnée de sa fille et de plusieurs personnalités se voulait une visite aux soldats US sur place.
Dans son intervention, Mme Clinton a affirmé que l’avion s’était posé dans des conditions dangereuses, sous la menace du feu ennemi, qu’on lui avait demandé de venir s’assoir à l’avant de l’avion afin d’être protégée par le blindage et qu’ils avaient débarqué sous le tirs des snipers, la cérémonie de bienvenue ayant été bouclée à la hâte par peur des coups de feu.
Mais si on se reporte aux articles de journaux écrits à l’époque et qu’on interroge les autres participants à ce voyage, il apparait que rien de tout cela n’est vrai. Personne ne se souvient du moindre coup de feu et la visite de Clinton en Bosnie s’était déroulée normalement. Des archives de CBS, déterrées pour l’occasion, relaient une cérémonie d’accueil sereine.
Le 24 mars 2008, interrogée par la presse sur ces contre-vérités, Hillary a préféré jouer la carte « humaine » : « Je me suis mal exprimée l’autre jour. La campagne a été très longue, de temps en temps, je suis un être humain comme tout le monde ».
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que Mme Clinton nous raconte des carabistouilles… (lire la suite) (suite…)
[01 Net _ 25/03/2008]
Lorsque quelqu’un lui signale un contenu litigieux le concernant, l’hébergeur d’un site Internet est tenu d’agir « promptement pour retirer ces données ou en rendre l’accès impossible ». C’est le fameux article 6 de la loi pour la confiance dans l’économique numérique (LCEN), à propos de la responsabilité des prestataires techniques, qui le dit.
Et c’est sur ce fondement qu’a été condamné, le 13 mars dernier, l’hébergeur du site arme-collection.com, Amen. Il doit verser une indemnité de 6 000 euros en réparation d’un préjudice moral. Non pas parce qu’il n’a pas retiré un contenu illicite, mais parce qu’il ne l’a pas fait assez vite, selon le tribunal de grande instance de Toulouse. La justice demande un retrait le jour même.
En elle-même, l’affaire est assez classique. Le 7 février dernier, quelqu’un signale par lettre recommandée à Amen que le site arme-collection.com publie des procès-verbaux d’écoutes téléphoniques judiciaires le concernant.
Il demande l’arrêt de cette diffusion. Accusé de réception faisant foi, Amen a reçu ce courrier le lendemain. Mais n’a retiré le contenu que le 12 février, quatre jours après donc.
Le journal San Francisco Chronicle a analysé les 33 000 accidents de ces dix dernières années impliquant des cyclistes ainsi que les 2 000 accidents au cours desquels des cyclistes ont été grièvement bléssés, voire tués. Il a trouvé que dans 60 % des cas, ce sont les cyclistes qui sont en tort. A moins que cela ne soit un préjugé de la part des policiers…
« C’est une épreuve de force sur la route – la tension entre vélos et voitures est devenue si forte, que c’est devenu une guerre » explique le triathloniste et militant du vélo Marc Evans, à la tête d’une campagne pour le respect mutuel sur la route et qui veut mobiliser la communauté cycliste, motocycliste et automobile afin de réduire le nombre d’accidents meurtriers.
Une analyse depuis 1997, des 33 000 accidents de la circulation dans la région, ayant impliqué des vélos, montre que dans les accidents les plus graves, c’est le comportement de conduite des cyclistes qui est généralement tenu pour responsable de l’accident.
Les données collectées par la police routière (California Highway Patrol) indiquent que, dans les 2 000 accidents dans lesquels des cyclistes ont été tués ou grièvement blessés, les cyclistes sont tenus pour responsables dans 1,165 des cas (60%); les conducteurs n’étaient en tort que dans 520 cas (26 %). Dans les autres cas (14%), personne n’était directement en tort.
Mais attention : les avocats de la cause cycliste arguent que ces statistiques peuvent aussi être le fruit d’un préjugé de la part des officiers de police, qui ont tendance à prendre le parti du conducteur automobile et à « dire que c’est la faute de la victime »… d’autant que les cyclistes accidentés n’ont pas toujours le temps ou les moyens de donner leur point de vue, étant donné qu’on est entrain de les soigner ou de les emmener sur un brancard.
Pour Leah Shahum, directrice de la San Francisco Bicycle Coalition : « Il y a un point de vue largement partagé par la police dans cette ville et qui est que les vélos sont des jouets qui n’ont rien à faire sur la route. S’ils s’y risquent, c’est de leur faute s’il arrive quelque chose. »
Mais même les plus radicaux défenseurs du vélo (et il y en beaucoup en Californie) sont d’accord pour dire que le comportement d’une minorité (pas si minoritaire) de cyclistes donne une mauvaise réputation à l’ensemble des cyclistes – notamment en ce qui concerne le non respect du code de la route. « Quand je vois un vélo qui brule un feu rouge, je me crispe, » explique Shahum. « Non seulement il risque sa vie, mais en plus il contribue à faire passer les vélos pour une bande d’irresponsables. »
Dans la région de San Francisco (Bay Area) le nombre d’accidents graves entre un vélo et une voiture et dans lequel le cycliste est en tort s’est maintenu à environ une centaine par an depuis 1997. Par contre le nombre de cas où c’est la voiture qui est en tort est en expansion constante – de 38 en 1997 à 61 en 2006.
Par ailleurs, le nombre d’accidents dans lesquels la voiture a percuté le cycliste avant de s’enfuir à explosé ces dernières années. Rien qu’en 2006, il y a eu 30 accidents graves (4 morts, 26 blessés graves) avec délit de fuite – près du double des années précédentes.
À propos de l’Affaire Bruno Guigue et de la non-affaire Goasguen
[Oumma.com – 26/03/2008] Deux poids deux mesures : la suite de la suite de la suite…
Imaginons maintenant la situation inverse : – Un sous-préfet qui, dans un article, s’en serait pris avec virulence aux attentats palestiniens : se serait-on inquiété de son manquement au devoir de réserve, et l’aurait-on limogé pour cela ?
– Un député, par ailleurs avocat à la Cour d’Appel de Paris, qui aurait publiquement qualifié le peuple israélien de « peuple de sauvages, d’abominables tueurs d’écolières » : les médias, les associations antiracistes, l’opposition de gauche, ses autorités de tutelle, ses amis politiques, même, l’auraient-ils laissé à ce point tranquille ?
(…)
Il faudrait aussi vérifier si, par le passé, on a déjà été aussi regardant quant aux « manquements au devoir de réserve » de la part de sous-préfets, et le cas échéant, si les autres sous-préfets fautifs ont été sanctionnés aussi durement.
Et il faudrait en tout état de cause souligner une nouvelle manifestation, particulièrement écoeurante, d’un « Deux poids deux mesures » que tout le monde peut observer, mais qu’il est difficile de dénoncer sans se faire accuser de paranoïa ou de complotisme. Car, quand bien même l’article de Bruno Guigue pourrait sans abus de langage être qualifié de manquement au devoir de réserve, et quand bien même le sous-préfet pourrait sans abus de pouvoir être limogé pour ce manquement, il reste que la provocation à la haine raciale est un délit autrement plus grave, et que Claude Goasguen, comme bien d’autres palestinophobes, arabophobes, islamophobes ou négrophobes (Philippe de Villiers, Philipe Val, Sylvie Noachovich, Claude Imbert, Alain Finkielkraut, Oriana Fallacci, Michel Houellebecq, Maurice Dantec…), bénéficie pour ce délit d’une totale impunité.
Il est même invité, comme si de rien n’était, à commenter l’actualité politique, ce dimanche 23 mars sur France 5, à l’émission Ripostes. Tant pis pour les Palestiniens.
Pourquoi l’Administration Bush se cramponne t’elle tellement à son projet de « Real ID » (c’est à dire l’instauration d’une carte d’identité nationale) ? Ce n’est pas pour des raisons de lutte anti-terroriste, cela fait 250 ans que les USA se passent de carte d’identité et cela marche très bien…
Non, la raison pour laquelle les petits génies Républicains insistent pour que la « Loi Real ID / Proposition 200 » devienne obligatoire dans l’ensemble des états de l’Union avant cet été, c’est parce que cela va permettre de faire passer à la trappe, lors des élections de novembre prochain, quelques millions d’électeurs.
Dans une élection présidentielle ou la victoire se joue souvent sur 60 000 voix, ce n’est pas négligeable.
Surtout que les personnes qui se voient refuser l’accès au bureau de vote pour « absence de véritable document d’identité » (c’est à dire qu’ils ne peuvent présenter que le traditionnel permis de conduire, accepté partout ailleurs) sont majoritairement issues des ‘couches pauvres’ de la société. Dans les états comme la Floride et l’Arizona, cela signifie que ce sont des Noirs ou des Hispaniques… des gens connus pour voter fortement Démocrate. (cf. étude ACLU – citée par Greg Palast).
Ceci explique cela…
[Gregor Seither – IES News Service – 25/03/2008]
Toujours aucun compromis en vue dans le conflit qui oppose l’administration Bush à certains Etats qui refusent d’appliquer les nouvelles directives en matière de documents d’identité sécurisés, y compris les permis de conduire.
Pour les personnes vivant dans ces Etats ‘réticents’, la dispute est cruciale : si l’Administration décide de passer outre l’opposition locale, ils risquent de se voir refuser l’embarquement dans les aéroports, voire interdire l’accès à certains batiments de l’administration fédérale, pour cause de « pièce d’identité non conforme ».
La source du conflit est la loi « Real ID » qui impose des nouvelles mesures de sécurité pour la délivrance des permis de conduire (une prérogative des Etats). L’administration Bush insiste sur le fait que cette loi, votée après les attaques du 11 septembre, a pour but de lutter contre le terrorisme, les escrocs ainsi que les immigrés clandestins. (suite…)
S’il ya une leçon à tirer des mésaventures qui ont forcé à la démission le gouverneur de New York, Eliot Spitzer (hormis la plus évidente), c’est ceci: les banques surveillent avec attention la moindre de vos transactions. . . et si elles trouvent quelque chose qui leur paraît pas net, elles vont commencer par appeler le FBI, avant de vous en parler.
Dans le cas de Spitzer, si on en croit la presse, ce sont trois petits virements de 5 000 dollars chacun qui ont déclenché l’alarme. Bon, le fait qu’il s’agissait d’une figure politique a contribué à rendre la banque plus vigilante. Mais même les transactions banquaires les plus banales de citoyens ordinaires sont soumises à ce type de contrôle informatisé.
«Toutes les grandes banques utilisent ces logiciels», explique Pete Balint, co-fondateur du Dominion Advisory Groupe, qui aide les banques à développer des stratégies de lutte contre le blanchiment et la fraude. « En fonction de leur volume, ils peuvent recevoir des milliers de messages d’alerte chaque mois. »
La plupart des systèmes suivent des règles assez simples, recherchant des anomalies dans le fonctionnement du compte et déclenchant des alertes qui entraînent une surveillance renforcée. L’éditeur informatique Metavante affirme, par exemple, que son logiciel contient plus de 70 règles de « bonnes pratiques », couvrant une large variété de transactions allant des dépôts et retraits de liquide à l’achat de contrats d’assurance vie. (. . . )
La façon la plus simple d’identifier un mouvements de fonds suspect est un changement de routine. Par exemple, une personne qui dépose juste deux chèques de paie par mois pendant deux ans, se fera répérer si elle dépose soudain 6 grosses sommes d’argent en 15 jours . . .
La plupart des logiciels sophistiqués sont capables de classer les comptes en plusieurs catégories : un compte client pourra être comparé à celui d’autres membres du corps enseignant, ou bien aux personnes qui effectuent toutes leurs transactions au guichet de la même agence… ou encore comparer les revenus de cette personne à ceux de personnes ayant des revenus stables, par exemple des retraîtés ou des fonctionnaires. Certaines catégories sociales ont des comportement banquiers et fiscaux similaires. Si l’un d’eux s’écarte des chemins battus, il devient suspect.
[Gregor Seither – IES News Service – 25/03/2008]
Pendant quatre ans le Kurde irakien Saman Kareem Ahmad a travaillé comme traducteur pour les forces d’occupation U.S. et était unanimement apprécié par ses employeurs. Dans une lettre de recommandation, son chef, le Capitaine des Marines Trent A. Gibson loue le « dévouement et l’abnégation de Sam » ainsi que la « qualité de son travail qui a permis de grandement faciliter le travail de nos soldats et probablement de sauver de nombreuses vies ».
La lettre de Gibson fait partie d’un épais dossier de recommandations — y compris une lettre de soutien du Général Commandant David H. Petraeus — qui permit à Ahmad d’obtenir un visa pour les Etats-Unis, en 2006, dans le cadre d’un programme d’accueil de 50 traducteurs irakiens et afghans dont l’engagement trop visible auprès des troupes d’occupation rendait dangereuse leur présence dans leur pays. Des proches membres de la famille d’Ahmad sont déjà morts à cause de la « trahison » de leur oncle et sa propre famille a été menacée à plusieurs reprises.
Le visa de séjour d’Ahmad touche à sa fin et – afin de ne pas être renvoyé en Irak, il a déposé une demande de statut de résident permanent (Green Card). Mais le mois dernier, l’administration U.S. a rejeté sa demande, l’accusant d’avoir menti sur ses engagements passés et d’avoir fait partie d’une organisation terroristes.
Son crime : dans sa jeunesse, Ahmad a fait partie du « Kurdish Democratic Party », une organisation que les autorités de l’immigration aux Etats-unis considèrent comme étant « une organisation terroriste non référencée » étant donné que « les objectifs de cette organisation étaient le renversement par des méthodes violentes, du gouvernement de Saddam Hussein ».
Oui, oui, vous avez bien lu.
La branche armée du KDP (dont Ahmad faisait partie) est aujourd’hui partie intégrante de la nouvelle armée irakienne. Allié des Etats-unis, le Parti Démocratique Kurde a des députés élus au parlement irakien et des ministres au gouvernement de la région kurde.
Mais quand les autorités de l’immigration ont vu, sur son dossier, qu’Ahmad avait partie du KDP, comme ils ne savaient pas ce qu’était cette organisation, ils ont fait comme tout le monde : ils sont allés voir sur Internet.
« Nous avons trouvé de nombreuses informations attestant de la nature terroriste du KDP » explique un agent de l’immigration. « En effet, sur le site de la CIA on nous apprend que le KDP a mené des attaques armées d’envergure et a incité à la rébellion contre le régime de Saddam Hussein, notamment lors de la guerre Iran-Irak, l’Opération Tempète du Désert et l’Opération Liberté pour l’Irak. La nature terroriste de cette organisation ne fait aucun doute. Nous ne pouvons pas accorder le statut de résident à une telle personne. »
PRÉSENTATION : Une revue de web sans prétention et sans régularité, fruit des déambulations quotidiennes d'une équipe informelle d'agrégateurs d'informations et de veilleurs d'IES... qui s'intéressent aux questions de censure, de liberté d'expression, de manipulation, de propagande et de défense des libertés à l'heure des réseaux et des technologies de surveillance. "Ceux qui sont prêts à abandonner un peu de leur libertés fondamentales en échange d'un peu de sécurité illusoire ne méritent ni l'une ni l'autre" Benjamin Franklin