Hier soir, jeudi, un avion cargo militaire US faisant la liason Bagdad (Irak) – Amman (Jordanie) et qui transportait quatre sénateurs et députés états-uniens a du lâcher des leurres et faire des manoeuvres d’évasion pour échapper à des coups de feu et des missiles sol-air tirés depuis le sol.
“Nous avons eu très peur” raconte le Sénateur Mel Martinez (R-Floride). Les autres Sénateurs étaient Richard C. Shelby (R-Alabama), James Inhofe (R-Oklahoma) et le député Robert E. “Bud” Cramer (Démocrate de droite, Alabama).
Malgré cette attaque contre leur avion, les quatre élus ont réaffirmé leur soutien à la politique d’escalade militaire du Président Bush, “car elle a contribué à stabiliser la situation en Irak“.
A ce stade, ce n’est plus de l’analyse politique, c’est de la Foi religieuse.
Les lois Pasqua et Sarkozy (que la gauche au pouvoir ne prit jamais la peine d’abroger) font des émules chez les Belges…
[La Libre Belgique – 31/08/2007] La Belgique leur dénie subitement la nationalité belge qu’ils possédaient depuis quarante ans. Un imbroglio juridique qui masque, depuis neuf mois, un cafouillage diplomatique. Où Ubu et Kafka croisent les Marx Brothers.
On peut être belge depuis quarante ans et se réveiller un beau matin dans la peau d’un Chinois. C’est la mésaventure qui arrive aux deux plus jeunes des quatre enfants de Pierre Ryckmans, alias Simon Leys : des jumeaux, Marc et Louis, nés à Hong Kong, le 19 octobre 1967. Ainsi résumée, l’affaire a tout d’un gag, d’une méprise tellement grossière, nous confie le sinologue belge, qu’on se dit « que le problème sera résolu en quelques minutes dans un grand éclat de rire ». Il n’en est rien.
Depuis neuf mois, les Ryckmans sont empêtrés dans un cauchemar bureaucratique qui ne fait plus rire personne. Une erreur administrative ancienne, l’excès de zèle d’une diplomate à Canberra, une lecture biscornue des lois belges et chinoises, la vanité blessée de quelques fonctionnaires, tels sont les ingrédients d’une pièce médiocre qui hésite entre Ubu, Kafka et les Marx Brothers. Avec pour enjeu le renouvellement de deux passeports, pour conséquence la création de deux apatrides, et pour morale les rapports du citoyen avec une administration qui prétend être un « service public ».
Si vous lisez l’anglais et que vous bossez dans le IT (pléonasme) alors je vous recommande cet interview d’un ancien Développeur Senior chez Google qui travaille maintenant chez Microsoft et a qui la DRH a demandé de comparer l’environnement de travail dans les deux entreprises.
Outre des informations intéressantes sur comment cela se passe vraiment chez Google, les conseils de XY sur l’amélioration de la productivité dans une entreprise IT sont intéressants : j’aime particulièrement le concept de « Tech Stop » développé par Google. Ayant été admin ou pseudo-admin à plusieurs reprises, je vois tout à fait l’intérêt d’une telle organisation pour la fluidité du travail.
Many of you were asking for the feedback I received from my interview with the former Google employee I hired into ABC Development as a Sr.SDE. Here it is. This candidate is also a former MS employee who left the company and founded a “Start-up” called XYZ. XYZ was purchased by Google and he was hired on as a Senior Software Engineer II / Technical Lead. Here is his take on Google’s environment as well as areas Microsoft should consider improving in order to be more competitive.
CEUX QUI DÉNONCENT LES MALVERSATIONS ET LA CORRUPTION EN IRAK
SONT JETÉS EN PRISON PAR LE RÉGIME BUSH ET SES COPAINS PROFITEURS DE GUERRE [MSBNC 29/08/07 – IES News Service] L’un(e) après l’autre, les hommes et femmes au sein de l’Armée US en Irak qui ont osé dénoncer la corruption et les malversations qui émaillent la reconstruction de l’Irak ont été calomniés, réprimandés, mis à la porte, dégradés… ou pire encore.
Intendant de la Marine US, stationné en Irak, Donald Vance avait mis à jour un trafic d’armes dans son unité. Il l’avait dénoncé aux autorités… qui s’étaient empressés de le jeter en prison et de le soumettre à la torture pour avoir « sali l’Armée ».
Certains jours, quand je me roulais en boule sur le sol de béton froid de ma cellule solitaire, avec la musique violente qui me tombait dessus nuit et jour et mes « camarades soldats » qui m’hurlaient dans les oreilles et me donnaient des coups de pieds… je me disais que j’aurais mieux fait de fermer ma gueule et oublier mes valeurs d’honnêteté et de bonne gestion.
Il pensait faire son métier d’intendant quand il avait dénoncé, d’abord à sa hiérarchie, puis, ne voyant rien changer, au FBI, les trafics de fusils mitrailleurs, de mines anti-char et de mortiers qui se déroulaient sous ses yeux. (suite…)
Le Général Wesley Clark, ancien candidat Démocrate aux primaires de 2004, revient dans son ouvrage sur les plans établis par le Pentagone, quelques jours après les attentats du 11 septembre. A la demande de Rumsfeld, l’Etat Major travaillait aux changements de régime en Irak, Syrie, Liban, Soudan, Somalie, Lybie, Iran. ll en avait déjà parlé avec Amy Goodman, sur Democracy Now, au début de l’année 2007.
Wesley Clark : (…) je me suis rendu au Pentagone juste après le 11 septembre 2001, à peu près 10 jours après. J’ai vu le secrétaire à la Défense Rumsfeld et sont adjoint Wolfowitz. J’ai descendu les marches, juste pour saluer les membres de l’Etat major qui avaient travaillé avec moi, et l’un des généraux m’a dit :
Gl : Monsieur, venez avec moi, que nous parlions un instant.
Clark : Mais, vous êtes très occupé
Gl : Non, non.
Et il poursuit : Nous avons décidé d’entrer en guerre contre l’Irak.
Nous étions le 20 septembre.
Clark : Nous allons entrer en guerre contre l’Irak ! Pourquoi ?
Gl : Je ne sais pas. J’imagine qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre.
Clark : Ont-ils trouvé des informations reliant Saddam et Al Quaeda ?
Gl : Non, il n’y rien dans cette direction. Ils ont juste décidé de faire la guerre à l’Irak. Je crois que c’est parce que nous ne savons pas quoi faire contre les terroristes, mais nous avons une bonne armée et nous pouvons renverser les gouvernements. Je crois que quand le seul outil dont vous disposez est un marteau, tout les problèmes doivent prendre la forme d’un clou.
[IES NEWS SERVICE – Agence France Presse – 27/08/07]
En Papouasie Nouvelle-Guinée, certains malades du SIDA sont enterrés vivants par leur famille qui ne peut les prendre en charge et a peur de contracter la maladie.
Margaret Marabe, infirmière en Papouasie et membre de l’ONG « Igat Hope » a déclaré, au retour d’une mission de 5 mois dans la province montagneuse des Highlands avoir vu au moins 5 personnes enterrées dans une fosse alors qu’elles respiraient encore. « L’un des malades, trop faible pour se libérer, appelait encore ‘Maman, maman’ alors qu’on lui jetait de la terre sur le visage. Un autre jour j’ai vu un de mes propres cousins être ainsi enterré vivant. »
« J’ai demandé aux gens du village pourquoi ils faisaient cela et on m’a répondu que si on les laissait vivre, s’ils habitaient avec les gens du villages, utilisaient les mêmes calebasses, ils risquaient de communiquer leur maladie aux autres ». La pratique est apparemment courante, les autorités villageoises ne faisant pas mystère du fait que c’est ainsi que le traite couramment les personnes soupçonnées d’être porteuses du virus du SIDA.
LES AGRO-CARBURANTS CONTRIBUENT PLUS A LA FAMINE QUE LES CATASTROPHES NATURELLES ET LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
[The Guardian – 29/08/07 – Trad. Grégoire Seither]
Des terres agricoles qui étaient jusqu’ici utilisées pour faire pousser des aliments sont de plus en plus converties pour la production d’agro-carburants. Cela permet de lutter contre le réchauffement climatique (les agro-carburants génèrent moins de gaz à effet de serre que les carburants fossiles) mais a surtout pour effet de faire grimper les prix des aliments à travers le monde et à aggraver encore la famine dans certains pays pauvres. D’un côté vous avez quelques pays riches qui ont les moyens de payer pour acheter de l’éthanol et de l’autre vous avez des millions de pauvres qui n’ont plus accès aux terres agricoles pour faire pousser leur alimentation. Le résultat est une catastrophe humanitaire qui se développe sous nos yeux…
Pour la première fois dans l’histoire de la navigation, le passage du Nord-Ouest, la route maritime qui longe la côte Nord du continent Nord-Américain et qui est normalement pris dans les glaces de l’arctique est entièrement navigable.
« Depuis le 21 août 2007, le passage du Nord-Ouest est presque entièrement libre de glace et peut être utilisé pour la navigation. C’est la première fois que cela se produit dans l’histoire de la navigation humaine » a déclaré Nalan Koc, chef de l’Institut d’études polaires de Norvège a indiqué aux journalistes, lors d’une conférence de presse à Longyearbyen, dans l’archipel des Svalbard.
L’ouverture du passage mythique, que de nombreux navigateurs cherchèrent en vain depuis la découverte de l’Amérique, permet de considérablement raccourcir les routes de navigation entre l’Europe et l’Asie. Il signifie également que, pour la première fois depuis des siècles, les glaces du Pôle Nord ont suffisamment fondu pour libérer des eaux normalement gelées.
ABOU GHRAIB : L’ARMÉE US LAVE PLUS BLANC ET FAIT PORTER LE CHAPEAU AUX LAMPISTES
[The New York Times – 29/08/07 – Trad. Grégoire Seither]
Un jury du tribunal militaire de Fort Meade (Maryland), composé de neuf colonels et d’un brigadier général de la US Army, ont innoncenté le Lt. Col. Steven L. Jordan, 51 ans, de l’accusation d’avoir mal préparé les soldats aux interrogatoires de prisoniers et ensuite d’avoir sinon approuvé, du moins fermé les yeux et couvert les tortures et traitements dégradants qu’ont eu à subir les détenus de la prison d’Abou Ghraib, à Bagdad, après l’invasion US en 2003. Le tribunal militaire a estimé que ces charges ne pouvaient être retenues contre l’officier commandant et que les tortures étaient le fait « d’éléments incontrolés » dans l’armée.
Le Lt. Colonel Jordan était le seul officier supérieur poursuivi dans le scandale d’Abou Ghraib. Le verdict du tribunal signifie que, dans cette affaire, seuls les simples soldats et les sous-officiers seront punis.
Ainsi le Col. Thomas M. Pappas, chargé du renseignement militaire à Abou Ghraib et dirigeant les interrogatoires des prisonniers « préparés » par les soldats tortionnaires, a reçu un blâme administratif, pour avoir « utilisé de manière inappropriée » des chiens militaires afin d’effrayer les prisonniers.
Une seule exception à cette règle : la Brigadière Générale Janis Karpinski, (cf. revue de Web 06.07.2004 – http://www.libertes-internets.net/archives/20040706.html) qui commandait la police militaire à Abu Ghraib, n’avait au départ écopé que d’un simple avertissement. Mais quand elle s’est avisée de parler à la presse et de dénoncer les conditions qui régnaient à Abou Ghraib, et notamment le fait que les officiers des services de renseignement y faisaient ce qu’ils voulaient et que le Shin Beth israélien participait aux interrogatoires, elle a été dégradée et muté à un poste administratif.
Ce qui me dérange dans cette argumentation récurrente, c’est le concept de « droit du peuple juif à avoir son état » :
Faut il en déduire qu’un juif français n’est pas vraiment français mais forcément israélien – même s’il ne le veut pas ?
Qu’on peut fonder un Etat sur une appartenance religieuse ou « ethnique » ? Mais dans ce cas là, pourquoi avons nous bombardé la Serbie ? Pourquoi ne pas avoir soutenu les Hutu Power au Rwanda ?
Et si on admet que Israël est un état ethnique, c’est pour une « ethnie juive » ? Ca existe ça ?
Que se battre pour un état démocratique, laïque et accueillant tant les juifs que les palestiniens c’est être antisémite ?
Soutenir les Palestiniens c’est être antisémite ?
Pas si précise que ça ta définition Michel…
[Michel Wieviorka – Proche Orient Info 12.05.04]
Enfin, la globalisation de l’antisémitisme possède un centre, le Proche-Orient et, plus précisément, le conflit israélo-palestinien ; elle s’organise à partir de la mise en cause de l’Etat d’Israël. Ce qui place au cœur du phénomène une dimension récente à l’échelle de l’histoire, l’existence et le fonctionnement de cet État fondé en 1948, et oblige à une définition précise des frontières qui peuvent séparer antisionisme et antisémitisme.
La délimitation, ici, délicate : dire, par exemple, que le peuple juif n’a pas droit à un État est antisémite ; dire, sans commentaire sur sa personne même, que la politique d’Ariel Sharon est exécrable ne l’est pas. Entre ces deux types de propos, s’étend une zone floue relativement large.
La globalisation, lorsqu’elle met aux prises l’islamisme et la modernité occidentale, fait de la haine des Juifs un phénomène qui continue, certes, à se polariser sur l’existence de l’État d’Israël, mais qui s’inscrit dans un combat mondial. Ce combat va au-delà de toute considération nationale et peut fort bien devenir polycentrique, se construire dans diverses régions du monde. C’est pourquoi il existe une grande distance entre Al-Qaïda, pour qui la cause palestinienne n’est pas une priorité, et le Hamas palestinien, qui demeure profondément nationaliste. http://www.proche-orient.info/xjournal_pdv.php3?id_article=24681
Reseaux sociaux : tous pour un, un pour chacun ? : les contributions des lecteurs du Journal du Net
«Dis moi quel réseau social tu utilises, je te dirai qui tu es… Avez-vous l’impression que chaque réseau s’adresse sans le dire à une cible particulière ? Comment décryptez-vous les différences entre les réseaux sociaux que vous connaissez ? Où faut-il aller pour croiser qui ?»…
Etats-Unis : un programme d’espionnage dévoilé
[Xinhua News – 26/08/07]
Le directeur du renseignement américain, Mike McConnell, a révélé certains détails d’un programme d’écoutes de milliers d’appels téléphoniques.
Dans un entretien accordé la semaine dernière au El Paso Times, un journal texan, M. McConnell a divulgué que le renseignement américain a surveillé, dans le cadre de ce programme, des milliers d’appels téléphoniques de l’étranger transitant par le territoire américain et ceux d’au moins une centaine de personnes sur le sol américain.
Les déclarations de M. McConnell ont été publiées mercredi sur le site Internet du journal.
« Du côté américain, cela concerne une centaine de personnes ou moins. Et du côté étranger, cela se compte en milliers », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs indiqué qu’un mandat n’est pas nécessaire pour les services de renseignements afin de surveiller les appels téléphoniques émis de l’étranger vers l’étranger via les Etats- Unis, mais que celui-ci doit être exigé pour écouter des appels avec une partie à l’intérieur du pays.
Le président américain, George W. Bush, a autorisé un programme d’écoutes d’appels transitant par les Etats-Unis suite aux attentats terroristes du 11 septembre 2001. Le plan permet au renseignement américain d’intercepter, sans mandat d’un juge, des appels téléphoniques internationaux et des courriers électroniques de personnes sur le sol américain supposées avoir des liens avec le réseau d’al-Qaïda.
[La Provence 22/08/07] Hadidja, une Marseillaise de 38 ans, assure qu’une autre femme lui a pris son nom
Elle n’a plus de passeport. Sa carte vitale n’est plus valable. Et les banques lui refusent l’ouverture d’un compte. Cette Marseillaise de 38 ans, mère de sept enfants, vit quasiment dans la clandestinité . Depuis qu’une autre femme lui a volé son identité. Le cauchemar commence en juillet 2001 lorsqu’elle reçoit un courrier du parquet de Nantes l’informant qu’une autre personne revendique son identité.
Ne pouvant déterminer qui était la vraie Hadidja Ali Hatubou, le parquet empêche l’exploitation de ses actes d’état civil. « Je ne peux pas renouveler mon passeport et retourner dans mon pays d’origine, les Comores » déplore-t-elle. Une plainte est déposée au TGI de Marseille, où elle explique avoir perdu ses papiers dans un train quelques années plus tôt. Dans le même temps, l’usurpatrice présumée dépose aussi plainte.
Mais les deux parquets, dans l’impossibilité de prouver la bonne foi de l’une ou de l’autre classe sans suite. Aujourd’hui, Me Terrin, conseil d’Hadidja, a déposé plainte mais avec constitution de partie civile pour déclencher l’ouverture d’une information judiciaire. « La justice est dans une impasse, déplore l’avocate. Ma cliente est prisonnière d’un ghetto judiciaire. Elle ne peut même pas ouvrir un compte, l’autre étant en situation d’interdit bancaire! »
Un millier d’individus seraient enregistrés dans le fichier des personnes recherchées pour avoir tenté d’usurper ou de falsifier leur identité. Si prouver sa bonne foi est quasiment impossible pour la victime, voler l’identité d’un autre est enfantin. Il suffit de connaître son nom, sa date et sa localité de naissance. Des informations facilement récupérables. Le fraudeur pourra ensuite demander à la mairie de naissance de la victime des documents officiels et déclarer ensuite la perte de ses papiers d’identité afin d’obtenir leur renouvellement. .. si la cellule de veille contre la fraude documentaire de la préfecture ne décèle pas la supercherie.
Edward Cahill, banquier star de Barclays Capital, spécialiste des montages financiers complexes, a disparu, nous informent les journaux londoniens The Sun et The Daily Mail. Ce financier chevronné avait créé plusieurs sociétés ad hoc, des « SIV Lite », comme on dit dans le jargon, au profit de la filiale dublinoise de la banque publique régionale allemande Sachsen LB.
Mr. Cahill a démissionné subitement de son poste jeudi dernier (comme l’a indiqué InvestmentNews, le 24 août), a quitté son bureau après avoir reformaté son ordinateur et n’a pas été revu depuis ni par sa famille ni par ses amis. La famille a lancé un avis de recherche.
Cette disparition, dans la foulée de la crise financière actuelle, rappelle celle du « trader » Nick Leeson, qui avait brutalement quitté son bureau à la Barings Bank de Londres après avoir perdu 830 million de Livres anglaises (1.60 milliards d’Euros).
Les moeurs ont changé par rapport à la grande époque des crachs, quand les banquiers ruinés se jettaient par la fenêtre de leur bureau quand leur portefeuille d’action s’effondrait. Ca avait plus de classe que d’aller se cacher dans un paradis fiscal ou de se tirer une balle dans la tête sur un parking de Leeds.
POURQUOI LA BOURSE S’EST-ELLE EFFONDRÉE HIER ?
PARCE QUE LA « FED » A PERDU SA LÉGITIMITÉ ?
Eric Janszen de l’excellent site itulip.com propose cette explication :
La presse financière attribue l’effondrement du Dow Jones d’hier (moins 280 point en une seule après-midi) aux craintes des investisseurs que le recul des facilités de crédit et la baisse du marché immobilier puissent avoir un impact négatif important sur la « vraie économie ». Mais, si on prend la peine de regarder quand exactement la baisse a commencé, on se rend compte qu’elle coïncide avec la publication du compte-rendu de la réunion de la Banque Fédérale des Etats-unis.
Le PV de la réunion jusque-là confidentielle, début Août 2007 du Federal Open Market Committee a été publié en début d’après-midi, mercredi. Les bourses ont commencé à chuter peu après. Qu’est ce qui a paniqué les financiers ? Et bien le fait de lire que, il y a quelques semaines encore, le comité exprimait son espoir dans « un retour à des conditions plus normales de fonctionnement des bourses, sans qu’il soit nécessaire d’intervenir de manière prolongée ». Cela est en totale contradiction avec la décision hâtive, dix jours plus tard, de la Banque Fédérale, de relever les taux et de pomper des dizaines de milliards de dollars dans le système bancaire. Ce changement abrupt de stratégie signifie une seule chose : la Banque Fédérale a été prise en surprise, elle n’avait pas prévu le coup.
Le coeur, pour ne pas dire l’âme, de la position de la Banque Fédérale dans le système financier actuel réside dans un présupposé : la « Fed » est l’arbitre, elle est le magicien d’Oz, on peut lui faire confiance, elle ne se laissera pas prendre par surprise. Elle est le sel des marchés… si le sel perd son goût, qui le remplacera ? Si la Banque Fédérale a été prise de panique et a agi sous le coup de la panique (comme tout le monde s’accorde à le dire), est ce qu’elle est encore à la hauteur ?
Les boursicoteurs ont déjà voté… Avec leurs pieds.
Robert Greenwald, auteur du documentaire « Outfoxed », montre à partir de séquences vidéo, comment la chaîne de télévision néo-con FOX NEWS (propriété de Murdoch) manipule l’opinion jour après jour pour la préparer à la guerre contre l’Iran, en utilisant les mêmes méthodes qu’en 2003 pour la guerre contre l’Irak. Aucun mensonge n’est trop gros pour justifier la prochaine attaque impérialiste.
C’est la rentrée dans une école maternelle de Washington D.C. et, comme il y a beaucoup de nouvelles têtes, la maîtresse demande à chaque enfant de se présenter et de dire ce que font ses parents. On entend les réponses habituelles : avocat, plombier, pompier…
Seul dans son coin, Toto ne dit rien. Quand la maîtresse se tourne vers lui, il se lève et dit, les yeux baissés : « Mon papa est danseur nu dans un cabaret homosexuel. Il se trémousse autour d’un bâton en fer, il enlève ses vêtements devant d’autres messieurs qui lui fourrent des billets de banque dans son slip. Si un monsieur met beaucoup d’argent dans son slip, mon Papa va passer la nuit avec lui dans un hôtel et ils se touchent le zizi. »
La maîtresse est horrifiée, alors à la fin de la classe elle retient Toto et lui demande : « C’est vraiment ce que fait ton père pour gagner sa vie ? »
« Non, répond Toto, en fait il travaille pour le Président Bush, mais j’avais trop honte de le dire devant mes copains ».
[Le Monde 20/08/07]
Un moteur de recherche, le Wikiscanner, lancé le 13 août aux Etats-Unis, permet d’identifier les organismes à l’origine des modifications, effectuées de façon anonyme, sur l’encyclopédie collaborative Wikipédia.
Des internautes ont ainsi découvert que des employés de sociétés telles que Fox News, Nestlé, Dell, Coca Cola ou encore Amnesty International avaient expurgé des passages les plus critiques les articles consacrés à leurs employeurs, et qu’Apple et Microsoft avaient mutuellement cherché à pirater leurs pages respectives.
Un internaute du FBI avait, pour sa part, effacé des vues aériennes de la prison de Guantanamo, un employé du gouvernement israélien avait qualifié la condamnation du mur de sécurité par le Tribunal de La Haye de « raciste », et un internaute de la chaîne Al-Jazira assimilé Wikipédia à de la « propagande juive ».
Créé par Virgil Griffith, étudiant en intelligence artificielle américain, le Wikiscanner ne concerne, pour l’instant, que la version anglophone de Wikipédia. Mais il permet d’identifier le titulaire des adresses IP (un numéro permettant de « pister » les opérations effectuées sur l’Internet) qui apparaissent dès qu’un internaute modifie, de façon anonyme, une note sur Wikipédia. Et donc de repérer les auteurs de ce genre de manipulations, également dans sa version francophone. Petit florilège.
L’adresse IP du ministère de l’intérieur est « un utilisateur enfreignant le copyright » : l’un de ses fonctionnaires a en effet « copié-collé », sans autorisation, du contenu provenant d’autres sites Web. Un autre a modifié la fiche du président algérien Aziz Bouteflika pour le présenter comme un « clown » de la République. A l’Elysée, quelqu’un a rectifié le passage expliquant que Bernadette Chirac ne pouvait revendiquer de titre de noblesse. L’adresse IP de la mairie de Paris a été bloquée en janvier après plusieurs interventions visant les pages de Bertrand Delanoë, Yves Contassot ou Françoise de Panafieu. Au conseil général des Hauts-de-Seine, quelqu’un a effacé les passages les plus sombres de la biographie de Charles Pasqua. Celle de Guillaume Peltier, passé du FN au Mouvement pour la France, a été expurgée de son passé frontiste depuis un ordinateur du MPF.
Nicolas Kayser-Bril, de l’Observatoire des médias, a répertorié plusieurs autres manipulations de ce type. Le ministère des finances est lui aussi montré du doigt pour avoir effacé, entre autres, le passage relatif à la polémique entraînée par le logement de fonction de Jean-François Copé.
Un fonctionnaire du ministère de l’éducation a tenté d’aseptiser la présentation des démêlés que Xavier Darcos a, dans le passé, eus avec la justice. La mairie de Marseille avait, pour sa part, effacé le passage relatif au soutien du Front national à Jean-Claude Gaudin, et la mairie de Levallois-Perret la condamnation pour prise illégale d’intérêts de Patrick Balkany. Le secteur privé n’est pas en reste : un employé des Aéroports de Paris avait ainsi remplacé l’expression « nuisances aériennes » par le terme « environnement »…
Si ces manipulations ont toutes été depuis rectifiées, il reste impossible de savoir si elles furent le fruit d’initiatives individuelles ou de la hiérarchie des organismes concernés. Certains collaborent d’ailleurs activement à Wikipédia, dans des domaines où on ne les attend pas : ce sont des fonctionnaires du ministère de l’intérieur qui ont ainsi créé les fiches relatives au cinéma italien et à James Stewart.
Il est intéressant de noter que l’ensemble de la presse continue à ne pas citer le nom de la copine de François Hollande. Le « Monde » parle de l’opération « Closer » en disant « François Hollande photographié avec une amie »… Visiblement, ils ont peur du tribunal… alors qu’on ne comprend vraiment pas ce qui justifie la réaction de François Hollande/Valérie Trierweiler. Encore, dans l’affaire « Le Politique.com », elle pouvait arguer du fait que la publication de son nom lui avait fait perdre son emploi à « Paris Match »… mais là ? Ils ne veulent pas que cela se sache ? Quand on couche avec un politique, on sait bien que tôt ou tard on finit par avoir sa bibine sur papier glacé….
« CLOSER » AU TRIBUNAL POUR UN SCOOP CONNU DE TOUS
[20 Minutes, éditions du 27/08/2007 – 07h20 ]
Closer se mordra-t-il les doigts d’avoir publié vendredi des photos volées de François Hollande en compagnie de la journaliste de Paris-Match, Valérie Trierweiler ?
Depuis 9 h 30 ce matin, le tribunal de grande instance de Nanterre examine les demandes d’action en référé du couple, paparazzé en plein farniente sur une plage marocaine. Le premier secrétaire du PS exige le retrait pur et simple de Closer des kiosques. Et notre consoeur demande 100 000 Euros de dédommagement « à titre de provision », pour atteinte à la vie privée et au droit à l’image.
Echaudé, le site de l’hebdo, closermag.fr (voir photo), a flouté hier un cliché du duo pipolitique. « Nous ne voulons pas subir de nouvelle action juridique, glisse Laurence Pieau, rédactrice en chef du magazine people. Nous avons seulement montré en image ce qui se murmure très fort depuis des mois dans le Tout-Paris. » Se contentant d’un « Valérie, journaliste » un chouïa faux-jeton pour désigner l’amie de François Hollande.
Depuis au moins mai dernier, toutes les rédactions connaissent en effet l’existence du tandem. Divulguée sur des blogs français (comme lepolitique.com) en mai, dans les journaux anglo-saxons tels que The Independent ou the Boston Globe en juin… elle devient un secret de polichinelle. Le 20 juin, le Daily Mail titre même un article : « Incroyable ménage à trois au sommet de la politique française ». Alors pourquoi cette pudeur gênée dans la presse hexagonale ? « Par culture et principe, il faut protéger la vie privée des acteurs publics », martèle Dominique de Montvalon. Directeur adjoint de la rédaction du Parisien, il a pourtant écrit hier le nom Trierweiler dans son journal. « A un moment, ce n’est plus possible. Un clic sur le web suffit pour trouver cette info, qui prend un relief particulier avec la campagne. Dès lors que le couple Royal-Hollande s’est mis en scène, il faut dire un minimum la vérité au citoyen. »
Auteur d’un portrait flatteur de François Hollande dans Match le 9 décembre 2004, Valérie Trierweiler s’est progressivement détachée des sujets politiques de l’hebdo. Avant les vacances, elle y signait des articles sur la nature. Mais continuait à animer « le Grand 8 », débat politique de Direct 8. Vous avez dit incompatible ?
Les courriers électroniques envoyés par des identités multiples et appelant à signer une pétition contre le gouvernement iranen, émanent pour la plupart d’un seul ordinateur… qui se trouve au siège de la National Security Agency, à Fort Meade, dans le Maryland
Les forums et blogs que je modère continuent à être spammés par les « défenseurs des droits de l’homme en Iran ». La même chose se produit sur USENET où les forums sont innondés de message identiques, postés par des personnes aux identités multiples. Cette fois-ci il s’agit de sauver une jeune fille condamnée à mort, en signant, comme la dernière fois, la pétition sur le site sauvelemonde. A noter que le site sauvelemonde et la pétition ne font plus référence à la jeune fille à sauver…
A priori, encore une fois, même si la méthode utilisée est du SPAM grossier (il suffit de regarder l’ilustration ci-contre) la cause semble juste… mais bon, moi, quand on me demande de soutenir un mouvement politique, je prends toujours le temps de me renseigner. C’est comme quand mon voisin veut me faire signer une pétition pour « rendre notre quartier habitable » et que je me rends compte que c’est en fait une pétition de soutien au candidat FN du coin….
A noter que (je n’ose espérer que c’est suite à mes conseils) les organisateurs du site sauvelemonde ont entièrement redesigné leur site et cette fois ci ne cachent plus leur intentions, en droite ligne avec celle des faucons de la Maison Blanche. A la page « Qui sommes nous » ils ne font pas mystère qu’ils font partie des Moudjahidines du Peuple (MKO) (tous les liens pointent vers des sites affiliés au MKO) et qu’ils roulent pour l’Armée US qui colonise l’Irak en ce moment. Mais c’est leur droit, tout ce que je demandais c’est qu’ils aient l’honnêteté de dire qui ils sont… merci les gars !
Par contre, là où ça devient intéressant, c’est quand on prend la peine de regarder d’un peu plus près les courriers électroniques qui appellent à voter pour la pétition du site sauvelemonde. Ils sont souvent signés de noms différents (MehrBaniameri, Nazim Raber…), avec à chaque fois des adresses yahoo ou hotmail qui génèrent des messages d’erreur quand on tente de leur écrire.
Mais si les noms sont différents, l’adresse IP de l’ordinateur ayant envoyé le message (X-Originating IP ou bien NTTP-Source) est souvent la même : 150.177.10.2
Quand on fait un DNS Lookup pour savoir à qui appartient cette adresse IP, on tombe sur un truc rigolo : m4407-fw1.army.mil
Army.mil ? Un ordinateur de l’armée US ? Mais pourquoi pas ? Après tout il peut bien y avoir des gens dans l’armée des Etats-unis qui se soucient du sort des opprimés iraniens. Non ?
Mais voyons quand même ce que dit WHOIS. SamSpade nous répond que cette adresse IP appartient au domaine militaire MEADENET_1, qui réside sur un ordinateur dans la base militaire de Fort Meade.
Fort Meade ? Ce nom me dit quelque chose. Un coup d’oeil à Wikipedia et bingo !
Le siège de la National Security Agency se trouve à l’endroit d’où sont partis les mails nous appelant à signer une pétition pour demander le renversement du gouvernement iranien.
Les organisateurs ont beau dire « ni guerre ni mollahs », pour l’instant ils ne sont rien d’autre qu’un faux nez des faucons du Pentagone et de la CIA qui rèvent de faire à l’Iran ce qu’ils ont fait à l’Irak.
Libre à vous de signer cette pétition, en connaissance de cause. Pour ma part je préfère signer la pétition de Amnesty International, qui est une organisation nettement moins belliciste et qui ne rève pas de faire sombrer l’Iran dans le chaos.
La campagne de signatures pour ‘sauver le monde’ n’est rien d’autre qu’une opération de manipulation de l’opinion publique organisée par les services de propagande des Etats-unis.
Il faudrait peut-être en informer Arianna Caroli qui est à l’origine de cette pétition. Elle est surement animée des meilleurs intentions du monde.
[ZDNet – 20/08/2007]
Le Conseil d’État a validé les termes d’un décret gouvernemental de 2006, portant sur le stockage des données de connexion par les opérateurs et les FAI. Malgré leurs objections, la durée légale de rétention est fixée à un an.*
Les fournisseurs d’accès internet (FAI) et les opérateurs télécoms viennent de subir un important revers : le Conseil d’État a rejeté leur recours contre un décret adopté en 2006 <http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39334958,00.htm> sur la conservation des données des communications électroniques. Ce texte fixe à un an la durée légale de stockage des logs de connexions des abonnés par les FAI et les opérateurs fixes et mobiles (adresses IP, heure et date de connexion, durée…).
La rétention de ce type d’informations est un principe qui a été introduit dans la législation française dès 2001, avec l’adoption de la loi sur la sécurité quotidienne. Principe précisé depuis par la loi sur la sécurité intérieure de 2003 et par la loi antiterroriste de Nicolas Sarkozy en janvier 2006. La décision du Conseil d’État va enfin permettre leur application concrète.
[Le Figaro 16 août 2007] Les satellites espions et autres outils technologiques du renseignement pourront bientôt espionner le sol américain.
Après les « grandes oreilles » des systèmes d’écoutes, les « gros yeux » des satellites espions ? Majoritairement financés par le Pentagone via ses très secrets « black programs » aux budgets opaques, ces appareils ultra-perfectionnés ont habituellement leurs objectifs braqués sur l’étranger, par exemple l’Iran, la Chine ou la Corée du Nord.
Parmi leurs nombreux atouts, la capacité à voir en quasi-temps réel, à traquer des groupes humains au sol grâce au rayonnement infrarouge, ou même certaines substances chimiques pouvant servir à fabriquer des armes ou de la drogue. Aux manettes de ces bijoux de technologie, deux agences des plus secrètes, la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) et le National Reconnaissance Office (NRO)
Satellites, avions, drones…
Parmi les agences civiles, seules quelques agences à vocation scientifique triées sur le volet (Nasa, US Geological Survey,…) et, dans de très rares cas les forces de l’ordre apreès le feu vert du président américain lui-même, ont pu en profiter.
Mais les « clefs » des satellites espions vont être largement distribuées à l’avenir. Le Wall Street Journal a ainsi révélé mercredi l’existence d’un mémo autorisant cette ouverture, adressé le 25 mai par le nouveau directeur du Renseignement National (DNI), Michael McConnel, au secrétaire à la Sécurité Intérieure, Michael Chertoff. (suite…)
[Libération 21 août 2007] Pierre Piazza est maître de conférences en sciences politiques à l’université de Cergy-Pontoise. Spécialiste des questions d’identification, il est l’auteur d’une Histoire de la carte nationale d’identité (Odile Jacob, 2004) . Il revient sur l’histoire des papiers d’identité
Comment en est-on arrivé à cette idée de carte nationale d’identité pour justifier de sa nationalité ?
Au départ, la carte est d’inspiration purement policière. Elle procède d’une volonté d’identification et descend en droite ligne des techniques d’Alphonse Bertillon, commis à la préfecture de police de Paris qui participera à la mise en place en 1912 de carnets anthropométriques pour les nomades. La césure, c’est vraiment la IIIe République avec l’avènement de l’Etat-nation. Avant, il existait bien des documents prouvant l’identité comme le passeport intérieur ou le livret ouvrier, mais ils n’étaient pas vraiment fiables. A partir des années 1870-80, la question de la nationalité prend de plus en plus d’importance. On commence à vouloir distinguer les Français des étrangers qui étaient munis d’une carte d’identité depuis 1916. En 1921 naît ainsi la première véritable «Carte d’identité de Français», instaurée pour le seul département de la Seine à l’initiative du préfet de police Robert Leullier. Dès lors, la carte matérialise une appartenance commune à un même corps, la nation.
[ZDNet.Fr et Declan McCullagh, CNET News.com, publié le 17 août 2007] Entre juin et juillet, Google, AOL, Microsoft, Yahoo et Ask.com ont modifié leur politique en matière de protection de la vie privée de leurs utilisateurs. Cookies, adresse IP, publicité ciblée… ZDNet.fr fait le tour des nouveautés.
L’été a donné lieu à de nouvelles joutes entre les principaux moteurs de recherche : c’est à celui qui se montrera le plus protecteur des données personnelles de ses utilisateurs. Google a donné le ton début juin, sous la pression d’un groupe d’experts rattachés à la Commission européenne. La société a alors ramené à 18 mois la durée de conservation des logs de connexions de ses utilisateurs, puis à deux ans la durée de vie de ses cookies.
Le moteur de recherche Ask.com lui a emboîté le pas courant juillet, aussitôt suivi par Yahoo et Microsoft, ainsi que par AOL. Jusqu’à présent relativement laissée de côté par ces sociétés, la protection des données personnelles devient désormais quasiment un argument marketing. Car au-delà de la performance de l’algorithme ou de l’ergonomie du service, les internautes disposent désormais d’un critère supplémentaire pour choisir leur moteur de recherche : la politique de protection de la vie privée. Google l’a bien compris, en inaugurant la semaine dernière un cycle de vidéos pédagogiques sur la question.
Comment Hollywood représente t’il les arabes et les musulmans dans ses films ?
Parmi les 1 000 films ayant des personnages arabes (de 1896 à 2 000) seulement 12 les montrent sous un jour positif, 52 sont neutres tandis que les plus de 900 restants les montrent sous jour négatif : fourbes, laches, violents, fous, terroristes, pervers sexuels, fanatiques, assassins d’enfants… et bien sûr, toujours inférieurs à l’héros blanc occidental qui vient leur foutre une rouste à la fin.
PLANET OF THE ARABS Présenté au Sundance Film Festival 2005
Si Hitler avait trouvé un galeriste prêt à l’exposer,
si Staline était resté au séminaire de Tilbissi,
si George W. Bush avait fait carrière comme journaliste…
vous imaginez le nombre de gens qui ne seraient pas morts ?
Mise à jour : en fait cette entrée n’a jamais été écrite par Reagan. C’est un satiriste, Michael Kinsley, qui l’a publiée dans The New Republic en Juin 2007.
Ronald Reagan est la nouvelle icône du mouvement conservateur aux Etats-unis. On veut faire figurer son portrait sur les billets de banque (ce qui équivaudrait à le mettre sur un pied d’égalité avec les pères fondateurs de la République) et rajouter sa tête sur la sculpture gigantesque du Mont Rushmore… (bref rappel des « faits et méfaits » de Ronald Reagan pour ceux qui seraient trop jeunes pour l’avoir connu : Le Bilan de Reagan: un héritage bidon – par Robert Parry – Libertés-Internets spécial – 08/06/2004).
.. mais Ronald Reagan tenait un journal, dont la publication se poursuit après sa mort. Voici qu’écrivait le cowboy de la Maison Blanche, à propos de George W. Bush, en 1986 :
THE REAGAN DIARIES. ENTRY, MAY 17, 1986
[Satiriste Michael Kinsley – The New Republic – 02/07/2007 – Trad. Grégoire Seither ]
Aujourd’hui j’ai eu un rendez-vous que je craignais. George est passé ce matin avec son jean-foutre de fils pour me demander de trouver un boulot pour son gamin. Il ne s’agit pas de son fils le politicien qui vit en Floride. Non, c’est l’autre, qui traine tout le temps par ici et qui a l’air largué. Ce soi-disant « gamin » a presque 40 ans et n’a jamais fait un vrai boulot de sa vie. Je vais peut-être passer un coup de fil à Kinsley, le rédacteur de The New Republic et voir s’il peut l’embaucher comme journaliste ou pigiste ou un autre truc dans le genre. Ca n’a pas l’air très compliqué comme boulot.
Sept personnes sont poursuivies en Allemagne pour appartenance à une organisation terroriste. Trois universitaires, dont le sociologue Andrej Holm –placé en détention provisoire- se voient reprochés des articles et des publications scientifiques ainsi que l’accès à des bibliothèques, qui feraient d’eux les têtes pensantes d’un groupe terroriste. Ces accusations ont suscité de vives réactions en Allemagne comme à l’étranger. Le débat sur les formes de la protestation sociale et sur la société de surveillance est relancé.
Depuis le 1er août, Florian L., Axel H., Oliver R. et Andrej Holm se trouvent en détention provisoire à la prison de Moabit, à Berlin. Ils sont suspectés, de même que trois autres personnes, d’appartenir à un groupe considéré comme terroriste en Allemagne, le « Militante Gruppe » (groupe militant). En 2006, une enquête avait été ouverte contre ces sept personnes pour appartenance à une organisation terroriste. Elles ne l’ont appris qu’au moment de leur inculpation. Fondée sur le paragraphe 129a du code pénal allemand, cette enquête a donné à la police les moyens légaux d’épier jusqu’aux moindres détails de leur vie privée.
Florian L., Axel H.et Oliver R. ont été arrêtés le 31 juillet alors qu’ils avaient tenté d’incendier des véhicules militaires. Le même jour, des perquisitions ont été menées à Berlin et à Leipzig. Elles ont conduit à l’arrestation d’Andrej Holm, sociologue enseignant à l’université Humboldt de Berlin et journaliste. Mises en causes dans la même enquête, trois autres personnes, dont le politologue Matthias B., ont été laissées en liberté. On leur reproche des publications scientifiques et des articles publiés dans le quotidien Junge Welt et le magazine Telegraph, principal samizdat d’opposition de l’ex-Allemagne de l’Est. Si les medias ne s’en sont pas fait l’écho, ces inculpations ont suscité de vives protestations en Allemagne. De nombreux témoignages de soutien se sont également exprimés depuis l’étranger, pour exiger la libération des prisonniers et l’arrêt des poursuites pour « organisation terroriste »
« en capacité intellectuellement de rédiger des textes exigeants »
L’argumentation justifiant l’inculpation pour organisation terroriste est stupéfiante. Parmi les prévenus, trois chercheurs en sciences sociales sont mis en cause parce qu’ils seraient « en capacité intellectuellement de rédiger les textes exigeants du « militante Gruppe » ». C’est ce qu’il ressort du mandat d’arrêt délivré contre Andrej Holm. Toujours selon ce document, Matthias B. aurait employé dans ses publications scientifiques des « phrases » et des « mot-clés » que le « militante Gruppe » utilise lui aussi. De plus, « il a accès, en tant que collaborateur d’un institut de recherche, à des bibliothèques qu’il peut utiliser en toute discrétion pour mener les recherches nécessaires à la rédaction des textes du « militante Gruppe » ». Si l’on suit la logique du procureur, tout chercheur, tout journaliste, tout auteur est susceptible de poursuites pour terrorisme. Et si les bibliothèques offrent la possibilité d’étayer des revendications politiques, la prochaine étape dans la lutte contre le terrorisme sera-t-elle de les fermer?
Dans un autre registre, un des prévenu se voit reprocher des rendez-vous « conspiratifs » avec d’autres inculpés. « Ils ont régulièrement convenu de rencontres, sans en évoquer le lieu, le moment et la nature », précise l’acte d’accusation. Element manifestement aggravant : cette personne est « active dans les milieux d’extrême-gauche » .
Chez l’un des accusés, la police a trouvé une liste de noms et d’adresses mentionnant trois des personnes poursuivies. Preuve supplémentaire du réseau terroriste : Andrej Holm entretiendraient des contacts étroits avec les trois personnes restées libres. Il aurait en outre joué un rôle actif « dans la résistance mise en scène par les milieux d’extrême-gauche, au sommet de l’économie mondiale en 2007 à Heiligendamm ». Et présenté un « comportement conspiratif » en n’ayant pas son téléphone portable sur lui lors d’un rendez-vous.
Oh putain ! Et moi qui ne consomme que de l’huile d’olive depuis des années ! Encore un effet « positif » de la mondialisation…
GROSSES HUILES ET FLACONS DOUTEUX : LE TRAFFIC D’HUILE D’OLIVE FRELATÉE
[The New Yorker – Tom Mueller – 13 août 2007 – IES News Service]
En 1997 et 1998, l’huile d’olive était le produit agricole le plus traffiqué dans l’Union Européenne, incitant l’office des fraudes de la communauté européenne à mettre en place un bureau spécial de lutte contre la fraude dans l’huile d’olive. L’un des enquêteurs m’a expliqué que « les profits de ce trafic étaient comparables à celui du trafic de cocaïne, mais les risques étaient minimes« .
Depuis 30 ans des cargos chargés d’huiles diverses et variées partent de Turquie et de Chypre pour arriver en Grèce et en Italie avec un chargement qui s’est soudain métamorphosé en « huile d’olive de première qualité ». L’analyse des bouteilles sur le marché montre que la plupart contiennent des mélanges (colza, tournesol voire des graisses industrielles).
Et la politique agricole européenne ne fait qu’encourager ce trafic puisqu’elle subventionne les producteurs à la quantité et non à la qualité, encourageant les très gros fabricants d’huile d’olive, souvent liés aux différentes mafias italiennes et des balkans. (suite de l’article en anglais)
Ah, ben si c’est risqué, alors ! Les droits de l’homme et la morale, on s’en fout. Mais le risque, c’est pas pareil…
[Ori Nir – Jewish Telegraphic Agency, 10 août 2007 – Traduction : Gérard pour La Paix Maintenant]
(* Ori Nir est porte-parole des Americans for Peace Now.)
Quand un certain nombre de colons de Cisjordanie a lancé une ambitieuse campagne de vente de maisons aux juifs américains (1), Shalom Arshav (La Paix Maintenant) avertissait : investir dans l’immobilier au-delà de la ligne Verte n’était pas seulement condamnable moralement et politiquement, mais aussi financièrement risqué.
Nous ignorions alors que cette zone grise sur le plan de l’immobilier jouerait un rôle dans la faillite de la société de construction Heftzibah, l’une des entreprises israéliennes les plus importantes et le plus gros constructeur de colonies en Cisjordanie.
(4) « Les terres volées aux Palestiniens : Rapport de Shalom Arshav sur la construction des colonies sur des terres privées palestiniennes » http://www.lapaixmaintenant.org/article1451
[Silicon.fr – 20 août 2007 ] SecTheory dénonce : l’usage des Google Gadgets peut cacher des attaques de hameçonnage (ou phishing)
Un Google Gadget est une petite application en ligne que l’internaute peut placer sur son poste et qui affiche généralement des informations collectées sur le Web, comme des cours de Bourse ou des résultats sortifs. Ces mini-applications très à la mode peuvent être développées simplement; elles sont accessibles à tous et hébergées par Google sur son site gmodules.com.
Et c’est là que le bât blesse, a alerté Robert Hansen, le patron de SecTheory, qui souligne que gmodules.com peut parfaitement héberger un site de phishing (ou hameçonnage, site pirate qui imite un site Web existant afin de tromper l’internaute) (…)
Finallement, on ne sait plus très bien qui est le plus pitoyable des deux. Celui qui dit la vérité pensant dévoiler un scoop à l’humanité (« Quoooi? La guerre en Irak c’est pas pour la liberté mais… c’est à cause du pétrole?!? Nooon… ») ou l’autre qui continue, tête dans le guidon, à sortir ses salades en y croyant vraiment? C’est dans tous les cas faire preuve d’un evident mépris pour l’intelligence des citoyens &, par dessus tout, d’un cynisme effrayant.
[LA BRUYANTISSIME – 08/07/2007]
On ne peut qu’être fasciné par l’opiniâtreté que les hommes politiques déploient lorsqu’il s’agit d’entretenir, en vers & contre tout, la sacro sainte règle de la langue de bois. C’est une particularité presque génétique à laquelle on s’est habitué avec le temps, que tout le monde connait, que tout le monde à balisé depuis belle lurette & pourtant, on continue de les écouter. Pour leurs faire plaisir sans doute. Alors lorsque l’un d’entre eux brise cette tradition immuable, soit par cynisme, soit par craquage complet, soit par naïveté (cette dernière situation est de loin la plus tragique d’ailleurs), on est en droit d’être doublement fasciné, catapulté vers un palier supérieur attenant à l’effroi & à la stupeur.
Le « Warez » c’est comme les forums de l’époque… l’important c’est d’être le premier à poster « first » et ensuite de défendre sa place 🙂
Il parait que les autorités ont arrêté le diffuseur de la première copie pirate du film Les Simpsons.
[Zataz 21/08/07]
L’Association Australienne de lutte contre le piratage audiovisuel (AFACT), la Twentieth Century Fox, la Motion Picture Association of America (MPAA) et la police australienne viennent d’annoncer une grande réussite. L’arrestation du premier diffuseur du film « The Simpsons ». Un australien de 21 ans. Le pirate aurait filmé les 1h30 de projection avec son téléphone portable. La MPAA indique que le pirate a diffusé ensuite cette première copie sur un site P2P et qu’une version sous titrée en français aurait été produite à partir de cette contrefaçon. Les « enquêteurs » de la Twentieth Century Fox se moqueraient-il du monde ? Explication et preuves.
[Nicolas Kayser-Bril (Observatoire des médias) avec Augustin Scalbert (Rue89) 17/08/2007]
Plus de cent modifications de la bio de Patrick Balkany: le controversé maire de Levallois-Perret désespère tous ses poursuivants dans la liste que nous publions. On y trouve également son voisin d’Asnières-sur-Seine, Manuel Aeschlimann, mais aussi Georges Frêche, Jean-François Copé, Jean-Claude Gaudin, TF1, Air France, Publicis, Alcatel…
Comme l’a raconté Rue89 depuis plusieurs jours, le Wikiscanner de Virgil Griffith a permis de révéler de jolies manipulations de l’encyclopédie en ligne, effectuées par des entreprises ou des organismes soucieux de défendre leurs intérêts. Avant d’être, la plupart du temps, rectifiées par les utilisateurs de l’encyclopédie. Un blogueur de l’Observatoire des médias, Nicolas Kayser-Bril, s’est amusé à rechercher les manipulations sur le site français. Il nous fait bénéficier du résultat de ses recherches, qui ne manque pas de sel.
La Mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) blanchit Patrick Balkany (UMP) de son palmarès -il a été condamné en 1996 pour prise illégale d’intérêts- et supprime la référence au canular vidéo des Yes Men, dans lequel il avait affirmé que « les pauvres vivaient très bien ». Avec plus de 100 modifications concernant la ville et son maire, Levallois est l’organisme qui manipule le plus Wikipédia. Qui a dit que la fonction publique n’était pas au top des nouvelles technologies? (suite…)
L’INCROYABLE BILAN DE LA GUERRE EN AFGHANISTAN : LES OFFICIERS SUPÉRIEURS BRITANNIQUES CRAIGNENT UNE DÉFECTION MASSIVE
[The Observer – 19/08/07]
Un soldat britannique monte la garde pour protéger les champs de pavot d’un seigneur de guerre afghan,
dans le village de Sangin, province du Helmand, Afghanistan.
Photo : Rafiq Maqbool/AP
Le cout humain de la guerre en Afghanistan pour les soldats britanniques a été révélé aujourd’hui avec la publication d’un rapport montrant que près de la moitié des troupes engagées sur le terrain cet été a été grièvement blessée lors des combats de ces trois derniers mois.Engagés dans les combats contre les miliciens Talibans dans la province de Helmand depuis Avril dernier, plus de 700 soldats britanniques ont du subir des soins médicaux importants – près de la moitié du contingent de 1 500 soldats engagés en Afghanistant. Ce chiffre, publié dans un rapport interne à l’armée britannique, n’a jamais été rendu public par le gouvernement. Depuis des semaines des organisations anti-guerre ainsi que l’opposition accusent le gouvernement de cacher au public le vrai visage de la guerre en Afghanistan.
Le capitalisme, c’est comme la criminalité, c’est increvable… et ça rebondit toujours. Comme le dit si bien : Noël Amenc, professeur d’économie à l’Edhec : « Il serait naïf de croire que le G7 ou le G8 pourrait imposer des règles aux hedge funds. Cela relève du fantasme. La plupart de ces fonds sont domiciliés dans des paradis fiscaux et échappent à toute réglementation. Les autorités qui décideraient d’interdire ne seront pas assez puissantes pour contrôler. Et il y a toujours un moyen de contourner les règles. » (Le Monde 21/08/07).
« GOLDFINGER » : L’homme qui valait plus de 70 millions de dollars
[Wall Street Journal / Le Monde – 20/08/07]
Mark McGoldrick était l’un des employés de Goldman Sachs les mieux payés : il gagnait près de 200 000 $ par jour, quelque 70 M $ par an. Mais ce n’était pas assez, explique le WSJ (http://online.wsj.com/article/SB118740076313301636.html). Surnommé « Goldfinger », il s’est spécialisé dans le rachat de dettes, notamment à l’occasion des crises financières en Asie ou à la suite des attentats de septembre 2001.
Mais il était moins bien payé que certains de ses collègues traders qui, eux, travaillent dans les hedge funds. Il a donc décidé de créer le sien. La crise financière actuelle ? Elle représente, pour lui, de nouvelles opportunités.
EN 1994, DICK CHENEY ETAIT CONTRE LA GUERRE EN IRAK
Je suppose que vous l’avez tous vue sur YouTube, mais juste au cas où cette vidéo venait à ‘disparaître’, en voici une copie, ici.
[C-SPAN – Quicktime MOV – 5 Mo] Cheney ’94: Invading Baghdad Would Create Quagmire C-SPAN
DERRIÈRE DICK CHENEY, IL Y A ROCKEFELLER, MAIS DICK NE VEUT PAS QUE CELA SE SACHE…
Une brève vidéo qui montre à quel point le « réseau Rockefeller » est une des forces motrices derrière le projet hégémonique des néo-conservateurs aux US.
[C-SPAN – Quicktime MOV – 10 Mo] Dick Cheney ex-director of CFR talks to David Rockefeller
L’autre jour je papotais avec la maman de ma voisine (ancienne caissière de supermarché, retraitée RMIste) qui m’expliquait doctement comment elle piratait des films sur eMule. Son petit-fils de 14 ans (échec scolaire, futur CAP de peintre en batiment dès qu’il aura l’âge de quitter l’école) est intervenu pour me raconter qu’il « s’amuse avec des ‘bottes’ sur Internet’. Avec des bottes ? Ben oui, il utilise des kits clés en main pour fabriquer des virus du genre Mpack et s’amuser ensuite à faire planter des serveurs…
Entre la caissière de supermarché retraitée qui télécharge les films et l’apprenti peintre en batiment qui lance des attaques DDos… nous voilà bien !!!! Bientôt un kit de fabrication de Troyens dans le prochain Pif Gadget ?
FABRIQUE TOI AUSSI TON CHEVAL DE TROIE EN TROIS CLIC DE SOURIS
[Zataz – 20/08/07]
Panda Security a annoncé, il y a quelques heures, la découverte d’un outil de piratage distribué gratuitement sur de nombreux forums Internet. Baptisé Shark 2, ce logiciel est capable de créer des chevaux de Troie simplement, trop simplement même. Luis Corrons, de PandaLabs indiquait « Ces chevaux de Troie représentent une menace pour la confidentialité des utilisateurs puisque les cybercriminels peuvent même activer la webcam de l’ordinateur et voir ce qu’ils font. ». Seulement, après nos tests, nous avons découvert que Shark pouvait faire, malheureusement, bien plus que d’ouvrir un web cam.
[Sam Smith – Editorial Undernews – Juillet 2007 – Trad. Grégoire Seither]
Finalement, il n’a pas tort Bill O’Reilly, le présentateur d’extrême droite sur Fox News, quand il dit que la blogosphère « libérale » (de gauche) est constituée des groupes qui prèchent la haine. Si on prend la peine d’écouter les militants et sympathisants du Parti Démocrate ou des mouvements politiques plus à gauche, on se rend compte que ces gens se définissent bien plus par ce qu’ils haïssent que par ce pourquoi ils se battent.
La gauche aux Etats-unis se berce d’une mythologie dangereuse : l’idée qu’il suffit de se débarrasser de George W. Bush, Dick Cheney, Scooter Libby et Bill O’Reilly pour que tout aille mieux. Le problème c’est que, si vous suivez leurs conseils et votez dans ce sens, vous vous retrouvez avec des dirigeants comme Harry Reid et Nancy Pelosi.
En conséquence, les conversations et discussions des militants de gauche tournent essentiellement autour de leur haine de certains individus. Vous ne les entendrez pas souvent discuter de sujets plus importants pour leur pays, comme par exemple la sécurité sociale, la question des retraites ou l’usure pratiquée par les sociétés de cartes de crédit. Non, ça ne les intéresse pas ça. C’est bien plus important de mettre Scooter Libby en prison.
La « gauche » n’a pas toujours été comme ça dans ce pays. (suite…)
Danny Schechter est le directeur de Mediachannel.org et le réalisateur du documentaire “IN DEBT WE TRUST: America Before The Bubble Bursts.” (Indebtwetrust.com).
(…)
Quand on lit la presse ces derniers jours, on ne peut manquer de réaliser que nous sommes encore une fois à l’orée d’un basculement médiatique. Un moment où soudain, la presse change de vocabulaire. Ce fut déjà le cas en Irak quand soudain la « guerre pour la libération de l’Irak » fut perçue pour ce qu’elle est, une occupation sanglante qui n’a rien apporté au peuple irakien, sinon le chaos et la mort.
Nous l’avons également vu avec la « Guerre contre le terrorisme », qui est de plus en plus perçue comme un gaspillage inutile de ressources ne contribuant en rien à réduire la menace terroriste.
Et nous l’avons vu lors des dernières élections présidentielles, quand soudain des médias respectables ont cessé de parler de « problèmes techniques lors du décompte des voix » et on osé utiliser le terme tabou de « fraude électorale ».
Aujourd’hui cette prise de conscience est lentement entrain de toucher la presse économique. Les médias commencent à voir la « crise du subprime » pour ce qu’elle est vraiment : l’effondrement d’un système criminel, équivalent aux arnaques de la pyramide qui avaient mis l’Albanie à genoux, dans les années 1990. Aujourd’hui, des millions de personnes à travers les Etats-unis risquent de perdre leur maison à cause des méthodes frauduleuses et criminelles des institutions financières, qui se présentent comme des acteurs respectables alors que pendant des années elles se sont comportées comme dans un casino : rafler la mise tant que ça dure, sans penser au lendemain.
Soudain, après des années d’enthousiasme dilettante et de paresse intellectuelle, les journalistes découvrent ce que les vrais économistes hurlent depuis des années : « la crise du crédit ». Pour l’instant les médias n’osent encore employer que des termes vagues, comme « décrochage » et « instabilité »… alors que les professionnels du marché parlent déjà d’apocalypse et regardent ébahis leurs portefeuilles s’évaporer.
Oui, évaporer, ce n’est pas moi qui le dis, c’est la banque BNP PARIBAS qui a gelé des milliards d’avoirs jeudi dernier en expliquant que « l’évaporation complète des liquidités dans certains segments du marché financier US rend impossible la cotation des valeurs. » Traduction : on est dans la merde.
CONSENSUS POLITIQUE SUR L’IRAK, A WASHINGTON. LES LEADERS DÉMOCRATES SONT TOUS D’ACCORD POUR CONTINUER LA POLITIQUE DE BUSH A BAGDAD.
[Chris Floyd – 15/08/07]
Chris Floyd est un journaliste américain vivant en GB. Il est l’auteur de « Empire Burlesque: High Crimes and Low Comedy in the Bush Imperium » et publie le blog Empire Burlesque.
(…)Si vous lisez la presse de ces dernières semaines, vous savez de quoi je parle. Mais si vous croyez encore qu’une alternance à Washington en 2008 changera quoi que ce soit dans la vie des Irakiens, alors permettez moi de vous résumer le point de vue de la totalité du leadership du Parti Démocrate concernant la guerre en Irak :
Nous avons envahi votre pays. Nous occupons militairement votre pays. Nous avons rédigé votre nouvelle constitution, imposant comme lois fondamentales les décrets arbitraires de notre gouverneur colonial. Nous avons fait main basse sur votre argent. Nous avons distribué des armes aux factions sectaires dans votre société. Et quoi qu’il arrive, nous allons maintenir une présence militaire importante dans votre pays, que vous soyez d’accord ou non. Par contre, nous en avons assez de devoir nous occuper de vous, nous ne voulons plus jouer aux babysitters. Si vous ne vous reprenez pas – par exemple en signant cette loi sur le pétrole que nous exigeons de vous depuis si longtemps – alors nous allons nous retirer dans nos bases permanentes et, à l’abri derrière nos murs de béton, nous vous regarderons vous entretuer. Voilà l’intégralité de la position du Parti Démocrate sur l’Irak.
18/08/07 : WIRED a fait une mise à jour sur cet article(à lire absolument si vous voulez connaîre les détails techniques de la présentation de Krawetz à Black Hat) et a interviewé Kravetz. Les conclusions ne sont pas aussi tranchées que veut bien le faire croire Paul Watson de Prison Planet. Notamment l’accusation que IntelCenter a rajouté son logo en même temps que celui de Al-Qaïda n’est pas prouvé, ils peuvent aussi bien avoir été ajoutés séparément.
3rd UPDATE: I was finally able to reach Neal Krawetz at the BlackHat conference to respond to the questions about the IntelCenter and As-Sahab logos (Krawetz doesn’t have a cell phone on him so finding him at the conference took a while). He now says that the error levels on the IntelCenter and As-Sahab logos are different and that the IntelCenter logo was added after the As-Sahab logo. However, in a taped interview I conducted with him after his presentation, he said the logos were the same error levels and that this indicated they were added at the same time. Additionally, after I’d written the first blog entry about his presentation, I asked him to read it to make sure everything was correct. He did so while sitting next to me and said it was all correct. He apologizes now for the error and the confusion it caused.
[Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 2 août 2007 – Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info]
Un expert analyste en l’informatique a présenté la preuve que les soi-disant bandes d’« Al-Qaeda » sont systématiquement falsifiées numériquement et aussi exposées involontairement à un détail étonnant qui indique expressément qu’une organisation affiliée au Pentagone est directement responsable de la diffusion des vidéos.
Les logos d’IntelCenter et d’As-Sahab rajoutés en même temps, indiquent qu’un « intermédiaire » lié au Pentagone modifie directement les vidéos d’Al-Qaeda
Wired News a rapporté que, Neal Krawetz, chercheur et consultant en sécurité informatique, a fait une intéressante démonstration aujourd’hui à la conférence de sécurité de BlackHat à Las Vegas sur l’analyse des photographies numériques et des images vidéos pour les modifier et les améliorer.
Utilisant un programme qu’il a écrit (et fourni sur le CD-ROM de la conférence), Krawetz pouvait imprimer les tables de quantification d’un fichier au format JPEG (qui indiquent comment l’image a été compressée) et déterminer le dernier outil ayant créé l’image — c’est-à-dire, la marque et le modèle de la caméra si l’image est originale ou bien la version du logiciel Photoshop ayant servi à modifier l’image.
La découverte la plus révélatrice de Krawetz se présente sous la forme de détails contenus dans une bande de 2006 d’Ayman al-Zawahiri. De son analyse il conclut que le logo d’As-Sahab (le présumé blason médiatique d’Al-Qaeda) et le logo d’IntelCenter (une organisation privée de renseignement basée aux USA qui « surveille l’activité terroriste ») ont été rajoutés à la vidéo tous deux en même temps.
Ça indique clairement qu’IntelCenter elle-même crée directement ou au moins falsifie les bandes d’Al-Qaeda avant leur diffusion. Après tout, pourquoi les terroristes d’Al-Qaeda seraient-ils intéressés par l’étiquetage de leurs vidéos avec le logo d’une organisation basée aux USA qui est dirigée par des individus ayant des liens étroits avec le complexe militaire industriel ?
Passionnante étude que celle publiée par les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine dans leur livraison du mois d’août. Elle prouve que la pub marque bel et bien le cerveau des très jeunes enfants au point de guider leurs perceptions et leurs goûts.
La recherche a été menée par une équipe de médecins et chercheurs américains, dirigée par le Dr Thomas Robinson du département de pédiatrie à la fac de médecine de l’université de Stanford (Californie).
Pour leur expérience, les chercheurs ont pris pour cobayes 63 enfants entre 3 et 5 ans, donc d’âge préscolaire. Ces petits ont été recrutés dans la région de San Mateo en Californie, via des centres sociaux aidant les familles à bas revenus.
L’objectif était de tester si les préférences des très jeunes enfants étaient influencées par un marketing intense.
Sur quelle marque les scientifiques ont-ils jeté leur dévolu ? Eh bien sur McDonald’s, «le plus gros annonceur aux Etats-Unis», expliquent-ils. S’ils ont choisi d’étudier les produits de cette marque, c’est aussi parce que 20 % des petits Américains sont obèses (une proportion qui a triplé en quarante ans), parce que l’OMS et la FAO ont estimé dans un rapport commun datant de 2003 que la publicité pour les aliments très énergétiques et le fast-food constitue une «cause probable» de l’augmentation du surpoids et de l’obésité parmi les enfants du monde entier.
L’armée US est entrain de se tirer dans le pied à Bagdad. Depuis trois ans les soldats et officiers se plaignent de ne pouvoir faire la différence entre les « bons » et les « méchants », les policiers de jour sont insurgés la nuit, quand ce ne sont pas les commandos de la mort qui portent l’uniforme de la police ou que les miliciens « amis » font le coup de feu contre les patrouilles….
Pour lutter contre cet imbrioglio, diverses sociétés de biométrie ont vendu des systèmes d’identification aux troupes d’occupation. Des centaines de milliers de citoyens, policiers et résistants faits prisonniers ont ainsi déjà été fichés.
Seul problème : l’armée US envisage de rendre ce fichier accessible aux forces de police irakiennes. Si ces bases de données tombent entre de mauvaises mains, elles peuvent devenir des listes de personnes à abattre. Résultat : par peur d’être fichés comme collaborateurs, il y a de moins en moins de candidats aux postes de policiers, techniciens ou simples vigiles proposés par le gouvernement irakien ou par l’armée US.
Pour une carte d’identité, un document religieux est exigé d’une pied-noir en Seine-Saint-Denis.
[Libération – mardi 7 août 2007] Elle est encore bouleversée, Brigitte Abitbol. Elle ne comprend pas que pour un banal renouvellement de carte d’identité, le greffier du tribunal d’instance de Montreuil (Seine-Saint-Denis) se soit permis de lui demander, parmi les pièces à fournir, «un acte de [sa] religion». «Parce que vous avez un nom à consonance israélite», a-t-il expliqué.
Aux Etats-Unis, en 2006, Edward Ray Barton avait été condamné pour « possession de pornographie pédophile » téléchargée sur Internet. Du moins c’est ce que disaient les enquêteurs qui avaient trouvé ces photos sur son disque-dur.. ou, plus précisément « dans la mémoire tampon (Cache) de son ordinateur » comme le reconnaissait le délibéré du jugement.
Mémoire « Les blogs : relations avec les médias traditionnels et enjeux juridiques »
[Mémoire de Sophie Damas – ULB, Faculté de philosophie et lettres 2005-2006]
Après avoir posé le contexte qui entoure la relation entre les bloggeurs et les journalistes, nous passons donc en revue les principes éthiques potentiels et les règles juridiques bien réelles que les bloggeurs devraient respecter s’ils souhaitent jouer un rôle dans la délivrance de l’Information aux côtés des médias traditionnels.
Ce mémoire porte sur les blogs, ces journaux personnels en ligne, qui traitent de sujets d’actualité et qui ont des objectifs proches de ceux poursuivis par les journalistes professionnels, à savoir informer un public aussi étendu que possible et jouer un rôle critique face aux pouvoirs en place.
Le métier de journaliste est entouré d’une série de garanties et les médias traditionnels, du moins ceux qui se veulent sérieux, tentent de faire respecter par leurs journalistes des « règles » tant éthiques que légales.
Le problème est qu’il n’en va pas de même pour les blogs qui restent totalement incontrôlés. Après avoir posé le contexte qui entoure la relation entre les bloggeurs et les journalistes, nous passons donc en revue les principes éthiques potentiels et les règles juridiques bien réelles que les bloggeurs devraient respecter s’ils souhaitent jouer un rôle dans la délivrance de l’Information aux côtés des médias traditionnels.
En conclusion, nous constatons que, bien que les bloggeurs fournissent une certaine information, leurs conditions de travail sont bels et bien différentes de celles des journalistes et ils ne peuvent, en conséquence, être considérés comme tels. Néanmoins, ils restent soumis aux même lois que ces derniers.
Le mémoire de Mme Damas peut être téléchargé ici (Adobe PDF 1,5 Mo) :
QWEST : VICTIME DE SON REFUS DE DÉVOILER LA VIE PRIVÉE DE SES CLIENTS
[Onnesha Roychoudhuri – Truth Dig 15/08/07]
Le programme d’espionnage domestique mis en place par l’Administration Bush ces 6 dernières années s’est appuyé sur la collaboration volontaire des grandes entreprises de télécommunications aux Etats-unis. Sans rechigner, sans en informer leurs clients ces grandes entreprises ont accepté l’installation de mouchards sur leurs lignes téléphoniques et serveurs et ont permis aux services de police d’accéder librement aux logs et journaux de connexion. Toutes ont participé… sauf une.
La société QWEST a systématiquement exigé des mandats judiciaires nominatifs avant de fournir des informations aux services de police. Elle a refusé l’installation de mouchards et de bretelles d’écoute. Elle refuse de conserver les logs de connexion au delà de la période minimum et ne les cède à la police que sur injonction d’un tribunal.
Bien mal lui en a pris.
Onnesha Roychoudhuri c’est plongé dans le marigot complexe de la sécurité nationale et des réglementations en matière de télécoms pour savoir si l’incroyable série de malheurs techniques et économiques qui a frappé QWEST ces dernières années, est une coïncidence…. et ce que cela signifie pour le peu de vie privée que nous avons encore.
[C-NET – DEFCON – 10/08/07 – Trad. Grégoire Seither]
Malgré la petite taille de leur pays, les 1.4 millions d’Estoniens sont parmi la population la plus branchée au monde. Internet et les réseaux sont omniprésents dans la vie de tous les jours. Et c’est pour cela que, en mai dernier, des centaines de milliers de citoyens ordinaires se sont soudain retrouvés dans l’impossibilité de prendre de l’essence à la pompe, d’acheter du pain ou de payer leurs factures. Pourquoi ? A cause d’une gigantesque attaque par Deni de service (denial-of-service DoS) qui a paralysé les réseaux du pays pendant plusieurs jours. Une attaque que certains analystes en sécurité informatique attribuent à un différent nationaliste avec la Russie voisine.
Ce qui est effrayant dans cette histoire, c’est qu’il ne s’agissait que d’une petite attaque, menée par quelques centaines de hackers russes nationalistes. Gadi Evron, expert en sécurité qui a subi et analysé l’attaque de mai dernier en Estonie, est est intervenu à la conférence Black Hat et à DEFCON pour tenter de tirer des leçons de cette première cyberguerre du XXIè siècle.
[Der Spiegel – 13/08/07 – Trad. Grégoire Seither]
Hélicoptères sans pilote, fusils mitrailleurs sur roulettes, soldats en acier avec caméra viseur incorporée : on trouve de plus en plus de robots sur les champs de bataille contemporains. En Irak l’armée US déploie le robot SWORD, équipé de chenilles et d’un fusil mitrailleur et d’un système d’intelligence artificielle encore en phase expérimentale. Il est prévu, à moyen terme, de remplacer un tiers des soldats par des unités automatiques. Mais qui prend la décision de tuer ? Le logiciel ? http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,499426,00.html
PRÉSENTATION : Une revue de web sans prétention et sans régularité, fruit des déambulations quotidiennes d'une équipe informelle d'agrégateurs d'informations et de veilleurs d'IES... qui s'intéressent aux questions de censure, de liberté d'expression, de manipulation, de propagande et de défense des libertés à l'heure des réseaux et des technologies de surveillance. "Ceux qui sont prêts à abandonner un peu de leur libertés fondamentales en échange d'un peu de sécurité illusoire ne méritent ni l'une ni l'autre" Benjamin Franklin