[Gregor Seither – IES News Service – 04/01/2009]
Aux Etats-unis, autour des tables du réveillon et sur les écrans de télévision, le spectre est de retour: le terroriste basané qui va faire sauter nos avions.
Notre ancien néo-con de service, Dick Cheney, est même revenu à la télévision pour faire peur aux enfants en nous racontant l’histoire du croquemitaine Ben Laden. Selon lui, « Al Qaïda concentre tous ses efforts sur le terrorisme contre les Etats-unis. C’est leur principale motivation, frapper notre pays avec des avions. Ils y consacrent tous leurs moyens. »
Tous leurs moyens ? Alors c’est vraiment des feignants ces Al-Qaïda ! Des branquignols, incompétents notoires, au vu de leurs brillants résultats ces dix dernières années.
Mais comme le brave citoyen est un mouton sans mémoire et que les médias sont ravis de faire monter la mayonnaise, il est bon de se rappeler de quelques chiffres avant de sombrer dans l’hystérie collective et de réclamer plus de scanners dans les aéroports, plus de soldats dans les déserts et encore plus de restrictions de nos libertés :
– Ces dix dernières années, aux Etats-unis, il n’y a eu que six attentats ou tentatives d’attentat terroriste à bord d’un avion : les avions du 11 septembre, la bombe dans la chaussure de Richard Reid en 2001 et enfin la bombe dans le slip sur le vol NWA 253 en décembre dernier.
– Sur la même période, aux Etats-unis toujours, il y a eu 99 320 309 vols commerciaux qui ont atterri ou ont décollé (chiffres TSA). Si on divise par six, cela fait un attentat ou une tentative d’attentat tous les 16 553 385 envols ou atterrissages.
– Mis bout à bout, ces vols ont parcouru environ 69 415 786 000 miles nautiques (111 713 878 704 Km). Il y a donc eu environ un incident terroriste aérien aux Etats-unis tous les 11 569 297 667 miles parcourues. Cela équivaut à environ 1 459 664 fois le tour du monde, 24 218 allers-retours entre la Terre et la Lune ou deux allers-retours vers la planète Neptune.
– Si on estime une vitesse de vol moyenne de 425 miles/h (env. 600 Km/h), nos avions ont donc passé 163 331 261 d’heures en vol. Il y a donc eu environ un incident terroriste aérien aux Etats-unis toutes les 27 221 877 heures de vol. Ou si vous préferrez, un incident terroriste tous les 1 134 245 jours de vol. Ou encore, un incident terroriste toutes les 3 105 années de vol.
Il y avait un total de 674 passagers, sans compter l’équipage ou les terroristes, sur les vols où se sont produits ces incidents. Sur la même période, il y a eu 7 015 630 000 passagers de vols commerciaux aux Etats-unis.
Ces dix dernières années, un passager aérien avait donc une chance sur 10 408 947 d’être sur un vol affecté par un attentat terroriste. Par comparaison, aux Etats-unis, vous avez environ une chance sur 500 000 d’être frappé par la foudre. Je ne vois personne se mobiliser pour faire installer des paratonnerres dans tous les lieux publics.
En 2005, le « Center for Disease Control » aux USA a publié les statistiques suivantes:
- 1 chance sur 126 de mourir d’une crise cardiaque
- 1 chance sur 169 de mourir d’un cancer
- 1 chance sur 400 d’avoir une malade cardiaque
- 1 chance sur 520 d’attraper un cancer
- 1 chance sur 1 245 de vous faire assassiner si vous viviez dans une grande ville dans les années 1990
- 1 chance sur 2 900 de mourir dans un accident
- 1 chance sur 7 000 de mourir dans un accident de voiture
- 1 chance sur 9 200 de vous suicider
- 1 chance sur 12 400 d’attraper la maladie d’Alzheimer
- 1 chance sur 18 100 de mourir assassiné
- 1 chance sur 21 004 de mourir du SIDA
- 1 chance sur 43 000 d’attraper une hernie
- 1 chance sur 88 000 de mourir dans un attentat terroriste
- 1 chance sur 1 500 00 d’être victime d’un attentat terroriste contre un centre commercial, partant du principe qu’il y aurait un attentat par semaine et que vous consacrez deux heures par semaine à faire vos courses.
- 1 chance sur 55 000 000 d’être victime d’une attaque terroriste contre un avion de ligne, partant du principe qu’il y aurait une attaque par mois et que vous prenez l’avion une fois par mois.
En 2002, le Bureau of Labor Statistics avait calculé que le travail le plus dangereux aux Etats-unis était celui de bucheron. Cela veut dire que, aux Etats-unis, un bucheron a 104 fois plus de chances d’être tué sur son lieu de travail que vous n’en avez de mourrir dans un attentat terroriste. De la même manière, toujours aux USA, un ouvrier du batiment risque 25 fois plus de se faire tuer sur un chantier que vous ne risquez d’être victime d’un terroriste.
Combien d’argent l’Etat consacre t-il à la sécurité au travail des ouvriers du batiment et des bucherons ? Même pas 600 000 dollars. Combien d’argent l’Etat consacre t-il à la lutte contre les crises cardiaques ? A peine 1,5 millions de dollars. Combien d’argent l’Etat consacre t-il à la lutte contre le terrorisme ? Plus de 700 milliards de dollars… et ce n’est pas fini.
Clairement, la priorité de ce système n’est PAS de « protéger les citoyens des Etats-unis » comme le prétend Dick Cheney.
14 janvier 2010 at 4:22
1 chance sur 169 de mourir du cancer mais 1 chance sur 520 d’attraper le cancer… Ah ? Il faut pas l’avoir pour en mourir ?
18 janvier 2010 at 11:03
faudrait diffuser cet article ou au moins ces chiffres à la TV en prime-time toutes les semaines ou au moins, à chaque fois qu’il y a info au sujet d’un acte terroriste. mais bien-sûr, c’est utopique comme idée 😦
18 janvier 2010 at 11:05
pour conclure, on est en droit de se poser la question : à qui profite le terrorisme ?
24 novembre 2010 at 6:02
[…] Au nom de la « sécurité », on demande à la population de se soumettre docilement à des fouilles perverses ou à poser nu pour des agents du gouvernement tout en se prenant une dose de radiation. Il serait alors peut-être bon de mettre les choses en perspective avant de sombrer dans l’hystérie collective et de réclamer plus de ces coûteux scanners dans les aéroports. Pour évaluer le bien-fondé de cette dite « sécurité » qui ne fait que reculer nos droits et libertés, il faut analyser les risques véritables de terrorisme qu’encourent les voyageurs aériens. Pour ce faire, cet article est des plus éloquents: LES CHIFFRES RIDICULES DU TERRORISME. […]
26 novembre 2010 at 6:05
[…] Au nom de la « sécurité », on demande à la population de se soumettre docilement à des fouilles perverses ou à poser nu pour des agents du gouvernement tout en se prenant une dose de radiation. Il serait alors peut-être bon de mettre les choses en perspective avant de sombrer dans l’hystérie collective et de réclamer plus de ces coûteux scanners dans les aéroports. Pour évaluer le bien-fondé de cette dite « sécurité » qui ne fait que reculer nos droits et libertés, il faut analyser les risques véritables de terrorisme qu’encourent les voyageurs aériens. Pour ce faire, cet article est des plus éloquents: LES CHIFFRES RIDICULES DU TERRORISME. […]
1 décembre 2010 at 8:27
[…] Au nom de la « sécurité », on demande à la population de se soumettre docilement à des fouilles perverses ou à poser nu pour des agents du gouvernement tout en se prenant une dose de radiation. Il serait alors peut-être bon de mettre les choses en perspective avant de sombrer dans l’hystérie collective et de réclamer plus de ces coûteux scanners dans les aéroports. Pour évaluer le bien-fondé de cette dite « sécurité » qui ne fait que reculer nos droits et libertés, il faut analyser les risques véritables de terrorisme qu’encourent les voyageurs aériens. Pour ce faire, cet article est des plus éloquents: LES CHIFFRES RIDICULES DU TERRORISME. […]
1 décembre 2010 at 5:49
[…] victime d’une « attaque terroriste » contre un avion de ligne. suite et source Petite pensée pour les tâteurs de couilles du tSSa qui pourraient très sincèrement scander des […]
11 décembre 2012 at 12:01
[…] Au nom de la « sécurité », on demande à la population de se soumettre docilement à des fouilles perverses ou à poser nu pour des agents du gouvernement tout en se prenant une dose de radiation. Il serait alors peut-être bon de mettre les choses en perspective avant de sombrer dans l’hystérie collective et de réclamer plus de ces coûteux scanners dans les aéroports. Pour évaluer le bien-fondé de cette dite « sécurité » qui ne fait que reculer nos droits et libertés, il faut analyser les risques véritables de terrorisme qu’encourent les voyageurs aériens. Pour ce faire, cet article est des plus éloquents: LES CHIFFRES RIDICULES DU TERRORISME. […]
19 août 2013 at 3:26
« 7 015 630 000 de passagers pour les vols commerciaux au Etats Unis sur les dix dernières années » –> à l’évidence, certains ont pris l’avion bien plus qu’une fois sur cette période. Donc ton calcul de probabilité est complètement foireux.
19 août 2013 at 4:13
On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres…
Les services secrets ne cherchent pas forcément à faire le buzz sur leur travail. Mais il est vrai qu’il ne faut pas tomber dans la paranoïa comme nos dirigeants le veulent.
19 août 2013 at 10:12
[…] via LES CHIFFRES RIDICULES DU TERRORISME | Libertes & Internets. […]
19 août 2013 at 10:19
Même si je suis d’accord de dire qu’on parle trop de terrorisme et que c’est devenu l’excuse « fourre-tout » qui permet de faire passer des lois dangereuses, je vois un petit problème à votre raisonnement.
Les chances d’être touché par un attentat aérien sont faibles mais cela peut se justifier en disant que c’est le cas grâce aux budgets colossaux dédiés à les éviter, justement. Cet article, en fait, ne fait que prouver que les politiques anti-terrorisme sont diablement efficaces.
L’idéal aurait été, pour moi, de comparer le nombre d’attentats tentés avec le nombre d’attentats déjoués. Là, on aurait eu une idée un peu plus claire des probabilités de se faire tuer dans un attentat.
Ici, les chiffres avancés ne nous aident en rien.
20 août 2013 at 11:48
@Migwel:
Mouhahaha l’argument foireux! C’est comme si
Un homme est en train de planter des drapeaux dans son jardin, un autre arrive et lui demande :
– Mais pourquoi tu plantes tout ces drapeaux?
– Pour éloigner les tigres?
– Mais il n’y a pas de tigre dans la région!
– Tu vois, c’est efficace!
Autant ce genre de statistiques même si elles ont des incohérences, elles ont le mérite de mettre en évidence les disproportions entre les moyens utilisés pour gérer certains sujets, autant ton commentaire est particulièrement ridicule pour tenter de justifier le contraire…
Quand aux nombres d’attentats « déjoués », qu’est-ce qui nous dit que l’attentat n’a pas été monté de toute pièce par une agence ou une autre ou tout simplement carrément inventé pour faire la une des journaux.
Quand à ceux qui sont vraiment perpétrés quels sont ceux qui sont le résultat d’un *véritable* terrorisme et pas seulement de quelques guignols en mal de reconnaissance ou simplement particulièrement dérangés dans leur tête.
Enfin dans tout les cas, la réalité est qu’au final, la quasi totalité des peuples sont agressés, rackettés, culpabilisés, fichés, pris en otages, maltraités et traités comme de simples numéros dont on peut se débarrasser sur un claquement de doigt ou à cause d’un bug informatique sous couvert du prétexte de la sécurité, tout cela pour une infime minorité de gens inadaptés à nos sociétés ou manipulés par on ne sait qui et qui peuvent peut-être éventuellement devenir dangereux pour leurs semblables si leurs névroses les font passer à l’action.
Pardonnes-moi de te le dire comme ça, mais faut être sacrément naïf pour tenir les propos que tu tiens, car prendre la version officielle pour la vérité, c’est comme demander à un Marseillais pur souche de te parler de la sardine qu’il a péché dans le Vieux-Port la semaine dernière…
PS: Tiens je te mets même une source pour que tu comprennes le clin-d’oeil:
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%27est_la_sardine_qui_a_bouch%C3%A9_le_port_de_Marseille
20 août 2013 at 12:36
@Alex : Ben avec ton exemple des tigres, si on applique ce que je proposais (comparer les essais totaux aux essais déjoués), on verrait directement que le drapeau est inutile. En étudiant uniquement les chiffres après le planter de drapeau, on ne peut rien déduire, que ça soit dans un sens comme dans l’autre.
Je pensais aussi qu’on pourrait comparer les statistiques d’attentats réussis avant que des mesures soit prises à celles après mesure. Mais ça n’aurait pas forcément de sens parce que le nombre de vols avant le 11 septembre comparés au nombre aujourd’hui est incomparable tellement l’avion s’est « démocratisé ».
Après, partir dans un délire conspirationniste, c’est pas mon truc, désolé. Je ne crois pas naïvement tous les chiffres et tous les mots donnés par les officiels mais commencer à parler de créer des attentats de toute pièce pour faire la Une ou pour créer de fausses statistiques… Moui, ça doit pas être majoritaire non plus hein.
Puis un attentat, qu’il soit réalisé par de « vrais » terroristes ou par un homme seul en manque d’affection ne change rien au résultat : si tu es victime, tu meurs.
20 août 2013 at 2:08
Salut Migwel
Tu dis :
Une rapide recherche historique te montrera que c’est malheureusement le cas de la grande majorité des attentats. En France, pour ne citer qu’un exemple, c’est l’attentat du CSAR en 1936 contre les locaux de différentes fédérations patronales afin de faire accuser les communistes, aux USA c’est le projet de faux attentat contre un avion organisé en 1961 par la CIA pour justifier une action militaire contre Cuba… ou encore plus récemment sous Poutine, les agents de la police secrète russe surpris par les habitants d’un quartier entrain de poser des bombes afin d’accuser les tchétchennes… voire plus récemment encore, le FBI qui fabrique des attentats afin de justifier l’explosion de ses budgets (cf. https://libertesinternets.wordpress.com/2012/05/04/la-majorite-des-attentats-terroristes-sont-fabriques-par-la-police/ ).
Ou encore plus ancien, sous les romains, les « trompettes de Crassus » (qui sont devenues une expression en soi) : https://libertesinternets.wordpress.com/2008/05/06/modernite-des-antiques-les-trompettes-de-crassus/
La semaine dernière encore, le gouvernement allemand, pour se justifier de son soutien inconditionnel au programme d’espionnage PRISM, violemment critiqué par la population, a affirmé que cet espionnage avait permis de sauver de nombreuses vies de soldats allemands en Afghanistan. Quand on a demandé à Pofala de citer quelques exemples, il s’en est montré incapable.
Le 11 septembre 2001 au soir, une stratège travaillant pour le cabinet de Tony Blair, a écrit un mail qui dit, en substance, « super ! cet évènement va nous donner la légitimité nécessaire pour faire passer un certain nombre de mesures de surveillance ».
Au final, l’argument « anti-terroriste » n’a qu’un seul but : légitimer la mise en place d’un réseau de surveillance toujours plus étroite afin de pouvoir contrecarrer toute dissidence qui pourrait nuire aux intérêts des 10% qui régissent le monde.
L’Egypte actuelle est un parfait exemple : après la chute de Mubarak, la police a sciemment laissé la criminalité s’installer et a même organisé la venue de jeunes excités dans les quartiers huppés de Zamalek, afin d’exaspérer la population… aujourd’hui l’armée revient et dis « nous y sommes obligés, afin de restaurer l’ordre contre les terroristes »
Alors, vois tu, quand on me dit « tout ça c’est du conspirationisme », je repense à mon arrière-grand père synarchiste, qui faisait rire tout le monde quand il disait, il y a 50 ans, que la société était aux mains d’un « 1% » qui se partageait richesse et pouvoir… aujourd’hui Occupy Wall Street dit la même chose et plus personne ne rit. Enfin, si, chez Goldman Sachs on rigole…
https://libertesinternets.wordpress.com/2012/01/28/et-ensuite-on-leur-a-dit-la-deregulation-va-creer-de-la-richesse-pour-tout-le-monde/
Dov Lerner
20 août 2013 at 2:17
Regarde les chiffres publiés par le Center for Disease Control et le Bureau du Travail. Une chance sur 55 millions de mourir dans un attentat terroriste sur le sol américain. Les accidents du travail dans le BTP tuent dix-mille fois plus que les attentats terroristes… et pourtant les gouvernements US ont systématiquement coupé dans les budgets de l’inspection du travail et du « Job Safety »…
Cela montre bien que la priorité n’est pas de « nous » protéger contre le terrorisme mais de justifier la poursuite d’une activité économique florissante qui permet à certains de faire de magnifiques profits avec l’argent des contribuables.
Car n’oublie pas que, au final, c’est TOUJOURS LE CONTRIBUABLE QUI PAIE LA FACTURE DE LA GUERRE, directement ou indirectement.
Et vivant en Israël, je sais de quoi je parle !
Dov Lerner
20 août 2013 at 2:35
Honnêtement, je compte pas partir dans un débat sur les conspirations parce que ça n’avance à rien. Dans mon premier commentaire, j’ai bien dit en commençant :
« Même si je suis d’accord de dire qu’on parle trop de terrorisme et que c’est devenu l’excuse « fourre-tout » qui permet de faire passer des lois dangereuses, je vois un petit problème à votre raisonnement. »
Je ne fais que pointer le fait que, selon moi, les arguments apportés ici pour « démonter » les risques de mourir dans un attentat sont de mauvais arguments. Qu’il en existe des millions d’autres qui le prouvent, c’est possible, voire probable. Je dis uniquement que cet article n’est pas rigoureux comme je l’explique plus haut.
Que je croie naïvement les versions officielles ou non ne change absolument rien à ce que je dis sur le manque de fond de cet article donc merci de ne pas « m’attaquer » sur ce terrain-là. 🙂
20 août 2013 at 6:08
En quoi cet article est il « pas rigoureux » ? Les chiffres qu’il donne proviennent de sources officielles et sont vérifiés. Ce ne sont pas les chiffres qui comptents, c’est la disproportion entre la réponse apportée (les fonds engloutis) et la réalité du risque. Tu dis qu’il existe « des millions d’autres qui prouvent que le risque terroriste est réel », peux tu nous en citer ? Et encore une fois, ce n’est pas ca la question, la question c’est qu’on nous agite un épouvantail afin d’obtenir de nous une réaction prédéfinie.
Quand a intégrer dans les calculs les « attentats déjoués », on entre là dans une zone floue… comment savoir si c’est un vrai attentat ou un vague « projet » évoqué par un mec paumé et qui n’ira jamais plus loin, voire un projet inspiré et soutenu par des services de police à des fins propagandistes – toute la différence entre le « Let it happen » et le « Make it happen »…
https://libertesinternets.wordpress.com/2012/05/04/la-majorite-des-attentats-terroristes-sont-fabriques-par-la-police/
Dov Lerner
20 août 2013 at 6:18
Dans ta précipitation pour me contredire une fois de plus, tu as mal lu ce que j’ai écrit (ou je me suis mal exprimé). Je dis que c’est possible que les risques de mourir dans un attentat sont faibles et c’est même probable. Je ne doute pas qu’il existe de nombreux articles cohérents qui le prouvent. Je dis juste que cet article-ci ne le prouve absolument pas.
Pour me répéter car j’adore ça, voici ce que fait l’article :
– depuis de nombreuses années, on engloutit des millions de dollars dans la protection contre le terrorisme
– depuis de nombreuses années, le risque de mourir dans un attentat aérien sont ridiculement faibles
– conclusion : on devrait utiliser cet argent pour protéger d’autres risques, qui ont plus de chances d’arriver
Je suis le seul à voir le manque de rigueur ? Pour arriver à cette conclusion, il faut d’abord montrer que l’argent utilisé pour éviter les attentats a été gaspillé inutilement. Qu’avant même que cet argent ne soit destiné à arrêter les attentats, les risques étaient déjà faibles.
C’est peut-être / sûrement le cas d’ailleurs. Mais l’article ne le prouve pas et n’essaie même pas de le prouver. Selon moi, c’est une erreur car la conclusion s’en trouve biaisée.
Donc oui, les chiffres sont tirés de sources officielles et rigoureuses (lol de venir parler de sources officielles donc fiables ici mais pas fiables lorsqu’on parle des World Trade Center mais passons, je veux pas rentrer là-dedans) mais le travail effectué à partir de ces chiffres ne l’est pas.
Je ne cherche pas à obtenir une réaction mais juste une explication. Il est possible que ça soit moi qui me trompe mais jusqu’ici, toutes les réponses que j’ai obtenues étaient hors sujet ou peu convaincantes à mon goût.
20 août 2013 at 6:34
Tu dis :
C’est probablement là ton problème… nul ne cherche à te « contredire une fois de plus », on te répond simplement que tu es à côté de la plaque sur le sens de cet article 🙂
C’est un peu comme les gens dans les forums qui corrigent les fautes d’orthographe en passant à côté de ce que le contributeur a voulu dire.
Dov Lerner
20 août 2013 at 9:38
[…] Si des abrutis pensent que j’envoie du plutonium, de l’anthrax ou de la drogue, qu’ils passent par un juge. Ils n’ont pas à regarder tout ce que s’envoient les gens. Simplement pour cette gigantesque blague qu’est le terrorisme. […]
20 août 2013 at 10:53
Ton dernier commentaire se focalise sur un élément anecdotique de mon discours, c’est dommage que tu ne répondes pas au reste car je suis réellement curieux de voir où je me trompe…
21 août 2013 at 7:03
Cher Migwel
Tu tiens ton idée et tu t’y cramponnes… je « réponds au reste » depuis le début en te disant que, en te focalisant sur le détail des arbres tu ne vois pas la forêt.
L’idée de l’article n’est pas de juxtaposer des chiffres (que l’on peut toujours discuter et émietter – les anglophones disent « nitpick ») mais de dire : « les autorités vous disent bouh, tremblez braves gens, acceptez encore plus de surveillance, acceptez encore plus de budgets militaires, acceptez encore plus de limitation de vos libertés, car le grand méchant terroriste est vraiment, vraiment méchant et nous devons vous protéger contre lui… alors que, si on regarde objectivement l’état de la menace terroriste, on peut se poser la question si elle justifie une telle débauche, comparé à d’autres périls qui sont nettement plus imminents et mortels pour nos concitoyens. »
C’est cela l’intention de l’article. Il illustre encore une fois la manipulation de l’opinion omniprésente autour du « terrorisme » (– comme disait à l’époque, Condoleeza Rice, après la chute du Mur de Berlin « We need a new ennemy, to unite us ».) L’article s’appuie sur des statistiques que fournissent les autorités elle-même pour les retourner contre leur argumentation.
Toi tu arrives et tu dis « ce n’est pas rigoureux – c’est du conspirationisme » mais de ton coté tu ne fournis aucun chiffre pour nous dire en quoi ce n’est pas rigoureux.
Je te propose d’en rester là, les discussions sur Internet ça tourne vite en rond… je préfère dialoguer en face à face. Si jamais tu viens un jour à Tel-Aviv, je serais ravi de poursuivre ce débat avec toi (et te montrer mon pays qui est l’illustration même de ce que je dis plus haut)
Dov Lerner
21 août 2013 at 8:18
Je ne fournis pas de chiffres pour « contrer » les vôtres car je ne remets pas les chiffres en question mais bien le raisonnement que vous tenez à partir de ces chiffres. Mais vous ne semblez pas vouloir comprendre mon point de vue.
Tant pis, effectivement, il vaut mieux en rester là.
12 octobre 2014 at 4:54
[…] Il me semble qu’il fut un temps, que je n’ai pas vraiment connu, où l’on avait ce culte de la modernité. J’avoue qu’en écoutant du Kraftwerk ou encore du Jean-Michel Jarre je me figure qu’il fut un temps où le progrès était vécu comme quelque chose de positif, au lieu d’assister au retour de l’irrationnel que cela soit pour la vaccination de ses enfants ou encore la poursuite des méchants terroristes. […]http://www.bretzelsandgames.com/2014/10/12/le-jour-ou-produire-est-devenu-ringard/
10 février 2016 at 3:32
il faudrait remettre à jour car les données datent d’il y 5 ans mais globalment je suis d’accord avec ce que dit cet article Blandine de >France