Aaaarghh ! Et dire qu’on s’excite à cause de EDVIGE, du STIC ou de la Base-Elèves….
Ca va encore plus vitte que prévu ! Je sens que la puce géolocalisatrice implantée sous la peau avec profil détaillé de l’individu et historique des 20 dernières années de connexions, réseaux sociaux, fréquentations et achats réalisés dans les magasins… n’est pas loin !!! Même plus besoin de miradors, un gros ordinateur et un réseau Bluetooth suffisent… Et ce truc est un rève pour les obsédés…
Je vous garantis que peu de temps après, des journalistes comme Christophe Cornevin écriront : « Les membres du groupe terroriste ont été repérés par leur comportement suspect. Ils n’avaient pas de puce implantée sous la peu et n’étaient pas inscrits à Aka-Aki…. probablement parce qu’ils avaient des choses inavouables à cacher. »
A quand la création d’un Front de libération de la vie privée qui fera sauter les antennes relais pour créer des « zones non pistées » ?
Mise à jour #1 : Il y a pire que Aka-Aki… il y a les bricoleurs dans leur garage qui s’amusent à capter et identifier les appareils Bluetooth et à en localiser les déplacements dans la ville. C’est « fun » et ça ouvre la voie à toutes sortes d’utilisations… et de chantages. Lisez par vous même…
MISE A JOUR #2 : Les utilisateurs de Aka-Aki étant virulents dans la défense de leur gadget qui est si cool, nous avons pondu une réponse. A lire ici.
TOUS AMIS, TOUS PISTÉS
[Yves Eudes – Le Monde – 06/04/2009]
Un quartier animé de Berlin, par un soir printanier. Thomas, 31 ans, artiste peintre encore méconnu, s’installe dans son bar habituel et sort son téléphone mobile, un « smartphone » connecté à Internet. Aussitôt, son mini-écran affiche la page d’accueil de Aka-Aki, le nouveau réseau social « géolocalisé » permettant à ses membres de détecter tous les autres membres se trouvant dans les parages, et de communiquer avec eux en temps réel.
D’un coup d’oeil, Thomas constate que des centaines de Berlinois inscrits sur Aka-Aki sont connectés en ce moment, dont dix-sept à moins de dix minutes de marche. Leur nom et leur photo défilent automatiquement. D’un geste, il peut consulter leur profil, contenant toutes sortes de renseignements : ils habitent le quartier, ou y travaillent, ou sont venus pour dîner. Presque tous ont pris l’habitude de coller sur leur profil des stickers (étiquettes) pour expliquer en images leurs goûts et leurs préférences dans tous les domaines. Même ceux qui ne font que passer près du bar, à pied ou en tramway, sont recensés et archivés.
Le système précise que, sur les dix-sept personnes présentes dans le quartier, trois se trouvent à quelques dizaines de mètres de Thomas. La première s’appelle Zina, une jolie brune. Sans hésiter, Thomas lui envoie un message. Zina répond qu’elle habite en face du bar, mais qu’elle n’a pas le temps de venir boire un verre, car elle révise un examen : « Pas grave, se console Thomas, je la retrouverai facilement. » Aka-Aki a enregistré la date et l’heure de la rencontre entre les mobiles de Thomas et de Zina, et a inscrit l’événement sur leurs profils respectifs. S’ils se croisent à nouveau, dans un jour ou dans un an, ils recevront un message d’alerte.
Thomas affirme qu’il a fait plusieurs rencontres grâce à Aka-Aki : « La première fois, je me suis fait draguer par un homosexuel qui ne l’avait pas indiqué sur son profil. Moi, je suis hétéro, dès le lendemain, je l’ai mentionné sur le mien. » Il a aussi fait connaissance avec un autre jeune artiste : « Un matin de bonne heure, j’ai remarqué que son profil était apparu près de chez moi. Même chose les jours suivants, alors je lui ai demandé s’il venait d’emménager dans le secteur. C’était le cas, nous avons très vite sympathisé. »
Soudain, le smartphone de Thomas émet un jingle indiquant qu’un nouveau membre vient de pénétrer dans sa zone de proximité : « C’est un ami à qui j’avais donné rendez-vous plus tard, pour dîner. Lui aussi a vu que j’étais ici plus tôt que prévu, il arrive. »
Thomas et sa bande ont adopté Aka-Aki comme mode de communication principal. Quand deux membres signalent au système qu’ils sont officiellement « amis », chacun est mis au courant en temps réel de tout ce que fait l’autre. Et lorsque deux membres qui ne se connaissent pas encore se croisent par hasard, le système leur envoie la liste de leurs amis communs, directs et indirects – un premier sujet de conversation possible.
Peter, 28 ans, l’un des copains d’enfance de Thomas, aujourd’hui instituteur en maternelle, est devenu un inconditionnel d’Aka-Aki : « Je mets mon profil à jour aussi souvent que possible, toutes les dix minutes parfois. Quand je fais quelque chose d’intéressant, j’aime bien partager avec mes potes. » Récemment, Peter faisait la queue devant une discothèque, quand il a vu sur son mobile que deux de ses amis étaient déjà à l’intérieur : « Ils m’ont dit que l’ambiance était nulle et la bière trop chère. Nous nous sommes donné rendez-vous ailleurs. Ce qui est vraiment nouveau, c’est qu’on se retrouve spontanément sans être obligés de planifier ni de prendre des rendez-vous contraignants. »
Pour les utilisateurs, Aka-Aki est simple et instinctif, mais en coulisses le système est complexe. Les téléphones se trouvant à moins de 30 m les uns des autres se repèrent grâce à leurs émetteurs Bluetooth – installés pour faire fonctionner les oreillettes sans fil et échanger des photos. Au-delà de 30 mètres, Aka-Aki localise les appareils en interrogeant les nombreux réseaux Wi-Fi qui quadrillent la ville. Il peut aussi capter les signaux GPS, indiquant la longitude et la latitude des smartphones qui en sont dotés. Quand aucun autre système n’est disponible, Aka-Aki repère les mobiles connectés au même relais de téléphone GSM, ce qui fournit une localisation approximative. Si un membre se promène avec un vieux mobile non connecté à Internet, il est quand même inclus dans le réseau : à chaque fois qu’il croise un autre membre, il reçoit un SMS d’alerte.
Après des débuts incertains, Aka-Aki comptait plus de 100 000 membres en mars, surtout en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Mais rien n’empêche le reste du monde de se connecter : l’interface est en partie en anglais, et des versions en diverses langues sont en préparation. L’idée est née en 2006 : il s’agissait au départ d’un projet de fin d’études imaginé par cinq étudiants du département publicité de l’Ecole des beaux-arts de Berlin. Le succès de leur invention fut tel auprès de leur entourage qu’ils décidèrent d’interrompre leurs études et de créer une start-up.
Aujourd’hui, la société Aka-Aki, un nom facile à retenir, qui ne veut rien dire (¡joder, chico ! en espagnol, ça veut dire « ici et là » et ça se dit aussi d’un gamin qui a la bougeotte) , compte 17 salariés, tous jeunes et branchés, installés dans un immeuble agréable au centre de Berlin. Son avenir à court terme est assuré grâce à une société allemande de capital-risque. Cela dit, son business model reste flou. Ses jeunes patrons essaient d’imaginer plusieurs scénarios : publicités géolocalisées ultraciblées, promotion d’événements, partage des recettes avec les opérateurs Internet… Ils ont déjà passé un accord avec la compagnie de télécom allemande E-Plus, pour que le trafic Aka-Aki reste gratuit. Aka-Aki pourrait aussi devenir un outil de travail. Roman Haensler, 29 ans, l’un des cofondateurs, lance une piste : « Dans un Salon professionnel, tous les téléphones vont s’échanger des cartes de visite et des CV numériques, ça va décupler le maillage. »
La puissance de Aka-Aki semble illimitée, car un mobile doté de son logiciel ne repère pas seulement les autres membres, il recense tous les appareils émettant un signal Bluetooth : téléphones mobiles ordinaires, ordinateurs, imprimantes, GPS de voiture… Till, 29 ans, chercheur en biologie, fait une démonstration dans un café fréquenté par des étudiants. Dès qu’il entre, son mobile affiche une liste de 22 mobiles, 1 GPS et 7 ordinateurs portables. Le plus souvent, le signal Bluetooth diffuse simplement la marque et le modèle de l’appareil, mais parfois, le propriétaire a entré un pseudo, ou même son vrai nom. Le serveur central de Aka-Aki crée un profil pour chaque appareil et note qu’ils ont été « découverts » par Till en indiquant le jour et l’heure : « C’est comme un jeu de piste, tous mes amis savent que je suis passé par ici, puis par là, et combien de fois. C’est étrange, mais sur Aka-Aki, les objets acquièrent une vie propre. » L’ordinateur du gérant du bar, installé dans une arrière-salle, possède bien sûr son profil depuis longtemps. Il affiche la liste de tous les membres de Aka-Aki ayant fréquenté le lieu, avec pour chacun d’eux le nombre de visites et la date du dernier passage.
Les filles, très rares au début, arrivent en masse. La première copine Aka-Aki de Till s’appelle Mona, 25 ans, étudiante en droit, détectée dans une fête, puis retrouvée dans un supermarché. Mona, qui a grandi dans une petite ville, fait un stage professionnel à Berlin, mais elle a du mal à s’adapter : « Dans ma ville natale, toutes les familles se connaissent, si un garçon me plaît, je n’aurai aucun mal à savoir qui il est. De toute façon, il n’y a que deux discothèques là-bas, tous les jeunes s’y retrouvent. Mais Berlin est si grand, on se sent perdu. »
Un soir, alors qu’elle rentrait chez elle en tramway, elle remarqua qu’un jeune homme lui souriait. Elle le trouva beau, se sentit aussitôt séduite : « Nous nous sommes dévorés des yeux pendant tout le trajet, c’était intense. » Mais Mona n’ose pas aller vers lui, et le garçon ne se décide pas non plus. Quand elle arrive près de chez elle, elle descend du tramway, la mort dans l’âme : « Je pense à lui tous les jours. S’il avait été inscrit sur Aka-Aki, son nom et sa photo se seraient affichés sur mon mobile. Une fois chez moi, j’aurais étudié son profil, et je lui aurais envoyé des messages, pour faire connaissance avant de lui fixer un rendez-vous. Bientôt, tous les jeunes Berlinois seront sur Aka-Aki, la vie des filles timides va changer. »
Certaines femmes, dont la photo attire le regard, sont déjà célèbres sur le réseau. Clara, 24 ans, chef de projet marketing, est repérée sans arrêt, car elle circule beaucoup dans Berlin. Si on veut la voir pour de vrai, il suffit d’être un peu patient. Après trois tentatives, elle est enfin localisée un matin, dans un café, devant un petit déjeuner : « Je reçois 20 à 30 messages par jour. Je les lis tous, et je réponds parfois, s’ils sont drôles ou malins. Quand un garçon m’intéresse, je sais que je le retrouverai, à ma guise, sans stress. Aka-Aki offre cette liberté. » Sur son profil, Clara a affiché sa nouvelle devise : « Bye-bye, vie privée ! »
Le problème du respect de la confidentialité des informations n’a pas échappé aux créateurs de Aka-Aki : « Nous avons contacté les autorités compétentes pour savoir si notre système est licite, explique Roman Haensler, mais elles n’ont pas su nous répondre, Aka-Aki est trop nouveau. Nous collaborons avec les fonctionnaires pour imaginer un cadre juridique adapté. » Cela dit, Roman et ses collègues sont convaincus que les jeux sont faits : « La fusion entre le monde numérique et le monde réel, souvent promise, est enfin en train de se réaliser. Nous allons créer une « réalité augmentée » inédite, dont personne, pas même nous, ne peut encore mesurer les conséquences. »
7 avril 2009 at 5:41
Mon Dieu !!!!!!!!!!!
7 avril 2009 at 2:47
A comparer à l’interview d’Alex Türk, pdg de la CNIL (du même jour; Les Echos)qui est lui même effrayé à faire peur le quidam…
7 avril 2009 at 3:19
J’ai trouvé un nouveau nom pour cette nouvelle technologie, bien plus « accrocheur ». Je pense même que cela va faire un « malheur »!! Je suis sûre que vous allez le trouver « mortel » : Arakiri! Alors qu’en pensez vous? Moi je trouve que c’est proche du nom actuel et plus proche encore du concept.
Vu que j’ai tout de même un peu de mal à maitriser les nouvelles technologies je vais le faire à l’ancienne et me tirer directement une balle dans le pied.(ça fait moins mal que le couteau dans le coeur et laisse plus de chances de survie)
7 avril 2009 at 5:50
Quelque part, il pourrait y avoir des dérivés sympas si ils étaient super privatifs et sécurisés… mais je ne reve pas… du coup, ca ca fait peur et je me demande meme comment autant de gens peuvent à se point etre inconscient.
8 avril 2009 at 4:34
Le monde bouge people, Aka-Aki… on verra bien ce que ça donnera dans dix ans… En tout cas moi je repense mes strategies et mes etudes sur les comportements des reseaux sociaux.
Peace out!
8 avril 2009 at 6:03
moi je trouve ça bien,
je flique,
tu fliques,
il/elle flique…etc
ça n’est pas mal, puisqu’on est tous amis
8 avril 2009 at 8:02
Vous omettez de dire deux choses très importantes qui ont leur valeur…
La première Oui messieurs, vous avez le droit de ne pas vous inscrire a Aka Aki, et vous vie sera toujours aussi paisible
Deuxième chose, même si un essai vous tente, il y un mode « invisible » qui rend ce systeme pas plus dangereux que facebook.
Il faut savoir peser les choses.
8 avril 2009 at 9:21
[…] la suite à lire absolument sur : https://libertesinternets.wordpress.com/2009/04/07/aka-aki-le-cauchemar-absolu/ […]
8 avril 2009 at 11:46
Moi j adore la technologie
9 avril 2009 at 8:54
[…] Voir l’article du Monde repris intégralement ici: https://libertesinternets.wordpress.com/2009/04/07/aka-aki-le-cauchemar-absolu/ […]
14 avril 2009 at 10:51
[…] Cauchemar absolu » selon Libertés Internet qui y voit un danger plus important que le […]
17 avril 2009 at 9:47
… eh bien, les groupes de moutons se suivront bêtement de plus en plus, et ça fait peur…
19 avril 2009 at 6:34
[…] de présentation d’Aka-Aki. Libertés Internet titrait dans l’un de ses billets : Aka-Aki le cauchemar absolu. Il y une semaine, Sébastien Durand, me communiquait le lien d’un article très intéressant […]
22 avril 2009 at 4:36
[…] This post was Twitted by Sarrdanapale […]
22 avril 2009 at 10:55
D’accord avec Adrien, arrétons la paranoia.
Vous etes libres de vous inscrire ou pas, de divulguer vos infos ou pas. Voyeur ou Exib, nous le sommes tous a un degré plus ou moins fort !
28 avril 2009 at 12:06
ouai cela fait peur quand même se savoir surveillé comme cela ,on peut plus tromper ou se faire tromper sans se faire prendre ,c’est vrai quoi comment dire à sa femme que l’on ait dans le 15e alors qu’elle peut voir qu’on se trouve à pigalle…enfin bref visitez ce site
il est top http://www.bienclassee.fr
14 Mai 2009 at 10:22
[…] menace pour nos vies privées ? Les opinions diffèrent évidemment beaucoup à ce sujet. Certains s’insurgent tandis que d’autres y voient le futur du réseau social. Pour ma part, je pense que le […]
17 Mai 2009 at 12:01
D’un côté on râle pour ne pas être fiché et d’un autre les gens se fichent d’eux même sur internet. D’un autre côté ce ne sont peut être pas les mêmes.
De toute façon, si vous ne voulez pas être géolocalisé et fiché il suffit de vous débarrasser de votre mobile et de votre Carte Bancaire.
18 juin 2009 at 12:59
Quel est l’interet principal de ce genre d’outil ? rencontrer ? échanger ? satisfaire son penchant voyeur ( qui est bien implanté en chacun de nous , d’ailleurs ne ralentissez vous pas en passant devant un accident sur l’autoroute ? ) , ou simplement rendre les contacts humains plus faciles ?certes vous pouvez tomber sur des personnes qui ne vous voudront pas du bien , certes vous pourriez tomber sur l’amour de votre vie également . pour mémoire il est toujours possible de ne pas mentionner les détails de vos vies , cela ne regarde que vous , d’autre part , personne ne force personne a l’utiliser , mais est ce bien raisonable a l’heure actuelle de rester cloitré dans notre chez soi , chacun devant sa télé ( qui en parlant de débilité , se pose tout de meme bien la ! ) non sincerement , en prenant les bonnes précautions d’utilisation cela peut vous permettre de rencontrer de nouvelles personnes et favoriser le coté humain de la chose , pour les mauvaises rencontre n’oubliez pas que le coup de boule est toujours d’actualité en cas de soucis , ou au pire … dans les bijoux de famille , ou simplement la baffe , si ces dames se sentent pas l’ame d’une guerriere en herbe . Assumons clairement nos pensées et nos actes avant de parler sans maitriser TOUS les cotés d’une chose .
Pour ce qui est de la tracabilité , il n’y a pas eu besoin d’attendre le portable , car avec une fiche de paie , un papier de facture , tout simplement un numéro de plaque minéralogique , l’on peut avec un peu d’addresse retrouver une personne . cela prends simplement plus de temps c’est tout … arrétons la parano et assumons nous en tant qu’humains complexes . Merci
18 juin 2009 at 10:28
moi je suis sur aka aki et on en dit n’importe quoi sans savoir. Je ne peux jamais voir exactement où se trouvent mes amis membres. Je peux seulement savoir s’ils sont proches ou non et qui est le plus près de moi, mais c’est tout. L’administrateur demande très peu d’informations personnelles à l’inscription, contrairement à facebook ou même myspace par exemple.
Aka aki, avec la possibilité de creer toutes sortes de stickers; est un très bon moyen de diffuser ses images, marques,logos, photo…
19 juin 2009 at 7:28
De toutes vu comment les gens se comporte on sera tous géolocalisé sans avoir de portable ou de cb, sa sera en nous.
Sa à l’air plutot science fiction mais sa sera bien réel et sa viendra plus vite qu’on le croit
4 août 2009 at 9:49
[…] Libertes-internets, Article 11, Seb Musset, Plume de Presse, Sebastien Fontenelle, Police.etc, Les entrailles de […]
18 août 2009 at 9:46
Mais…
je ne saisi pas le malaise… certains l’ont déjà signalé mais j’ai personnellement cette appli sur mon téléphone parce que je l’ai voulu, si je ne l’avais pas installé je ne l’aurais pas…
De plus il n’y a qu’un pseudo, éventuellement un âge et éventuellement encore une photo mais rien de personnel (pas de lieu de travail pas de domicile, pas d' »historique de déplacement », pas de nom de famille, pas de numéro de téléphone)…
En plus le bluetooth n’est pas utilisé par cette appli elle utilise uniquement les coordonnées GPS du téléphone ou de la BTS (l’antenne du reseau 3g).
Je pense qu’il faudrait tester les applis avant de crier au loup.
A mon sens il faut vraiment avoir des choses à ce reprocher pour avoir peur de ce genre de chose…
Une société commerciale s’interresse à mon historique web? Et alors? S’il n’ont que ça à faire.
Quelqu’un (on ne sait qui) serait suffisement désoeuvré pour s’interresser à mes déplacements et jubile parce qu’il sait que je suis allé sur les champs elysées entre midi et deux? Super et alors, s’il cette personne n’a que ça a faire…
Vous pensez sincerement qu’il y a une société secrète composée d’une armée de nolife derrière des écrans qui s’interresse à nos vies?
« – Oh regarde j’ai kikou92 qui va acheter du pain.
– Bien joué Crucho note-le ça m’en fait 54422 aujourd’hui.
– Pichar! j’en ai un qui retourne au supermarché, c’est « bebe75″ il y est déjà allé ce matin
– Génial j’le note c’est le 521e aujourd’hui qui oubli un truc en faisant ces courses »
C’est vraiment se donner de l’importance 🙂
Je suis d’accord avec vous pour que les données privée des fichiers administratifs soient contrôlées (EDVIGE etc) parce que les données sont administrative et policières… mais là… AKA AKI… il faut se destresser.
Keep Cool
18 août 2009 at 10:54
[…] privée, WHOIS Leave a Comment La reprise de l’article de Yves Eudes sur le service AKA-AKI nous a valu un paquet de commentaires et courriers. Une bonne partie d’entre eux disent en […]
20 septembre 2009 at 11:24
ah tous les detracteurs ..si vous voulez rester invisible…desactivez votre fonction bluetooth !
18 novembre 2009 at 3:50
… Une parade existe.. le droit de militer et de voter…. si demain en france tout ceix qui estime avoir un payé un PV comme un impot supplémentaire disent qu ils auront un vote sanction en 2012… on enleve les radars le mois prochain.. encore faut il pouvoir faire passer le mesage public
11 mars 2010 at 8:14
malheureusement le site est infesté de personnes très vulgaires qui « attaquent verbalement » les membres qui ne cherchent qu’à discuter… ils en arrivent même a divulguer auprès des autres membres les coordonnées téléphoniques … il s’agit donc d’un site dangereux pour qui veux simplement lier connaissance…
28 mars 2010 at 7:33
il ya des mineurs sur aka aki a 4h00 du matin
11 avril 2010 at 8:34
Sincèrement, aka-aki n’est rien a côté d’autres technologies beaucoup plus dangereuses et insidieuses. D’une part, on est libre de s’y inscrire ou pas en toute connaissance de cause et d’autre part, la géolocalisation disponible sur aka aki n’est pas précise du tout. Il faudrait plutôt s’alarmer des espions qui envahissent les téléphones portables pour localiser son propriétaire à tout moment, écouter, enregistrer toutes les conversations et SMS.
11 avril 2010 at 8:35
Le titre de votre article se veut racoleur pour pas grand chose, « Le cauchemar absolu!!!
12 novembre 2010 at 6:12
@Libertesinternets concernant @bandedeparanoi.
Je maintiens votre propos.
C’est une bonne synthèse malheureusement assez sombre de ce qui aujourd’hui peut se penser comme l’avenir ! Il y a donc effectivement nécessité à multiplier, et à entretenir nos efforts quant aux projets d’éducation aux Tics, en vue d’informer, de sensibiliser, et d’accompagner les citoyens sur leurs utilisations, leurs pratiques, et leurs libertés.
4 avril 2011 at 8:08
[…] qui marche dans quelle rue, qui est dans quelle maison… ce que que font les petits malins de Aka-Aki à Berlin ou des flicages Bluetooth à […]
7 novembre 2011 at 2:49
Big brother is watching you… 😉