The Independent – Tim Walker, 12 octobre 2008 – Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info]

Un réchauffement planétaire se déroule et nous en sommes rendus responsables, pas vrai ? C’est certainement l’avis de presque chaque expert en la matière. Sauf qu’une bande de négateurs purs et durs tourne toujours en dérision le consensus. Sont-ils complètement à la masse ?

Jugez en par vous-même . . .


La légende l’appelle le « grand prêtre de la supercherie et de la destruction mondiale. » Son image le représente en dragon crachant le feu. Et, qui fait l’objet de cette méchante attaque personnelle ? Nul autre qu’Al Gore, celui qui a obtenu l’an dernier le Nobel de la Paix avec le Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution Climatique (GIEC), pour avoir réussi à porter à l’attention publique de la planète l’emmerdement du changement climatique.

Tout le monde ne rejoint pas Gore et ses convictions sur l’avenir de notre planète, et surtout pas Hans Schreuder, 62 ans, ancien chimiste, auteur du site ILoveMyCarbonDioxide <http://www.ilovemycarbondioxide.com/&gt; [j’adore mon CO2] qui combat Gore, (voir page 29). Schreuder est l’un de ceux qui font toujours montre de scepticisme au sujet du changement climatique, en dépit du nombre de preuves qui nous sont présentées journellement, à nous le public, malgré l’acceptation unanime de la théorie du changement climatique par chaque académie scientifique nationale du monde industrialisé

Même le Président Bush, qui a bloqué pendant si longtemps toute avancée, a reconnu que le changement climatique est réel et le fait des émissions carbonées de l’Homme. Et même Bush a essayé, sans enthousiasme toutefois, de faire quelque chose dans les derniers jours de son administration. (Bien qu’il reste la grande gageure de persuader les nouveaux grands pollueurs, la Chine et l’Inde, de signer tous les accords de réduction.)

Les sceptiques racontent que, dans les rapports du GIEC, les principales preuves d’un changement climatique régit par le carbone sont des âneries [1]. Plus précisément, la courbe en « crosse de hockey, » qui corrèle fortement la montée de la température mondiale à la forte hausse des émissions carbonées, tout comme ce que démontre Gore à l’aide d’une grue hydraulique dans son film Une vérité qui dérange. Les adversaires de Gore disent que, en réalité, les signes du début de la baisse de la température mondiale sont en là depuis l’an 2000.

En 2005, le comité sur l’économie de la Chambre des Lords a exprimé son « inquiétude » quant à l’objectivité du GIEC, suggérant que ses projections étaient « influencées par des considérations politiques. » Par la suite, les allégations du comité ont été rejetées par le gouvernement et le Rapport Stern sur les aspects économiques du changement climatique. Mais les discussions des groupes d’intérêts ont uni les sceptiques, lesquels font à leur tour l’objet de l’accusation souvent formulée d’être dans la poche de la grosse industrie pétrolière et gazière, ou du Parti Républicain étasunien.

Les incrédules viennent du monde politique, économique, de la télévision et, surtout, scientifique. David Bellamy, un professeur de botanique qui était auparavant la figure télévisuelle de l’évangélisation écologique, a été comparé à un négationniste de l’Holocauste car il ne croit pas que les rejets carbonés entraînent le changement climatique. Le climatologue Piers Corbyn (page 25) est sûr que le changement climatique est dû à l’activité solaire, pas au CO2. L’économiste Ruth Lea (page 25) prévient sur les mesures du GIEC et l’intérêt des entreprises. Martin Durkin (page 28), l’auteur du documentaire The Great Global Warming Swindle (l’escroquerie du grand réchauffement mondial), affirme que le domaine écologique est trop vaste pour que l’on puisse avoir les moyens d’en connaître les lois scientifiques. Et l’ancien Chancelier, Nigel Lawson (page 27), soutient que, si la science du changement climatique est peut-être correcte d’une façon générale, ses conséquences sont exagérées.

Devions-nous donner leurs opinions incompétentes ? Que vous soyez d’accord ou pas (et il y a des chances pour que vous ne le soyez pas), les mécréants du changement climatique n’ont pas l’intention de la boucler.

David Bellamy, le partisan de la protection de l’environnement

David Bellamy est un défenseur de l’environnement, ancien présentateur de télévision. Jusqu’à 1982, il était maître de conférence en botanique à l’université de Durham, où il est à présent professeur honoraire :

Le réchauffement planétaire est la plus grande arnaque depuis la vente d’indulgences par l’église au Moyen Âge. Si notre gouvernement pense vraiment que tous ces gens vont mourir, pourquoi a-t-il construit le Terminal Cinq ?

Je fait depuis 22 ans des recherches sur la stabilité des écosystèmes, toutes liées à l’activité humaine. C’est pourquoi je suis devenu l’un des principaux écologistes des premiers jours. Je me suis trouvé sur les piquets de grève sans doute plus que quiconque pour faire cesser le défrichement des forêts et des parcs d’éoliennes, et la surexploitation des mers. Mais quand les discours scientifiques ne riment à rien, on a commence à les mettre en doute. Le niveau de CO2 a augmenté dans l’atmosphère, mais pourquoi toutes les autres partie de la science ne forment-elles pas bloc autour de ça ?

La vitesse de recul des glaciers dans le monde n’a pas changé. Les données les plus récentes montrent en fait que les calottes glaciaires du nord et du sud s’accroissent. Des examens récents de carottes de glace montrent que les hausses de température sont suivies de dégagement de dioxyde de carbone, pas l’inverse. Je serai bientôt en Nouvelle-Zélande, où deux des plus grands glaciers sont en train de s’étendre comme des dératés. Et depuis 1998 il n’y a pas eu du tout d’élévation de la température terrestre. À vrai dire, toutes les données sur les taches solaires indiquent que nous allons vers 15 années très froides.

De nombreux documents révisés par des comités de lecture spécialisés montrent que, le CO2 augmentant, nombre de plantes et forêts poussent jusqu’à 40 pour cent plus vite. Le New Scientist a rapporté que 300.000 kilomètres carrés d’ancien désert sont aujourd’hui couverts d’arbres. Pourquoi ne médiatise-t-on pas une seule de ces bonnes nouvelles ?

La température mondiale augmente à un rythme naturel qui a commencé il y a 300 ans. Ce changement de tendance ne s’est pas modifié depuis lors, comment pouvons-nous prétendre que le carbone en est la cause ? L’activité du Soleil est davantage corrélée au changement de température que le carbone.

Le monde entier est branché sur la peur du carbone, et il n’y a rien à en craindre.

Le consensus scientifique est faible, mais à chaque fois que j’allume la télévision ou lit un journal, j’entends qu’il existe. La BBC nous raconte sans cesse que les lacs d’Afrique sont en train de s’assécher à cause du réchauffement planétaire. Les lacs s’assèchent à cause des barrages autour d’eux, et du fait que nous utilisons l’eau des collectivités locales pour produire des fleurs coupées pour le marché européen. Pourquoi ne nous dit-on pas ces choses ?

Si vous examinez les arguments de la littérature approuvée par des spécialistes de notre côté, elle ne prévoir aucune catastrophe climatique à la quasi unanimité. Mais on en est arrivé à une situation de maccarthysme dans la science. En tant que professeur d’université, j’ai l’habitude d’essayer de faire accepter un dixième de mes articles dans la revue scientifique hebdomadaire Nature.Mais Nature ne touchera aucun papier contre l’éthique du réchauffement planétaire. J’ai été traité de négationniste. S’ils ne craignaient pas vraiment de perdre le débat, ils n’écriraient pas ce genre de choses.

Ruth Lea, l’économiste

Ruth Lea est conseillère en économie chez Arbuthnot Banking Group, et a tenu avant des postes comme directrice du Center for Policy Studies, patronne de la Policy Unit à l’Institute of Directors, et rédactrice économiste en chef d’ITN :

Notre politique sur le changement climatique se fonde sur les projections établies par le GIEC. Nous nous sommes engagés devant le GIEC, comme s’il s’agissait d’un organe onusien, et il s’est décrit comme une organisation scientifique impartiale et indépendante. En fait, il est hautement politisé, les gouvernements désignent la plupart de ses membres et il contient de forts éléments écologiques évangéliques. Mais, quoi que vous pensiez de sa politique, vous devez étudier ses prévisions, car elles sont le nœud de la discussion entière.

Le GIEC fait des hypothèses sur la croissance économique, sur le prix du carburant et la démographie, il met toutes ces suppositions dans un modèle, lequel produit une prévision sur le dégagement de dioxyde de carbone. Ensuite, il introduit ces résultats dans un modèle climatique qui prévoit le changement de température pour le siècle prochain.

Je n’affirmerais pas être qualifiée pour parler des modèles climatiques, mais, en tant que statisticienne et économiste, je regarde ses prévisions de croissance économique : consommation de carburant, démographie et ainsi de suite, et je me demande comment il pourrait sérieusement savoir ce qu’elles seront à la fin du siècle.

J’ai fait quelques prévisions économiques il y a environ six semaines, et ensuite nous avons subi la crise financière. Dans ces conditions qui peut savoir ce que sera le prix du carburant ? Pourtant, le GIEC prétend savoir ce qui se passera dans 100 ans.

La politique du changements climatiques est basée sur des trucs du GIEC considérés comme de l’évangile. Quand j’ai commencé à étudier l’économie, j’ai été choquée. Comme bien des gens, je présumais que les conclusions du GIEC sont solides comme le roc et incontestables. Mais quand j’ai regardé comment il fait ses projections, j’ai été horrifiée. Je ne pense pas que les gens réalisent les immenses incertitudes. Quand vous entendez des gens dire que la température augmentera de quatre degrés dans ce siècle, avez-vous entendu quelqu’un expliquer qu’il existe à peine une chance sur mille pour que ça se produise ?

J’ai écrit un lettre exprimant mon scepticisme au Financial Times en 2006, et il y a eu une courte réponse très méprisante et condescendante de la Société Royale disant à peu près : « Comment osez-vous douter de cela ? » J’ai été étonnée par le ton. Et l’écrivain et militant écologiste George Monbiot m’a accusée d’être financée par les compagnies pétrolières. Si seulement !

Tout individu qui conteste les projections du GIEC est étiqueté négateur de l’Holocauste. Je trouve ça offensant. Si j’avais eu des parents assassinés dans la Shoah, je serais hors de moi de colère.

Quand j’ai commencé à exprimer mon point de vue, j’ai découvert qu’il existe un assez grand nombre de groupes d’intérêts dans le secteur Vert, pas moins que dans l’activité du carbone. Et saperlipopette, ils n’ont pas aimé ça. Remettre ce truc en cause déracine les fondations de leur affaire.

Il y a sans doute plus d’économistes à même de parler librement que de scientifiques ; nous, nous pouvons nous le permettre. Le hic pour les scientifiques, c’est qu’ils doivent coopérer avec la politique du gouvernement, qui raconte en ce moment que nous allons tous frire vivants dans les 50 prochaines années.

Piers Corbyn, le climatologue

Piers Corbyn est un anticonformiste de la météo, propriétaire de Weather Action, qui fait des prévisions jusqu’à un an à l’avance, basées sur sa théorie de la « Technique de la Météo Solaire « :

Rien ne prouve l’action du dioxyde de carbone sur la température ou le changement climatique mondial. La courbe en « crosse de hockey » est une supercherie, le film d’Al Gore une imposture, et les systèmes pour éliminer artificiellement le CO2 de l’atmosphère une arnaque.

La température augmente depuis 1915 environ, mais si vous regardez plus en détail, les évaluations montrent qu’elle baisse depuis 2002. Puisqu’elle augmentait, l’empire du réchauffement planétaire se met à essayer de trouver des données prouvant son affaire, mais les éléments qu’elle trouve la démentent en réalité. C’est pourquoi le Projet d’Évaluation de l’Impact Climatique en Arctique ne doit pas mettre en évidence les résultats qui infirment la théorie.

Penser que le changement climatique amène des conditions météorologiques extrêmes est absurde. Le nombre moyen de tempêtes atteignant les terres aux États-Unis était plus élevé entre 1900 et 1960 que dans les 30 dernières d’années. J’ai rencontré des scientifiques qui disent que l’ai probablement raison, mais, sauf si vous êtes dans une université financée pour la recherche sur le réchauffement planétaire, vous n’avez pas à participer à la discussion.

Des gens disent que je suis contre la théorie du changement climatique parce que je veux que ma méthode de prévision soit démontrée juste. Mais la raison pour laquelle je pense que la théorie du CO2 est fausse, c’est que cette hypothèse est erronée [2]

Nigel Lawson, l’homme politique

Lord Lawson de Blaby à présent. Cet ancien Chancelier de l’Échiquier a publié cette année « Un appel à la raison : Un regard serein sur le réchauffement climatique, » où il critique la téorie du changement climatique, notamment le Protocole de Kyoto et la Rétrospective Stern :

Il n’y a pas eu de réchauffement planétaire en ce siècle, et c’est visible dans les chiffres produits par le Hadley Center, une agence du Met Office britannique, qui surveille les températures mondiales.

Il y a aussi incertitude sur l’impact du changement climatique, même s’il se produit. Si vous prenez la peine de lire les rapports du GIEC, il y a un assortiment de conséquences potentielles, bénéfiques pour certaines.

Après la canicule de 2003, le Ministère de la Santé s’est penché sur ce qui pourrait arriver au Royaume-Uni si la température en 2050 correspond aux prévisions. Il y aurait chaque année 2.000 décès en plus par déshydratation, mais 20.000 morts par hypothermie en moins.

Nous nous sommes dit qu’il fallait un accord global pour affronter le réchauffement planétaire en réduisant de façon drastique le dégagement de dioxyde de carbone, sauf qu’il ne se fera absolument pas. Les Chinois et les Indiens ont fait comprendre qu’ils ne vont pas se plier à cette réduction, et avec raison. Leur priorité numéro un de ces gens est de sortir de la pauvreté. Ça signifie un taux de croissance le plus grand possible, impliquant l’usage des formes d’énergie disponibles les moins chères, celles qui sont à base de carbone, aujourd’hui et dans l’avenir prévisible.

Si le réchauffement se produit, nous devrons nous adapter, comme l’humanité l’a toujours fait. Les gens vivent déjà au sein de tout un éventail de climats. La technologie va se développer d’une façon que nous ne pouvons prévoir. Nous pourrons aider les pays pauvres à s’adapter grâce à des programmes d’assistance. Ils seront infiniment moins coûteux que la démolition de notre propre économie.

Le monde en développement et les pays développés s’opposent fortement sur ce qui est politiquement dangereux. Des gens aussi divers que le Commissaire à l’industrie de l’UE, le Président français Sarkozy, et les Démocrates du Congrès étasunien, disent que, si la Chine et l’Inde ne réduisent pas les émissions, nous devrons alors imposer des droits de douane sur leurs produits. Ce type de retour au protectionnisme serait très dommageable économiquement.

Pourtant, je pense que vous trouverez maintenant que les deux principaux partis accordent à cette question beaucoup moins d’importance qu’il y a un an, et c’est pour le mieux. La dernière chose que nous voulons, c’est les engagements insensés et préjudiciables qui ont été pris.

Martin Durkin, le polémiste

Martin Durkin est le créateur de documentaires derrière The Great Global Warming Swindle, (NdL&I : dont les arguments tronqués et les informations bidonnées ont été dénoncés par les participants au documentaire lui-même) qui a été montré sur Channel 4 en 2007 et est devenu l’objet d’une enquête de l’Ofcom. Il était déjà connu sous le nom de « fléau des Verts » à cause de certains de ses travaux antérieurs, notamment la série de 1997 Against Nature (contre la nature), qui a fait l’objet de critiques de la part du mouvement écologiste :

Les prémisses de The Global Warming Swindle sont le fait que la science du changement climatique ne rime à rien. Nous demandons : S’il est vrai que la science est incertaine, alors pourquoi la panique ? L’objet du documentaire devait être le phénomène de la peur autant que la science.

Prenez l’ESB [3]. On nous a raconté que la moitié de la population mourrait pour avoir tous mangé des hamburgers douteux. Ce fut soutenu par le patron des scientifiques du gouvernement, mais c’est aujourd’hui reconnu comme une bêtise. Quiconque ayant une bonne mémoire se souviendra de la peur du « prochain âge glaciaire » au début des années 70. Il y a une culture qui produit de la panique.

Ma première prise de bec avec le mouvement écologique s’est produite il y a environ 12 ans, quand Channel 4 m’a demandé de faire une série sur lui. Il y avait une longue succession de peurs environnementales, sur la population, l’épuisement des ressources, les aliments génétiquement modifiés, et je voulais savoir si elles étaient rationnelles [4].

J’ai rapidement découvert qu’une partie de la société, d’une manière générale la classe moyenne bureaucrate, est instinctivement contre l’industrie, les grandes surfaces et les voitures. Des scientifiques, des enseignants et des professeurs d’université font partie de ce groupe. Ils versent dans la tradition romantique anticapitaliste qui trouve la modernité de mauvais goût esthétiquement. Ils sont habitués à trimballer un assortiment de préjugés disparates, mais le réchauffement planétaire les a tous réunis en leur offrant la fabuleuse apocalypse qu’ils attendaient.

S’ils font du raffut, alors les politiciens déclarent, « Nous mettons 20 millions de livres dans la recherche, » car ils veulent être vus en train de faire quelque chose. Ensuite, toute personne passant un doctorat sur les hermines est conseillée par son superviseur de mener son travail dans le cadre du réchauffement planétaire, ce qui libère les fonds.

Objectivement, il est incroyablement évident que la science du changement climatique est une ineptie. Il n’y a aucune corrélation significative, quelle que soit la durée, entre le CO2 et la température. Sortez de tout ça la politique et les subventions, et personne ne la prendra au sérieux.

Presque toutes les lettres que nous recevons sont favorables : si c’était l’œuvre d’un mouvement de classe, ou de quelques types frustes croyant en ce truc, alors j’aurais peut-être été menacé. Mais c’est juste une bande de hippies mangeurs de quiches. Qu’est-ce qu’ils vont faire, brandir leur panini vers moi ?

Je pense qu’ils essayent d’entraver le progrès, d’étouffer la créativité et la liberté des gens, et de freiner le développement, spécialement dans les pays pauvres. C’est comme Laurens van der Post, l’anthropologue qui a étudié les tribus africaines. La belle ne voulais pas qu’elles changent à cause de leur culture tellement intéressante. Eh bien, Van der Post vivait dans un bel appartement à Chelsea pendant que ces salauds de pauvres en Afrique en étaient à manger de la boue. Je suis en faveur de ce qui nous amène tous dans une vie meilleure.

Quelle conscience avaient les nazis de ce qu’ils faisaient ? Regardez le DDT, l’insecticide que les Verts ont fait interdire au niveau international, ce qui entraîne la mort d’environ 50 millions de gens [à cause du paludisme]. Nous devons être conscients des conséquences de nos actes. »

Hans Schreuder, le militant

Hans Schreuder est un ancien chimiste analytique des Pays-Bas, vivant aujourd’hui dans le Suffolk. Après avoir pris sa retraite, il a créé le site Internet www ilovemycarbondioxide com <http://www.ilovemycarbondioxide.com/&gt; pour soutenir son hypothèse, selon laquelle le dioxyde de carbone n’a pas de lien avec le réchauffement planétaire :

J’ai obtenu en 1968 mon brevet en chimie analytique en Hollande, et j’ai travaillé environ 15 ans dans cette branche.

J’ai créé mon site l’année dernière pour prouver que le dioxyde de carbone est sans pertinence pour le climat et le changement climatique. J’obtiens environ cinq à six milles visites par mois. J’ai écrit ma dernière page en juin, mais je continue de publier des articles d’autres personnes.

Ce que je veux faire comprendre, c’est le sophisme selon lequel l’homme pourrait influencer le climat grâce à cet effet de serre fictif. Ce n’est qu’une idée ridicule, mais le monde occidental l’approuve. Le problème est qu’il y a bien trop d’argent dans tout ça et qu’il est foutu en l’air. Pourtant, dans la froide réalité de la nature, le dioxyde de carbone ne produit aucun désagrément quel qu’il soit.

Je suis parti aux Pays-Bas pour faire un coup publicitaire. J’ai une grande bannière  » J’adore mon dioxyde de carbone  » et l’un de mes amis veut sauter à l’eau avec elle près de l’édifice du parlement à La Haye.

Les activistes ne m’ont pas pris pour cible, ce qui est honteux, puisque ça aurait fait de la publicité. J’ai traité Al Gore de menteur et de bien d’autres choses sur le site, car j’espérais que quelqu’un me poursuivre en justice pour diffamation. Mais personne n’en a pris la peine.

L’autre aspect de l’affaire : Le réchauffement planétaire en chiffres

La montée potentielle de la température de la Terre d’ici à 2100 est de 2 à 3°C. Ce serait l’augmentation de température la plus dramatique depuis 10.000 ans (source : GIEC) [5]

Onze des treize dernières années sont parmi les plus chaudes depuis que le début des enregistrement (source : World Meteorological Organization, décembre 2007)

Les glaciers himalayens disparaîtront vraisemblablement vers 2035 (source : http://www.dfid.gov.uk <http://www.dfid.gov.uk&gt; ) [5]

En 2025, deux tiers de la population mondiale pourrait souffrir de la pénurie d’eau provoquée par le réchauffement planétaire (source : http://www.dfid.gov.uk <http://www.dfid.gov.uk&gt; ) [6]

En se basant sur la montée actuelle du niveau des mers, 94 millions de gens en Asie risquent d’être submergés en 2100 (source: http://www.dfid.gov.uk <http://www.dfid.gov.uk&gt; ) [7]

La proportion du CO2 est aujourd’hui 35 pour cent plus élevée qu’elle ne l’a jamais été en 65.000 ans (source : The Royal Society) [8]

Original : www.independent.co.uk/environment/climate-change/the-climate-change-unbelievers-958237.html

Notes de traduction

[1] Cette opinion sur le CO2 explique qu’il n’y aurait plus aucun véritable climatologue au GIEC. Tous auraient démissionné par désaccord envers la déification du dieu CO2 de la nouvelle religion mondiale.

[2] Selon les vrais climatologues, le CO2 aurait une influence négligeable par rapport à la vapeur d’eau, qui agirait à au moins 95 pour cent dans l’effet de serre.

[3] ESB = Encéphalopathie Spongiforme Bovine <http://fr.wikipedia.org/wiki/Enc%C3%A9phalopathie_spongiforme_bovine&gt; ou maladie de la vache folle.

[4] Si Martin Durkin avait lu les résultats des études indépendantes au lieu de se contenter de la propagande des Monsanto ou des racontars de son lobbying, qui fait miroiter les mirifiques possibilités des OGM, il ne suggérerait pas que la crainte des OGM est irrationnelle.

[5] Ce sont des hypothèses que le GIEC fait passer pour des réalités sans tenir compte du fait que la tendance de la température mondiale serait maintenant à la baisse depuis 1998.

[6] Il est vrai qu’il existe des lieux qui se désertifient sur la Terre, pendant que d’autres se reboisent, mais cela s’inscrit dans le mouvement naturel quand l’eau n’est pas détournée, comme l’explique David Bellamy.

[7] Même si c’est vrai, le dégagement de CO2 de l’activité humaine n’y est pour rien.

[8] On est heureux de l’apprendre. Le CO2 est bénéfique pour la flore, et sans conséquence sur la faune et les hommes.

http://www.alterinfo.net/-Les-incroyants-du-changement-climatique_a24936.html?preaction=nl&id=8942855&idnl=40172