Bernard Kouchner



Pour ceux qui, comme nous, se délectent de cette lecture estivale…

[Impostures – Les dessous du quartier de la Défense – 23/06/2012]

Le Monarque, son fils, son fief: grille de lecture. A qui les personnages ressemblent-ils?

(Aux Editions du Moment, 237 p., 18,50€)

D’abord, les lieux:

– le Vieux Pays: la France;

– la Principauté: alternativement le département des Hauts-de-Seine et son Conseil Général;

– Little Manhattan: alternativement le quartier d’affaires de La Défense et l’établissement public d’aménagement de ce quartier (l’EPAD).

– Rockyville: Neuilly-sur-Seine, ville emblématique des Hauts-de-Seine dont Nicolas Sarkozy fut le maire pendant dix-neuf ans.

Les détails biographiques prodigués tout au long du roman permettent de rapprocher certains personnages de personnalités qui leur ressemblent fort:

– Le Monarque / RockyNicolas Sarkozy, élu à la tête de la France, il est originaire des Hauts-de-Seine.

– La première Première dameCécilia Sarkozy, épouse du Président, accompagna l’ascension de son mari et le quitta peu de temps après son élection.

– La deuxième Première dameCarla Bruni-Sarkozy, épouse du Président, chanteuse et ex-top model. Elle l’épousa quelques mois après son divorce de Cécilia.

– Préfet TigellinClaude Guéant, collaborateur le plus proche de Nicolas Sarkozy. Ses champs de prédilection sont les Affaires intérieures et la diplomatie parallèle. Ancien disciple de Charles Pasqua, il connaît bien les Hauts-de-Seine et continue à surveiller ce qui s’y passe.

– Hareng SaurEric Cesari, homme de main de Claude Guéant.

– Maître JourdainHenri Guaino, plume du Président. Disciple de Jules Michelet, il truffe les discours du Président de références historiques lyriques et approximatives.

– Conseiller aux CultesPatrick Buisson, journaliste, politologue, est l’homme qui murmure à l’oreille du Président. Inspirateur de sa posture droitière, focalisée sur les questions d’immigration et d’identité nationale.

Langue-de-VIPPierre Charon, bouffon du Président, roi des imitations et des potins en tout genre. Nommé responsable des chasses présidentielles en récompense des services rendus.

– Langue-de-BoisFranck Louvrier, porte-parole du Président. Il fabrique les éléments de langage destinés à la presse et les distribue aux perroquets officiels chargés de relayer la bonne parole. Parmi eux:

– La Pravda: le Figaro.

– CheftaineEmmanuelle Mignon, conseillère atypique et inclassable du Président, connue pour son caractère de cochon et sa puissance de travail.

– Sherpa MarlyJean-David Levitte, conseiller diplomatique du Président.

– Muet d’OrsayBernard Kouchner, ministre des Affaires Etrangères.

– Gazelle du SénégalRama Yade, ministre des Droits de l’homme puis du Sport.

– Belle-AmieRachida Dati, garde des Sceaux.

– @fdebeauceFrançois Fillon, discret et endurant Premier Ministre.

– L’ArménienPatrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, désigné par les élus UMP du département pour succéder à Nicolas Sarkozy après son élection au poste de Président de la République.

– Baronne: Marie-Célie Guillaume, principale collaboratrice de Patrick Devedjian (son DirCab), dirige son équipe au conseil général des Haut-de-Seine. Accessoirement, auteur du livre.

– Fée Clochette: Emmanuelle Guinaudeau, plus proche collaboratrice de Marie-Célie Guillaume.

– Le DauphinJean Sarkozy, fils du Président, élu au conseil général des Hauts-de-Seine à vingt et un ans.

– Don LeonardCharles Pasqua, figure tutélaire des Hauts-de-Seine, dont il fut le président du conseil général. Désormais en semi-retraite, il préside une université financée par le conseil général.

– Les ThénardierIsabelle et Patrick Balkany, couple indissociable à la réputation sulfureuse. Meilleurs amis du Président. Patrick est député-maire, Isabelle est vice-présidente au conseil général, autoproclamée marraine politique de Jean Sarkozy.

– Trépané du Local: Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne et premier vice-président au conseil général des Hauts-de-Seine.

– Cinglé PicrocholePhilippe Pemezec, maire de Le Plessis-Robinson et vice-président au conseil général. Ancien chef de cabinet de Devedjian, il est nommé secrétaire du Parti à l’instigation de Jean Sarkozy.

– Culbuto du CentreHervé Marseille, maire de Meudon et vice-président au conseil général, il y représente la sensibilité centriste. Comme le chef de son parti, il est connu pour ses blagues et ses imitations.

– L’Humoriste AttitréAndré Santini, connu pour ses blagues et ses imitations.

– Lesieur HomaisJean-Jacques Guillet, député, quitte le conseil général à la faveur de son élection comme maire de Chaville. Ancien collaborateur de Charles Pasqua, il dirigea notamment pour lui sa politique de coopération africaine.

– Le Doyen d’âgeCharles Ceccaldi-Raynaud, ancien maire de Puteaux supplanté par sa fille, ne siège plus qu’au conseil général.

– ChihuahuaThierry Solère, vice-président au conseil général et ami de Jean Sarkozy.

– GominetDavid Martinon, ancien conseiller diplomatique du Président, devenu porte-parole de l’Elysée par la grâce de Cécilia Sarkozy, sa protectrice. Il est parachuté à Neuilly-sur-Seine pour les municipales.

– BraconnierJean-Christophe Fromantin, chef d’entreprise. Il se présente à la mairie de Neuilly-sur-Seine face à David Martinon, le candidat officiel.

– RecaléArnaud Teullé, collaborateur du Président chargé du suivi de sa ville et de ses administrés. Le rêve de sa vie: devenir maire de Neuilly-sur-Seine.

– DioraddictMarie-Cécile Ménard, amie de jeunesse de Nicolas Sarkozy. Elle lui succède comme représentante de Neuilly-sur-Seine au conseil général.

– Duchesse Aquarel: Béatice Jérôme, journaliste au Monde.

– Papillon Kabyle: Saïd Mahrane, journaliste au Point.

– Le Chinois : ami et protecteur de Marie-Célie Guillaume, féru d’acupuncture et de médecines douces.

– Madame de P.: Marie-Louise Fort, ancienne maire de Sens et  députée  de l’Yonne. (NdL&I: d’autres exégètes penchent plutot pour Marie-Josée Roig, maire d’Avignon)

– Le Préfet: Patrick Strzoda, représentant de l’Etat au sein des Hauts-de-Seine.

– Le Coach: Julie Ferrez, professeur de gymnastique du Président.

– KaratékaChantal Jouanno.

– Le TsarVladimir Poutine.

– Le CosaqueMikhail Saakachvili.

http://impostures.over-blog.net/article-107316565.html


Un mec trop sympa, ce Hashim Thaci ! L’illustration même de l’hypocrisie de l’occident… Comme le disait déjà Nixon à propos d’un dictateur sanguinaire : « Oui, je sais, c’est un fils de pute. Mais c’est NOTRE fils de pute. »

[Emmanuel Ratier – Faits et Documents n°303 – Janvier 2011]

Particulièrement fouillé et s’appuyant sur de multiples témoignages, le rapport présenté devant le Conseil de l’Europe, le 16 décembre, par le député suisse Dick M arty, est une véritable bombe. On y trouve la confirmation de ce que les autorités serbes assuraient depuis plusieurs années : les milices de l’UCK (aujourd’hui au pouvoir) ont assassiné au Kosovo, mais aussi en Albanie, plusieurs centaines de soldats serbes afin de fournir des organes humains à de riches clients étrangers, en particulier israéliens.

Aussi bien les dirigeants kosovars qu’albanais, ainsi que la CIA et les services diplomatiques américains ont tenté de saper la crédibilité de son auteur, alors que même Carla Del Ponte évoque, dès 2008, ce trafic d’organes dans ses mémoires. Elle a également évoqué à plusieurs reprises le refus de Bernard Kouchner, chef de la mission de l’ONU (et étroitement lié aux terroristes islamiques de l’UCK), de toute enquête sur cette question dans les années 2000. Interrogé le 27 février 2010 alors qu’il se trouvait en voyage officiel au Kosovo, celui qui était alors ministre français des Affaires étrangères avait conseillé, avec un grand rire, à un journaliste qui avait osé l’interroger sur ce trafic d’aller « se faire soigner ».

http://faitsetdocuments.com/

 


Mazette ! Nous on rédige des synthèses et des rapports tous les jours, mais on gagne 3 000 fois moins ! Bon, c’est vrai que nous on peut pas mettre « ancien ministre » sur notre carte de visite…

Et vous remarquerez également à quel point la presse française est discrète sur l’affaire Kouchner (tout comme elle était discrète sur l’affaire des machines à sous de Bernard Laporte)… ils ont trop peur de se faire traiter d’antisémites !

Les vrais faux rapports de Kouchner sur la santé au Gabon

[Backchich – 17/02/2009]

Le travail de consultant de Bernard Kouchner, pour le compte de la société Imeda au Gabon a laissé des traces. Et pas seulement des factures de 2,6 millions euros que Bakchich a déjà eu loisir de publier. L’incommensurable travail du French doctor pour améliorer la situation sanitaire du petit émirat pétrolier du Golfe de Guinée, se trouve aussi synthétisé…en 15 pages.

Les rapports, l’un de six pages l’autre de 9 sont signés Bernard Kouchner et datés de 2004. Est-ce cet« épais » dossier qui a été facturé 2,6 millions d’euros au Gabon, soit près de 173 000 euros la page ? Ou s’agit-il de simples « synthèses », « de pré rapports », comme l’affirment les proches du ministre ? Alors dans ce cas, pourquoi Bernard Kouchner ne publie-t-il pas les fameux rapports dans leur totalité ?

La première note, lourde de six pages est datée du 5 février 2004. Adressée directement à Son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba par « Bernard Kouchner, ancien ministre ». Une sacrée carte de visite.

http://www.bakchich.info/Kouchner-au-Gabon-on-ne-voit-pas.html


[Ittijahat – Jürgen Cain Külbel –  20/04/2008]
Le prétendu ancien officier des services secrets syriens, Mohamed Zuhair Siddik, témoin-clé des enquêteurs de l’ONU dans l’enquête sur l’assassinat du premier ministre libanais Raffiq Hariri, a disparu depuis le 13 mars dernier, sans laisser la moindre trace. Il était logé dans une villa à Chateau, près de Paris et vivait sous surveillance policière ordonnée par le Ministère français de l’intérieur. Une source dans la police française a affirmé qu’il n’était plus, ces derniers temps, assigné à résidence ni sous le coup d’une mesure de surveillance judiciaire.

Pour le journal libanais „Ittijahat“, cette disparition est un „scandale politique“, notamment suite à la déclaration faite par le Ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, à la télévision Al Arabiya : „Je suis certain que Siddik a disparu et cela me chagrine“.

Mohamed Siddik a été arrêté en octobre 2005 à Paris suite à un mandat d’arrêt international émis contre lui dans le cadre de l’enquête sur l’attentat ayant coûté la vie à Raffiq Hariri. Il est soupçonné d’avoir participé à l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais. Il devait être extradé vers le Liban, mais cela ne s’est pas fait, la France refusant d’extrader un coupable vers un pays où il risque de se voir appliquer la peine de mort. Depuis, Siddik était placé en résidence surveillée, étant donné qu’il était le témoin clé du procureur allemand Detlev Mehlis, qui a dirigé – de mai à décembre 2005 – la commission d’enquête de l’ONU et qui a tenté d’établir la responsabilité de la Syrie dans cet attentat.

Siddik aurait „avoué“ à Mehlis durant l’été 2005, avoir prêté son appartement de Chalda, dans la banlieue de Beyrouth, aux conspirateurs préparant l’assassinat de Hariri. Parmi les membres de cette conspiration, quatre gradés libanais de haut-rang qui croupissent aujourd’hui en prison, sur les conseils de Mehlis. (suite…)


[La Tribune de Genève – Jean-Noël Cuénod – 03/02/2009]

(…) Après les révélations de Pierre Péan, la question du remplacement de Bernard Kouchner va sans doute se poser. Déjà les milieux diplomatiques font circuler un nom pour le remplacer: le socialiste Hubert Védrine – ancien ministre des Affaires étrangères de Jospin pendant cinq ans et l’une des rares «pointures» internationales de la classe politique française.

Dès son arrivée à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait voulu faire d’Hubert Védrine son ministre d’ouverture. Mais le socialiste avait refusé, conscient que ce n’était pas sa diplomatie qu’il aurait dû mettre en œuvre, mais celle de Sarkozy.

Dès lors, si Védrine revient au Quai d’Orsay, la cohabitation avec le président sera des plus sportives, l’ancien ministre préférant la réalité du pouvoir à ses apparences, contrairement à Kouchner.

A moins que le président Nicolas Sarkozy ne délègue, au moins en partie, sa diplomatie à Hubert Védrine afin de se concentrer sur les défis économiques et sociaux intérieurs qui deviennent chaque jour plus brûlants.

http://www.tdg.ch/actu/monde/icone-kouchner-risque-brisee-2009-02-02


Antisémitisme et dévoiement : rappel des faits

[Article 11 – samedi 7 février 2009]

Il fallait quelqu’un pour le dire.

Et c’est le journaliste-éditorialiste Philippe Cohen qui s’en est chargé.

Volant au secours de Pierre Péant, avec lequel il a notamment rédigé La Face cachée du Monde.

Et invitant, en une efficace « supplique » publiée hier sur Marianne 2, ceux qui usent de l’accusation d’antisémitisme pour éviter des questions gênantes et discréditer leurs adversaires à davantage peser leurs mots et motiver leur argumentation.

Philippe Cohen livre ainsi une salutaire mise au point.

Dont voici un large extrait :

Et maintenant Bernard Kouchner. Honte à lui de s’être servi de la communauté juive comme d’un bouclier humain, au lieu de s’expliquer pour de bon sur son affairisme évident !

Que les bien–pensants des rédactions, tous les Aphatie, les Backmann, Jauvert (Nouvel Observateur ), les Bernard (Le Monde) de toutes les rédactions continuent à prétendre que demander des comptes ou contester le patriotisme de Kouchner rappelle Gringoire ou Je suis Partout, et alors, c’est sûr, nous verrons les vocations antisémites se lever à nouveau dans notre pays.

Qu’il continuent, ces idiots inutiles, gonflés de leurs ego de résistants de la 25e heure, à prétendre qu’évoquer la fortune d’une personnalité est antisémite ; qu’ils persistent à défendre les juifs de cette façon et alors là, oui, ils rendront un fier service à tous ceux qui veulent montrer que les juifs sont des intouchables ; qu’’ils’ s’abritent toujours derrière la Shoah pour spolier les Français ou trahir leur pays : qu’ils’ serrent les coudes et forment un bloc uni et solidaire.

Qu’ils dispensent Bernard Kouchner de vraiment répondre aux critiques émises à son endroit au prétexte qu’elles viennent d’un goy et concernent un juif, alors oui, ils auront suscité, stimulé, provoqué le risque de remontée d’un antisémitisme d’un type nouveau, d’un antisémitisme post-Shoah.

Au fond, l’affaire Péant-Kouchner pourrait être seulement anecdotique.

Et la défense d’un ministre choisissant de pointer l’antisémitisme supposé de celui qui l’accuse, coupable d’avoir utilisé le mot malodorant « cosmopolitisme » et de nourrir un désagréable ressentiment envers ceux qui n’aiment pas assez le drapeau cette défense-là pourrait en d’autres circonstances ne pas être fondamentale.

Mais voilà : la pratique s’est faite beaucoup trop régulière, le cas trop récurrent, pour qu’il ne soit pas évident que l’accusation d’antisémitisme est désormais devenue un procédé au service des lâches et des puissants.

(…)

Mais il faut aussi noter combien l’accusation d’antisémitisme a joué son rôle, celle de faire oublier les allégations de Pierre Péan.

Instrumentalisation que Benard Kouchner a habilement effectué.

Et énième épisode du dévoiement de la lutte contre l’antisémitisme, désormais d’abord utilisée pour discréditer un discours dérangeant et disqualifier son auteur.

Une évolution plus que regrettable : catastrophique.

Tant ceux qui croient pouvoir souffler sur les braises de la haine à leur profit ne font que susciter la résurgence du pire.

http://www.article11.info/spip/spip.php?article293


Faut-il rappeler que – accessoirement – que le mentor de Kouchner, Frank Wisner Junior, est le fils de Frank Wisner Senior, directeur de la CIA, artisan de la tentative de coup d’état anti-communiste en France en 1958 « Opération Résurection », co-fondateur et financeur du SAC avec Achille Peretti, employeur de Christine de Ganay…

… mais surtout que Frank Wisner Jr. (lui aussi employé de la CIA) est le beau-père du président français Nicolas Sarkozy, ayant épousé Christine de Ganay en 1977, qui avait été la deuxième épouse de Pal Sarkozy.  Le jeune Nicolas, très proche de sa belle mère et de son demi-frère et de sa demi-soeur, passera d’ailleurs régulièrement ses vacances au domicile des Wisner aux Etats-unis. Domicile où se réunissait toute la fine fleur des stratèges de la dominance états-unienne et des complots anticommunistes… tout cela crée des liens. Pour en savoir plus, lisez « Opération Sarkozy »

En tout cas, pour un mec de gauche, Kouchner a des fréquentations intéressantes…

[Artemisia – 07/02/2009]
C’est Frank Wisner Jr.*-  qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo –  qui avait insisté pour que Bernard K. soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

K. a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques.

On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est trans formé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteel (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.

Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard K., qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.

*Frank Wisner Jr., membre de la CIA, avait pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

Thierry Meyssan, journaliste

A propos d’Obama : Quand Barack Obama, avant son investiture, à peine un mois après avoir gagné l’élection, a annoncé, le 1er décembre 2008 qu’il laisserait Robert Gates encore un an à la tête du secrétariat à la Défense, les propos du journaliste Thierry Meyssan ont cessé de me paraître exagérés.

L’impression que j’avais eu a été complètement dissipée quand j’ai lu, stupéfait, que Robert Gates serait le seul membre du cabinet qui n’assisterait pas à la prestation de serment à Washington. Pourquoi ? Bush, en accord avec Obama, l’a désigné comme « administrateur », une formule qui en a fait le troisième homme dans la ligne de succession du pouvoir.

« Si l’on tue le président Obama et le vice-président Biden, Robert Gates assumera le Pouvoir », ont indiqué les agences de presse comme s’il s’agissait d’un détail anodin, habituel lors d’une passation de pouvoir à Washington.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, ça me hérisse. Thierry Meyssan aurait-il raison ? Obama est-il un président prisonnier de Robert Gates et de ses généraux ? Ont-ils déjà préparé son cercueil ? Ou devra-t-il leur obéir pour sauver sa peau ? Des exagérations ? Les prochains jours nous fourniront des éclaircissements…

Ernesto Villegas Poljak
Journaliste politique vénézuélien

http://www.artemisia-college.org/Barack_Obama___vers_l%E2%80%99invalidation__-00-03-01-0218-01.html


[Backchich – Xavier Monnier et Nicolas Beau – 07/02/2009]
Ministre des Factures étrangères, Bernard Kouchner se défend de tout mélange des genres entre son ancien boulot de consultant, sa casquette de ministre des Affaires étrangères et son toujours actuel statut de gérant de société. Son très subtil avocat, Georges Kiejman, explique qu’il n’existe aucune preuve « du fait que Kouchner, étant devenu ministre, aurait réalisé n’importe quel rapport pour le compte de n’importe que État étranger » Dont acte !

Amitié, quand tu nous tiens !
Mais Bakchich est en mesure de révéler que Kouchner, devenu ministre, a fait conclure au Quai d’Orsay un très gros contrat de santé publique au Kurdistan irakien au profit de ses proches amis. Et quel contrat ! Vingt-cinq jours de présence pour 275 466 euros, soit 1 150 11 000 Euros par jour, deux vingt fois plus que les tarifs conseillés par la Banque Mondiale (820 dollars, soit 630 euros). Le tout pour organiser une vague conférence en 2009, avec aux commandes un ancien de ses conseilllers à la Santé et ex patron de Médecins du Monde, Patrick Aeberhard.

Détail amusant, ce médecin a été nommé professeur à Paris VIII par l’ancien président de la fac et grand ami de Kouchner, Pierre Lunel. Lequel Lunel appartient aujourd’hui au cabinet du ministre, malgré l’instruction dont il fait l’objet au tribunal de Bobigny. Les soupçons de la justice portent sur le mélange des genres dont ce pote du ministre se serait rendu coupable à la tête de Paris VIII en organisant… de bien étranges missions médicales et culturelles.

Dans l’entourage de Kouchner, l’expertise médicale est devenue une seconde nature !

Echappées belles et… juteuses
À Erbil, capitale du Kurdistan irakien, se nouent apparemment de juteuses affaires. Îlot de tranquillité dans une zone en feu, cette jolie province est le passage obligé d’une bonne part du commerce entre l’Irak et son grand voisin turc. Voici une situation privilégiée et fort rentable, qu’il serait bien benêt de ne pas exploiter. Les Américains et les Russes exploitent le filon depuis des années.

L’ami Bernard n’est pas un perdreau de l’année à Erbil. L’ancien French Doctor y a posé sa mallette humanitaire en septembre 1974, pour dénoncer le le massacre des Kurdes par Saddam Hussein C’était il y a bien longtemps…

Le 2 juin dernier, le ministre est revenu au Kurdistan pour inaugurer l’antenne locale de l’ambassade de France en Irak. Le Quai d’Orsay ferme des postes partout à travers le monde ; mais Kouchner en ouvre en terre kurde et nomme comme consul son vieux pote Frédéric Tissot, lui aussi survivant de Médecins du monde. Et cette nomination vaut de l’or. Ce veinard de Tissot est nommé au tour extérieur avec rang de ministre plénipotentiaire, un statut équivalant à l’ambassadeur de France à Bagdad, le risque en moins. Soit plus de 20 000 euros par mois.

Une facture qui pèse lourd
Incorrigible, le ministre des Affaires étrangères n’a pu s’empêcher, durant son escale kurde, de proposer au gouvernement local une mission d’expertise en Santé publique. Après le Congo, le Niger, le Gabon… le Kurdistan. « C’était hallucinant, se rappelle un diplomate occidental qui a assité à la visite, le projet d’une mission sur la santé est le premier sujet, dont il a parlé avec Talabani (le Premier ministre kurde) et Yones (son ministre de la Santé) ».

Dès son retour à Paris, le ministre et son cabinet multiplient les notes pour que le projet se fasse vite. Le contrat transite par France Coopération Internationale (FCI), une agence officielle, et cela le plus normalement du monde. Ce qui l’est moins, c’est que le coût de la mission, presque 300 000 euros, est hors norme. Quant à la facture elle même, que Bakchich a consultée, elle tient en une modeste page aux intitulés vagues

Autre surprise, l’opération est entièrement à la charge des kurdes. De l’inédit, dans les contrats passés en matière coopération avec des pays étrangers. « Franchement, c’est une première », note un coopérant. (suite…)


[Backchich 110 – 07/02/2009]

Oublions, puisque la rancune est mauvaise conseillère, que Bakchich a publié les factures, en or massif, des prestations de Kouchner, et cela bien avant la sortie du livre de Pierre Péan… Pour se mettre en branle sur ce dossier Kouchner, les médias, frileux par un tel hiver, et les hommes politiques qui le sont tout autant, ont eu besoin de la caution d’un auteur qui a été l’hagiographe de Mitterrand avant d’être celui de Chirac… Bon.

Le grand intérêt de ce livre est d’indiquer que Kouchner a été flingué de l’intérieur même de l’Élysée. On ne citera pas de nom mais on sait que Guéant, le « Père Joseph » de Sarkozy, et Levitte, son conseiller en matière de politique étrangère, n’ont pas une passion pour le « french doctor », pas plus que Balladur dont le président de la République continue d’écouter le murmure.

Ainsi c’est un membre important de l’entourage de Sarkozy qui (sur ordre supérieur ?) a balancé cette information capitale : Bongo et Sassou ont protesté auprès du président de la France contre le comportement des employeurs de BK qui n’hésitaient pas à les relancer afin qu’ils honorent leurs factures, celles de leur ancien consultant devenu patron du Quai d’Orsay. Les employeurs s’étant eux-mêmes transformés en attaché de presse et ambassadeur auprès de ces mêmes Affaires étrangères. Pour ceux qui savent décrypter ce genre de signal, Sarkozy a bien lâché Kouchner

http://www.bakchich.info/article6681.html


Ce n’est pas un très gros sacrifice… depuis sa nomination, Kouchner n’a rien fait et n’a servi à rien. Aucun des dossiers majeurs de politique étrangère (infirmières bulgares, arche de zoé, tchad…)  n’est passé par lui. Il ne perd donc pas grand chose (mis à part ses émoluments) en démissionnant…

[CB Newsletter 04.03.08]
Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a estimé hier que la nomination de sa compagne Christine Ockrent à la direction de l’audiovisuel public extérieur était « un bon choix ». D’ailleurs, il trouve le choix tellement bon qu’il pourrait démissionner « s’il y avait conflit d’intérêt, je serai le premier à le reconnaître, je ne me mêlerai pas du tout d’audiovisuel extérieur, j’en fais le serment », a déclaré le ministre des Affaires étrangères à France Inter. Et le ministre des affaires étrangères d’ajouter : « Je ne vois pas pourquoi c’est toujours les femmes qui devraient démissionner ». « Je pense que ça se passera très bien », a-t-il affirmé. La nomination annoncée par l’Elysée de Mme Ockrent, 63 ans, a suscité une polémique, les syndicats de journalistes s’inquiétant « d’un conflit d’intérêt » et y voyant une menace pour la « crédibilité » de la nouvelle holding France Monde chapeautant France 24, RFI et TV5Monde.
En savoir plus :
http://www.cbnews.fr/articles/medias/kouchner-pret-a-demissionner-pour-ockrent


[Huffington Post – 21/01/2008 – Trad. Dominique Larchey-Wendling pour Contre Info]

« D’après des sources au sein de services de renseignement à Washington, le Vice Président a recommencé à exhorter Bush à agir contre l’Iran avant la fin de sa présidence. » Philip Giraldi.

Après la publication du rapport NIE 2007 des services de renseignements américains sur l’Iran qui affirme que Téhéran a arrêté son programme nucléaire depuis 2003, contredisant toutes les affirmations de plus en plus alarmistes de l’administration Bush, le monde entier a poussé un soupir de soulagement. L’Amérique ne se lancerait finalement pas dans une troisième guerre au Moyen Orient, avec tous les risques d’extension incontrôlable pouvant déboucher sur un embrasement généralisé.

Curieusement, ce n’est semble-t-il pas l’affirmation de l’arrêt du programme nucléaire militaire iranien qui a soulagé les chancelleries.

Philip Giraldi, un ancien agent de la CIA, qui s’est déjà distingué en 2005 pour avoir révélé les plans de Cheney de préparation d’une attaque nucléaire contre l’Iran, analyse l’évolution récente des discours et de Bush et dépeint une situation bien plus inquiétante.

Loin de l’avoir dissuadé d’attaquer l’Iran, le rapport NIE 2007 a surtout vexé Bush et l’a conforté dans ses certitudes guerrières. A en lire cet extrait d’un article du Monde, les va-t-guerre américains ont malheureusement aussi leurs relais en France : « La diplomatie piétine aussi parce que, ces dernières semaines, l’administration Bush, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, se sont consacrés à réparer les dégâts causés par le rapport des agences de renseignement américaines, publié le 3 décembre 2007. »

Dominique Larchey-Wendling

Le retour de Dick Cheney

par Philip Giraldi, Huffington Post, 21 janvier 2008

Il y a là une forme d’ironie toute particulière : les rencontres qui sont ostensiblement dédiées à la cause de la paix sont fréquemment utilisées pour préparer la guerre. La visite que le président George W. Bush vient de terminer au Moyen Orient en est un exemple précis. L’objectif affiché de pousser les Palestiniens et les Israéliens à faire la paix a rapidement été dilué dans un agenda plus vaste de confrontation avec l’Iran devenant le point d’orgue des rencontres avec les amis Arabes de l’Amérique lors des étapes en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes qui ont suivit les trois jours passés en Israël. L’agenda de Bush visait les alliés présumés de l’Iran dans la région, tout particulièrement la Syrie, le Hezbollah et le Hamas ; ils ont tous été critiqués pendant et après cette tournée.

Depuis son retour à Washington, les attaques verbales contre l’Iran et la dénonciation de ses prétendues « ingérences » dans le golfe Persique ont continué de plus belle. La révélation de nombreux aspects de « l’incident du détroit d’Ormuz » du 6 janvier qui montrent qu’il s’agissait d’une histoire largement fabriquée par le Pentagone n’a pas diminué la fureur contre Téhéran de l’administration et des candidats à la présidence du parti républicain, l’un d’entre eux ayant même suggéré que si les iraniens s’étaient approché un peu plus des navires US, il les aurait envoyé directement au paradis comme martyrs afin qu’ils puissent essayer les vierges qui leur ont été promises.

Certaines de mes sources à Washington pensent que lorsqu’il était en Israël, Bush a donné son feu vert au premier ministre Ehud Olmert et à l’autorité Palestinienne pour attaquer et détruire le Hamas dans la bande de Gaza, en utilisant tous les moyens nécessaires. Israël n’avait guère besoin d’encouragement et a seulement été restreinte dans son action parce qu’il craignait qu’un nombre important de victimes civiles ne vienne ternir son image publique. En outre, Mahmoud Abbas, le président de l’autorité Palestinienne, était lui aussi heureux de pouvoir se débarrasser du Hamas, d’autant plus qu’il était parfaitement conscient d’être dans l’incapacité de résoudre ce problème avec ses propres moyens. Il en résulte une série de frappes aériennes israéliennes majeures sur Gaza qui ont tué vingt sept palestiniens dans les dix derniers jours ; bon nombre d’entre eux étaient des civils. En novembre, après la conférence de paix d’Annapolis, il y eut également une escalade similaire pendant laquelle trente deux palestiniens ont été tués par les israéliens. Aucun signe ne montre que l’accumulation des cadavres n’ait affaibli le Hamas d’une quelconque manière.

La suite…. (suite…)


Rallié à un candidat qui avait critiqué la poignée de main entre Chirac et Poutine, le philosophe laisse transparaître son amertume : il est au bord de la rupture avec Sarkozy.

Note de Betapolitique : après Finkielkraut, c’est Gluscksman qui déchante. Ces messieurs qui font profession de philosophie devraient quand même faire l’effort de lire les discours de leurs candidats préférés, de regarder leurs actes passés, au lieu de se contenter de soutenir celui qui les a le plus souvent appelés sur leur téléphone portable. Ils devraient peut-être aussi apprendre à ne parler que de ce en quoi ils sont compétents. On espère qu’il y a quand même des sujets qu’ils travaillent…

Marianne :
C’est l’histoire d’un amour déçu. Celle d’un intellectuel de la gauche humaniste anti-totalitaire qui, séduit par les beaux discours d’un candidat de la droite se rallia à son camp. Devenu président, le candidat qui avait promis de ne jamais tomber dans les bras d’un dictateur leur fit la cour à tous. L’intellectuel de gauche s’en trouva fort dépourvu quand la bise à Poutine fut venue.

Il est des chemins politiques tortueux. Passer du col Mao au fan club de Nicolas Sarkozy en est un. En ce qui concerne André Glucksmann, la transition ne s’est certes pas faite en un jour, elle n’en fut pas moins, sans doute, précipitée. Et si l’ancien nouveau philosophe n’est pas forcément passé par la case « Rotary », les symptômes de sa conversion apparurent bien avant l’élection présidentielle de 2007.

Dès la fin des années 1980, André Glucksmann a commencé à promouvoir un atlantisme fondé sur l’anti-totalitarisme et les droits de l’homme. Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il adhérât au discours de campagne de Nicolas Sarkozy qui promettait de ne jamais aller serrer la main d’un dictateur comme Vladimir Poutine.

Devenus en six mois des « amis de trente ans », les deux chefs d’Etat se tombent désormais régulièrement et chaleureusement dans les bras. L’invitation dans la datcha du Tsar ne saurait tarder. Et peut-être même qu’entre deux signatures de contrats gazo-pétrolifères Sarkozy se mettra à la Vodka…Realpolitik quand tu nous tiens.

« Complice d’aucune dictature » En janvier 2007, dans une tribune publiée dans Le Monde, où il annonçait son ralliement au candidat de l’UMP, fondé essentiellement sur les questions internationales, André Glucksmann citait Nicolas Sarkozy : « Je ne crois pas à ce qu’on appelle la Realpolitik qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner un seul contrat. Je n’accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie, parce que 250 000 Tchétchènes morts ou persécutés ce n’est pas un détail de l’histoire du monde. Parce que le général de Gaulle a voulu la liberté pour tous les peuples et la liberté, ça vaut aussi pour eux… Le silence est complice et je ne veux être complice d’aucune dictature »

Le discours est beau, trop évidemment pour être sincère. Car, entre temps, le candidat de l’UMP a fait du chemin… jusqu’au Kremlin en passant, c’est à noter, par Pékin et Tripoli. Ainsi Nicolas Sarkozy s’est empressé de féliciter Vladimir Poutine pour sa victoire écrasante aux élections législatives russes. Un scrutin entaché de nombreuses fraudes, parfois jusqu’à la caricature avec une participation de 100% en Tchétchénie où Poutine aurait recueilli 99% des suffrages…

Le plus étonnant est encore qu’André Glucksmann, ancien Mao, donc tacticien s’il en est, ait cru un instant que Nicolas Sarkozy ne passe, un jour, du discours aux actes. Redoutable rhéteur, le président de la République est d’abord un sophiste qui adapte son discours à son interlocuteur du moment jusqu’à l’attirer dans sa toile. Le reste importe peu. Le pragmatisme l’emporte toujours.

« Désillusion définitive » :  Dans un entretien accordé au Corriere della Serra le philosophe ne cache pas sa déception et espère qu’elle ne sera pas définitive : « Je ne comprends pas l’attitude de Nicolas Sarkozy mais les réactions timides de l’Occident annonçaient déjà un Poutine triomphant. L’Europe doit se secouer pour affronter un président terrorisé à l’idée de perdre le pouvoir. Sarkozy, comme presque tous les leaders européens et américains depuis quelques années, Clinton compris, s’est trompé. J’espère qu’il pourra revenir sur ses positions »

André Glucksmann avait « rêvé un temps d’un ticket Kouchner-Sarkozy ». Il est des rêves qui ne devraient jamais se réaliser. Le réveil est brutal. Installé, le binôme ne fait pas que des merveilles. On le sait, la réalité n’est jamais aussi belle que le conte de fées.

Transparent plus qu’à son tour, le chef de la diplomatie française (c’est bien lui…), humaniste devant l’Eternel mais pas devant Sarkozy, semble bien résolu à avaler toutes les couleuvres qu’on saura lui présenter aimablement pour conserver une place sur la photo. Le socialiste préféré de la droite française, muet sur la dérive poutinienne, prêt à tout pour jouer les premiers rôles et désormais réduit à celui de figurant, donne quotidiennement un exemple édifiant de ce qu’est l’ouverture à tous les vents : un courant d’air…

http://www.marianne2.fr/Glucksmann-Sarkozy-s-est-trompe-!_a81763.html


[Des bassines et du zèle – 06/12/2007]

D’après l’article de Bruce Dixon ci-dessous, l’opération » Sauver le Darfour » serait téléguidée par les intérêts de groupes privés qui veulent une intervention militaire US pour s’abattre sur la région pour avoir la haute main sur les ressources du pays – dont le pétrole.

Oh? j’ai du mal à y croire. C’est tout sauf habituel.

Cet article , publié le 29 novembre 2007, est paru sous le titre original « Ten Reasons to Suspect ‘Save Darfur is a PR Scam » dans Alternet, site qui l’a lui-même pioché dans Black Agenda Report

Un document loin des thèses qu’on nous expose dans les médias. Un document qui fait réfléchir.

Dix raisons de soupçonner que « Sauver le Darfour » est une arnaque de relations publiques.
Alors que le lobby « Sauver le Darfour  » monte en puissance, voici dix raisons d’être plus circonspect vis-à-vis de cette mission censée être humanitaire.
La fabrication régulière et l’entretien constant de fausses réalités au service de l’empire américain sont les activités essentielles de la profession de relations publiques et des grands médias.
Qu’il s’agisse de fausses informations sur des remèdes miracles et sur l’effet bénéfique de produits chimiques toxiques, de commentateurs et de journalistes payés pour disserter sur les avantages de la loi « No Child Left Behind« , de stars de Hollywood préconisant une intervention militaire pour sauver les orphelins d’Afrique, ou de campagnes de propagande habiles qui se servent des méthodes de marketing viral pour toucher les étudiants, les bloggeurs, les cultes et les citoyens ordinaires, on a intérêt à gratter sous la surface.

Parmi les toutes dernières fausses vérités infligées aux Américains, on a la présentation simpliste d’un génocide Arabes contre Noirs, et la solution proposée : une intervention musclée soutenue ou dirigée par les Etats-Unis au Soudan occidental.
Le lobby « Sauver le Darfour » (et la coalition « Sauver le Darfour ») fait actuellement l’objet d’une grande attention: qui sont ses fondateurs, quel est l’état de ses finances, quelles sont ses méthodes, ses motivations et sa sincérité.
Afin de faire avancer la recherche, nous présentons ici dix raisons de soupçonner que cette campagne de « Sauver le Darfour » est une arnaque de relations publiques servant à justifier une intervention américaine en Afrique.

http://blog.emceebeulogue.fr/post/2007/12/04/DARFOUR%3A-les-enjeux-de-vilains


Le plus intéressant de cet article est la phrase de Breteau : « Faire du Darfour une priorité… »

Quand on sait à quel point le Darfour est exploité par la manipulation néo-con pour affaiblir l’Europe et s’emparer des réserves pétrolières dans la région (notamment à travers le lobbying de Powell et de la Fondation Baker), il ne serait pas surprenant que Kouchner et ses amis néo-cons français aient voulu – en laissant faire les guignols de l’Arche de Zoé – monter une petite opération de communication au bénéfice de leurs amis à Washington :

Les « bons blancs » Occidentaux qui s’en vont sauver de la « barbarie islamiste » de pauvres petits noirs tous mignons…. voilà qui aurait fait une jolie couverture de Paris Match pour renforcer chez les français l’idée de guerre des civilisations et nous pousser un peu plus dans le camp des faucons US…

[Le Canard enchaîné – 14/11/2007]
La très inhabituelle discrétion de Kouchner sur l’équipée de l’Arche de Zoé s’explique peut-être par cette embarrassante lettre datée du 13 juillet et adressée à Laurent Contini, son conseiller pour l’Afrique.

Eric Breteau, le président de l’Arche de Zoé, y remercie son « cher Laurent» de « l’excellent accueil» qu’il a reçu au Quai d’Orsay le 4 juillet. Dans ce courrier, Breteau parle clairement d’une »opération d’évacuation des orphelins du Darfour » pour laquelle il promet – pieux mensonge – « un cadre strictement légal ».

Plus loin on comprend que le ministère émet des réserves, mais Breteau y répond par avance: « Comme évoqué lors de notre entretien, nous avons pleinement conscience des possibles répercussions de cette opération humanitaire ( … ). Faire du Darfour une priorité reste l’objectif partagé par le ministère que vous représentez et notre organisation humanitaire. » (suite…)


Tout comme lors de l’affaire des infirmières bulgares, une question se pose : quelqu’un a-t’il vu Bernard Kouchner ces dernières semaines ? Il est payé à quoi faire, au juste ?

[Le Canard Enchâiné – 31/07/2007]
Sur le petit aéroport de Vatry, dans la Marne, jeudi matin 25 octobre, des journalistes de TF 1, de France 2 ainsi que d’Europe 1 battent la semelle. Tout le monde attend l’atterrissage du Boeing qui ramène les pauvres petits orphelins du Darfour que de gentils Français ont sauvés d’une mort certaine. On connaît la suite.

Selon l’Unicef et la CroixRouge, beaucoup de gamins n’étaient pas du Darfour mais de petits Tchadiens déplacés, ils n’étaient pas non plus tous orphelins, Et les familles qui avaient mis entre 2 600 et 6 000 euros sur la table n’en croient pas leurs oreilles.

Sarko a condamné, Rama Yade aussi. Les hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay, quant à eux, s’arrachent les cheveux. « On voudrait comprendre comment on a pu se faire avoir à ce point-là! « , se défendent-ils contre l’accusation de n’avoir pas tout fait pour neutraliser les apprentis humanitaires de l’Arche de Zoé.

Comment une structure qui n’a pas l’habilitation délivrée par l’Autorité centrale pour l’adoption, émanation des Affaires étrangères, a-t-elle pu a ce point abuser des diplomates? Mieux, comment les dirigeants de cette association avançant masquée sous le nom de Children Rescue ont-ils pu emprunter au Tchad les avions de l’armée française entre N’Djamena et Abéché comme on prend l’autobus ?

Le ministère des Affaires étrangères a été très compréhensif. Bien que n’ayant pas la fameuse accréditation, et proche d’une autre association, Sauvez le Darfour, l’Arche de Zoé a été reçue à plusieurs reprises au Quai d’Orsay. La première fois, on explique à ses dirigeants qu’il y a des procédures à respecter. Comme ils ont l’air de s’entêter, après un deuxième rendez-vous, le 9 juillet, le procureur de la République est saisi pour « exercice d’activité illégale d’intermédiaire en vue d’adoption « .

Il n’est alors plus question que de ramener des enfants. Et Rama Yade, bien crédule et trop patiente, de leur dire une troisième fois qu’on ne peut pas faire n’importe quoi. Au même moment, le Quai d’Orsay affirme avoir alerté les Soudanais et même la police tchadienne. Mais jamais il n’a été donné l’ordre – et surtout pas écrit aux chevaliers blancs de tout arrêter. « On n’est pas chargés de fliquer les ONG. La justice était sur le coup. On ne pensait pas qu’ils insisteraient », lâche un diplomate dépité. Et pourtant, à 4 000 kilomètres de là, Children Rescue a déjà débarqué à Abéché avec un projet affiché: la mise en place d’un centre médico-social à proximité d’un camp. On le sait maintenant, Zoé et Children Rescue, c’étaient les mêmes.

Les autorités, là encore, plaident non coupables: il est passé à Abéché 75 associations en six mois. Précision, est baptisé ONG qui le décrète. Il n’existe pas, en France, de statut juridique particulier. N’importe quelle association 1901 ou fondation peut revendiquer l’appellation. L’ambassade de France à N’Djamena, qui donne l’autorisation pour le transport des humanitaires, n’y a donc vu que du feu. Et les fausses barbes de la DGSE qui sont là-bas chez elles depuis quarante ans n’ont rien remarqué non plus. «Comment vouliez-vous qu’on fasse le rapprochement?», s’égosillent à Paris les porte-parole du Quai et de la Défense. Encore bravo !


« Ces jaunes » ne laisseront pas de traces importantes, la gauche s’en remettra »

 

 [Libération – 19/10/2007]

Gérard Filoche, inspecteur du travail à Paris, animateur du courant gauche socialiste au PS, a répondu aux questions des Libénautes.

Renée: la question n’est-elle pas plutôt de savoir si ces gens qui ont accepté de collaborer avec la droite, ne sont tout simplement pas des gens de droite ou du moins des gens qui sont passés à droite?
Gérard Filoche: Ce sont des gens qui étaient de gauche formellement, et qui ont effectivement franchi un fossé. Pour aller rejoindre ceux qui sont au gouvernement, c’est-à-dire l’état major qui mène une guerre sociale contre une immense majorité des salariés et des pauvres de ce pays. Sarkozy le dit lui même, il veut remettre en cause se qu’est la France depuis soixante ans. Et Denis Kessler, un ponte du Medeff le confirme en expliquant qu’il s’agit de détruire tout ce qu’a fait le Conseil national de la résistance, en 1945.

Sekwazprod: l’ouverture se fait sur les idées, ensuite sur les personnes. Quelles sont les idées fortes des ministres venant de la gauche?
Aucune. L’ouverture c’est du débauchage d’un côté, de la trahison de l’autre. On a entendu aucune idée de la part de ceux qui ont changé de camp, sauf de l’un d’entre eux: Kouchner et c’est sur la guerre. Celui-là est un belliciste. Il cherche noise à la Chine au Darfour. Il décide tout seul qu’il faut changer le Président en Irak. Il augmente les troupes en Afghanistan et il est pour étendre la guerre de Bush au Moyen Orient. Celui-là, c’est l’ouverture à la guerre mondiale, Sarkozy l’a bien choisi.

Sekwazprod: pour ma part, je pense qu’il n’y a aucune idée forte mais plutôt « complaisance », « carrière personnelle », êtes-vous d’accord avec cela?
Oui, parce que quand j’étudie au cas par cas, vu qu’il n’y a pas d’idées, il faut bien chercher l’explication pour beaucoup derrière la corruption et le clinquant du pouvoir.

Sekwazprod: par ailleurs, ne pensez-vous pas que les municipales, quoi qu’on en dise, vont être cruciales?
Oui, elles seront très importantes, si on réussi à cette occasion à déstabiliser l’actuel omniprésident. Ce sera une élection très politique, et c’est pour cela que la gauche doit y mettre toutes ses forces en s’unissant partout où que ce sera possible, dès le premier tour. Ce n’est pas le moment de faire des concurrence à gauche où de se « compter » pour des questions subalternes. C’est le moment de reconstruire au maximum une gauche unie, qui nous a fait tant défaut, lors des élections passées.

Comaloga: pour moi les ministres qui sont passés chez Sarkozy renient non seulement leurs convictions, mais celles des gens authentiquement de gauche et les combats passés…
La gauche s’en remettra. Ces « jaunes », ne laisseront pas de traces importantes. Mais vous avez raison il faut des idées fortes, si François Hollande avait choisi le non, en 2004 et 2005, il serait sûrement Président de la République, à l’heure qu’il est. Ce fut un mauvais choix, qui a divisé la gauche. Encore aujourd’hui, le mini traité de Sarkozy, tente de faire repasser en contre bande le même TCE. Il faut s’y opposer aujourd’hui, comme hier. Il faut demander un référendum pour ne pas que l’opinion des français soit volée. Il faut dire non pour que l’Europe soit sociale, et non pas libérale. Le libéralisme aujourd’hui mène une guerre terrible pour augmenter les profits, réduire les salaires, les protections sociales. Il faut une gauche qui soit aussi fidèle aux travailleurs, que la droite est fidèle au patronat.

Nini: ne pensez-vous pas que cette « ouverture » à gauche va bientôt prendre fin? et que tous ces ministres vont être « renvoyés » dès le prochain remaniement?
Probablement. Ils se comportent comme des valets séduits par l’omniprésident, l’omniprésident les traitera comme tels.

http://www.liberation.fr/interactif/chats_home/chats/chat_actu/285515.FR.php?rss=true 


Préparation de la guerre contre l’Iran : Opération « essaim de feu »

[par le Général Fabio Mini – directeur de l’Académie militaire italienne (1996-98), puis commandant-en-chef de la KFOR (2002-03)]

La guerre contre l’Iran est une absurdité, mais à force d’accuser Téhéran de fabriquer la bombe et de se préparer à une opération préventive, le système finira par la concrétiser, déplore le général Fabio Mini. Selon les plans actuels, elle ne sera pas comparable aux conflits précédents, mais expérimentera la théorie de l’attaque en essaim, remise au goût du jour par les stratéges de la Rand Corporation.

Ceux qui pensaient que le feu vert à l’attaque israélo-US contre l’Iran serait venu du Congrès des États-Unis étaient dans l’erreur. Comme étaient dans l’erreur ceux qui pensaient qu’un président Bush frustré par le chaos irakien, par la situation en Afghanistan et par les pressions du lobby militaro-industriel aurait fini par décider seul. C’est grâce aux déclarations du nouveau ministre français des Affaires étrangères que l’attaque contre l’Iran aura lieu. Dans ces années de menaces et de contre-menaces, d’excuses et de prétextes pour faire la guerre, les seuls propos « révélateurs » jamais formulés jusqu’ici sont ceux contenus dans la phrase laconique en français : « nous devons nous préparer au pire ». Beaucoup l’ont prise comme une gaffe, d’autres y ont vu une provocation fanfaronne, d’autres encore l’ont considérée comme une incitation, et d’autres, enfin, comme une résignation devant un événement inéluctable. Cette phrase contient peut-être bien tout cela, mais l’essence profonde des propos de Bernard Kouchner est tout autre.

http://www.voltairenet.org/article152051.html


Vous noterez le silence pesant de Kouchner, Powell, Bruckner et consorts… mais il est vrai que le Congo fait partie de nos « amis », qu’ils nous achètent des armes et qu’ils font partie de la « nouvelle stratégie africaine » des Etats-unis. Alors Kabila et Kagame peuvent faire ce qu’ils veulent…

Le Congo dévasté par une « épidémie de viols »

[Le Monde – Checklist 09/10/2007]

« Nous ne savons pas pourquoi ces viols sadiques ont lieu, explique le Dr. Mukwege, qui travaille dans la province du Sud-Kivu, à l’épicentre de l’épidémie de violes du Congo. « Mais une chose est claire, leur objectif est de détruire les femmes. »

« 40 mineures violées chaque mois à Kisangani », titre Le Potentiel (http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=53423&id_edition=4146).

Le NYT (http://www.nytimes.com/2007/10/07/world/africa/07congo.html), lui, parle d’une véritable « épidémie de viols » au Congo, et reprend le chiffre onusien de 27 000 agressions sexuelles perpétrées, en 2006, rien que dans la province du Sud-Kivu.

Dans la ville de Shabunda, 70 % des femmes ont été agressées. Nombre d’entre elles ont aussi été martyrisées avec des bâtons, ou encore des baïonnettes, avec destruction de leurs systèmes digestifs et génitaux. L’impunité dont bénéficie les agresseurs est d’autant plus flagrante que nombre d’entre eux font partie des troupes militaires régulières, ou des rebelles qui contrôlent certaines régions. D’autres, des rastas ayant fui le Rwanda après y avoir massacré des Tutsis, se cachent dans la forêt et sortent pour violer des femmes ou brûler des bébés.

Mais on dénombre aussi beaucoup de cas où les femmes sont violées, ou tuées, par leurs propres maris. Sous la pression internationale, la RDC a réactivé cette année les unités qui étaient chargées de la protection de l’enfance.


Ce qui est extraordinaire avec Bernard Kouchner, pour nous qui le fréquentons depuis la tendre époque de l’UEC, c’est son inaltérable mégalomanie.

Dans sa vie, Kouchner a probablement plus souvent entendu le « pop » d’une bouteille de champagne que le « pan » d’un fusil… c’est comme pour le sac de riz. Il en a porte UN SEUL de toute sa vie, mais il y avait les caméras de télé, alors….

40 ans sous les bombesLe ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner est revenu, jeudi 4 octobre, devant l’Association de la presse diplomatique française, sur ses propos controversés sur l’Iran, en soulignant qu’« on pouvait se cacher derrière les mots », mais que « quand on évoque les bombardement sur un pays, en gros, ça s’appelle la guerre ».

« Si vous voulez qu’on se cache derrière les mots on peut dire ‘kinetic action' », a développé Bernard Kouchner, en référence à un terme souvent utilisé par le président américain, George W. Bush. « On peut dire aussi : conflit de haute intensité. On peut dire également : l’acmé de la crise », a déclaré M. Kouchner.

« J’ai dit le mot ‘guerre’, je ne le ferai plus jamais, pourtant je connais un peu ce dont je parle, plus que vous tous réunis : j’ai passé quarante ans sous les bombes et sous les balles« , a lancé M. Kouchner aux journalistes.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-963197@51-677013,0.html


KOUCHNER , GLUCKSMAN , MEMBRES DU P.N.A.C – The Project for the New American Century

PNAC

[Blog Les Dessous de l’Actualité Mondiale – Juin 2007]

On savait que ces deux là avec Sarkozy n’étaient rien que des carpettes de Bush et de ses NeoCons Sionistes mais on ne savait pas que leur engagement allait bien plus loin et que leur nom figure au bas de cette liste obscène en tant que Membres du PNAC , The Project for the New American Century, ce complot contre les peuples visant à la domination mondiale des USA sous la houlette des neocons-sionistes Etatuniens .

http://eldib.wordpress.com/


En 2002, la compagnie pétrolière TOTAL, accusée par des anciens prisoniers politiques birmans de faire travailler des bagnards sur son chantier de pipeline en Birmanie, avait demandé à Bernard Kouchner de rédiger un rapport pour la dédouaner. Kouchner avait vendu sa réputation pour la maigre somme de 25 000 Euros et avait affirmé n’avoir rien vu en Birmanie… (cf article de Maxime Vivas plus bas)

Notre ministre guerrier est donc l’homme qu’il faut pour aller négocier avec la junte de Rangoun… ou bien leur vendre une centrale nucléaire et des flash-ball.

A Rangoun, la répression militaire s’accentue
[Le Monde 26/09/2007]
Alors que le couvre-feu a été décrété pour la nuit dernière par la junte militaire birmane, des centaines de policiers et soldats ont été déployés près des temples et monastères de Rangoun. Des policiers, qui ont dressé des barbelés et fermé l’accès à la pagode Shwedagon, ont chargé des manifestants, composés d’étudiants et de moines. Plus tôt, Zaganar, le plus célèbre des acteurs du pays, et Win Naing, politicien modéré, ont été arrêtés chez eux. Tandis qu’Amnesty International a demandé l’envoi « immédiat » d’une mission du Conseil de sécurité de l’ONU, Bush, qui a appelé à cesser le « règne de la peur », a annoncé de nouvelles sanctions économiques contre le régime militaire.

(suite…)


[Les Indigènes de la République – 20 septembre 2007]
La liste des transfuges du PS au parti de Sarkozy semble devoir s’allonger. Ce serait déjà un secret de Polichinelle dans les cénacles politiques et le marais médiatique, Julien Dray, le fondateur de SOS-Racisme et membre éminent du Parti socialiste, s’apprêterait en effet à rejoindre le gouvernement lors d’un remaniement ministériel qui pourrait avoir lieu en janvier prochain.

Il ne lui resterait que sa brosse à dent à glisser dans sa valise Gucci pour se transporter de la rue Solférino au siège du ministère qui lui serait concédé.

On ignore encore de quel département il héritera, si cette information se confirmait, mais à notre humble avis on pourrait lui donner la charge d’un « ministère de la Reconquête des territoires perdus de la République » qui travaillerait en étroite association avec le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Seul problème, il est vrai, son amie de toujours et ex-présidente de Ni Pute Ni Soumise a déjà la responsabilité de ce dossier au sein du gouvernement. On pourrait, pour résoudre la question, nommer celle-ci a la tête d’un secrétariat d’Etat à la Glandouille.

Ah, pour conclure, nous trouvons parfaitement injuste que Malek Boutih, qui attend depuis si longtemps, ne soit pas déjà ministre !

http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article1014


Le Canard Enchaîné révèle dans son édition du 16 mai que le CRIF est intervenu directement auprès de Sarkozy pour exiger que Hubert Védrine, dont le nom avait été avancé, ne soit pas nommé au ministère des Affaires Etrangères. Le message est bien passé. Tellement bien que Kouchner s’aligne à 100% sur la ligne des faucons israéliens et se fait dicter ses réponses par Tzipi Livni…

« L’ennemi d’Israël

[Canard Enchaîné du mercredi 16 mai 2007]
Dès que les dirigeants du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) ont appris ce projet du nouveau chef de l’Etat, Roger Cukierman, président sortant du Crif, a appelé au téléphone Claude Guéant pour une violente mise en garde.

« On a eu une réunion au Crif, aujourd’hui, et la rumeur d’une nomination de Védrine aux affaires étrangères a circulé. Cela a provoqué la panique parce que, pour nous, Védrine est pire que les anti-israéliens habituels du Quai d’Orsay. »

Un peu plus tard, Cukierman a joint directement Sarkozy et lui a dit que la communauté juive prendrait la nomination de Védrine comme un « casus belli ».

Il faut le comprendre : Cukierman et ses amis avaient fait campagne pour Sarko en expliquant que la victoire de Ségolène provoquerait le retour de Védrine au Quai ! « 

 


A quoi sert Kouchner s’il est au courant de rien et se fait souffler ses réponses par la ministre des affaires étrangères israélienne ? Virons-le et embauchons carrément Tzipi Livni…

[Associated Press / NouvelObs – 12/09/2007]
Lors d’une conférence de presse commune avec son homologue israélienne Tzipi Livni à Jérusalem, il a précisé que les pourparlers entre Ehoud Olmert et Mahmoud Abbas allaient dans le bon sens.

Quand un journaliste israélien a interrogé Bernard Kouchner sur les plaintes de la Syrie selon lesquelles un avion de la chasse israélienne avait pénétré son espace aérien la semaine dernière, Tzipi Livni a été vue en train de griffonner un message et de le transmettre au ministre français. Bernard Kouchner a affirmé qu’il n’était pas au courant de cette affaire.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20070912.OBS4502/kouchner_confiantpour_la_paix_au_procheorient.html


[Marianne – 17/09/2007]
Emmanuel Todd vient de publier, avec Youssef Courbage, un ouvrage, Le rendez-vous des civilisations (1), qui tord le cou à la thèse du choc des civilisations. Pour ces deux démographes, la montée de l’islam radical n’est que l’un des signes, nombreux, de la modernisation du monde musulman dont l’aspect démographique est d’ailleurs le plus éclatant. Les sociétés du monde musulman sont entrées dans une transition démographique qui voit progresser l’alphabétisation des hommes puis des femmes, avant que le nombre d’enfants par femme se rapproche de celui de l’occident. Tout cela évoque selon eux une montée de l’individualisme dans ces sociétés. L’analyse démographique les conduit ainsi à rejeter l’idée d’une différence de nature entre les sociétés anciennement chrétiennes et les sociétés musulmanes.

Que penser de la déclaration musclée de Bernard Kouchner sur l’Iran?

Emmanuel Todd : Son intervention ravive une interrogation personnelle qui date de la guerre d’Irak, où il s’était déjà prononcé en faveur de l’intervention américaine : quelle peut être la psychologie d’un médecin qui manifeste une préférence stable pour la guerre ? Nous passons trop vite de Médecins du monde à « Militaires sans frontières ». Plus sérieusement Bernard Kouchner n’a fait qu’exprimer maladroitement la ligne Sarkozy, qui de fait est la ligne de Washington. Avant la présidentielle, j’avais suggéré que les Américains attendaient l’élection de Nicolas Sarkozy pour s’attaquer à l’Iran.
(suite…)


Depuis une semaine, tous les forums, blogs et mailing-list que je modère sont envahis de messages à propos d’une pétition pour sauver deux personnes condamnées à la lapidation en Iran. Ces messages, envoyés sous des identités différentes (et souvent par des pseudos aux adresses fausses) nous expliquent que :

Un homme et une femme auraient du être lapidés jeudi (le 21 juin
dernier) à Qazvine. La femme qui aurait du être victime de cette
sauvagerie est incarcérée depuis 11 ans. Les fosses dans lesquelles
les deux victimes auraient du être enfouies jusqu’à la poitrine
avaient été creusées et les amas de pierres qui auraient du mettre
fin à la vie des deux victimes avaient été transportés sur les lieux.
Tout était donc prêt pour une nouvelle scène d’horreur en Iran.

Si la cause apparente défendue par ces organisations « de défense des droits de l’homme en Iran » est honorable (la lapidation est un acte barbare), je me permets néanmoins de faire remarquer que les organisateurs de cette campagne d’opinion ne sont pas honnêtes et que leurs messages relèvent de la manipulation de l’opinion.

Lutter pour les droits de l’homme, oui, servir de marche-pied aux rèves de « remodelage du Moyen-Orient » des néoconservateurs à Washington (USA), non !

Il s’agit d’une campagne concertée (le même message, traduit en plusieurs langues, envoyé sous des pseudos différentes, est relayé sur quasiment tous les forums ouverts ainsi que sur les blogs) en vue de créer un « buzz » dans l’opinion et nous préparer psychologiquement à la prochaine attaque militaire contre l’Iran.

Quand les bombes tomberont sur l’Iran, notre capacité d’indignation sera émoussée, nous nous dirons « Bon, c’est pas bien de bombarder et de tuer des civils, mais c’est de leur faute, ils l’avaient bien cherché »…

C’est exactement ce qui s’était déjà passé pour la Serbie et pour l’Irak. Une campagne médiatique savamment orchestrée par des cabinets de comm’ – et relayées par des personnes de bonne foi, ce qui donnait encore plus de poids à l’argument, nous avait convaincus que « une barbarie est entrain de se produire » et qu’il fallait bien « éliminer ces méchants » en leur déversant des tonnes de bombes sur la tête. Tant au Kosovo qu’en Irak, il s’était avéré ensuite que les choses étaient bien différentes de ce que la presse avait voulu nous faire croire.

Aujourd’hui nous avons au Ministère des Affaires Etrangères de la France un ministre, Bernard Kouchner, qui avait à l’époque dirigé la campagne de manipulation médiatique sur le Kosovo et ensuite approuvé l’invasion de l’Irak par les forces américano-anglaises en reprenant les arguments dictés par la propagande de la Maison Blanche…. Ce n’est pas vraiment la personne idéale pour garder la tête froide face à ceux qui nous poussent à bombarder l’Iran.

Il est donc important de garder à l’esprit que le site..
http://www.sauvelemonde.com/nous.htm

Est une création des mêmes auteurs que :
http://www.helpliberte.com/insurrection.htm
http://www.ncr-iran.info/fr/index.php
http://www.csdhi.org
http://www.iranmanif.org
http://www.iranfocus.com/french/modules/news/index.php

La totalité de ces sites sont crées et financés par des organisations dépendantes de la NED (National Endowment for Democracy), qui n’est qu’un paravent de la CIA aux Etats-unis, au service des projets impérialistes. Voir à ce sujet : « La NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique » (sur le site du Réseau Voltaire).

Luttons pour les droits de l’homme, mais gardons nos yeux ouverts et méfions nous des manipulateurs qui cherchent à nous embrigader dans leurs projets prédateurs.

Les petits mensonges de George W. Bush et de Colin Powell (souvenez vous des « preuves » brandies à la télévision, devant l’assemblée générale de l’ONU) ont coûté la vie à près d’un millions d’Irakiens et plongé ce pays dans un chaos infernal…  Ne laissons pas la chose se reproduire avec l’Iran, la Syrie et le Liban

Grégoire Seither


Dans la nuit du 15 mars 2006, à Abu-Sifa (Isahaqi) une unité « anti-terroriste » de la US Army a froidement menotté puis massacré une famille entière. A ce jour, l’armée des Etats-unis continue à nier et il est probable que jamais personne ne sera jugé pour avoir tué des enfants entre 6 mois et 5 ans… étonnez vous ensuite que la guerilla recrute à guichets fermés !

Et pendant ce temps là, notre nouveau ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui avait défendu l’invasion de l’Irak, parle de « bilan positif de la présence étatsunienne en Irak »…

Children of Abraham: Death in the Desert – Chris Floyd

DES DIZAINES DE CIVILS IRAKIENS MASSACRES PAR DES SOLDATS US « FOUS DE RAGE »
[The Times Online 26 mars 2006]
Les villageois de Abu Sifa (Isahaqi) près de la ville irakienne de Balad avaient l’habitude d’entendre des explosions et des coups de feu la nuit, la région étant quadrillée par des troupes US à la recherche de membres de la résistance. Mais une nuit, il y a trois semaines, Issa Harat Khalaf entendit d’autres coups de feu qui le glacèrent jusqu’au sang.

(suite…)


Kouchner chez les Bilderberg, faisant ami-ami avec Kissinger et Wolfowitz, criminels de guerre et massacreurs.. Décidément, il est vraiment tombé bien bas, notre médiatique de service… Hé Bernard ! Tu te souviens de ce que tu criais dans ta jeunesse ?

La réunion 2007 du Groupe de Bilderberg
[Faits et Documents – Emmanuel Ratier – n°238 – Juin 2007]
Comme F&D 235 l’annonçait en exclusivité, le Groupe de Bilderberg, la plus puissante association mondialiste (avec la Commission trilatérale et le Forum économique mondial) s’est réunie au Ritz Carlton d’Istamboul du 31 mai au 3 juin, l’entrée accélérée de la Turquie dans l’Europe étant l’un des enjeux majeurs de cette rencontre.

Les « maîtres du monde » ont été accueillis par le Premier ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gul qui les a conviés à dîner.

Une bonne partie de la presse locale, hostile à l’occidentalisation et au mondialisme, a vivement critiqué ce sommet secret.

A la différence des autres années, faute de place, nous ne publions pas la liste intégrale des participants (nous pouvons l’envoyer pour 5 euros port compris).

Parmi les personnalités les plus importantes, outre une très importante participation turque, figuraient la reine Béatrix des Pays-Bas, Juan Carlos et la reine Sofia, le secrétaire général de l’OTAN, le général Jaap G. Hoop de Scheffer, le Premier ministre finlandais Matti Vanhonen, le Premier ministre autrichien Alfred Gusenbauer, le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso, le ministre des Affaires étrangères suédois et ancien Premier ministre Carl Bildt, les commissaires européens Neelie Kroes et Olli Rehn, le président du programme de développement de l’ONU Kemal Dervip, le PDG de Coca-Cola George A. David, le président du Council on Foreign Relations Richard Haas, le vice-président de Perséus (et membre de la Commission trilatérale) Richard Holbrooke, Vernon Jordan, directeur de Lazard Frères, Henry Kissinger, le ministre des Finances italien Tommaso Padoa- Schioppa, les multi-milliardaires David Rockefeller et Georges Soros, le PDG de BP et de Goldman Sachs International Peter Sutherland, le « néo-con » Paul Wolfowitz, Frank McKenna du Carlyle Group, etc.

Les Français présents étaient l’ancien ministre RPR des Affaires européennes et ancien commissaire européen Michel Barnier, le PDG d’EADS Philippe Camus, le PDG d’AXA Henri de Castries, le directeur de la rédaction du Figaro Nicolas Beytout (qui n’en a soufflé mot dans son quotidien), l’ancien PDG de Lafarge Bertrand Collomb, le vice-président de Fiat John Elkann, Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales, le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et surtout le nouveau ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, coopté d’après nos informations avant même sa nomination par Nicolas Sarközy (un élément qui a évidemment joué pour ce poste).
http://www.faits-et-documents.com