Les journalistes se disent effarés, mais pourquoi ces petits jeunes des quartiers défavorisés ne s’amuseraient-ils pas ? Se balader en bagnole avec des flingues en criant Allah-Akbar, buter des gens, rouler des mécaniques devant la caméra, frimer autour d’un feu de camp… c’est nettement plus marrant que se zoner dans la banlieue de Mouscron, sous la pluie.
Relisez Orwell et ses récits sur les Brigades internationales en Espagne : pour les petits jeunes qui se faisaient chier dans les banlieues de Leeds et Manchester, aller se battre en Espagne c’était le rève et cela leur donnait une raison d’être. Quand aux atrocités… allez demander aux religieuses de Torres si elles ont un bon souvenir des « glorieux combattants internationalistes »
L’ESCADRON DES JIHADISTES FRANÇAIS EN SYRIE
[BFM TV – Grand Angle – 27/03/2014]
Deux journalistes français ont pu récupérer des vidéos de combattants français et belges partis faire le djihad en Syrie. Des images fournies par des sympathisants de l’armée syrienne libre pour dénoncer la violence de ce groupe radical. Des vidéos qui montrent qu’ils sont des acteurs directs des atrocités commises en Syrie.
Video AVI – 10 minutes – 90 Mo http://www.libertes-internets.net/archives/films/BFMTV_Grand_Angle_Lescadron_des_jihadistes_francais_en Syrie.avi
1 avril 2014 at 9:57
Qu’il y ait des points communs trouvables entre toutes les guerres civiles ayant un protagoniste international certes.
Néanmoins qu’on compare des massacres de civils avec des horreurs commises sur des membres d’une institution combattante (l’église espagnole) me semble légèrement plus discutable.
Enfin mettre sur le même plan des gens qui s’engageaient dans le camp le plus pauvre de la guerre civile espagnole et dans l’idée de redonner leur pays aux espagnols et des gens qui s’engagent financés par les saoudiens pour recréer le califat me semble franchement débile.
Ceci sans parler du fond politique où là toute comparaison devient absurde.
Bref, cette intro me semble un poil trop relativiser.
1 avril 2014 at 11:11
(RÉPONSE DE DOV) : Du point de vue INDIVIDUEL les motivations sont très proches, tant pis si cela te choque que les « méchants jihadistes » ressemblent de ce point de vue là aux « gentils brigadistes »…
Et si les « brigadistes » et les « républicains » s’en sortent bien dans la mémoire historique, c’est parce qu’ils ont eu des bons agents marketing – le Komintern a construit la légende, soutenue par des « copywriters » de talent comme Hemingway, Malraux et Orwell. Mais si tu prends la peine de lire les récits, tu verras que les atrocités étaient bien partagées entre les deux camps…
Violer et fusiller des religieuses de 60 ans, sous prétexte qu’elles appartiennent à une « institution combattante » c’est pas très différent de massacrer des civils sous prétexte que ce sont des « koufar »…
La comparaison n’est pas absurde si tu te places au niveau de la motivation individuelle: ces jeunes en Syrie ce sont des gamins qui n’ont pas beaucoup de cervelle, pour eux c’est une grande aventure qui est nettement plus marrante que leur quotidien en Belgique, c’est comme dans les films dont ils se sont gavés… il suffit de voir « Four Lions » pour s’en rendre compte.
Jamais traduit et épuisé depuis belle lurette, il y a le récit de James PARTRIDGE, jeune fils de bonne famille de Boston qui s’engage très tôt dans l’armée républicaine espagnole et fait toute la guerre, terminant prisonnier à Madrid, torturé pendant 8 mois avant d’être sauvé par sa nationalité… son « journal de guerre » (A Spanish War Diary – MacMillan New York 1940) raconte de manière lucide la folie, l’utopie, l’absurdité des volontaires… mais aussi les exactions, les massacres et les luttes intestines sanglantes entre communistes, anarchistes, anarcho-syndicalistes etc etc. ON EST LOIN DU MYTHE FABRIQUÉ PAR MALRAUX ET AUTRES….