Dans un marché capitaliste où seul compte la valeur monétaire, l’argent de la drogue, du traffic humain et de la misère est un investissement comme un autre. Le cout réel d’un gramme de cocaïne est d’à peine 15 centimes. C’est la prohibition et l’immense machine répressive d’Etat autour de la « Guerre à la Drogue » qui maintiennent les prix élevés et garantit les profits des « narcos »… ainsi que les salaires de centaines de milliers de fonctionnaires, agents de police, contractuels à travers le monde… La légalisation mettrait tout ce système par terre, ruinerait les mafias et dégagerait de l’argent public pour des missions plus importantes comme la santé ou l’éducation.
Mais cela n’arrivera jamais, le système a trop besoin de la drogue comme source de revenus, comme moyen de pression et comme légitimation de la répression…
[Gregor Seither – IES News Service – 23/12/2009]
Selon Antonio Maria Costa, le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies pour le contrôle des drogues et la prévention du crime, ce sont les milliards de dollars des revenus de la drogue qui ont permis au système financier mondial de ne pas couler, au plus fort de la crise financière internationale.
Il y a environ deux ans, les services secrets et les responsables judiciaires ont commencé à multiplier les rapports indiquant que de l’argent issu de l’économie criminelle était de plus en plus fréquemment absorbé directement dans le système financier. Nous avons clairement vu dans nos études l’an dernier que, au plus fort de la crise, pour certaines banques importantes, dans certains pays, les revenus de la criminalité organisée étaient les seules liquidités disponibles en capital investissement. L’importance de ces sommes leur a permis d’éviter la faillite.
On estime les revenus du commerce de la drogue a environ 400 milliards d’Euro annuels. Selon nos recherches, la majorité de cet argent a été absorbé dans le système économique légal et a servi de pilier fondamental contre la crise.
Selon Costa, quand le ‘credit crunch’ est intervenu et que les banques n’ont pu obtenir de l’argent frais, l’argent apporté par les réseaux de revente de la drogue mais aussi par la prostitution et le racket ont été le ballon d’air qui a permis a certaines banques de ne pas couler.
Les prêts interbancaires ont été financés par les revenus de la vente de drogue et autres activités illégales. Il y a clairement des signes qui nous montrent que certaines banques ont été sauvées par cet argent.
Costa refuse de donner des détails quand aux banques et aux pays dont l’économie a profité de cet argent étant donné que son agence a pour mission d’étudier le problème et non pas de distribuer les bons et mauvais points. Mais il confirme que les 400 milliards d’Euro de l’argent du crime ont bien été lessivés par le système financier et font désormais partie de l’économie globale.
Normalement les gangs planquent leur argent en liquide ou bien sur des comptes off-shore. Mais, dans la dernière moitié de 2008, le principal problème des banques était de trouver des liquidités pour couvrir leurs investissements et la question du capital liquide est devenu fondamentale pour elles. Elles ne se sont donc pas montrées trop regardantes quand à l’origine des sommes qu’on leur apportait. Aujourd’hui cet argent a été léssivé.
5 janvier 2010 at 2:38
J’ai rencontré en classe de 5ème (1964) un camarade qui est devenu un de mes meilleurs amis pendant une dizaine d’années.
Malheureusement, il m’a fallu longtemps pour comprendre que dès son adolescence, cet « ami » avait un projet en tête : devenir riche le plus rapidement possible, en profitant de l’engouement des hippies pour « l’herbe ».
Lorsque cet « ami » s’est lancé dans les poudres, dont nous avions horruer, lui inclus, j’ai fini par comprendre et je l’ai perdu de vue, vers 1980.
J’apprends par un ancien ami commun, retrouvé par « Cpains d’avant », que ce camarade de classe a fait 3 ans de prison après avoir payé… un milliard de francs.
Lorsqu’il est sorti de prison, il serait venu voir notre ami commun pour lui demander ce qu’il pourrait faire avec 80 millions qu’il avait planqué !
Moralité : repéré comme une machine à faire énormément de fric, ce camarade alterne périodes de prison trop courtes vu les sommes en jeu, et ressort toujours avec de quoi démarrer pour la prochaine « taxation ».
En ce moment, mon vieux camarade mène grande vie dans une luxueuse maison dans les Yvelines.
Je tiens son nom disponible pour tout policier qui voudrait mettre fin à cette carrière. Ce camarade de classe a déjà tué plusieurs copines qui sortaient avec lui pour son fric et ses drogues. Lui s’en servait comme cobayes.
Pardon, il continue à se servir des autres pour s’enrichir en vendant de la mort, avec la bénédiction des états où il opère.
J’ai l’intention de raconter tout ce que je sais dans mon blog.
Patrice Hénin
13 janvier 2011 at 12:56
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4 décembre 2011 at 6:30
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15 mai 2012 at 3:33
[…] sont difficiles à chiffrer, mais il est estimé à 400 milliards d’euros par an [un article sur l'économie de la drogue]. Le parcours mondial des drogues simplifié.En rouge: l’opiumEn vert: la […]
29 août 2014 at 1:32
Bonjour à tous,
Synthèse du genre humain.
L’être humain est un animal doté d’une intelligence qui lui permet de discerner du bien et du mal, qui le met en position de conscience de son environnement.
Nous avons besoin d’être en communauté pour vivre et se développer pour améliorer notre qualité de vie.
Mais lorsqu’il veut atteindre ses besoin et désir, il peut le faire par la domination d’un territoir ou par l’exploitation des autres pour qu’il puisse atteindre son idéal d’être indépendant et d’avoir un potentiel de diriger les autres pour qu’ils soient à son service.
Depuis le début du capitalisme qui à pris naissance à l’ère féodale, l’être humain n’a cessé de toujours repousser les limites soit par des conflits pour acquérir et posséder, et en s’appropriant les avoir des autres ou en faisant miroiter ce possible potentiel que tout être humain pourrais s’approprié en profitant de l’ignorance de la masse.
Parenthèse ( sur 100% d’une population )
Approximativement 2% des gens vont atteindre leur rêves ou désir ( peu importe la façon, d’après mes lignes précédentes )
Approximativement 5% vont admirer et rêver de pouvoir atteindre ces buts, mais aurons pris d’autres décisions comme mariage, mauvais choix, mauvais timing, ect. et vont mettre leur énergie dans d’autre avenues à petite échelle.
Enfin, (et c’est là où la chose devient intéressante)
approximativement 93% de cette masse vit dans l’igorance, l’indifférence,l’égoisme ect.
Pas surprenant que les différents modèles de pouvoirs et de richesse de cette société s’enrichissent principalement de l’ignorance de la masse qui se laisse bercée par une diffusion médiatique massive sans se poser de question sur ce qui est bien pour eux où sur l’ensemble de la collectivité.
Pour revenir au sujet principal de la drogue, c’est la plus belle arme contre nous même, la drogue c’est offrir l’illusion d’un paradis d’une porte qui pour une majorité ne se referme plus. Les adeptes deviennent dociles, soumis car lorsqu’émotionnellement viens une détresse, il se dresse au pieds de son maître qui s’enrichira jusqu’à survienne dans plusieurs cas faillite personnelle, détresse psychologique eccetera.
La porte du paradis qui ne se referme plus, est celle-ci, en bref :
Le » mécanisme de récompense » que nous avons tous pour notre survie, et bien les drogues inhibent ( bypass le fonctionnement naturel du mécanisme de récompense ) par leur interaction chimique avec les autres molécules du cerveau, il y a production massive de dopamine et ouvrent plus grand l’orifice d’introduction sur le noyau accumbens du cerveau. ( l’intensité du plaisir et de bien-être resentie est bien plus grande et intense que celle naturelle offert par notre cerveau , donc là vient l’accoutumence et la dépendence car l’hippocampe qui est une petite partie de notre cerveau, enregistre ces événements intense et est toujours à la recherche de cette activité )
Le principe est beaucoup plus complexe et dépend de l’individu, ce qu’il consomme et la quantité et de son état émotif.
Alors, je parlais d’ignorance, ce n’est pas d’être ignorant alors de vouloir légaliser les drogues que les gens acceptent socialement en se croyant libre ?
Cette ignorance ne sert qu’a se laisser écraser par ceux qui nous dicte cette société, être docile inssouciant, pendant qu’on décide à notre place l’enjeux de l’avenir de notre prison et qu’on accepte d’y être introduit comme un animal de cirque.
En fait ce que la majorité d’ignorant, les 93% recherchent c’est de vivre anesthésiés dans le rêve d’une société soumise.
Si c’est ça la liberté, c’est cher payé.
9 janvier 2017 at 2:18
Great article.
23 novembre 2019 at 5:10
[…] Rappel de 2010 : SELON L’ONU « C’EST L’ARGENT DE LA DROGUE QUI A SAUVE L’ECONOMIE DE LA C… […]