Où sont les victimes de ce complot ? Est-ce qu’on peut nous donner les noms de chercheurs qui auraient été punis par la « communauté scientifique » pour avoir douté des théories du réchauffement climatique ? Quel chercheur s’est vu couper les fonds de recherche pour « doute » ? Combien de Paul-Eric Blanrue dans le débat climatique ?
[MaxiSciences – 26/11/2009]
États-Unis – Suite à la publication de milliers de documents piratés au Centre de recherche sur le climat de l’université britannique d’East Anglia (voir article), les parlementaires républicains du Congrès américain ont décidé d’ouvrir une enquête. Ces e-mails prouveraient, selon les pirates qui les ont publiés, des manipulations de résultats par les climatologues afin d’accentuer l’impact de l’activité humaine sur le réchauffement climatique.
Certains e-mails mis en ligne tendraient à prouver que les scientifiques ont à plusieurs reprises tenté de camoufler, minimiser ou falsifier certaines données climatiques. Avant modification, celles-ci seraient allées à l’encontre du courant qui fait état d’un effet de serre engendré par les émissions de CO2 produites par l’homme.
Le sénateur James Inhofe, sceptique quant à l’impact humain sur le réchauffement climatique, s’est adressé à l’inspection générale de plusieurs agences gouvernementales américaines ainsi qu’à des scientifiques, afin qu’ils archivent les données relatives à ces échanges.
Les parlementaires souhaitent faire toute la lumière sur le rôle joué par les chercheurs américains dans la publication d’un rapport des Nations Unies sur le réchauffement climatique très souvent cité et qui a notamment servi de base à des demandes au Congrès et auprès de l’administration américaine, de limitation des émissions de gaz à effet de serre.
De son côté, Kevin Trenberth, l’un des chercheurs dont les e-mails ont été piratés, estime que les documents publiés ne prouvent l’existence d’aucune collusion entre les scientifiques mais seulement celle d’un débat constructif et argumenté.
28 novembre 2009 at 12:46
Si manipulation il y a, c’est de la part des « sceptiques », précisément, qui cherchent à discréditer ceux qu’ils considèrent comme leurs adversaires.
On en reparlera en 2050, quand il y aura des centaines de millions de réfugiés climatiques et que Vanuatu et le delta du Gange (entre autres) auront disparu sous les eaux.
C’est facile de nier le réchauffement quand on est blanc, riche et qu’on vit dans un pays développé. Mais pendant ce temps des gens qui ne sont ni blancs, ni riches et qui vivent dans des pays « en voie de développement », eh bien, ces gens-là, ils se prennent le réchauffement en pleine tête.
Nous sommes le 28 novembre et il fait 19° à Royan.
28 novembre 2009 at 4:28
Que des manipulations aient eues lieu, cela ne semble pas discutable.
Le vrai soucis, c’est que même entre experts (les vrais, hein, pas ceux payés par le gouvernement bu$h ou par les multi-nationales) la bataille fait rage pour déméler qui du réchauffement ou du refroidissement a raison.
Malheureusement sans doute les deux: différentes études internationales et publiées ont démontrées qu’un refroidissement était quasiment toujours précédé d’un pic d’élévation de température sensiblement élevé.
À force chier dans les bottes de la planète à grands coups de pollutions, d’exploitations irresponsables et même de projets visant à modifier son climat, il ne faudra pas s’étonner si elle se venge… Ou tout simplement si elle continue (presque) imperturbablement ses cycles chauds/froids.
28 novembre 2009 at 8:02
@Mathéo : « elle continue … imperturbablement ses cycles chauds/froids. »
Sagesse des plus nobles philosophes !
A force de me préparer un café le matin, j’avais fini par remarquer que le réchauffement de l’eau était la cause de tous ses gaz à effets de serre (vapeur d’eau, CO2)qui s’échappaient de ma casserole…et pas l’inverse !
A se demander à qui profite ce crime de réchauffement climatique ?
28 novembre 2009 at 8:04
« réchauffement médiatique » bien sur !
28 novembre 2009 at 8:10
En fait c’est pas tant le réchauffement le problème, c’est le rythme auquel il se produit si j’ai bien compris. Et en dehors de quelques employés des industries minières c’est là dessus que porte le débat entre scientifiques : Est on dans des courbes de changement anormales et dignes d’une grande catastrophe?
Dans tous les cas réchauffement ou pas, la densité de population et la quantité d’activité humaine une partie de la flore et de la faune risque de pas s’en remettre, rien que sur ce point on peut parler de catastrophe parce que la nature ce sont des cycles d’échanges complexes entre organismes vivants, énergie solaires voire volcanique etc. avec des équilibres fragiles. Dans tous les cas pas un modèle industrialisable à l’arrache en suivant la loi du plus rentable à l’échelle d’un ou deux exercices comptables…
29 novembre 2009 at 9:10
Lapinou ! Avec votre pseudo vous risquez de vous retrouver sur la liste des gens en trop non ?
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/18/limiter-les-naissances-un-remede-au-peril-climatique_1268626_3244.html
30 novembre 2009 at 5:48
@yapamordom « j’avais fini par ….. (vapeur d’eau, CO2) qui s’échappaient de ma casserole…et pas l’inverse ! »: Si du CO2 s’échappe de ta casserole pleine d’eau, y’a effectivement du mouron à se faire pour la physique traditionnelle 😉
« A se demander à qui profite ce crime de réchauffement climatique ? »: aux multinationales, correction: aux gouvernements (scuses: le pléonasme est ma seconde nature); histoire de faire payer le bon peuple (taxe carbone, par exemple) pour les exactions des gouvernements, correction: des multinationales…
@Lapinou: « …une partie de la flore et de la faune risque de pas s’en remettre »: Cela est déjà bien engagé, il n’y a qu’à voir ce qui se passe avec les abeilles: la frilosité des décideurs à interdire tous les polluants, insecticides et autres joyeusetés qui les tuent ne va pas tarder à « payer »: au rythme auquel les abeilles disparaissent, le manque de pollinisation va très bientôt poser un énorme problème dan la production agricole; parce que qui dit plus d’abeilles, dit plus de fruits, légumes, etc
Et encore une fois cela fera le jeu des grosses compagnies: la bouffe va devenir leur vache à lait des années à venir: tu peux te passer d’un toit, mais pas de manger. (Histoire d’enfoncer le clou, je te rappelle que c’est déjà en train de se passer pour l’eau au USA où les natifs se battent contre les compagnies qui construisent et exploitent les barrages qui tuent les poissons: il-y-a maintenant une guerre ouverte entre les gros agriculteurs, tenants d’une énergie peu chère (barrages) et d’une non-limitation de l’irrigation, et les natifs, tenants d’un recul effrayant de la population de saumons et d’une pollution par accumulation d’algues vertes due à l’abaissement des niveaux d’eau, eux-même dus à l’irrigation intensive.)
Finalement, la seule chose qui soit vraiment intéressante pour l’avenir de la planète est l’extinction de l’humanité.
La seule alternative serait que les gens prennent les choses en main d’une manière responsable, à un niveau individuel, et veillent qu’au niveau collectif les choses soient faites pour le bien du plus grand nombre et pas pour le bien des portefeuilles d’actions.
Dans les faits, on voit bien que ce n’est pas près d’arriver; donc ces même gens se reposent sur des politiques incapables (flûte: encore un pléonasme).
Tant que nous persisterons tous dans cette démission collective, la situation perdurera et nous aurons les politiques que nous méritons…
Il n’est évidemment pas question de tout laisser tomber pour aller vivre dans des huttes, mais seulement… d’équilibre (en tout.)
6 décembre 2009 at 2:36
@Matheo
j’avoue ne pas être physicien pour deux sous et encore moins chimiste, mais vous êtes vraiment sur que le carbone dissout dans l’eau n’est pas libéré quand l’eau se réchauffe ?
Votre dernier post m’inquiète :
« la seule chose qui soit vraiment intéressante pour l’avenir de la planète est l’extinction de l’humanité. »
Je ne doute pas de votre franchise et que vous nous donnerez bientôt l’exemple à suivre ! Vous allez nous manquer 😦
6 décembre 2009 at 5:32
@yapamordom: Le carbone à dix sous, c’est pas cher.
D’abord ce n’est pas du carbone qui est dissout dans l’eau, c’est du dioxide de carbone (CO2, pas C); par ailleurs la dissolution évoquée dans les océans est bien peu au vu du volumes de ces océans (c’est beaucoup moins que la quantité de sel qui représenterait une hauteur de 300m une fois étalé sur toutes les terees émergées.)
Comme tu n’as pas bien suivi les cours de physique/chimie (ça peut se comprendre, vu la médiocrité ed l’enseignement français), voici un autre élément de réflexion: le dioxide de carbone est plus lourd que l’air (expérience classique du CO2 versé dans un bécher où l’on plonge un papier enflammé qui finit par d’éteindre en arrivant au fond, là où l’air a été remplacé par le CO2) alors comment peut-« on » le qualifier de gaz à effet de serre, qui par essence doit-être quelque chose de relativement volatil, et donc moins lourd que l’air? (et pas qu’un peu: la densité du CO2 est de 1.5.)
Pour ce qui est de mon post, cela semble bien être effectivement la seule solution pour que cette planète vive tranquille: de tous temps l’homme n’a eu de cesse que de l’exploiter sans vergogne, quand il ne se détruisait pas lui-même en laissant des traces indélébiles (http://www.unexplained-mysteries.com/forum/index.php?app=gallery&module=images§ion=viewimage&img=695) avec la bénédiction de tous les gouvernements…
Quant’à donner l’exemple, c’est une pensée récurrente chez moi – pour des raisons qui me sont propres; la mort n’a rien de redoutable, c’est la manière de mourir qui peut l’être.
9 décembre 2009 at 1:01
@Mathéo, cette histoire de prix du co2 est certainement un panier de crabes :
http://afriquecarbone.afrikblog.com/
et si j’ai bien compris, le principal gaz à effet de serre devrait être la vapeur d’eau, et que nos maitres ont choisi de taxer le c02 car il est un produit de toutes les activités humaines (respiration comprise, mais j’avoue aussi être un âne en biologie 🙂
Cependant je crois qu’une logique du genre » l’homme est dangereux, supprimons l’homme pour supprimer le danger » ne fait qu’abonder dans le sens voulu par les Ubermensch qui nous gouvernent!
La lutte ne fait que commencer, il n’est pas temps d’abandonner 😉
10 décembre 2009 at 6:45
@yapamordom « le principal gaz à effet de serre devrait être la vapeur d’eau »: Oui, et non: la vapeur d’eau n’a aucun caractère de persistence, lorsque sa densité augmente elle se retransforme en eau, voire se sublime en glace en haute altitude – Elle contribue au réchauffement par le fait qu’elle peut constituer une couverture nuageuse qui sert de couvercle à ce qui est dessous (c’est l’une des raisons du refroidissement hivernal: la couverture est trop ténue pour jouer son rôle de couvercle).
Mais son caractère éphémère ne lui donne pas un grand rôle.
Par contre, certains « anes » (méthane, n-penthane, etc) sont réellement des gaz à effet de serre vu que la plupart ont des densités inférieures à l’air – À cela s’ajoute (ou se retranche) l’influence des différents indices de réfraction de ces gaz (comme quoi, rien n’est jamais simple dans la nature.)
« j’avoue aussi être un âne »: pas d’angoisses, à moins que tu ne sustentes exclusivement au cassoulet Toulousain, ta contribution aux gaz à effet de serre reste négligeable 😀
Le tout sans compter les interactions connues (fréons avec ozone, par exemple) et inconnues (là, il-y-a sûrement matière à trouver des choses beaucoup plus grâves…)
Mais c’est tellement facile de désigner un coupable idéal (essaye donc d’arrêter de respirer) et de le taxer (enfin surtout dans ce pays, où l’on plante des fonctionnaires pour récolter des impôts…) que d’interdire à certaines industries de laisser échapper des solvants extrêmement dangereux dans l’atmosphère, que personne ne s’y risquera – À moins que le citoyen, dûment renseigné (c’est pas gagné) ne commence à se dire qu’il ferait bien de prendre les choses en main (ça, c’est encore moins gagné, surtout ici où le vulgum pecus attend tout de son état chéri) et ne commence à descendre dans la rue (évidemment, s’il descendait dans la rue avec un coupe-coupe dans la main et la volonté manifeste d’en découdre pas plus tard que tout de suite avec les politiciens, il-y-a quelques chances que ceux-ci commencent à écouter les gens qu’ils sont censés représenter très très rapidement.)
Tirer une conclusion de tout ce que l’on peut lire ici et là est prématuré, entre les mensonges de certains scientifiques mais aussi et surtout le gouffre de connaissances concernant la planète… Tout ce que l’on peut éventuellement avancer c’est que la « crise » ne sera sans soute pas si grâve que cela vu du côté planète et en comptant en ères et non en années (en tout cas, moins grâve que les déchets nucléaires.)
Et qui peut dire de quoi sera fait l’avenir? Qui sait, peut-être que dans 50 ans le fait de consommer du cassoulet sera considéré comme un crime; mais d’ici là, soyons sûrs que les banques et leurs multinationales (oops: pléonasme, pardon: les gouvernements) auront fait exécuter la plupart des mammifères pétomanes.
13 décembre 2009 at 5:14
La seule évidence est le réchauffement médiatique. La masse des moutons intoxiqués par les allégations souvent honteusement faussées du GIEC est du même type que la situation religieusement correcte du Moyen-Âge avec sa terre au centre de l’univers. Ce n’est pas la masse des personnes intoxiquées qui apporte une quelconque justification au réchauffement. Il est simplissime de montrer à partir des vraies données que le réchauffement anticipe la croissance du CO2 et non l’inverse. Mrs. Cortillot et Nir Shaviv ont parfaitement raison. Depuis 2005 et 2006 la croissance thermique s’est quasi arrêtée et depuis 2007 la température baisse, l’année la plus froide étant 2008. Non seulement la surface des glaces antarctiques augmente mais même en Arctique la régression des glaces a diminué. Si on regarde le cas du lac Tchad, les faux prophètes disent qu’il s’assèche or la surface recouverte par les eaux a près de doublé en 2 ans, de même la surface enneigée ou glacée du Kilimandjaro a également regagné quelque peu en ampleur. Il suffit de vouloir le constater par les vues prises par satellite. C’est quoi ces bobards !! Que les scientifiques non concernés par la géophysique, l’astronomie et la vraie climatologie aient le courage de lire les travaux de Nir Shaviv, entre autres, pour s’en persuader avant de bêler avec la masse des moutons conditionnée par le réchauffement médiatique. Les intérêts de certains sont tellement évidents qu’il est malsain de leur emboîter le pas. En analysant les données du GIEC qui produisait sa théorie de la crosse de hockey, c’est écoeurant de voir leur falsification des données. D’un nuage de points, on élimine ce qui dérange !! Nous sommes revenus au temps de la chasse aux sorcières où les vrais scientifiques sont conspués par des falsificateurs et des ignorants. De 2010 à 2030 les risques de voir les températures du globe baisser significativement sont réels. On ne peut qu’espérer que les membres du GIEC soient capables d’accepter leur bévue et leur bêtise frisant la malhonnêteté. Je suis contre le gaspillage des ressources, pour la préservation de l’énergie fossile et pour les énergies alternatives. C’est le seul point positif de l’égarement médiatique induit par les mages du GIEC. Mais je ne peux accepter l’abêtissement induit par les medias. Ils sont responsables de l’abaissement culturel de la planète au grand profit de certains.
20 octobre 2010 at 8:57
Je préfère l’expression « changement climatique » à celui de « réchauffement climatique ». Il est vrai que globalement la Terre va prendre quelques degrés mais il y aura aussi des régions qui seront plus froides par rapport à aujourd’hui (et d’après quelques articles, la France pourrait bien être coupé en deux : le Nord plus froid et le Sud plus chaud…). Je l’ai deja souvent entendu dans le sens ou les extremes seront plus forts donc plus chaud en été avec plus souvent des canicules et plus froid en hiver avec des risques de précipitations hivernales plus fortes. Pour nous rassurer sur l’avenir de notre planête, rappellons nous que les écologistes se sont toujours tromper dans leurs prédictions. C’est peut-être une façon de tracer la frontière entre l’écologie et l’écologie politique. L’écologiste politique est celui qui, au service de son idéologie politique réactionnaire, ose prévoir, installe des taxes et se trompe sans vergogne. Entre temps, il dénature l’idée de progrès. Une fois dit cela, le rôle de scientifique, spécialiste du domaine, c’est de donner les infos avec le maximum de rigueur, c’est à dire (1) ne pas en rajouter des couches sous prétexte d’élever le niveau de conscience des masses (2) attirer l’attention sur les conséquences probables et meme sur celles qui ne sont que possibles mais en précisant le distinguo.