[Emmanuel Ratier – Faits et Documents – n° 280]
Bruno Gollnisch. La Cour de cassation a annulé la condamnation du vice-président du Front national pour contestation de crimes contre l’humanité. L’affaire remontait au 11 octobre 2004, lorsqu’au cours d’une conférence de presse, il avait assuré « ne pas remettre en cause les déportations (ni) les millions de morts » des camps nationaux-socialistes, avant d’ajouter: « Quant à savoir la manière dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu […] Je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu’il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre. » Il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende (plus 39000 euros en appel). Il va désormais demander la levée des sanctions administratives le visant.
http://www.faits-et-documents.com
16 septembre 2009 at 9:35
En effet c’est très limite de condamner quelqu’un pour ça, à moins que le contexte particulier dans lequel ça a été dit oriente le sens ce qui est peu plausible.
Autant je verrais volontiers ce monsieur fermer sa grande gueule de c… autant faut que ce soit pour de bonnes raisons