La phrase qui tue :« Mais je vous rappelle qu’un non-lieu ne préjuge en rien de l’absence de réalité des faits », précise Me Many, conseil de Bartholome. Ca c’est du beau sophisme d’avocat…
[Bakchich 129 – 08/05/2009]
Licencier c’est facile. Il suffit d’avoir la bonne méthode, et d’être un peu inventif. Petit exemple illustré avec un maître fort de 33 procédures devant les prud’hommes.
Peu de justice pour les pauvres petits patrons… Surtout en ces temps de crise, où l’actualité ne pointe que les voyous. Et timides, bien peu paradent et pérorent de leurs hauts faits. Heureusement, restent Bakchich et Siné Hebdo pour les vanter et chanter leurs exploits. D’aucuns sont de véritables orfèvres du droit du travail, des magiciens du management, des horlogers de la gestion humaine.
À l’instar de Patrick Bartholomé, président fondateur de SCIGMA, une boîte de création de services internet/ intranet pour les entreprises… et dont le site est planté depuis trois jours. Bah, après tout, les cordonniers s’avèrent souvent les plus mal chaussés. Mais au moins la boîte rayonne, surtout aux prud’hommes. Depuis 4 ans, pas moins de 33 procédures devant six conseils différents. Paris, Créteil, Bobigny, Boulogne-Billancourt, Toulouse, Bordeaux. Une sorte de tour de France du droit social pour Bartholomé.
Un fan de Johnny Halliday souvent sur la route, mais que Bakchich et Siné ont eu le temps d’intercepter. « Peut-être que nous avons beaucoup de procédure, mais nous avons aussi un taux de recrutement des plus élevés, 30% » parade Bartholomé. Logique, quand on vire, à un moment donné mieux vaut recruter. CQFD.
« Avec toutes les entreprises que nous rachetons à la barre des tribunaux, nous conservons plus d’emplois que nous en détruisons. Et nous n’avons jamais procédé à des licenciements économiques ». Élémentaire.
Habitué depuis 2002 à racheter des entreprises en délicatesse à la barre des tribunaux de commerce, Bartholomé a aussi pris le parti d’en virer les anciens salariés. « Ils ne supportaient pas de voir leurs entreprises rachetées, c’est pour cela qu’ils m’attaquent. La plupart étaient les gérants qui ont amené ces boîtes à la faillite ».
Certes, mais dans le lot se sont aussi glissé bien des salariés protégés. Selon une savante méthode, sorte de licencier pour les nuls.
- Petit 1, invoquer la faute grave et/ou lourde pour licencier. « C’est à dire l’intention de nuire à l’employeur de la part du salarié, des cas rarissimes normalement aux prud’hommes », décrypte une avocate qui a eu affaire au fan de Johnny.
- Petit 2, très important, produire des attestations de tiers… mais pas trop éloignées pour charger le salarié. Le motif est tout trouvé pour la boîte d’informatique dont les ingénieurs vont souvent chez le client : « refus de mission ». Au hasard, les même attestataires reviennent souvent. Le bras droit de Bartholomé, Arnaud Lerondeau. ou mieux, son ex-femme et mère de son enfant, qui travaille pour une société cliente.
- Et, cerise sur le gâteau, si l’employé est un brin trop bravache, déposer une plainte au pénal. À l’envie, pour vols, menaces ou escroqueries, contre les salariés licenciés. « Ce sont des méthodes de voyous mais c’est très malin. En droit français, le pénal tient le civil. Donc tant que le pénal n’aboutit pas, il y a peu de chance que les prud’hommes décident de statuer ». Ce qui permet d’étrangler financièrement le vilain salarié, qui a eu l’heur de se rebeller… et de le pousser à transiger. Du travail d’orfèvre.
Cinq plaintes au pénal ont ainsi permis de geler pendant des années des procédures prud’hommales en cours.
Avant d’être classées sans suite. « Mais je vous rappelle qu’un non-lieu ne préjuge en rien de l’absence de réalité des faits », précise Me Many, conseil de Bartholomé. Avant d’ajouter que « six procédures sont encore en cours, et nous avons gagné la dernière. Mon client a récupéré 1 000 euros dans l’affaire ». En temps de crise, il n’est pas de petite victoire.
13 mars 2013 at 12:25
Avec un Bartholome aux capacités intellectuelles visiblement déteriorées j’imagine qu’il y a de la place pour manoeuvrer, le mener en bateau et le faire cracher. Qu’en pense son ex-femme est ce qu’elle l’a fait cracher?
28 avril 2013 at 8:12
Bartholome, le « grand chef » d’entreprise de SCIGMA Group continue ses exploits, licenciement incessant avec mise à pied conservatoire et soi disant faute grave pour ne pas payer de préavis. Autre sport, ne pas payer les fournisseurs, une dette fournisseur qui dépasse l’entendement et ce sont les salariés qui reçoivent les appels désespérés des fournisseurs mis en danger par cette personne qui n’a pas les compétences d’un chef d’entreprise, qui se comporte comme un voyou et qui ne pense qu’à lui.
Insultes envers les délégués du personnel….
Quand la justice va t elle condamner cet individu qui dépasse sans cesse la ligne jaune ?
10 octobre 2013 at 3:15
Il est dommage qu’un blog de cette qualité fasse référence à Backchich qui a multiplié les dépots de bilan et aucun jugement ne m’a rendu responsable personnellement. Je pense qu’un dirigeant d’entreprise après 22 ans de succès peut parler aussi de ses échecs et le plus retentissant a été Bythewaycreacom piloté par Madame Debray et Monsieur Celati où leurs fonds de commerce était basé par l’attribution de « Backchich » à des clients de prestige comme LG France à son ex Président Eric Surdej par une société intermédiaire en échange des budgets de communication, idem dans le monde paritaire AGIRC ARRCO, … où Monsieur Roder, un de leur conseil historique servait d’intermédiaire pour percevoir les rémunérations occultes en échange d’appels d’offre truqués. Parfait à l’heure où on augmente l’âge de la retraite! Pour finir, ces individus poursuivent leur pratique en ayant fait de la concurrence déloyale au mépris des règles de droit avec la complicité de certains clients qui se reconnaîtreront. La justice a été saisie.
12 octobre 2013 at 11:24
Bonjour Patrick Bartholomé – si les accusations formulées par le site Backchich sont fausses, pouvez vous nous donner plus de détails… ?
21 octobre 2013 at 4:22
La justice n’a jamais reconnue les dires d’un ancien délégué du personnel. La hiérarchie de l’inspection du travail soit le Ministère du travail a reconnu par un deuxième jugement que Monsieur Zermani avait porté des coups sur son employeur que j’étais alors. Une première dans une activités réputée policée. La constatation de ces coups ont été observés par la police et par le service spécialisé de l’hôtel Dieu.
En effet, aujourd’hui n’étant plus dirigeant de ce groupe que j’ai animé pendant 22 ans, je me sens libre de m’exprimer ouvertement car l’injustice a ses limites aussi.
9 janvier 2014 at 12:29
Justement en parlant d’injustice…
Ancien salarié de Scigma Group voilà ce que j’ai à dire:
– Aux prestataires non payés s’ajoutent les mutuelles des salariés malgré que ces dernières aient été bien prélevées sur nos fiches de paye !
– Une impossibilité à effectuer notre travail dans de bonnes conditions et une souffrance quotidienne à assumer quand les prestataires appelaient : avec une mention spéciale quand l’on nous a retiré les machines à PQ, savon et sèche main… Même si remplacées 1 mois après, le moral en prend un coup ! Et c’est sans mentionner les coupures ponctuelles de téléphone (pratique quand un client est au bout du fil), d’Internet (bien pour une agence digitale) et des fois de chauffage ! On ne parle pas des banques d’images…
– Un président (absent) qui n’a jamais pris la parole sur 2013 sauf à travers des mots agressifs et menaçants collés dans l’ascenseur !
– Une interdiction à faire des pots (le comble pour une agence de com) qui pouvait être levée selon l’humeur du président.
– Bref, un management schizophrénique à l’image de son président !
Une tragédie, car pour citer ByTheWayCreacom : (environ 20 ans d’existence et malheureuse filiale de Scigma Group en 2010) belle agence remplie de professionnels compétents qui se sont battus pour honorer jusqu’à la fin les projets de leurs clients dans des conditions plus que déplorables et surtout SANS communication lucide et transparente de la part de la (pseudo) direction.
Une direction (intéressée) inexistante voir changeante au fil des humeurs de Patrick Bartholomé !
– Et pour conclure en beauté: citons la cessation de paiement tardive de BTWC, qui, en plus d’avoir laissé sur le carreau nombre de prestataires, a également laissé la trentaine de salariés restant sans salaires pendant plus de 3 mois et dans l’incapacité de s’inscrire à Pôle Emploi !
Chapeau bas…
21 février 2015 at 5:55
Patrick Bartholomé est poursuivi en correctionnelle après instruction du juge Serge Tournaire