Faut-il rappeler que – accessoirement – que le mentor de Kouchner, Frank Wisner Junior, est le fils de Frank Wisner Senior, directeur de la CIA, artisan de la tentative de coup d’état anti-communiste en France en 1958 « Opération Résurection », co-fondateur et financeur du SAC avec Achille Peretti, employeur de Christine de Ganay…
… mais surtout que Frank Wisner Jr. (lui aussi employé de la CIA) est le beau-père du président français Nicolas Sarkozy, ayant épousé Christine de Ganay en 1977, qui avait été la deuxième épouse de Pal Sarkozy. Le jeune Nicolas, très proche de sa belle mère et de son demi-frère et de sa demi-soeur, passera d’ailleurs régulièrement ses vacances au domicile des Wisner aux Etats-unis. Domicile où se réunissait toute la fine fleur des stratèges de la dominance états-unienne et des complots anticommunistes… tout cela crée des liens. Pour en savoir plus, lisez « Opération Sarkozy »
En tout cas, pour un mec de gauche, Kouchner a des fréquentations intéressantes…
[Artemisia – 07/02/2009]
C’est Frank Wisner Jr.*- qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo – qui avait insisté pour que Bernard K. soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.
K. a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques.
On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.
Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est trans formé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteel (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard K., qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.
*Frank Wisner Jr., membre de la CIA, avait pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.
Thierry Meyssan, journaliste
A propos d’Obama : Quand Barack Obama, avant son investiture, à peine un mois après avoir gagné l’élection, a annoncé, le 1er décembre 2008 qu’il laisserait Robert Gates encore un an à la tête du secrétariat à la Défense, les propos du journaliste Thierry Meyssan ont cessé de me paraître exagérés.
L’impression que j’avais eu a été complètement dissipée quand j’ai lu, stupéfait, que Robert Gates serait le seul membre du cabinet qui n’assisterait pas à la prestation de serment à Washington. Pourquoi ? Bush, en accord avec Obama, l’a désigné comme « administrateur », une formule qui en a fait le troisième homme dans la ligne de succession du pouvoir.
« Si l’on tue le président Obama et le vice-président Biden, Robert Gates assumera le Pouvoir », ont indiqué les agences de presse comme s’il s’agissait d’un détail anodin, habituel lors d’une passation de pouvoir à Washington.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, ça me hérisse. Thierry Meyssan aurait-il raison ? Obama est-il un président prisonnier de Robert Gates et de ses généraux ? Ont-ils déjà préparé son cercueil ? Ou devra-t-il leur obéir pour sauver sa peau ? Des exagérations ? Les prochains jours nous fourniront des éclaircissements…
Ernesto Villegas Poljak
Journaliste politique vénézuélien
http://www.artemisia-college.org/Barack_Obama___vers_l%E2%80%99invalidation__-00-03-01-0218-01.html
8 juin 2009 at 1:39
eh, les gars je ne sait pas ce que vous fumé
j’a rarement lu de connerie pareil
3 novembre 2009 at 11:56
Je ne sais pas ou vous trouvez votre info sur les transports de drogues entre l’Afghanistan et le Kosovo. De plus la base du Kosovo que vous citez ne possède même pas de piste d’aterrissage… la drogue circulerait elle par helicoptère?? ou serait larguée depuis les avions?? Il y a beaucoup de vrai dans votre article, c’est dommage d’avoir ce genre d’imprécision.
3 novembre 2009 at 12:26
Camp Bondsteel dispose d’un accès aérien par hélicoptère et utilise la base aérienne voisine pour les rotations de gros porteurs.
Comme l’indique le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, la base a servi de prison secrète de la CIA.
Citation :
Le débat sur Camp Bondsteel a été lancé début décembre 2005 par Alvaro Gil Robles, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, dans le contexte de l’affaire des prisons secrètes de la CIA et de la torture. Dans son rapport sur une inspection de la base datant de septembre 2002, il écrivait: «Et là j’ai vu effectivement des prisonniers dans des conditions qui ressemblaient beaucoup à celles qu’on connaissait par les photos de Guantánamo.» Au moment de sa visite, il y avait 15 prisonniers. «La plupart des prisonniers étaient des Albanais du Kosovo et des Serbes et quatre ou cinq Africains du Nord. Il y avait quelques barbus. Certains lisaient le Coran.» Ces hommes ont été incarcérés «en dehors de toute procédure judiciaire normale. Il n’y avait pas d’instance d’appel. Il n’y avait même pas d’instructions exactes sur la durée de leur détention.» En 2002, Amnesty International avait déjà documenté trois cas dans lesquels des terroristes présumés «avaient subi des mauvais traitements: isolement cellulaire et privation de sommeil» à Camp Bondsteel.
Après sa visite de 2002 et un rapport, ces conditions de détention avaient été supprimées, a indiqué Robles sans faire d’autres déclarations. En revanche, le médiateur de l’ONU au Kosovo, Marek Nowicki, estimait qu’en décembre 2005, il existait encore de ces situations «de non-droit». Il est sûr que la prison a été en service «jusqu’en mars 2004, voire peut-être jusqu’à aujourd’hui». Officiellement, elle n’existe plus, mais comme cela ne peut pas être vérifié par un comité indépendant, un soupçon subsiste, a dit Nowicki. «En réalité, nous n’avons aucune idée de ce qui se passe là-bas.»
Extrait de : La base américaine de Camp Bondsteel au Kosovo
par Jürgen Elsässer, Berlin (Horizons et débats, numéro 37, juin 2006)